[RP] Chasseur ou chassé, à vous de voir

--Sombre_foret

Ca grouille en son sein. Les apprentis chasseur cherchent, se perdent et surtout se séparent. Les forcent de la forêt se rassemblent de leur côté.

Les chasseur risquent de bientôt d'avoir le mauvais rôle. Attention imprudent, de nombreux autre piègent sont dispersés dans la sombre foret aux alentour du domaine de Lenay. Sinon comment expliquez vous que les cultures n'aient pas pris plus de place.

De sombre choses y sont à l'œuvre.

Entendez le vent souffler entre les arbres, son ronronnement sinistre vous arrivera mais saurez vous le décrypter?

Deoteria

Tous comptes faits, la gamine eut tôt fait de se convaincre que son coéquipier n'avait rien d'un lutin: ceux-là sont censés être craintifs, discrets, fugaces... celui-ci, ben... c'était pas le cas! Mais après tout, les humains, au moins, elle en avait l'habitude!

...Ben salut ! Euh moi personnellement c'est Thib, ou Thibauld et Thibauld de Chandos-Penthièvre pour les plus intimes.

Les noms aussi longs qu'un jour sans pain, ça lui réussissait pas, à la p'tiote, alors elle se contenta de la première version. Par contre, elle dut s'empêcher de rire quand il lui interdit de chercher à le séduire: elle? bien loin d'elle de telles idées, d'autant qu'il était vraiment beaucoup trop vieux! Elle garda son sourire un peu figé pour éviter de pouffer, pas la peine de le fâcher tout de suite...

Prête à répondre aux questions du grand, la petite resta bouche bée quand il passa à grande vitesse d'une question toute bête à un début de menace bien bête aussi.

*Alors c'est comme ça, un garçon? comme ces jours où il fait soleil et où il pleut en même temps? c'était plus simple avec mes sœurs... La vieille Gudrun qui disait "aux hommes la force, aux femmes la malice", elle aurait p't-ête pu dire pareil pour les garçons! Bon, au moins il a pas peur et il part devant, ça fera un rempart s'il faut...*

Rappelée à l'ordre sans grande complaisance, Déo courut pour rattraper Thibauld et le rejoint alors qu'il s'était arrêté pour cueillir des baies qu'il mangeait à mesure... De nouveau, elle mit un instant à sortir de son ébahissement:

Mais... Ben... c'est du raisin de chien, ça, faut pas le manger, tu vas... tu vas... Cette fois, le rire fusa sans barrière ...tu vas faire dans tes braies!

Atthenais

Atthénais somnolait sur son poney quand elle fut réveillée par de drôles de bruits plus effrayants les uns que les autres.

Zahraaaaaaa ! j'ai peuuuuuuuuur !

Le vent jouait dans le feuillage des arbres et des hurlements lugubres et terrifiants surgissaient de partout.

Pour la jeune fille qui vivait toujours dans son monde imaginaire des livres. Ces bruits finirent par l'y ancrer définitivement. Depuis la mort de sa Mali, de son amie-sœur, le père de la poulette était resté longuement prostré tout autant qu'Atthé qui avait fini par tomber malade et on dut la mettre au monastère. Ce fut là qu'elle se réfugia dans les livres pour y chercher réconfort et combattre la solitude dans laquelle elle était plongée depuis la disparition de son amie.

Atthé, paniquée, sauta en bas de son Gateau, et se lova en boule dans des fougères.

Un mouvement tout prêt la fit sursauter davantage. Tétanisée, elle ne bougea plus et ce fut là... oui ce fut là... qu'un être sortit... Était-ce un monstre de la forêt ?

La jeune poulette respirait fort, de plus en plus terrifiée, de plus en plus muette quand enfin, de surprise, elle s'exclama :

Ohhhhhhh ! un marcassin ! Comme il est joli !

La petite boule l'entendant retourna se réfugier sous un arbuste. Atthé à quatre pattes s'approcha et ne parla plus. Elle voulait l'attraper, non pas pour le tuer, oh non ! mais pour le garder rien que pour elle. Il deviendrait son ami et dormirait avec elle, comme sa Mali.
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Zahra.2

{L'équipe des bleues " encore !}

Et si on allait par là ?

La brune relève la tête et regarde sa blonde co-chasseuse,
elle acquiesce d'un simple hochement de tête, en donnant un coup à l'étalon qui avait décidé de ralentir ses pas. La Zahra avait décidé de suivre Atthenais depuis son plongeon dans les orties, elle avait perdu de son assurance, se méfiant d'avantage des arbres et des mauvaises feuilles que des bêtes qu'elle pourrait rencontrer dans cette seigneurie.

La baronne lorraine fera semblant d'ignorer la soif de sa comparse blonde, et quoi encore, faudrait pas la souler ici lieu...

La forêt est dense, le vent fait remuer les branches, l'atmosphère est un peu inquiétant, la voix d'Atthenais l'attire,

Zahraaaaaaa ! j'ai peuuuuuuuuur !

La brune lui sourit et lui dit sur un ton qui se veut rassurant :

se n'est que le vent, pis quelques oiseaux...rien d'autre... les branches aussi, c'est fou, ça fait un drôle de boucan...

Elle voit la fille descendre de son poney, pis se carapater, la petite se cache, manquait plus que ça, v'la que la baronne est seule ...avec les branches.... espérant que se ne soit pas des orties, elle tente de suivre les pas de la blonde, pis là.... ses mirettes sont attirées par une silhouette ..... un porcelet poilu ! La brune n'a jamais vu de marcassin, v'la qu'elle descend de sa monture à son tour pis qu'elle avance à petits pas pour ne pas effrayé la bête , non loin , une voix familière, celle d'Atthenais toute enthousiasmée qui dit :

Ohhhhhhh ! un marcassin ! Comme il est joli !

Zahra, réfléchit un peu, bon .... comment le choper ?
avec la flasque? euh non...
l'arbalète .....ouais mais l'a pas le mode d'emploi, bien que la boule de poil soit tout près elle le loupera.... l'épée? ....nan elle va le saigner et la mioche sera plus que tétanisée .... mode improvisation ON, la brune sort de sa besace une longue corde, faisant un jolie noeud rapidement, elle s'approche de la bête, en prenant soins de déposer son index devant ses lèvres et en soufflant un "chut" discret à sa co-chasseuse, ...s'agirait pas de faire fuir le futur animal de compagnie de la mioche émerveillée..... c'est fou, elle n'arrivait pas à faire plaisir à la Calyce, en tentant de faire plaisir aux autres filles, elle avait l'impression de gagner des points de vie .... encore le résultat de ses levées de coude ...

Allez zou, mode concentrée ON, la brune va tenter de faire quelque chose de "beau" avec son lasso improvisé,

allez ça passe ou ça casse, voila que la baronne joue de cet objet, qu'elle n'a jamais eu le loisir d'utiliser, après quelques tours de passe passe, voila qu'elle le vise en direction de la bestiole, quelques minutes plus tard, le marcassin a l'air d'être pris au piège zahraéen, voila qui pousse des cri....

ATTHENAIS JE L'AI ! J'L'AI!!!!!!
faut pas qui se sauve !!! AIDEUH MOI!!!!!!!!!!!

Elle réfléchit un peu encore, faudrait peut-être qu'elle le tue le porcelet poilu, ...elle ne connaît pas leur vitesse de croissance à ces bestiaux, peut-être qu'à la fin de la journée il sera un gros sanglier ?

Vous pensez qu'on doit le tuer?
peut-être qu'au coucher du soleil, c'te porcelet poilu va devenir un gros sanglier.... pis qu'il sera plus difficile à tenir au bout de ma corde...
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Lluwella, incarné par Letiti

Lulu attendait avec appréhension le moment où Titi allait commencer à être malade. Elle espérait que ce serait après la fin de la chasse. Elle lui jetait des coups d’œil inquiets bien qu’essayant d’être discrets.

Jusqu’à présent ça allait. C’était résistant les Titi, à force de manger tout et n’importe quoi. Si ça se trouve, ça allait avoir des conséquences bizarres. Est-ce que les majes, ça a les mêmes maladies que les autres ? Pas sûr. P’t’être qu’il allait virer au bleu. Avec des points verts. Ca pourrait être rigolo. Ou terrifiant. Bleu à pois verts avec un chapeau rouge. Brrrr.

C’est dans cet état d’esprit, que tout à coup, Lulu se trouva nez à nez avec… Dans la pénombre forestière, il lui semblait voir un dragon, un dragon vert, un de ceux qui s’endorment en hiver, se laissant envahir par les mousses, le lierre et toutes sortes de petits végétaux, qui se mettent dans ses écailles. Un de ces dragons qui se réveillent au printemps complètement affamés. Elle sentit un frisson glacé lui courir dans le dos. Jusqu’à ce qu’elle se rende compte que son dragon n’était qu’un vieil arbre tordu, couvert de mousse il est vrai.

Ca vaudrait peut être le coup d’essayer de faire peur à Titi avec ça. Parce que c’est quand même foutrement ressemblant si on y regarde pas de trop près. Mais bon ça serait pas très charitable, de s’attaquer à un futur malade. Elle se contenta donc de passer à côté du « monstre » sans rien dire.

Letiti

brlbrlbrl

Le Maje jetait des coups d'œils inquiet à son estomac, ses cuisses se resserrant par réflexes contre les flancs du cochon qui du coup accélérait. Une main se glissa sous la chemise et une grimace déforma son visage tandis que Lulu était devant.

Foutu champignon...
Devait encore être vert...

Il avançait, de moins en moins concentré sur la route et de plus en plus sur ses maux. IL serrait les dents oubliant le paysage. Du coup il ne vit pas ce qui n'aurait manqué de l'alerter en temps normal, un drole d'arbre crochu aux forme changeantes et menaçantes.
Au lieu de ca, il glissa à bas du cochon...

'cupe toi d'Porceval un instant.

Et il fila plié en quatre derrière un bosquet, s'énerva sur la corde qui tenait ses braies, se dandina encore un peu...

AAAaaahhhhhhhhh

Ouhhh
Euuuuurh

Tandis qu'il s'essuyait avec de grandes feuilles trouvées de ci de la, il s'éloignait les braies sur les chevilles de l'odeur nauséabonde qu'avait retenu il faut bien l'avouer bien efficacement ses entrailles jusqu'à présent.
Il revint récupérer son cochon près de Lulu pour le moment dans un bien meilleur état que quelques minutes auparavant...

Espérons que ca dure...

Bon alors on y va Lulu?!
Les sangliers vont pas nous attendre!
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Calyce.

Un ravin évité et un sourire d'effort à la baronne juste avant de regarder ailleurs pour pouvoir grimacer tranquillement. Elle est déjà pas aux anges d'être là si en plus on parle de sujets qui fâchent, tel son futur faux-mariage par exemple, ça va pas aller.
Et puis la tête brune se penche comme pour mieux réfléchir à la proposition baronnale...

Pique-nique ? Pourquoi pas. Faudrait nous trouver un coin tr...Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Jooooooooooh !

Pas de vocalises non, elle est juste attaquée par une bête volante. Tellement peur qu'elle se permet d'abréger le nom de la rousse. La brunette s'était préparée à éviter toute menace au sol-facile du haut de sa monture- sans penser une seule seconde à celles qui pourraient venir les voies aériennes. Un bras qui sert de bouclier au minois histoire d'éviter une éventuelle crevaison d'yeux, l'autre bras, lui, fait des moulinets sensés faire peur à l'emplumé. Jour de chance ! La technique dite « du moulin à vent aveugle» semble fonctionner. L'aigle s'envole-oui c'est un aigle, le vilain- et la môme peut enfin se libérer la vue.

J'sais pas où qu'on est mais on y reste pas ! J'veux rentrer !

Et de tirer sur la bride du canasson dans l'optique de faire demi tour...

C'est par où ?

Humpf...
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Viens chercher bonheur DTC

Atthenais

Tout alla très vite ensuite. Atthé avait tendu les bras pour attraper la boule de poil dur mais voilà qu'un serpent passa devant ses yeux du coup elle recula surprise en hurlant :

AU SECOUUUUUUUUUURS ! UN SERPEEEEEEENNNNNNT !

Des cris venant de sa coéquipière lui firent comprendre que le reptile n'était autre qu'une corde.

ATTHENAIS JE L'AI ! J'L'AI!!!!!!
faut pas qui se sauve !!! AIDEUH MOI!!!!!!!!!!!

Et voilà la blondine, qui tel un cabri, plongea en avant pour attraper le marcassin. Mais voilà, l'animal apeuré, tira sur sa corde qui céda. Prenant peur la poulette se recula à nouveau pour se retrouver sur le séant tandis que le petit monstre fonçait à vives allures vers Zahra, butant dans celle-ci.

L'animal devenu fou courait en tout sens et ce fut avec de gros yeux effrayés qu'Atthé vit la petite bête foncer sur elle et la percuter de plein fouet, la faisant rouler sur le dos. Et voilà une poulette à terre une !

Elle resta un long moment étourdie, l'animal en profitant pour filer à l'anglaise.
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Thibauld

Alors qu'il marchait tranquillement dans la forêt, lui bien en avance et la gamine qui trainasse derrière. Mais qu'est-ce qu'elle fout ? Thibauld tombe sur une arbuste couvert de petites baies qui ont l'air bien appétissante et qui ressemblent à celles que met Gertrude sur ses gâteaux.
Il se décide alors a attendre la petite ici en dégustant les petits fruits violets qui ne sont rien d'autre que des morelles communément appelée "crève-chien".
Tendant la main il récolte quelques uns des petits fruits dans sa main et les porte l'un après l'autre à sa bouche. C'est pas terrible comme baie. Sur ce arrive la petite fille. Elle le regarde niaisement puis finit par lui dire d'une voie hésitante que ce sont des "raisins de chien" et qu'il ne faut pas en manger

Du raisin de chien ? C'est quoi ça ?

Interrompant son geste il jette au sol les quelques baies qui lui restent et écarte de puissant d'un coup de main en la regardant poursuivre l'air étonné.

Faire dans mes braies ? Dis moi que t'es pas sérieuse petite ! Non mais tu pouvais pas le dire plus tôt ? Rah ! C'est fou ça, en route petite troupe on continue

Jeune adolescent, Thib grimace. Voila qui ne fait pas son affaire si il se retrouve indisposé. Avec un peu de chance il en a pas mangé assez pour que ça fasse effet ou alors ça va venir mais plus tard quand il sera chez lui tout seul avec ses latrines. Non sans crainte ils se remettent route comme si de rien était. Pour le jeune homme tout va pour le mieux. Il s'en veut même presque d'avoir écouté le petite. Après tout si ça ce trouve c'était de très bonnes baies qu'il a jeté sur son conseil. Qu'est-ce qu'elle en sait elle de la vie des baies de la forêts ?
Oui mais non, finalement il se dit qu'il a bien fait de l'écouter parce qu'il commence à avoir de plus en plus mal au ventre jusqu'à ce que cela lui devienne insupportable. S’arrêtant il se retourne vers sa partenaire.

Euh attends. Tu m'attends trente secondes, j'ai euh... une envie pressante. Je reviens tout de suite petite. Évites de te faire bouffer par un ours !

Aussitôt, Thibauld disparaît dans les taillis en courant à la recherche d'une cachette pour pouvoir se libérer les intestins. Il se sent humilier, lui Thibauld de Chandos-Penthièvre possiblement futur duc en est rendu à courir dans les bois pour se trouver un coin pour se purger les boyaux tranquillement. C'est amusant comme situation mais c'est pas ce qui l’intéresse le plus pour le moment. Il est trop préoccupé à ne pas se faire dans les braies. Encore un petit effort et il repère un bosquet derrière un gros chêne.

Il panique un peu, défait sa ceinture à la hâte, baisse ses braies et se met en position bien caché derrière son buisson, accroupi, les deux jambes écartée bref une pose des plus confortable et surtout des plus ridicule.
A partir de maintenant je vais vous épargner tous les détails forts peu ragoutants. Je me contenterai de dire que ça lui fait le plus grand bien même si ça sent pas bien bon. Une fois bien vidé, après avoir repris son souffle se pose la question de l’hygiène anale. En effet dans une forêt derrière un gros chêne caché derrière un buisson on ne trouve malheureusement pas de parchemin lotus extra-doux pour noble postérieur fragile ce qui est bien embêtant.

Il scrute les lieux à la recherche de quelque chose qui pourrait faire l'affaire et repère non loin de là un grand arbre avec des feuilles vertes - si si je vous assure sur l'arbre des feuilles - assez grosses, d'une forme particulière et qui ont l'air résistantes. Un spécialiste des arbres comme la petite qui l'attend par la bas aurait pu lui dire qu'il s'agissait d'un acer de la famille des Aceraceae de l'ordre des Sapindales de la sous classe des Rosidae, de la classe des Magnoliopsida, de la division des Magnoliophyta, du sous règne des Tracheobionta, du règne des Plantae autrement dit : un érable.
Péniblement il se dégage de sa position et marche cul nu en faisait bien attention de ne pas se salir jusqu'à l'arbre en question. De même je vous épargnerai la suite des évènement jusqu'à ce qu'il remonte ces braies, re-boucle sa ceinture et retourne auprès de la petite.

Voila ! On y va ?
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--Marcassin_tres_mignon

Il s’était éloigné de la bauge maternelle pour trouver les vermisseaux qu’il avait tant appréciés lors de la dernière sortie de la harde. Occupé à essayer de flairer et de fouir l’humus comme il avait vu faire sa mère, l’arrivée de la première grande chose le pétrifia. Tremblant sur ses petites pattes, il recula jusqu’à buter contre un arbre. C’est alors qu’une deuxième grande chose tout aussi épouvantable que la première apparut et lança quelque chose vers lui. Il ferma les yeux pour l’éviter puis essaya de détaler en appelant sa mère

Crouiiiii !!!! Crouiiii !!! Crouiiii !!!!

Hélas, quelque chose de bizarre était arrivé à ses pattes ; il avait beau les faire courir, il n’avançait pas d’un poil. En plus sa gorge lui serrait et il avait de plus en plus de mal à appeler. Néanmoins, il mit toute sa détermination à appeler sa mère et à forcer ses pattes à avancer

Crouiiii !! Crouiiii !! Crouiiiiii !!!!!

Alors la première grande et affreuse chose lui tomba dessus ! Désespéré, il lança un dernier

Crouiiiiiiiiiiiiii !!!!!!

Et se jeta loin d’elle de toutes ses forces. Subitement ses pattes redevinrent utiles et il put respirer. Alors puisqu’il maîtrisait à nouveau ses mouvements, les gènes du grand sanglier qu’il serait dans quelques mois se réveillèrent, et tête baissée, il attaqua l’une des grandes choses, tourna sans s’arrêter et attaqua la seconde au niveau du tibia. A sa grande surprise, la chose s’écroula. Han ! Ça y est, il était devenu sanglier et abattait ses ennemis comme des mouches !

Emerveillé par lui-même, le jeune marcassin courut vers la bauge raconter ça à ses crétins de frères, non sans se moquer des deux choses puantes qu’il abandonnait derrière lui.

Croui ! Croui ! Crouiiiii i i i!!

Abraxes, incarné par Letiti

Était-ce l'énervement du cochonnier volé ? la température inhabituellement élevée pour la saison ? ou l'essoufflement d'avoir couru vers le domaine de Lenay ? Abraxes était en nage lorsque, passant outre l'écriteau annonçant la forêt domaniale en principe interdite aux roturiers non invités, il s'engagea sous la futaie, fort de sa bonne foi et de sa fourche.

Mais il y avait eu ici trop de monde à fouler l'humus au départ de la battue pour espérer retrouver les traces de ses propres bêtes.

Il repéra, en revanche, une dame à la blonde tignasse, point trop vilaine, qui reposait mollement sur la mousse, du genre de ces bourgeoises qui s'admirent à tout bout de champ les ongles qu'elles n'auraient garde de casser aux travaux de la ferme. Il faillit lui demander si elle n'aurait point vu ses cochons, mais en approchant il se dit qu'une telle créature allait le regarder de haut, bien qu'allongée. Les parcs des châteaux ou même des manoirs regorgeaient de ces donzelles à qui des tourtereaux bien attifés roucoulaient des fadaises à la louange de leurs "longs cheveux dorées comme les blés" et autres poésies champêtres du même tonneau : des gens qui n'avaient même jamais regardé le blé de trop près ! Il sourit intérieurement en repérant que, si elle restait là trop longtemps, les fourmis rouges du sous-bois n'allaient pas tarder à se mobiliser contre l'intruse. Cette pensée le mit presque de bonne humeur. Décidément, sa fibre serviable habituelle avait été rompue par la colère envers son cambrioleur.

Il se contenta donc d'un simple signe de tête vaguement poli en passant près de l'inconnue, et poursuivit droit devant lui, au hasard, faute de meilleure indication pour commencer sa poursuite.

Et de se prendre les pieds dans une racine, et de s'étaler le nez par terre ! Décidément, ce n'était pas son jour.

Tudjeu ! Je sens que je vais m'énerver !

Zahra.2

{ du côté des bleues toujours " réunies"}

La baronne comptant sur l’aide de sa comparse tient sa corde comme elle peut, le porcelet poilu est vivace, c’est qu’elle se remue la bestiole, quelques minutes plus tard, voilà que le lasso est bien plus léger, la prise s’est échappée, c’est qu’il court , qu’il court le marcassin, Atthénais est tombée, la brune décide de descendre de sa monture, afin d’aider la jeune fille, elle n’arrive pas pister la bête….. inutile de chercher bien loin. Le futur sanglier fonce vers elle tête baissée, pas le temps de l’éviter ou même de le blesser, que la Zahra se retrouve hurlant de douleur, la chose a foncé sur sa gambette.

Aaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhh ! maudite saleté ! j’aurais du te tuer !

En attendant , la miss qui avait continué à picoler dans les bois, se retrouve dans la même position que sa co-chasseuse, étalée à terre… bien braves les chasseuses…

Le temps de se relever , puis de faire comme si de rien était, attendez la baronne veut impressionner la jeune fille, bon c’est un peu cuit, mais elle tente toujours… elle se dirige vers Atthenais, puis lui tend son bras pour l’aider à se relever.

Si on le recroise on s’accordera …. On le tuera … ça sera plus simple, n’empêche vous avez vu dans quel était il nous a mis …alors que c’est un petiot …j’veux pas imaginer nos tronches si on croise des plus grand….

Choquée la brune constata , que la jeune fille n’avait pas plus peur que ça, au contraire, elle voulait poursuivre l’aventure !
La Zahra, n’avait d’autre choix que de la suivre , comment ça l’est pleutre ? Non c’est par solidarité, les deux après tout formaient une équipe de chasseuses « bleues ».

La voila qui remonte sur son étalon, pis qu'elle se met à suivre à nouveau la blonde, sifflotant pour oublier ses petites douleurs ... et briser le silence ..
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Deoteria

Les mauves qui sentent la rose, si si!

Plutôt patiente, la gamine attendait son coéquipier qui, il faut bien l'avouer, avait fait preuve d'un grand contrôle de soi pour éviter d'obéir aux prévisions de Déotéria... Pendant ce temps, elle ramassait des feuilles dans un coin de clairière quand elle entendit des cris: des cris de femme et de... elle savait pas trop, la p'tiote, mais ça avait l'air en colère!

Aussi, lorsqu'elle vit revenir son bouclier humain, elle fut bien aise de le retrouver, même s'il essayait de garder l'arrogance qui, probablement, devait être le propre des garçons adolescents...

Voila ! On y va ?

Oui, je te suis. Pas folle, la guêpe, elle préfère être derrière! Puis lui tendant sa récolte de menthe: Tiens, on m'a toujours dit que c'était bon pour les boyaux, ça fait un "pack digestion"... et puis... euh... ça sent bon!...

Comme ils repartent en longeant la lisière du bois:

Et dis, hmmm... Tu le connais, toi, le seigneur qui organise cette chasse? Il paraît qu'il a un drôle d'habit... et un drôle de chapeau... et qu'il est pas très grand...

Trottinant pour rester à la hauteur du grand, elle guettait une réponse autant dans les mots que dans les expressions du garçon.

Atthenais

{Les bleus ! la meilleure équipe !}

Atthé était restée un moment allongée, regardant les feuilles bougées avant de se remettre debout. Le marcassin avait filé, sans doute retrouver sa famille.

Les deux filles, sur leurs beaux destriers, continuèrent leur route. Soudain le regard de la poulette dorée découvrit à nouveau le popotin du marcassin.

Zahraaaaaaaaa ! il est làààà !

Sautant de sa fidèle monture, elle courut vers l'endroit où elle avait aperçu le bestiau qui bien sûr avec ses cris s'était carapaté en vitesse.

GROUIIIIIIIIIK ! GROUIIIIIIIIIKKKKKKKK !

Tout à coup le sol se mit à trembler et les fougères devant elles se mirent à bouger dangereusement.

Zahraaaa ! c'est quoi ça ?

La jeune fille recula, recula, recula tout en guettant, essayant de rejoindre sa coéquipière, terrorisée, mais pour une fois pas tétanisée et heureusement.

Et voilà qu'une grosse masse déboula, fonçant sur Atthé qui par instinct de survie plongea sur le coté. Mais pas assez rapidement, l'animal en furie la percuta à l'épaule et la fit valser dans les airs pour atterrir sur un tapis de mousse au pied d'un arbre. Et une poulette qui vole, une ! Qui a dit que les poules ne savaient pas voler ?

Sonnée, la jeune Dénéré resta en position de cafard "flitoxé" plongé dans un monde tout noir. Qui sait peut-être aura-t-elle le droit là de boire une lampée du liquide contenu dans la fiole cachée dans la chemise de la baronne.
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Zahra.2

[ du côté des bleues toujours !]

Zahraaaa ! c'est quoi ça ?

Pas le temps de répondre la baronne, qu'elle voit la cochonne poilue foncer vers Atthenais... on dirait qu'il y'en a qui a joué au mouchard, vilain le marcassin, Zahra avait décidé de suivre confiante la blonde, elles s'étaient mises toutes les deux à la poursuite du petit porcelet poilu, motivées, et prêtes à lui faire sa peau ... quand soudain le destin décida d'une toute autre aventure, le marcassin avait disparu dans cette forêt pour laisser place à la laie.... à vu de nez la bête avait la "rage" en quelque sorte, elle chargeait tout ce qui bouger.... fonçant tête baissée sur Atthenais, la baronne a son instinct de guerrière qui refait "jour" , un peu éméchée , du haut de sa monture elle fonce sur la bête, ce coup ci, son épée est dégainée .... tant pis pour l'arbalète, elle ne lui servira à rien pour le moment, la bestiole est bien trop près ... les flèches ne serviront à rien non, voila que la brune réussit à atteindre la laie, la bête "hurle" d'avantage, ses "grouik" raisonnent dans la caboche de la brune, qui se dépêche de descendre de sa monture .... à terre elle sera plus agile pour faire fasse à cette monstruosité bonne qu'à être grillée .... namého , d'où que la bête se met à chasser sa coéquipière ? c'est quoi ce bin's!

La Zahra est aussi enragée que la bestiole, elle recule quelque peu, voyant que sa blessure n'est pas assez profonde ,

alors petite cochonne....ou grosse plutôt, comme ça tu veux chasser Atthénais... VENGEANCE! déjà que ton marmot nous a fait la misère ça va être ta fête !

ATTHENAIS NE BOUGE SURTOUT PAS DE TA PLACE.........

Généralement à ce moment là, comme dans toutes les histoires, et dans les scènes d'action quand on est spectateurs, on se dit "mais la ferme et tue le , le méchant" ! bah non, Zahra parade et blablate, laissant largement le temps à son adversaire à quatre pattes et un groin, fonçait vers elle, si la brune est rancunière, notez que la laie l'est tout aussi...
C'est donc ainsi que la baronne se retrouve blessée, ce coup ci, la bestiole ne l'a pas raté, fini le coup de chance avec les orties et la petite bousculade avec le marcassin, non, là , la guerrière souffre, c'est qu'une laie c'est pas léger et quand ça fonce ....ça fonce....

Montée d'adrénaline oblige, tant pis pour la douleur, elle chialera plus tard, en attendant la Zahra fonce à nouveau sur la laie, en hurlant quelques injures bien vulgaires .... dommage pour les oreilles chastes de sa comparse Atthénais...

ça bouillonne dans sa tête, et ça chauffe dans tous son corps, ayez, elle va la charcuter la laie, voila que la baronne se lâche "massacre à l'épée "...

On peut entendre ça de loin ou de près ....

GROUIK GROUIIIIIIIIIIIIIIIIIK

ah petite cochonne t'en veux encore bah t'en auras ............

GrRouiiiiiiiiiiiiiiik ............... " encore encore "en langage du bourré"

comment ça y'en a pas assez ..... cesse d'hurler comme ça ... j'ai mal au craneuhhhhhhhhhhh*hips*

Après plusieurs minutes de lutte acharnée contre la laie, la baronne en sort le visage éclaboussée de sang, et les frusques trempées aussi, l'épée indescriptibles pis un truc dans sa main gauche qu'elle trimballe ....

La tête de la laie en trophée.

Pis une gerbe d'enfer.... elle qui détestait égorger les animaux , la voila victime de la "chasse"...

Cherchant du regard sa comparse, toute essoufflée la Zahra souffle :

Atthénais c'était soit elle soit nous....*hips* je suis désolée *hips* à la base je voulais vous offrir le porcelet poilu *hips* comme animal de compagnie*hips* vous aviez l'air de l'aimer ....

Elle secoue la tête de la laie ensanglantée et ajoute

avouez que *hips* le porcelet poilu aurait pu avoir la même tronche que sa grosse cochonne de mère .... *hips* vilaine la bête qu'elle était* j'ai sauvé les terres du Mage ... j'ai tué la Reyne mère des cochonnes poilueuh*hips*

La baronne s'écroule après avoir fait son discours, jetant son épée sur le côté et fouillant désespérément dans son corsage à la recherche de sa flasque de mirabelle, elle la débouche puis en boit une rasade et la tend à la blonde....

tenez on l'a largement mérité ...*hips*

* elle s'essuie le visage du revers de sa même main, ne lâchant pas la tête de la laie ...*

je l'a tiens.... des fois qu'elle se sauve et qu'elle nous attaque encore...*hips*
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Chasseur ou chassé, à vous de voir

Letiti

PJ et PNJ , tous joueurs sont les bienvenus quelque soit le niveau bien entendu.
N'hésitez pas à aller voir le topic de régulation de ce RP à coté, tout y est expliqué.

Il avait des responsabilités le seigneur de Lenay désormais et pas qu'un peu. Aussi quand les paysans qui cultivaient ses terres lui firent savoir que des animaux nuisibles dévastaient ses champs, il ne put que réagir.

Seulement voila, sa femme refusait qu'il aille seul à la chasse et les bois semblait pour le moins habités....

Rassemblant son courage il choisit de trouver de l'aide plutôt que d'affronter seul ses noirs bois.

Après avoir fait passer le message et planté des affiches un peu partout, il attendit à la frontière de ses terres que les apprentis chasseur lui facilite la tache en écumant sa forêt.
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--Sombre_foret

Pas très engageante elle était la foret, mais également pleine de promesses...
Des champignons succulents ou vénéneux...vous faisant voir des contrées merveilleuses avant de vous plonger dans des ténèbres sans fin.

La vie y grouillait venez chasseur aventureux, venez vous perdre dans ses richesse, choisissez votre chemin, la foret vous fera découvrir sa face cachée:

Letiti

Le bâton à l main, toujours personne, Trognon qui lui as fermement interdit de partir seul... il lance un courageux:

Youhou?

Dilemme... Comment partir à l'aventure dans ces conditions..il n'a même pas une monture digne de ce nom, Abraxes surveillant étroitement ses cochons.

Zz'inquiétez mes braves paysans,
Le preu seigneur que je suis va ocir ces nuisible en un rien de temps...
j'espère quoi.. si ce n'est as eux qui m'ont occis avant.
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Johanara

Saumur... Une chaise à bascule à l'ombre d'un gros saule et une rousse lovée avec langueur sur un plaid de brocart amarante.

La jeune baronne toute occupée à la lecture d’un roman niaiseux d’amour
courtois au diapason avec son humeur du jour fut interrompue par l’arrivée inopinée du frêle et frisé Léopold, son valet.

Ma dame , c’est le Seigneur de Lanay , vous savez celui
qui a un affreux chapeau , il vous invite à participer à la battue qu’il
organise pour bouter de féroces sangliers hors de ses terres.

Petite moue contrariée.

Par cette chaleur? a-t-il perdu l’esprit? Croit il que parce que nous sommes berrichons il nous plaît d’aller faire quelques fantaisies dans
ces bois obscurs pour des paysans ingrats qui aimeraient voir sa tête
comme la mienne se balancer au bout d’une pique? Fais lui parvenir un
billet , invente un prétexte , une fièvre , que sais je , tiens dis lui
qu’une terrible migraine m’interdit tout déplacement…

Léopold prit note avant de la mirer du coin de l’œil , l’air quelque
peu hésitant et de rajouter :

Ah et votre fils joue dans vos malles. Je crois qu'il
s'est coiffé de cet adorable couvre-chef que vous affectionnez tant, vous savez celui avec les plumes roses...

Moue de plus en plus contrite. Vilain rictus en somme.

Misère... Son père aura eu raison si Alexander devient un freluquet efféminé. Un peu dans ton genre tiens. Et ça nous le ne voulons pas. On
va aller tuer deux trois sangliers, ça va l'endurcir...

Se levant d’un bond , la jeune fille s’égosilla tout en cherchant sa
camériste.

Ma cape! Mes cuissardes ! Ma monture! Léopold tu m’accompagnes, il va sans dire qu’il est tout bonnement exclu que j’abîme ma ravissante tenue de chasse, tache de faire en sorte que cela n’arrive point! Ou il t’en cuira!

Quelques heures plus tard , la jeune femme apparaissait à l'orée des
bois juchée sur son fidèle étalon à la robe d’un noir pur et profond
telle une aile de corbeau , ses longs cheveux écarlates épars autour
d’elle, jurant avec le crin ébène et une cape de velours blanc -deuil
oblige- flottant dans la brise légère.

Approchant sa monture arrogante et fière, elle salua le Mage se
demandant toutefois ce qu’elle venait faire en cette galère. Faisant
faire un demi-tour à Sleipnir qui piaffait d’impatience , elle enveloppa
son fils d'un regard tendre. Il se tenait sagement dans une petit
chariot empli d'armes et de provisions, sa petite épée de bois entre les
mains. Léopold tenait les rennes, l'air nigaud comme à l'accoutumée.
Bon, c'était pas super comme sortie familiale d'aller chasser le cochon,
mais il fallait bien que le mioche devienne un homme.

Portant machinalement la main à sa cuisse où brillait sa dague finement
ciselée , elle en caressa le pommeau serti d'un énorme rubis avant de
remonter doucement ses cuissardes de cuir clair.

Au moins pourrait elle renouer avec le plaisir du galop. Johanara ,
pourtant cavalière émérite depuis sa prime enfance , ne s’adonnait plus
aussi souvent au plaisir de folles chevauchées sous la lune claire ou
parmi les lueurs éclatantes d’un crépuscule sur la plaine.

Caressant doucement l’encolure de la bête nerveuse et impatiente , la
belle serra fermement les rennes entre ses fines mains l’incitant à plus
de docilité. On lui avait dit que ce n’était point une monture pour une
jeune fille de sa condition mais une fois n’est pas coutume , elle n’en
avait fait qu’à sa tête.

Sentant le vif balancement du cheval et ses muscles roulant entre ses
jambes, prêt à fondre au triple galop dès qu’elle lui battrait les
flancs , la belle pensa amusée à cette nuit claire où son amant l'avait
retournée avant de la faire assoir sur lui. Leurs ébats passionnés
avaient rendu la bête nerveuse. L'étalon avait cabré envoyant ses
cavaliers choir dans les buissons...

Titi ? Sont Où les autres ? Parce que là on va pas aller loin...Mon
valet est plus délicat que la plus délicate des donzelles, c'est déjà
pas la peine de compter sur lui. Quant à moi, j'ai déjà tué quelques
loups dans le sud... Mais un ours a failli me bouffer. Alors je préviens qu'au premier qu'on croise, je rentre chez moi!
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Turpinuce

Une chasse. Un gars tout bizarre l'avait invité. Comme il n'avait pas plus que cela à faire, c'est à dire protéger les fesses du maire ce jour, il s'est dit que pourquoi pas.

Bon l'est ou c't'animal... un piaf du genre doit point courir les rues tout d'même...

Un bruit de galop plus loin...

Ah..une bête à poil... et une... diable... une donzelle sur un canasson!!!
Avé dame.. J'suis Turpinuce... une carotte?
Pis z'êtes seule là? l'est ou l'grand chasseur?

Et il tend un beau légume à la rouquine. Notre homme du cru la dévisage de bas en haut, ben oui, il est au raz des paquerettes tandis qu'elle le toise du haut de son destrier tout fier. Aurait il raté l'invitationneur? Est il cahcé dans un buisson? Ou juste derrière l'étalon? Suspense!

Calyce.

A la vue des affiches placardées un peu partout dans le duché, la môme fait la moue. Chasser le sangler c'est pas trop son truc, de base. Souvenirs douloureux que ce maudit Maje l'obligeait à se remémorer. Quoi qu'il y donnait là une occasion de se venger.
Faut dire qu'à chaque fois qu'elle avait croisé ce genre de bête, c'est elle qui faisait le gibier. C'est que ça charge vite, aussi vite qu'elle se retrouvait perchée à la branche d'un arbre-la plus proche du sol, elle a le vertige aussi- en pleurant sa mère. Exercice de résistance très efficace puisqu'il lui arrivait de rester perchée jusqu'à une demie-journée.

Fini tout ça, le jour de la vengeance est arrivé. Sus aux bêtes à groin !
C'est donc une Calyce armée de nombreuses dagues-on est jamais trop prudent- vêtue de plusieurs couches d'étoffes histoires d'amortir les éventuelles chutes de cheval, qui se présente sur les terres du Titi.

Oh une rousse baronne qui parle d'ours. Gné ?! -Oui, la brunette n'a pas lu l'affiche jusqu'au bout.- C'est pas plus gros qu'un sanglier ça ? J'veux rentrer à ma maisooooooon ! Hum non, on va se montrer courageuse devant la berrichonne.

Baronne, l'b'jour,
m'sir que je connais pas, moi c'est Calyce
L'Titi...celui qui gagne, vous y donnez vot'chapeau ?

Elle l'aime toujours autant ce chapeau, oui.
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Viens chercher bonheur DTC

Letiti

Ah enfin les premiers arrivants!
Sourcil haussé...m'enfin c'est la baronne...

C'est quoi cette tenue de parade?!
Peu importe, le tout c'est qu'elle aide...elle braillera juste un peu plus fort quand elle sera pleine de boue.

Le maje lache son plus beau sourire de faux-cul:

S'lut.
Ils arrivent bien sur.
On sera des centaines au moins.
Donc on compte pas le valet. et le morv...le ravissant chérubin?

Il faillit ajouter: "Il fait l'appat?" mais ce retint juste à temps pour voir arriver quelqu'un qui ressemblait plus à ce qu'il attendait pour une chasse. Manque de bol le drole se retrouva aussi sec derrière l'immense canasson.

C'moi l'grand chasseur!
J'vois qu'vous êtes prêt à parti....

Tiens Caprice.
Non on gagne pas mon chapeau!
J'ai marqué 100 écus vindiou!

Grand soupire, on remet son plus beau sourire et on lance les festivités:

Bon!
Comme je tiens plus que tout à la sécurité..*raclement de gorge*
Vous serez réparti au moins par deux.
Les autres vont arriver, vous avez qu'à commencer, je les enverrai au fur et à mesure.

Le petit bonhomme de Jo sera mis avec cui qui semble le plus à même à l'encadrer, oui vous la..montre Turpinuce.
Vous commencerez par le bord et vous enfoncerez.

Jo et caprice vous ferez un autre groupe à cheval, donc plutot dans la zone peu boisée par la voila.

Allez au trot!
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Johanara

La jolie rouquine toisa quelques instants de ses jolis yeux de jade le gueux qui lui tendait une carotte .

Allez Johanara, tu peux le faire! Commencer à être arrogante et méchante comme pouvait l'être ton crétin d'époux! Dis lui qu'il peut se carrer son légume dans l'pif! Que tu bouffes du caviar! Et que son blaze est ridicule!

Oh merci mon brave. Les carottes donnent bonne mine. Je suis la Baronne de Lignières, ravie de voir que nous serons accompagnés par un homme robuste et vaillant.

Gentil sourire.

Quelques tergiversations plus tard et les voilà parties, Calyce sur ses talons. Faire équipe avec la brunette, c'était un coup à se paumer et à crever de faim dans les bois.

Ou se faire dévorer...

Quand à son fils, elle l'avait laissé à regret aux soins de Léopold. Mais il fallait qu'il s'habitue, qu'il prenne son envol, qu'il ne soit pas toujours le nez fourré dans son corsage...

Pis le Maje avait donné des odres, pffioooooo

Et maintenant on va où Caprice?
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Calyce.

Faire équipe avec la baronne ? C'est pas qu'elle en a pas envie la brunette mais presque. Elle a besoin d'un coéquipier derrière qui elle pourrait se planquer en cas de mauvaise rencontre animale. Quoi c'est un peu le but de la battue ?! Non, franchement c'est pas la berrichonne qui pourra lui servir de bouclier. 'fin bon, le maje avait parlé, c'était lui le chef. "Au trot !" et au trot son cheval se met à la suite de celui de la rousse. Rousse qui pose des questions. Ça va pas le faire ! Demander à Calyce où aller... Y en a qu'ont pas peur.

La môme se casse pas trop la tête, l'index pointe droit devant elles.

Par là...ça m'a l'air bien, par là.

Y a pas trop d'arbres, il devrait pas y avoir trop de bêtes. La quille.
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Viens chercher bonheur DTC

Lluwella

A peine revenue à Saumur sur le bateau de Linon, le Kiflote (c'est rigolo la navigation), Lulu s'était retirée chez les nonnes. Faut dire qu'à peine débarquée, elle avait appris la mort de son grand double frère Sébastien et elle avait accusé le coup. Elle n'aurait pas dû quitter la Lorraine alors qu'il était malade. Elle se sentait super coupable. Elle avait même pas eu l'occasion de lui faire ses adieux
Bref, culpabilité plus tristesse plus blessures, elle avait refait un malaise et elle avait eu besoin de se retrouver toute seule.

Le séjour au couvent lui avait fait du bien. Elle avait bien pleuré, bien prié et bien dormi aussi.
Après quelques jours, elle s'était sentie suffisamment remise pour rentrer chez elle. Et elle y avait trouvé une lettre de Titi qui la conviait à une chasse sur ses terres.

Citation:

.... N'hésite pas à participer à la grande chasse en mes terres, ca te fera du bien ...Faut pas moisir dans son coin.

En passant à la mairie, elle avait aussi vu l'affiche qu'il y avait déposée.

Elle se demandait quel était le piège là dedans. Parce que c'était Titi quand même. En général ses idées avaient une fâcheuse tendance à tourner à la catastrophe. Sûr qu'elle allait tomber sur un dragon ou une autre bête pas très naturelle.

Mais bon en même temps, quand on était un peu déprimée comme elle, il y avait pas mieux que les idées du Maje pour vous changer les vôtres d'idées.

Du coup, la voilà qui arrivait arc sur l'épaule et carquois plein de flêches, sur le lieu du truc juste au moment où Calamititi distribuait ses ordres à Jo et Calyce et à un homme et un enfant qu'elle ne connaissait pas.

Elle essaya de se faire toute petite, histoire d'observer un peu les choses avant d'y plonger jusqu'au cou.
Elle regarda autour d'elle espérant voir Abra, mais peut toujours rêver. Déjà l'autre fois quand il fallait faire le ménage (euh délivrer le prisonnier de la tour) il était pas venu. A se demander, s'il n'essayait pas d'éviter Letiti.
Enfin maintenant qu'elle était là autant participer.
Elle attendit tranquillement les consignes du maître.

Letiti

Lulu!
Ah ben c'est pas trop tôt?!

Et l'cochonier quand c'est qu'il pointe le bout d'son nez?!

Bon, pour le moment plus personne...
Une tite seconde... on va pas les attendre jusqu'à la tombée de la nuit, ils arriveront bien à trouver la foret toute seule...

Il se tourna vers un de ses paysans et lui tendit un parchemin griffonné:

Citation:

Y a deja des chasseur en foret, c'est les seules bestioles à pas tuer,
sinon allez y à seul ou a plusieurs..

Si vous êtes nombreux, faites des équipes (on entre par le haut de la carte)

titi

Bon et toi tu les guide au besoin, les dégourdis iront directement en foret... Si problème tu souffle la dedans

Il avait trouvé une drole de corne qui faisait du bruit quand on soufflait dans le bateau de sa femme, il l'avait discrètement récupéré voir comment ca fonctionnait.

Revenant à lluwella:

Allons y lulu!
Ah oui tiens regarde, certains étaient tellement occupé à faire boire les gens que j'ai pu récupéré deux montures.
Quoi de mieux qu'un cochon pour chasser le sanglier?!

Le maje monta sur son cochon de combat.

En route!
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Turpinuce

Un gosse. Voilà qu'il devait faire la nounou...
Pis sa mère, il se demandait bien ce qu'elle venait faire dans le coin. Une baronne toute pimpante. Bref, grand soupire en regardant le gamin et son valet. Puis tout le monde allait dans son coin. Même pas un mot rien. Que dalle.

La belle affaire tiens!!
Bon, pas tout ça hein, parait qu'y a d'la belette à débusquer.
On va 'ller par là, comme ça semble verdoyant, on trouv'ra p't'être queque chose à becqueter comme des fraises.
t'aimes les fraises bonhomme?
Au fait c'est quoi ton p'tit nom? Moi c'est Turpinuce. Pis j'loge pas bien loin aux faubourgs d'Saumur comme ça si t'en as marre on ira voir les taupes.

Notre gars désigna l'endroit du doigt avant de ramasser son balluchon et son bâton et de se diriger vers le lieu indiqué.

Lluwella

Bon elle avait pas réussi à être assez discrète. Titi l'avait repérée de suite. Même pas le temps de se faire à l'idée qu'il lui avait tendu les rênes d'un ... cochon. Arf y'en a qui changeront jamais.

A tous les coups, il avait encore été se servir chez son fournisseur cochonnier attitré.

Elle observa avec attention l'animal qui était censé lui servir de monture. Oui pas de doute! Ca ressemblait beaucoup trop à Rillette III, pour ne pas être Rillette III. Et l'animal sur lequel était juché Calamititi avait tout l'air d'un Goinfrosaure.

Bon au moins il avait choisi les animaux de combat. Ceux qu'Abra avaient soi disant dressé à lutter contre les voleurs de porcelet. Plutôt raté le dressage. Abra allait être d'une humeur de cochon quand il allait se rendre compte de ça (et du vol... euh, de l'emprunt aussi).

Valait mieux éloigner au plus vite le maje de là, au cas où finalement le cochonnier décidait de venir. Elle avait pas trop envie de jouer les infirmières sur un Titi tout cabossé.

Une fois qu'il seraient enfoncés dans la forêt, Abra aurait plus de mal à les retrouver. Sauf si les cochons trouvaient le cochonnier. L'instinct des fois ça fait faire de ces choses.

Elle s'approcha d'un air dubitatif de Rillette III. Non qu'elle ait peur. Elle la connaissait bien la bête, mais quand même un cochon maintenant qu'elle avait eu l'occasion de s'habituer aux chevaux...

Allons y! Au moins là c'est une monture à ma taille. Et puis les cochons, c'est futé au moins. Le cheval m'a pas empêchée de presque mourir.

A peine enfourché l'animal, elle dépassa Titi qui venait à peine de crier En route!

Elle s'enfonça dans la forêt en espérant que Titi (ou plutôt Goinfrosaure) lui emboite le pas.

Par là ça me parait bien

--Sombre_foret

Pleine de piège la foret... c'est qu'elle en rirait presque, les étalant soigneusement tout le long, tissant sa toile pour garder ses chasseur du dimanche souhaitant en découdre avec un de ses plus féroces gardiens...

Un trou après un butte par ci, Zone rêvée pour faire tomber un cheval, faire passer le cavalier par dessus avant que sa monture ne lui retombe dessus.

Une ruche pleine d'abeille pendue sous une branche basse qui au moindre danger pourra efficacement contre attaquer.

Et bien sur les épais buissons de ronces, toujours aussi simple et efficace!

Bref, les avants postes étaient fin prêt!

Atthenais

La poulette dorée se promenait quand elle découvrit une affiche.

Tiens ? qu'est-ce que c'est ? Quoi ? une chasse ? Ils vont tuer des animaux ?

Ni une, ni deux la jeune fille courut vers l'orée du bois. Et c'est qu'elle courait vite la tornade.

HOUUUUUUUUUUUUUU HOUUUUUUUUUUUUUUU ! IL Y A QUELQU'UN ?

S'avançant un peu mais pas trop hein, c'est qu'il faisait très noir dans cette forêt. Mieux valait rester sur le bord ! surtout que même là la Dénéré et bien elle avait les chocottes.
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Zahra.2

Invitation à aller chasser!
Aucune hésitation, la Zahra troque une arbalète contre quelques flasques de mirabelles, quelques flèches, il manque plus que les cibles pis.... faut se déplacer aussi... par ce que ce n'est pas au marché qu'elle chassera du sanglier.

Elle s'était levée un peu plus tard que la Calyce, ah la gamine trop impatiente, fallait maintenant se repérer dans les alentours de Saumur, seule , elle sifflotait pour briser le silence , puis cessa de siffler une fois arrivée au point de rendez-vous avec les autres chasseurs et chasseuses.

Arbalète en main, mine motivée, la brune veut chasser!

Seul souci, à part les bandits des grands chemins, la brune n'avait jamais rien chassé d'autre, elle comptait donc sur ses capacités à apprendre sur place, en regardant les autres faire, ou se fier à son instinct, ....sauf que les sangliers ce n'est pas comme les petit cochon dodu, qu'elle avait eu à égorgé il y a bien longtemps, .... par ce que ce genre de boulot maintenant elle le laisser aux gueux! Il ne faut pas abuser non plus, tuer une pauvre bête sans défense c'est tout simplement ...... cruel.... quant aux sangliers c'est pas pareil, sont comme les loups sont nuisibles.... mais bon à bouffer!

Va pour donner un coup de main au seigneur au chapeau pointu, celui même qui lui avait donné une sacré correction lors du Grand Tournoi D'Anjou , enfin il était bon le Letiti, après tout, il avait été sympa il lui avait rendu son bâton , son arme fétiche, sa canne quand elle est bourrée, son troisième pied quoi à la baronne lorraine.

Elle salua donc l'assemblée, attendant les instructions du Seigneur de L’année.
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Letiti

Citation:

HOUUUUUUUUUUUUUU HOUUUUUUUUUUUUUUU ! IL Y A QUELQU'UN ?

Le maje se fiche la tête dans les épaules tandis qu'il freine des deux pieds pour arrêter sa monture.
Au final ca tombait pas plus mal parce que tout déconcentré, il avait quitté le chemin des yeux, tout occupé qu'il était à voir quand lulu allait se casser la figure. Résultats il s'arrêta un petit mètre avant un énorme buisson d'épineux. Grace à l'arrière train de la monture de Lulu fallait bien le dire quand même, Rillette III elle même.
Lulu semblait s'en être tiré aussi puisqu'étant toujours juché sur Rillette qui contemplait les ronces.

Bouge pas, j'ai entendu quelqu'un brailler, je reviens tout de suite!

[au point de départ]

Tiens donc! Deux nouveaux chasseurs!
C'est parfait!
Vous faites une équipe et ferez la seconde vague!
C'est un concept que j'ai inventé en réfléchissant sur les poils!
Nous on passe, les animaux se planquent, puis ils sortent en se foutant de nous et la..
Bam!

Un grand coup derrière la tête!

Vous faites donc toutes les deux une équipe!

Très fier de ses directives le maje reprit le chemin vers Lulu au triple galop de cochon.

[de retour après avoir tourné de ci de la le temps de retrouver son chemin]

Lulu!
J't'avais dit de pas bouger!
J'ai du mettre mes grands talents de pisteur à contribution pour te retrouver!

De mauvaise fois le maje? Evidemment!

Reprenons donc!
Et tiens toi tranquille!
Vu comme tu jacasse on trouvera rien...
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Atthenais

La poulette fut vite rejointe par une belle dame brune avec une arbalète. Elle au moins était équipée. Atthé regarda son épée, seule arme mais très efficace tout de même si le gibier était près d'elle. Mais la jeune fille ne voulait nullement tuer les animaux. En fait, elle était là pour empêcher les autres de les tuer. Pauvres petites bêtes sans défense ! Mais chuuuuuuuuuut ! il ne fallait pas leur dire.

Atthé s'approcha de la belle dame pour se présenter quand elle vit arriver Letiti toujours aussi mal équipé coté monture. Et voilà qu'il donnait des ordres... Elle ferait partie de la deuxième vague avec l'inconnue. Atthé esquissa un sourire quand le chef de meute précisa que les animaux planqués feraient des pieds de nez.

Pas eu le temps de répondre que le nain rouge et non il n'était pas jaune s'en allait vers la forêt d'où il était venu. La jeune fille regarda sa coéquipière.

bonjour ! je suis Atthénais ! Je crois qu'on doit faire équipe. Le nain rouge sur son goret rose l'a ordonné.

Je vous propose d'aller par là et de suivre le gnome, mais je suppose que vous êtes meilleurs chasseuses que moi étant encore toute jeune. Donc je suivrai vos directives.

En montrant le chemin menant dans le bois sombre, elle commença à avancer mais s'arrêta net. C'est qu'elle était vraiment sombre cette forêt !

Je crois que je vais passer derrière vous si vous voulez bien, je protégerai vos arrières. On ne sait jamais qu'un lièvre garou vous saute dessus par derrière. Ne vous inquiétez pas je saurai vous protéger. Je suis une chasseuse de sorcières professionnelles.

Voilà ! comme ça plus besoin d'avoir peur, elle ne passerait pas en premier. Héhé ! rusé la petite poulette.

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Abraxes, incarné par Letiti

Levé de bon matin, Abraxes était tout guilleret, le printemps, le retour à Saumur, pas de Finam dans le coin, les petits oiseaux, tout ça… Il décida que c'était un bon jour pour nourrir. Pour nourrir les cochons, quoi. Il se dirigea donc, nonchalamment, vers l'enclos, où il gratta d'abord affectueusement les oreilles de Malinette venue à sa rencontre lui faire fête. Il se réjouit de ses démonstrations d'allégresse, non sans un pincement au cœur à l'évocation de la chère petite Rectrice qui la lui avait offerte, trop tôt enlevée à l'affection de ses amis.

Il commença ensuite à emplir l'auge, vers laquelle les bêtes commençaient à affluer. Mais où était donc passée sa Majesté Rillette, troisième du nom ? D'habitude, la bête de concours, son porc le plus racé de l'élevage, haut sur pattes et d'une fine intelligence, conduisait en ordre le cortège vers la pitance.

Pas de Rillette III aux alentours, ni sous le hangar à maïs, ni dans la cabane aux porcelets… Et un autre manquait à l'appel, l'imposant Goinfrosaure, qui ne pouvait pourtant passer inaperçu s'il était dans les parages…

Le sang du cochonnier ne fit qu'un tour, ou plutôt qu'un demi-tour, dans la direction de la statue du Maje qui depuis l'an dernier se détériorait peu à peu sur place, lui gâchant de moins en moins le paysage au fur et à mesure que les intempéries faisaient leur œuvre.

Titi ! rends-moi mes bêtes immédiatement !

Pas l'ombre d'un doute dans l'esprit du cochonnier : ce gredin de voleur qui se prétendait magicien, doué surtout pour l'escamotage, lui avait encore fait un emprunt indélicat. Et c"ette fois on pouvait craindre le pire. Puisqu'il avait prétendu organiser sur ses terres une chasse aux sangliers, le bougre n'aurait-il pas eu l'idée saugrenue de grimer de braves cochons domestiques en bêtes sauvages, pour s'attribuer ensuite une vaillance tout aussi imaginaire que ses talents d'enchanteur ?

Il avait besoin de partager sa colère. Il fonça chez Lulu sa voisine, pour la prendre à témoin et lui faire part de ses soupçons. Mais elle n'était point céans. Un petit mot sur la table disait qu'elle était à la chasse. En compagnie de ce faussaire ? Abraxes alla prendre sa fourche et se hâta, à grands foulées, vers Lenay, sa forêt, son brigand, ses faux sangliers et bientôt son vrai cadavre.

Je vas t'en faire, moi, de la chasse à courre, mon biau seigneur, je m'en vas te le dorer, ton blason de fraîche date !

Shekina

Quand grâce et féminité sont au rendez-vous, ça donne une Blonde plus que Sexy .
Attention !!! poussez vous de devant, on annonce « Demoiselle Sheki. »

Une chasse....LOoong soupire exprimé, a sa préstente arrivée.
Regard blafard, parmi quelques personnes connue ou plutot reconnu.
On demande "The blonde parfaite" pour faire mu-muse avec armes et compagnie ? Non, mais vous la prenez pour qui ?

A peine arrivée, et déjà, on remettait en question son "sex-appeal", non mais voyez vous ça...
Quand on vexe une blonde, ça donne ça :

-Puisque c'était comme comme ça, elle n'ira pas, nah !

Préférant prendre soin de son corps aux courbes plus qu'appétissantes, *Sur, sous, ou en table ? Mouais...*
Elle ne crevait pas de faim, comme la Baronne rousse le prétendait.
Le printemps dans son corps ? Faillait t'il encore savoir en quel saison elle se trouvait, pour le moment c'était période hivernale, voir glaciale, ptit coeur en vente, rapiécé et légèrement vexé !

Seul intérêt du moment :
Se repoudrez le nez prenant soin de son visage angélique, longs battements de cils ré haussant deux perles noires mutines, sourire qui ne s'annonçait pas au porte de ses lèvres pulpeuses au gout fruité .

Le pourquoi ? :
Dédaignement lancé au "MJ". Non, mais il se prenait pour qui ?
De toute façon, elle s'était couchée tard ses jours ci, entre alcool, vin Angevin de préférence hein !
Rencontre d'une autre Baronne au verbe facile, et qu'en au premier breuvage alcoolisée avalée ,
en deux temps trois mouvements, frisant alors la folie dégénérescence de la brune, dans une union digne de son nom de sont rang ?
Petit rire alors qui se signe en coin ! Ultime re-question posée :

Est ce que tout les nobles sont ainsi fait ?

Ah ! oui tiens, nouveau rire adopté après le « hi hi » classe féminin, le « huhu » Caly-cynique, exemple a ne pas suivre.
Prise alors en main de celle-ci en lui confiant les valeurs d'une blonde en action.
HooOouuu ! Attention tout était dans le verbe et le geste, imitation alors phénoménale et plus que banale de la jeune Calyce...*no comment sur se passage qui pourrait faire échouer son mariage avec un soit disant blond dit parfait ? Mouais..*

Ce qui était sur c'est qu'elle avait la langue bien pendu, le geste moins soutenu et bientôt corde au cou ?, pouah !!!
Le mariage ….................Sujet fâcheux, très fâcheux même....Du coup on sautera se passage, pour se rendre …..........

…........Dans une forêt ? *Déglutition mode on*

Tous a suivre « Le dit meneur » au chapeau assez ridicule, il se la pétait ptit chaperon rouge voulant nous égarer dans une forêt ? *Réflexion ici*, assez longue en recherche de la dites histoire....
Conclusion : Elle se fera manger par un loup, une grand mère ou un cochon ? Ahhhh !!!Blondeur quand tu nous tiens....

Revenons à nos moutons, enfin les siens à Lui.
Avez vous déjà vu ? Une blonde gracieuse, qui à pour parure de long cheveux dorées comme les blés, arpenter monts et vallées à la recherche d'un animal puant et répugnant ...*grimace appuyée ici *

Seule envie du moment, s'allonger dans l'herbe moelleuse, caresse et douceur d'une main délicate et fragile, passant ses doigts agiles dans sa longueuhhhh chevelure ondule pour parfaire un chignon assez mignon.
Sourire mutin cette fois, au rêve quel ferai.

Pas envie de se fatiguer, juste une envie de rêvassez , s'enivrer d'un doux parfum de nature, laissant ses idées vagabonder au tourbillon d'une brise fraiche, saluant au passage la chaleureuse intervention de quelques rayons ensoleilles, s'échouant sur une ombrelle de dentelle.
Le tableau ici, était plus que beau ...Dommage de le gâcher nan ?

[...]

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Zahra.2

Tiens donc! Deux nouveaux chasseurs!
C'est parfait!
Vous faites une équipe et ferez la seconde vague!
C'est un concept que j'ai inventé en réfléchissant sur les poils!
Nous on passe, les animaux se planquent, puis ils sortent en se foutant de nous et la..
Bam!

Un grand coup derrière la tête!

Vous faites donc toutes les deux une équipe!

Hop là!
Le Mage seigneur de" l'Année" a parlé, la baronne fera équipe avec la jeune fille qui est arrivée à peu près en même temps qu'elle.

bonjour ! je suis Atthénais ! Je crois qu'on doit faire équipe. Le nain rouge sur son goret rose l'a ordonné.

Je vous propose d'aller par là et de suivre le gnome, mais je suppose que vous êtes meilleurs chasseuses que moi étant encore toute jeune. Donc je suivrai vos directives.

Enchantée ma co-chasseuse, je suis Zahra, ...hum bien, ma foi s'il l'a dit, allons-y gaiement, suivons le ...

Non, elle n'affirme pas être une "meilleure chasseuse , encore moins qu'elle lui avouera qu'elle n'a jamais chassé tout simplement, l'arbalète, petite arme qu'elle vient d'acquérir, qui lui fait souvenir qu'elle était la plus mauvaise archer de Lorraine, enfin aujourd'hui la Zahra avait fait l'effort de ne boire que de l'eau, histoire de ne pas voir flou que tout soit clair dans sa tête.

Je crois que je vais passer derrière vous si vous voulez bien, je protégerai vos arrières. On ne sait jamais qu'un lièvre garou vous saute dessus par derrière. Ne vous inquiétez pas je saurai vous protéger. Je suis une chasseuse de sorcières professionnelles.

Entendu , je passe devant vous, ....euh, des lièvres garou ? ...* se gratte la tête imaginant la chose, a un léger frisson qui lui parcourt le corps, une soudaine envie de se carapater de cette forêt , mais elle y est elle y reste*

bon, j'suis rassurée, je fais équipe avec une chasseuse de sorcière, pour sur qu'on va on attraper des sangliers ...à nous deux...on va leur faire la fête !

La brune s’enfonce d’avantage dans la forêt, un peu blasée par les feuillages qu’elle tente d’éviter au mieux, s’aidant de ses mains gantés, la jeune fille toujours derrière elle, voilà que la baronne veut se montrer plus à l’aise, demandant à sa monture de marcher un peu plus vite, elle fonce dans les feuilles sans trop se soucier de leur espèce jusqu’à ce qu’elle pousse un cri strident … la voilà tomber de sa monture fesse à terre, madame a des feuilles qui caressent son visage , d’autres qui se mêlent dans ses cheveux lâchée en bataille ,

HAN ça PIQUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUH………………aïe ! aïe ! aïe ! ça fait mallllllllllllllllllllllllllllleeeeeeeeeeeeeeuh !

Loupé, la baronne voulait impressionner sa comparse de chasse, c’est l’inverse, la voilà plus bas que terre, cherchant à se débarrasser de ses feuilles, malgré ses gants en cuir, l’impériale est prisonnière de la nature qu’on dirait … après plusieurs minutes de baston contre ce qui paraissait être des orties, la voilà qui ressort, le visage en feu, et le corps qui démange !

va-t-elle abandonner telle une chochotte ou bien résister et poursuivre la chasse, comme si rien ne s’était passé ?

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Letiti

Le maje continuait à déblatérer, rejetant allègrement ses fautes sur Lluwella puisqu'évidemment comme ca ne pouvait pas être lui et qu'ils n'étaient que deux....

Soudain alors qu'il ne faisait guère attention et faisait suffisamment de bruit pour faire fuir la moitié des animaux du domaine, Goinfrausore qu'il avait de lui même baptisé Porceval stoppa net manquant le désarçonner.

Porceval!

Foutu cochon!
Qu'est ce y t'prend?!

Donner un nom à un cochon à une grande qualité: cela permet de le légitimiser et de pouvoir jouer les innocents quand on vous accuse - forcément à tord - du vol dudit cochon. Et pour sur qu'avec un nom comme ca il se sentait fier allure dessus.
Ces manœuvre mises à part, le cochon gourmand commençait à frotter sa truffe contre le sol. Le maje descendit et y trouva un joli chapelet d'appétissants champignons.
Les cueillant puis les fourant dans son baluchon, le maje s'adressa à lluwella:

Viens donc Lulu!
La chasse démarre fort!
On est les meilleurs!
Regarde donc, on chasse le champignon, c'est une des chasses les plus difficiles.

Tout heureux il croqua dans un de ces prises et en tendit un autre à son équipière:

Tiens goute y donc avant qu'on ne nous les vole.
Crunch...
Ch'on chuper bon!

Pauvre petit bonhomme au chapeau rouge qui ne tarderait pas à souffrir cruellement et honteusement de son ignorance champignonesque.
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Atthenais

Atthé, sur son poney (ben oui pas encore de cheval la Dénéré, va falloir d'ailleurs quémander un cheval à sa grand-mère), suivait difficilement sa co-chasseuse qui fonçait hardiment à travers la flore luxuriante de la forêt.

Ben ! sûr ! à ce rythme on n'est pas prêt de voir quelque chose.

La jeune fille se faisait distancer et elle s'apprêtait à crier :

Zahraaaaaaaaaaaaa ! attennnnnnnnnnnds moiiiiiiiiiiiii !

quand un bruit de chute, des cris, des hurlements de douleur se firent entendre :

HAN ça PIQUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUH………………aïe ! aïe ! aïe ! ça fait mallllllllllllllllllllllllllllleeeeeeeeeeeeeeuh !

Allons bon ! Et voilà c'était arrivé, un hérisson-garou (ben oui des garous partout quoi) s'en était pris à sa coéquipière.

Talonnant frénétiquement Gateau, la belle blondine chevaleresque, courageuse et tout (si,si) fonça vers les cris.

J'ARRIIIIIIIIIIIIIIIIIVEEEEEEEEEE ! TIIIIIIIIENNNNNS BOOOOOOOOON ! IL EST ENCORE LA LE HERISSON-GAROU ?

Ben oui hein, pas envie Atthé de se trouver nez à nez avec lui

Enfin elle arriva sur les lieux et oh surprise ! Nulle bête dangereuse, juste la baronne le nez dans les orties.

La petite poulette dorée s'arrêta près du champ d'orties.

Ben lève toi ! ce ne sont que des orties ! Sors de là ! viiiiiiiiiiiteeeeeee !

Elle attendait que la chasseuse à l'arbalète sorte afin de pouvoir se remettre en route.

Si tu tardes de trop, je m'en vais sans toi na !
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Johanara

Du côté des deux catastrophes ambulantes, étrangement c'était plus calme. Johanara trottait devant, ayant parfois du mal à réfréner les élans fougueux de sa bête. Calyce suivait, l'air pas très rassuré.

Un ravin.

Faites attention Calyce, il y a un fossé... Ce serait dommage d'abîmer votre mignon minois alors que vous allez vous marier...Hum...

Les deux cavalières eurent tôt fait de le contourner.

Vous voyez des bêtes vous? On pourrait peut être pique-niquer. Les laisser avec les sangliers et se reposer un peu au soleil.

Vous savez où on est au fait?

Le petit nez parsemé de tâches de rousseur se plissa tandis que les lèvres purpurines s'étirèrent en un rictus inquiet.
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Lluwella, incarné par Letiti

Lulu était très heureuse de se retrouver dans la forêt. Décidément c’était là qu’elle se sentait le mieux, au fond. Elle avait presque envie de se mettre à chantonner. Bon d’accord faut pas chanter à la chasse. Sinon on se fait repérer par toutes les bestioles alentour.

Mais en même temps, elle était en compagnie de Titi. Ce qui en forêt était à peu près aussi discret que… Il n’y avait aucune analogie qui lui venait spontanément à l’esprit…

Bruyant comme un maje en rouge dans une forêt quoi… P’t’être qu’un jour ça deviendra une expression consacrée, comme fort comme un turc, fier comme Artaban, bête comme chou, copains comme cochons…
Alors une petite chansonnette hein, c’était pas la mer à boire.

Dans la forêt lointaine
On entend le coucou
Du haut de son grand chêne
Il répond au hibou :
Coucou, hibou, coucou..

Elle sentait bien que ça énervait Titi, mais est ce qu’il y avait quelque chose qui énervait pas Titi ?

Tiens un buisson de ronce. Ca me rappelle des trucs : ronces, Goinfrosaure, Calamititi. C’est tentant. Mais je vais résister pour cette fois.

Tout en contournant le buisson de la tentation, Lulu attaqua un nouveau refrain à mi-voix :

Promenons-nous dans les bois
Pendant que le loup n’y est pas.
Si le loup y était
Il nous mangerait
Mais comme il n’y est pas,
Il nous mangera pas.
Loup y es-tu ?
Entends-tu ?
…

Elle s’interrompit en entendant le « maître ès ronces » l’appeler.

Viens donc Lulu!
La chasse démarre fort!
On est les meilleurs!
Regarde donc, on chasse le champignon, c'est une des chasses les plus difficiles.

Elle se précipita (ou plutôt Rillette III se précipita sans qu’elle est grand-chose à y voir), juste à temps pour voir le « maître pas ès champignons » en avaler un tout cru. Il lui en tendit un :

Tiens goute y donc avant qu'on ne nous les vole.
Crunch...
Ch'on chuper bon!

Elle observa le champignon d’un air dubitatif.

Mouais ! Si j’étais toi, j’arrêterai tout de suite de manger ça. Et même je cracherais ce que j’ai encore dans la bouche.

Et elle lui donna un grande claque dans le dos, mais juste pour l’aider à cracher hein!
Puis jeta un coup d’œil sur les deux animaux qui leur servaient de montures, en leur trouvant un air moqueur.

Finalement, leur avait peut-être appris la ruse en plus de la défense passive, le cochonnier. Bon, heureusement, il avait pas eu le temps d’en avaler de trop. Il serait quitte pour une bonne colique. Mais ça promet pour la suite de la balade.

Deoteria

La gamine venait d'arriver en Anjou et était dans un état d'excitation proche de... ben de l'Artois (pas encore découvert ni même imaginé, l'Ohio!). Faut dire qu'elle approchait du but de son voyage et qu'en plus, elle croisait plein de gens intéressants: c'est à dire pas que des grands qui parlent politique tout le temps!

Curieuse de tout et, on l'a vu, débordant d'énergie, elle parcourait les tavernes, les halles et autres places publiques, les rues marchandes ou coupe-jarret et elle finit par arriver en bordure de ville, là où finissent les maisons et où commence la forêt.

La p'tiote avait grandi au beau milieu d'une forêt, alors ça, elle connaissait, mais celle-là était un peu particulière: il en sortait de grands cris et il y entrait des cavaliers sur des montures... inattendues! Intriguée et amusée, elle s'approcha pour voir de quoi il en retournait et, une fois informée, demanda à participer elle aussi à cette partie de chasse.

Un homme qui prenait ses instructions sur un parchemin lui ordonna de former une paire avec un certain Thibauld pour se joindre à la battue: elle haussa les épaules en signe d'assentiment et se dirigea vers l'adolescent pour se présenter.

Bonjour, je m'appelle Déotéria, mais Déo ça va aussi. Je viens de Lorraine et je connais pas trop la région...

De plus près, elle se rendit compte qu'il était plus grand que sa taille ne le laissait penser... enfin moins petit... enfin plus vieux, quoi! Elle le regardait, la tête inclinée, les sourcils un peu froncés et le visage perplexe: entre la petitesse et les vêtements, elle commençait à se demander si elle n'avait pas enfin réussi à mettre la main sur un lutin! Et puis, vu la qualité des vêtements et l'air un peu suffisant du garçon, elle ne savait pas bien comment s'adresser à lui.

Tu... euh... Vous... euh enfin, on doit faire équipe tous les deux pour aller dans chasser. Je suis pas bien forte, mais je cours vite, alors si on voit une bête, je me sauve, je grimpe dans un arbre et je crie très fort pour prévenir, d'accord?

Et de faire un grand sourire en espérant que le grand voudra bien faire le brave à sa place...

Thibauld

Participer à une chasse, c'est une idée de qui ça encore ? C'est même pas une chasse au faucon à cheval avec 30 poursuivants et 150 limiers qui te machent 98 % et où il te reste plus qu'à mettre ton pieds sur le cadre de l'animal et de l'égorger pour dire "c'est moi qui l'ai tué".
Non même pas c'est une pauvre chasse de base. On sait même pas ce qu'on chasse d'ailleurs. Un peu tout et n'importe quoi. En plus il n'y a que des équipes de 2. Ralala mais c'est quoi ce truc encore. Mais qu'est-ce que Thibauld est allé faire dans cette galère ? Pourtant il s'est inscrit. Lui même ne sait pas trop pourquoi, surement par envie comme ça pour se changer les idées des élections. Bref il s'est inscrit alors il participe. Question de principe.

Assis sur un tronc d'arbre il bougonne en attendant son fameux partenaire. Celui avec qui il doit former une équipe de choc. Thib' s'imagine un grand baraqué, expert dans l'art de la chasse. Le même que dans Rambo 1 qui sait fait des supers pièges et qui est équipé de gros couteaux de combat. Un gars capable d'étrangler un ours à main nues... non peut être pas quand même mais un bon gars quoi. Balaise et si possible pas trop con.
Imaginez la tronche du Thib' quand il voit débarquer la gamine de 8 ans avec ses vêtements que dedans y'a des trous. Il pense halluciner. Il avait déjà même pas pensé à une femme mais encore moins à une gamine. "C'est quoi cte blague encore" pense-t-il sincèrement en l'écoutant se présenter.
Alors c'est pas une plaisanterie. C'est bien cette enfant qui va aller à la chasse avec lui. Ouais... d'accord. C'est psychologiquement dur à admettre mais ouais pourtant c'est bien ça. Il la regarde avec des gros yeux ronds avant de lâcher.

...Ben salut ! Euh moi personnellement c'est Thib, ou Thibauld et Thibauld de Chandos-Penthièvre pour les plus intimes. J'ai hum.... 15 ans, chui en couple alors cherches même pas à me draguer même si c'est vrai que je suis trop beau, trop musclé, que j'ai des yeux de rêves et que je suis un petit con mais un petit con parfait.
Compris ma p'tite ?

Il dévisage la petite un instant quand même. Pas très grande. Normal quand on a que 8 ans me direz vous. Des vêtements si on peut appeler ça comme ça un peu usagés mais elle est souriante et à pas l'air trop conne. Elle est pas le baraqué qu'il attendait mais c'est déjà ça.

Bon alors déjà pour se planquer derrière l'autre c'est rappé. La gamine a pas l'air très motivé pour la chasse elle non plus alors tant pis il va falloir retrousser ses manches. Il n’empêche qu'il a bien envie de lui demander pourquoi elle est venue participer à une chasse si c'est pour ne pas chasser. C'est pas du tout comme si il était dans le même cas mais vraiment pas je vous assure.

Mais euh... pourquoi tu participes à une chasse si tu veux te barrer dès que tu vois une bête ? T'peux m'expliquer ? T'as pas intérêt à filer à l'anglaise si on rencontre une bestiole crois moi. Sinon il te faudra d'abord échapper à la bête avant de devoir échapper à moi. D'accord ?
Sinon t'as vu à part ça chui sympa hein...

La forêt est juste derrière eux. Sans d'autre forme de procès Thibauld se retourne et commencer à se diriger d'un bon pas vers le bois déterminé à aller jusqu'au bout de cette chasse.
Il ne s'est pas montré très cool avec sa partenaire dès le début mais il en est quand même un peu conscient et culpabilise sauf qu'apparence oblige il faut bien qu'il continue de montrer que c'est lui le chef.
Voyant qu'elle n'a pas suivit et qu'elle le regarde partir sans rien dire. Il s’arrête, regarde l'enfant qui le regarde dans les yeux en affichant un air dépité et lui dit.

Bon tu viens on va pas s'éterniser ici. Si tu commences déjà à traîner ça va pas le faire !
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Turpinuce

Il faisait beau. Les oideaux chantaient. Même qu'ils avaient aperçu le plané gracieux d'un aigle au travaers des feuillages. Turpinuce prenant son rôle de nounou quelque peu au sérieux l'avait désigné du doigt à son petit protégé toujours aussi silencieux.

Ce dernier avait enfin levé les yeux et tomba aussi sur un nid d'abeille. Ca bourdonnait la dedans.

Ah! mon gamin, autant dire qu'il doit yavoir d'miel la d'dans, mieux vaut qu'on s'éloigne sans trop d'bruits...

Sitôt dit, sitôt fait et les voilà qui passent leur chemin sans demander leur reste. Puis être poursuivit par une nuée d'abeilles, il a déjà donné le Turpinuce. Et ce n'est pas les bruits étranges qui manquent dans cette forêt.

Zahra.2

[Équipe des bleue" Athénais et Zahra]

Trop de mal à se relever, les orties font leur effet, la brune retire ses gants, encore un geste qu'elle ne va pas tarder à regretter, elle se gratte le visage, tout en hurlant de plus belle, les feuilles s'attaquent à ses jolies mains de "bureaucrate", elle se retient de chialer en écoutant la voix de sa coéquipière chasseuse de sorcière et d'hérisson garou,

J'ARRIIIIIIIIIIIIIIIIIVEEEEEEEEEE ! TIIIIIIIIENNNNNS BOOOOOOOOON ! IL EST ENCORE LA LE HERISSON-GAROU ?

Se sont des orties , Atthenais NAN, je vais y arriver....j'vais m'en sortir!

Elle se relève avec difficulté, puis s'approche de sa comparse, et de sa monture , tentant de retirer les feuilles de ses cheveux, puis de gérer son émotion au mieux, faudrait pas qu'elle abandonne là, non, alors que la jeune fille est là avec elle, courageuse... hors de question de se laisser aller.

La baronne, regarde la jeune fille qui a réussi à esquiver de justesse le buisson d'orties, elle reprend une respiration normale, puis fouille dans son corsage, en sort sa flasque de mirabelle qu'elle débouche avec hâte , la voila qui boit une rasade, sans en proposer à la jeune fille, pas question de la souler , qui qui s'occupera d'elle si elle même est en état d'ivresse pour la suite de la chasse?

promis je vous en ferais gouter une fois qu'on aura terminé, euh... mais là je ne veux pas vous rendre malade...

Je vous remercie de ne pas m’avoir abandonné dans le coin seule, Atthenais... poursuivons notre chemin...

Ce coup ci, la jeune fille passe devant, la baronne s'est remise au dos de son étalon, le maudissant en silence, sa chute avait été un peu violente,
elle tente de rester toujours douce avec lui, ayant peur de se retrouver une nouvelle fois à terre, foi d'elle qu'elle le revendra une fois cette forêt quitté, malgré qu'elle ait eu de façon totalement "gratuite", les voila à nouveau en face d'un nouvel obstacle, un cours d'eau qu'elles devront traverser, la brune ne connait pas la profondeur de celui-ci, elle décide de descendre de sa monture, elle remonte son jupon, quelle idée de ne pas être venue en simples braies!

Puis tente de jouer sa maline en envoyant sa monture devant.... tout en regardant sa comparse faisant de même avec la sienne.

Comment ça ce n'est pas intelligent?
Si les montures se noient, elles rebrousseront chemin, passeront par une autre voie, si les montures passent.... elles passeront!

V'la que l'étalon arrive de l'autre côté sans trop de souci, pis le poney d'Atthenais aussi, allez zou, à l'eau les dames!

La Zahra met un pied devant, l'eau est fraiche, petit frisson qui parcourt son corps, et hop, elle fonce, la fraicheur du cours d'eau lui fait du bien et soulage ses démangeaisons , elle en profite pour rincer son visage aussi victime des orties.

Elle avance lentement,tenant la main d'Atthenais , puis rejoint sa monture, le jupon trempé malgré sa tentative pour le protéger; une fois de l'autre côté elle se seiche quelque peu.

Pas de bêtes dans les environs, quelques bruits au loin,

Atthenais, c'est relativement calme par ici, pensez vous réellement qu'il puisse y avoir des sangliers ou autres bêtes ....dangereuses ?

C'est avec les bottes trempées qu'elle poursuivra l'aventure.
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Atthenais

Zahra avait pris des précautions pour sortir des orties. La poulette dorée pas folle était restée loin des feuilles urticantes, tenant sa monture par la bride. Alors que sa coéquipières sortaient une fiole de son corsage, Atthénais espéra bien y gouter elle aussi. Mais apparemment ce n'était pas prévu au programme.

Ben et moi alors ? J'ai soif aussi. Crier ça donne soif !

Son père serait là, il dirait qu'elle est trop jeune mais voilà le papounet n'était pas là et la jeune fille aurait bien trempé ses lèvres tout de suite, maintenant.

Elles avaient repris la route avant d'arriver à l'obstacle suivant : un ruisseau. Mais pourquoi faire traverser les chevaux avant. Plus elles auraient été en hauteur, plus elles auraient moins été mouillées. Mais de toute façon Atthénais adorait l'eau et tenant la main de Zahra, pataugea gaiment dans l'eau, s'amusant à éclabousser à chaque pas.

L'obstacle franchi, la question de sa co-chasseuse la laissa un moment sans voix. A fond en ce moment dans les lectures féériques et imaginaires, elle lui fit part de ses connaissances, croyant vraiment que ces contes étaient réels.

Oh oui il y a plein d'animaux très dangereux dans les forêts. Mais ce ne sont pas des sangliers normaux mais des sangliers-garous. Et en plus aujourd'hui la lune elle sera pleine et tous les animaux se transforment quand elle est haute dans le ciel. Même nos montures se transformeront.

Elle mima un monstre en levant ses bras et ses mains de chaque coté de sa tête et grogna comme un animal furieux.

GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAAOUUUUUUUUUUUUUU !

Heureusement pour nous, le nuit n'est pas encore tombée.

Les deux femmes remontèrent sur leur monture respective et se remirent en route.

Et si on allait par là ?

Ce fut au trot qu'elle avança en premier sans même attendre une réponse. La jeune fille commençait à bien s'amuser. Elle vivait une véritable aventure.
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--Sombre_foret

Deoteria

Atthenais

Zahra.2

Lluwella, incarné par Letiti

Letiti

Calyce.

Viens chercher bonheur DTC

Atthenais

Thibauld

--Marcassin_tres_mignon

Abraxes, incarné par Letiti

Zahra.2

Deoteria

Atthenais

Zahra.2

Letiti

[les flocons d'or à l'attaque]

Le maje s'était encore arreté trois fois en cours de route pour se vider les entrailles. il comprenait de mieux en mieux le jurons "putentraille" et s'y donnait à loisir.
Ils sortirent un peu du couvert des bois, cherchant à la remontée par la lisière:

Si lulu!
C'est le mieux, comme ca on prendra les bestiole à revers!
C'est de la stratégie..
Forcément t'y connais rein en stratégie.

Je t'ai raconté la fois où saumur était assiégé et qu'on s'en est sorti brillamment uniquement grâce à ma stratégie mise au point?
en particulier le coup du drap sur le bouclier
Non parce que...

Forcément quand les boyaux vont mieux, la langue se délient et les oreilles de lluwella souffrent. Un autre habitant semble avoir été énervé par les braillements du petit bonhomme: un corbeau.

C'est que le maje réalisa qu'il transportait toujours les champignons dans son escarcelle.
Il la retourna donc, ce qui attira l'oiseau.
Furieux du mauvais traitement fait à ces bonnes choses, il piqua des deux vers le maje au chapeau rouge.

Hééééééé!

Percuté à la tête, il valdingua a coté de Porceval, le chapeau tombant un peu plus loin. D'un mouvement du poignet il attrapa son baton et se releva juste à temps pour envoyer un formidable coup tel un baseballeur professionnel à l'oiseau qui croassa dans un nuage de plume et attérit mort dans les bras de lluwella.

Ahaaaa!

Bon y sont ou ces sanglier?!
Ca va saigner!
j'suis bien chaud maintenant

...

Ma teteee

Du sang maculait son front tandis qu'il remettait son chapeau et remontait sur son destrier.
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Deoteria

Thibauld n'avait toujours pas répondu aux interrogations de la gamine qu'ils débouchaient déjà dans une clairière occupée par une bicoque de rondins.

Oh! Elle ressemble à la cabane où je m'étais installée, à Vaudemont! Sauf que celle-ci, elle a pas l'air d'être abandonnée, regarde, y'a pas d'herbe devant la porte... Tu crois qu'y a quelqu'un? Tu connais des gens qui habitent ici? Tu crois que c'est...

Alors qu'ils étaient arrivés à quelques coudées de l'entrée, la p'tiote prit peur d'un coup: ben oui, elle savait bien qu'elle n'était de taille à se défendre que contre... un papillon!, juste un exemple, hein... et elle ne savait pas trop si elle pouvait compter sur la protection de l'adolescent "trop beau et trop musclé" à ses côtés... Alors en une seconde, elle imagina le pire qui pouvait passer dans sa cervelle de petite fille.

... des brigands des sorcières des vampires des dresseurs de rats des ogres des bourrels des trolls des dragons des éleveurs de moustiques?...

Un silence. Puis d'une voix plus enthousiaste:

... ou le roi des lutins?!

Abraxes, incarné par Letiti

Tudjeu ! Je sens que je vais m'énerver !

Le nez dans les racines, Abraxes pestait. Et encore plus lorsqu'il vit l'évaporée, la blonde, la minaudière, la qui-se-la-joue, l'alanguie, en train de le dépasser à grandes enjambées !

Non, mais c'est le monde à l'envers !

Quoique, à l'envers justement, tout bien considéré, vue de dos elle était à son avantage. Surtout maintenant que c'était le paysan qui était à terre. Enfin, bref, c'est pas tout ça, il était venu récupérer ses porcs volés, et ce n'était pas en se rinçant l'œil dans les broussailles qu'il pourrait les retrouver. Il se releva donc tant bien que mal. Et, faute de meilleure idée, autant suivre la mijaurée, en grommelant.

Quelques chutes plus tard, à se prendre en permanence les pieds dans les racines (cette forêt avait été très mal labourée, preuve que les nobles étaient incapables de bien entretenir leurs terres), il pestait toujours, lorsqu'il sentit que… ça empestait, dans le coin.

Son odorat de cochonnier exercé eut tôt fait de distinguer une odeur de… Titi ? Ça venait de là, dans le taillis. M…ince alors, la trace était toute fraîche. Il se retint d'y plonger le doigt comme font les pisteurs aguerris pour évaluer la chaleur résiduelle et en déduire le temps d'avance de l'animal. Disons qu'à vue de nez, le Titi était passé par là, n'y repasserait certainement pas, et devait être passablement affaibli. Le bougre pouvait donc être rattrapé. Voilà qui était encourageant.

Il se remit en route, le nez au vent. Il était en train de se laisser distancer par Boucles Blondes lorsque son regard fut attiré par un autre éclat doré, un petit truc brillant dans une masse sombre à la fourche d'une branche d'arbre, qui devait être un nid de pie. Cette volaille-là est aussi chapardeuse qu'un Maje saumurois, c'est dire ! Aussi bien elle avait volé un joyau de la couronne, un truc à rendre riche toute la communauté villageoise… Et elle l'avait bêtement planqué dans le domaine d'un nobliau piqueur de cochons, qui garderait tout pour lui…

Ou alors c'était encore un de ces kibrille-népador ?

Thibauld

Ça faisait maintenant une bonne demie heure qu'il marchait en tête, la tête ailleurs songeant à sa vie politique à son Ali qui lui manquait parce qu'il ne l'avait pas vu depuis au moins ce matin. Tant il était absorbé par ses pensées qu'il n'avait même pas entendu la question de la petite à propos du Titi. Tant pis elle aurait d'autres occasions de lui reposer si elle tenait vraiment à avoir une réponse à cette questions. Depuis un petit moment il avait décidé d’arrêter de longer la lisière et de s’enfoncer dans la forêt

C'est une maison en rondin construite de travail au beau milieu d'une petite clairière qui le sortit de ses pensées. Il s'agissait d'une petite maison posée là au beau milieu du pré. Thibauld constata avec étonnement que malgré le fort taux d'alcoolémie de l'architecte et du charpentiers lorsqu'ils avaient monté la structure, la bicoque était plutôt bien entretenu. Il y avait même quelques fleurs à la fenêtre.
A peine l'eut-elle vue elle aussi que le petit truc qui faisait chasse avec lui s'empressa de parler. Pour changer...

Oh! Elle ressemble à la cabane où je m'étais installée, à Vaudemont !

Ben c'est cool...

Non mais c'est vrai quoi, qu'est-ce qu'on s'en balance de sa maison à Vaudemont. Il sait même pas où c'est Vaudemont ! Déjà que Thib est particulièrement dégoûté de se retrouver dans l'équipe d'une enfant qui n'a même pas 10 ans alors si en plus il doit l'écouter raconter sa vie dans son patelin qu'il connait pas c'est franchement la dèche.
Jeune chasseur lève les yeux au ciel lorsqu'elle lui pose la question très niaise "Est-ce que tu connais les gens qui habitent ici ?"

Non je connais pas les gens qui habitent ici. Pourquoi veut tu que je connaissent les gens qui habitent ici ? On est pommé au beau milieu de la foret et est-ce que j'ai une tête à connaitre des gens qui habitent dans une pauvre cabane ? A part toi peut être mais toi j'te connais même pas en fait... et pis ça compte pas.

Un rire gras s'élève au dessus de la canopée juste après que Deoteria soit partie dans son délire imaginaire d'enfant de son age. Thibauld est plié de rire mais pour la première fois depuis le début de la chasse il ne rit pas pour se moquer d'elle mais tout simplement parce que c'est drôle.

Je crois que c'est ni une cabane de sorcière parce que chez les sorcières il y a toujours des têtes de mort plantés sur des piquets partout autour de la maison avec des corbeaux qui tournent autour.

Ni une cabane de vampires parce que les vampires ça vient pas dans les cabanes mais dans les cryptes des cimetières ou les châteaux abandonnés. Ils sont comme moi tu vois. Les cabanes c'est pas trop leur truc.

C'est pas non plus une cabane de dresseurs de rats ou alors le pauvre type qui vit ici élève un pauv' rat sur le point de crever mais ça m'étonnerait qu'on ai la place de mettre un élevage de masse, même de rat dans une si petite cabane.

Pareil chui pas sûr qu'un troll ça mette des fleurs au fenêtre et c'est assez gros un trolls. Plus gros que la porte en tout cas.

Le dragon n'importe quoi. Le dragon ça vit sur les hautes montagnes dans ce qu'on appelle des grottes. Les dragons sont plus gros que la maison elle même alors je doute franchement qu'ils puissent y vivre

Quant aux éleveurs de moustiques il y en a qu'une poignée complètement barges et personnellement j'en ai jamais vu. En fait je savais même pas qu'il y avait des gens assez débiles pour élever des moustiques.

Il y a des jours où comme tous les jeunes de son âge le Chandos sait se montrer particulièrement odieux.
Tout à l'heure en l'écoutant il a bien compris qu'elle aimait les petits lutins. Que c'était son rêve d'en voir un tellement elle y croit. Comme ça parce qu'il est un méchant sale ado qui comme tout les ado a sa part de débilité primaire, il a envie d'être vilain avec elle et de lui briser son petit rêve charmant de fées et de lutins. Un petit rictus sadique apparaît sur son visage. Souriant pour la mettre en confiance, il fait mine de réfléchir ayant l'air le plus sérieux histoire de lui donner de faux espoirs.

Le roi des lutins ? Mmm Non je crois pas. Tu veux que je te dise pourquoi ?

Sourit narquoisement en voyant le petite qui hoche frénétiquement la tête pour qu'il lui réponde. Il se penche alors vers elle - oui parce que si il est petit il est quand plus grand qu'une gamine de huit ans - pose sa main sur son épaule et articule distinctement

Parce que ça n'existe pas les lutins. D'accord ? Je crois plutôt qu'il s'agit de la cabane d'un bûcheron, éventuellement de sa femme et ses enfants s'il en a et... si vraiment on a pas de chance il est possible oui que ce soit un repère de brigands mais de brigands qui aiment les fleurs.

Il se redresse, regarde la petite maison tout de guingois qui se dresse dans la prairie. Ce tas de bois n'a pas l'air bien méchant. Peut être qu'à l'intérieur ils trouveront quelqu'un qui leur payera un coup à boire. Bien entendu en pensant cela, Thibauld ne se doute pas un instant que quelqu'un ou quelque chose l'observe l'épie quelque part. Ce même quelqu'un n'a pas vu Deoteria car l'avantage quand on a huit ans c'est qu'on est pas bien gros et qu'on est caché par le buisson. Dans le cas de Thibauld il est certes pas bien grand pour un adolescent de son age mais il est difficile de le manquer d'une part parce qu'il est plutot large d'épaules mais aussi parce que les objets brillants il les accumule. Comme les grosses bagouzes, les colliers "wesh welcom in US rap my brother" et Georgette l'épée de son vieux qu'il lustre tous les soirs et dont le pommeau frappé de la croix de Saint Jacques brille de mille feu. Encore que là il n'a pas grand chose de très grand luxe. Pour venir à la chasse on s'habille en conséquence avec une cotte de chasse marron, courte et fendu à l'avant et à l'arrière. On s’embête pas à se parer de toute sorte de bijoux ridicules. N’empêche qu'il a quand même Georgette donc il est facilement repérable.

Sans demander son reste il sort du buisson et s'approche de la cabane d'un pas assuré. Peut être un peu trop assuré.... Qui sait. Se retournant il hausse les épaules à l'intention de la gamine qui l'accompagne.

Regardes on risque absolument rien !!! Allez Viens !

*Bon la normalement l'observateur devrait se douter qu'il y a quelqu'un d'autre mais on va dire qu'il est sourd ou qu'il est idiot et qu'il n'a pas fait le rapprochement. Il croit tout simplement que Thibauld s'adresse à un arbre.
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--Gertruda

Un rire venu de l'extérieur lui fit lentement tourner la tête vers la fenêtre. Qui osait...? Elle avait choisi l'isolement total au fond des bois pour pouvoir mener ses affaires tranquillement. Elle s'approcha en biais et regarda dehors sans se montrer.
Un jeune godelureau fanfaronnait tout seul près des buissons et se dirigeait vers la cabane. Gertruda fronça ses vilains sourcils et son regard aïgu fit rapidement le tour de la pièce. Rien de visible qui puisse attirer l'attention, la trappe était bien fermée, les sacs de grain et le tonneau la masquaient. Peu de chance qu'on entende quelque chose...

Elle se plaça derrière la porte, et attendit la suite...

Lluwella, incarné par Letiti

A peine commençait-il à se sentir un peu mieux (la preuve c’était qu’il avait commencé à lui donner un cours de stratégie) qu’il fut soudainement attaqué par une grosse boule de plume noire. Enervé le corbeau. On se demande bien pourquoi.

Lulu avait aussitôt sorti son arc et s’apprêtait à tirer pour éliminer le teigneux (le corbeau pas Titi), qu’elle le prit en plein sur la poire. Plus très frais.

Elle regarda Titi d’un air étonné. Il avait peut-être des pouvoirs finalement.

Elle le vit étalé dans les feuilles mortes, sans chapeau (c’était la première fois qu’elle le voyait sans chapeau à bien y réfléchir sauf quand elle ne savait plus qui le lui avait piqué. Même à son baptême et à son mariage il l’avait gardé). Et surtout il avait une belle blessure à la tête qui saignait pas mal. Il avait pas loupé l’oiseau, mais l’oiseau l’avait pas loupé non plus.

Malgré ça, il se mit à hurler :

Ahaaaa!

Bon y sont ou ces sanglier?!
Ca va saigner!
j'suis bien chaud maintenant

...

Ma teteee

Et remontant sur sa monture cochonesque après avoir remis son chapeau, il reprit sa route.

Lulu descendit de la sienne et appela Goinfrosaure qui fit immédiatement demi tour. Faut dire que l’animal était un estomac sur patte (un peu comme son cavalier) et que d’habitude quand elle l’appelait c’était pour lui donner à manger.

Titi, laisse moi te faire un pansement, tu peux pas repartir comme ça.

Lulu loupait pas une occasion de mettre en pratique ce qu’elle avait appris à l’université de Belrupt. Et elle avait toujours sur elle une besace bien équipée (nourriture, premiers secours, bougies….).

Comme le maje rechignait à se laisser soigner, elle sortit l’argument choc : Qu’est-ce que tu penses que Linon en dirait si elle était là ?

Elle désinfecta la plaie avec un peu de lotion de thym et elle lui emmaillota la tête avec un magnifique bandage. Bon, c’est sûr, des points de suture ça aurait été mieux, vu que la blessure était quand même assez profonde, mais bon on se contentera de ça.
Elle lui remit le chapeau sur la tête.

Et si on cassait la croûte ? Je commence à avoir un petit creux moi.

Elle sortit une miche de pain et un bon morceau de fromage de sa besace, et en coupa un gros morceau pour chacun. Elle tendit sa part au maje, qui commença à manger voracement.

Tout à coup il tendit un doigt vers elle, et essaya de dire quelque chose qu’elle ne réussit pas à comprendre.

Humpftentionhumpf apfgnééééeee.

Quoi ?

Le maje continuait à s'agiter de plus belle, cherchant à parler, mais manquant de s'étouffer à chaque instant avec la nourriture qu'il avait dans la bouche. Et il commença à tousser, tout en continuant à pointer le doigt vers Lulu.
Celle ci se retourna vivement, croyant qu'un animal était sur le point de l'attaquer. Mais non. Rien en vue.

Alors qu'elle se retournait vers Letiti, elle ressentit une violente brûlure au cou. Elle se donna aussitôt une grande claque avec sa main libre à l’endroit de l’attaque et en ramena une araignée bien velue. Et bien écrasée.

Saleté de bestiole.

Aussitôt Titi arrêta de gesticuler et rattaqua son casse croute en haussant les épaules.

Elle commença à farfouiller dans sa besace pour voir si elle avait pensé à emmener quelque chose pour calmer les irritations. Mais non rien. Il allait falloir attendre que ça passe tout seul .

Surtout pas gratter, surtout pas gratter, surtout ….

Deoteria

L'éclat de rire du grand explosa comme un beau soleil du matin, lorsque les rayons passent la cime des arbres de la forêt... La môme en eut un grand sourire béat, ravie de le voir lâcher la bride au naturel!

Il écartait ses craintes une à une sur les possibles habitants de cette cabane et la peur la quittait aussi vite qu'elle était venue. Puis son sourire se figea: le ton avait changé au fur et à mesure de la tirade et, quand il lui demanda si elle voulait savoir, même si elle s'empressa d’acquiescer, elle sentit venir la suite...

L'averse, la douche, la rincée, le ciel qui se déversa d'un coup sur sa tête... Elle crut presque entendre le bruit du tonnerre qui se devait d'accompagner un tel changement de temps!

Parce que ça n'existe pas les lutins. D'accord ?

La petite reste bouche bée, tout un tas d'idées contradictoires se bousculant dans son esprit. Lutins or not lutins? l’œuf ou la poule? où part le soleil quand il se couche? et le vent quand il est passé? et pourquoi les girafes?...

Elle sortit de son aparté mental quand Thibault s'avança dans la clairière. Alors elle chassa ces incertitudes, fronça les sourcils, serra les poings en bougonnant:

Ben non, pas d'accord! Pas de lutins? Quand on sait pas reconnaître du raisin de chien, on sait rien de la forêt, alors le croire...? Pff! Pourquoi pas aussi dire que l'homme peut voler ou qu'il va aller marcher sur la lune...!

Alors, juste pour dire qu'elle ne le suivait pas bien gentiment, comme il allait vers l'entrée, elle se dirigea vers l'appentis à l'arrière de la cabane.

Atthenais

{Les inoubliables bleues

}

Ohhhhhhhh des étoiles ! Ah ben voilà il fait nuit !

La poulette émergea de son choc avec la laie juste à temps pour voir sa coéquipière s'acharner sur la pauvre bête.

Ah ben non ! il fait encore jour !

S'asseyant sur son séant, elle assista au spectacle, partagée entre la peur et la tristesse. Ben oui ! triste car elle pensait au marcassin. Et voilà ! il n'avait plus de maman.

Atthénais c'était soit elle soit nous....*hips* je suis désolée *hips* à la base je voulais vous offrir le porcelet poilu *hips* comme animal de compagnie*hips* vous aviez l'air de l'aimer ....

Encore sous le choc, Atthé la regarda ébahie, se réveillant vraiment quand elle vit la fiole arriver à elle. Elle en bu une grande lampée pendant que Zahra se vantait de son exploit. Du coup, tristounette, elle but davantage avant de rendre la fiole quasiment vide.

Mais ! mais ! *hips* le marcassin *hips*, il n'a plus de ma*hips*man. Vous êtes méchan*hips*te !

La jeune fille peu habituée à boire, se releva difficilement et décida de bouder sa coéquipière "assassine". Incapable de remonter sur son Gateau, elle le tint par la bride et se mit à la recherche du bébé sanglier. Elle espérait bien le retrouver et s'en occuper.

Sans un regard à Zahra, elle se mit en marche scrutant chaque buisson quand tout à coup, elle vit...

Des crottes ! là il y a plein de crottes !

Inspectant de plus près, elle remarqua des empreintes, ne ressemblant aucunement à des traces de sanglier. Hum ! vu la taille des empreintes cela devait être un cerf adulte, énorme avec des bois d'au moins cinq pointes.

Tout doucement, abandonnant sa monture, elle avança vers des fourrés plus loin, suivant les traces.

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--Sombre_foret

Un orage sec.. des éclairs, à croire que la forêt et en colère. les éléments se déchainent au loin.
Au près la forêt s'anime, les animaux fuient, du plus grand au plus petit. mais si les plus petits savent se faire discret, les plus grands ne font pas dans le détails et chargent tout ce qui se trouve sur leur passage, leur force décuplée par la peur.

Prenez garde chasseur, car désormais, vous êtes la proie.
La charge de la bambie féroce est sur vous!

Abraxes

Tout de même, la curiosité titi-tillait le paysan cupide qui sommeille en chaque Abraxes. Et si ce truc brillant dans l'arbre était un kibrille-hédor malgré tout ?

D'un autre côté, son expérience de grimper d'arbre était plutôt négative jusqu'à ce jour. Mais là, avec ses braies, ce serait certainement moins hasardeux ?…

Allons, il faut prendre des risques dans la vie. Ne pas hésiter à tenter l'ascension sociale… Le cochonnier se dit que, faute de retrouver tout de suite le Maje voleur, il peut au moins récupérer en cours de route un petit quelque chose en guise d'indemnisation…

Il crache dans ses mains, il ne sait pas trop pourquoi mais il a vu faire ça, et il entreprend l'ascension en commençant par des branches basses pas trop mal placées.

Au loin, il entend comme un drôle de bruit :

pataclop
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop ? ? ?
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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)

Zahra.2

{les chasseuses aux hématomes : les bleues!}

Mais ! mais ! *hips* le marcassin *hips*, il n'a plus de ma*hips*man. Vous êtes méchan*hips*te !

Je sais que je suis méchante ..*hips* pas grave, j'assume*hips* ma méchanceté envers les*hips* animaux sauvages*hips* c'était elle ou nous*hips* si vous retrouvez le marcassin*hips* vous deviendrez sa "laie" sa maman poilu blonde*hips* en attendant*hips* inutile de me faire*hips* de la morale*hips* tout ça*hips*

La baronne discutait donc avec sa comparse,
éméchées les "bleues" s'enfonçaient dans cette forêt, la brune commençait à fatiguer sérieusement, entre les démangeaisons à cause de ses câlins avec les orties, puis la douleur avec son combat à mort avec la laie, pis les rentre dedans avec le marcassin, bref, ajoutez à tout ces maux les râles de la blonde co-chasseuse, la baronne n'en pouvait plus, sa flasque était bientôt vide, c'est que la Dénéré avait bu à grande gorgée ... la petite était déjà aussi bourrée qu'elle.

Tout allait pour le "mal" pour pas dire mieux, pour l'assassine de laie, jusqu'à ce que sa botte s'écrase sur quelque chose de "dur et mou " à la fois, v'la qu'une odeur nauséabonde remonte dans les narines de la brune lorraine.

Des crottes ! là il y a plein de crottes !

Dame nature fait encore des siennes, et c'est dame Zahra qui s'en prend plein les bottes, "pourquoi suis-je descendu de ma monture?"

Elle fixe ses bottes, l'air visiblement blasé, tape de ses pieds pour chasser les "résidus" de crottes, c'est qu'elle sent bon la baronne de Beaulieu-en-Argonne, ah oui ça senteur "sexy" alcool, sang de laie, pis purin d'un animal non identifié pour le moment, ah oui ce soir elle va avoir du succès la Zahra, oui elle va en racoler des mouches ...

Elle suit Atthénais , comme depuis le début de la chasse, puis se penche pour observer les empruntes...

oulalalalalala, c'est pas des traces humaines tout ça, se ne sont pas des palmes non plus .... je dirais bien que c'est quelque chose de plus gros et plus grand que le sanglier ....à vu de nez ...même si je ne sens que la chiasse là...

Un bruit, des éclairs, voila que le ciel se déchaine, et que la forêt joue en synchro avec lui, les branches sont en transes, l'étalon de la baronne commence à s'exciter, "han c'est pas le moment vilain"

pataclop
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop ? ? ?

....à ce son, sa monture a peur, elle déguerpit, la laissant planté pas loin de ses crottes et d'Atthenais, la baronne, reconnait le côté lorrain de sa monture, "pleutre attitude", pis soudain, elle aussi, se sent de moins en moins rassurer.

Atthenais je pense que ...le temps se couvre, ça pète là-haut, pis ce son ne me dit rien qui va!

AUX ARMES JEUNE FILLE!!!

La baronne dégaine son épée, toujours ensanglantée, la truie poilue lui aura laissé son sang un peu partout à la baronne, pis elle a toujours sa tête dans un sac de maïs alors, pourrons pas dire qu'elle est pleutre namého!

Elle avance encore de quelques pas, de loin on pouvait bien entendre quelques hurlements, entre les bêtes et les chasseurs qui se faisaient prendre à leur propre "jeu".

La Zahra, avait déjà eu une rencontre sauvage avec la laie, elle sentait qu'elle allait y passer là si une autre s'attaquer à elle ...et s'ils étaient nombreux ... elle observe sa comparse, la trouvant bien frêle et trop jeune pour espérer réussir à en mettre chaos un paquet de "proies" , en attendant de se faire attaquer ou attaquer, elle se tenait en posture prête à faire "le boucher" à épée, l'arbalète , vous l'aurez deviné c'est pour faire beau c'est tout "stylé" c'est cela oui.

La brune, sa vision est plutôt flou là, son énergie est plutôt ralentie, du genre s'il y avait un tronc tranquille dans le coin elle aurait bien utilisé comme repose "dos", pour faire "dodo", ou bien peut-être qu'elle aurait eu une montée d'adrénaline, grimper sur les branches, et tenter de s'entrainer avec l'arbalète à viser quelques bestioles dans le coin ...

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Atthenais

{Allez les bleues !}

Sa comparse l'avait rejointe, sentant une odeur de vieux paysan crotté. Étonnant pour une baronne non ? Atthé la regarda de la tête aux pieds. C'est qu'elle n'avait plus fière allure sa co-chasseuse. La poulette bien qu'elle sentait toujours bon avait l'air tout de même d'une vagabonde, décoiffée, ses vêtements sales et déchirés à certains endroits mais au moins elle ne sentait pas la grosse truie que montait Letiti.

Un éclair zébra le ciel dans un fracas assourdissant. La poulette dorée s'accroupit de peur, les mains sur la tête pour se protéger. Aucune pluie pour l'instant, juste les éclairs qui ne cessaient de zébrer le ciel pour fracasser la forêt. C'était mauvais ça très mauvais. Le feu pouvait prendre à tout moment.

pataclop
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop

Le vacarme s'intensifiait et pas qu'à cause de l'orage. Le sol commençait à trembler. Atthé se releva, prête à grimper sur son poney mais...

Gateauuuuuuuu ! où es tu ? Gateauuuuuuuuuuuuuu !

Celui-ci avait déjà pris la fuite se mêlant aux autres "pataclop".

AUX ARMES JEUNE FILLE!!!

Sous l'ordre, elle dégaina sa bastarde, la regarda.

Zahra ! je ne sais pas m'en servir encore. Je n'ai pas encore appris ça.

Bon sang ! pourquoi la directrice du collège Saint Louis avait elle rejoint l'Ankou ? Juste au moment où les cours devenaient intéressants. Ils en étaient restés à l'étude des équidés alors que les carottes volaient. Si ! si ! les carottes savent voler !

Paniquée, la blondine reculait, reculait, ne pouvant pour l'instant faire autre chose, tétanisée par la peur. Un coup de tonnerre plus bruyant que les autres la fit réagir.

ZAHRA ! COURS ! CE BRUIT C'EST....

La jeune fille, épée à la main, se mit à courir elle aussi comme un lapin pour fuir les animaux qui détalaient vers eux à grande vitesse. Jamais elle n'avait couru aussi vite la poulette Dénéré, sautant arbustes ou autres pièges sur sa route.

Pas un regard en arrière pour voir si sa coéquipière suivait. Ben oui hein ! l'instinct de survie de la poulette c'est extrêmement connu ! "Tous pour un chacun pour sa pomme". Et pour l'heure Atthé ne voyait qu'une chose : fuir les éclairs, fuir les animaux, fuir cette maudite forêt.
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Letiti

Citation:

Titi, laisse moi te faire un pansement, tu peux pas repartir comme ça.
Qu’est-ce que tu penses que Linon en dirait si elle était là ?

Pardi qu'il grommelait le maje! Et plutot deux fois qu'une. Il avait l'impression d'être un gamin qu'on soigne après qu'ils soit tombé à courir après ses chimères.
Quitte à être un mioche autant en profiter. rageur, il dévora la collation fournie par Lulu et grommela encore un peu pour la forme, son estomac soignant très certainement ses plaies plus efficacement que ce pseudo soin.

Il allait d'ailleurs lui expliquer très clairement si une grosse chose velues ne montait pas discrètement le long du flanc de Lulu.

Il commença à s'agiter, essayant de parler et déglutir à la fois:

Mgnngngmgnng
traduction: Lulu! une artaignée! Fais gaffe!
Gngngngmmgng
mais gaffe enfin pousse!

GNmgmgngmgn
Espece de cruche, tu va arreter de faire des yeux ronds ?!

le cri

PAF!

Bruit de déglutition..

Ah Bah ca!
triple andouille!
ca fais 3 minutes que je te montre la bestiole?!

Bon en route! On a toujours vu aucune bête à zigouiller.

Forcément à ce moment la:
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop

Et on ose dire qu'il n'est pas grand Maje. Si c'est pas malheureux.
Il se retourna vers Lluwella tout heureux, l'orage zébrant le ciel derrière lui:

Regarde lulu!
J'ai invoqué le tonnerre et les éclairs!
Voila les proiiiieesssss
Ouille!

Devant les éléments déchainés Goinfrosaure alias Porceval fit parler son bon sens cochonesque et pris la poudre d'escampette faisant valser son cavalier.
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Deoteria

En passant derrière la cabane, la petite Lorraine vit des parterres bien entretenus de plantes qui lui étaient inconnues et un tas de fumier banal à première vue mais... sur lequel traînaient des déchets inattendus, comme des restes de serpent ou des plumes noires, comme celles d'un corbeau!

*Doivent avoir des goûts bizarres, ces gens-là...*

Elle s'avança à pas de souris sur l'appentis qui, lui, était on ne peut plus ordinaire avec un billot, une hache et du petit bois, et trouva une porte entrouverte qui donnait sur une sorte de cellier. Elle aperçut des étagères couvertes de paniers d'osier, de boîtes de bois, de pots divers et de bouteilles de toutes formes et de toutes tailles. Une vraie réserve comme on pouvait en trouver dans n'importe quel habitat un peu éloigné de tout village, quoi, pas de quoi s'alarmer! Sauf que si Déo avait pu jeter un coup d’œil à ce qui était conservé dans les paniers et autres pots, elle se serait probablement alarmée...

Ne se doutant de rien, la gamine se glissa dans l’entrebâillement de la porte et s'avança vers une autre ouverture donnant sur une autre pièce... Mais elle resta bien cachée dans le cellier parce que, de l'autre côté, regardant par la fenêtre et tapie le long du mur pour ne pas être visible de l'extérieur se tenait une silhouette noire avec une tignasse douteuse de cheveux blancs... La petite regardait la vieille qui regardait Thibauld qui lui... ne se doutait de rien!

Se recroquevillant pour ne pas être vue, la p'tiote sentit plus quelle ne vit son coude frôler un pot de terre sur l'étagère... Tout alors se décomposa comme au ralentis: le pot tout au bord de la planche bascula dans le vide..., elle comprit qu'elle allait être découverte par la vieille toute pas belle... et que la vieille toute pas belle serait sûrement pas contente d'avoir une petite fouineuse dans son cellier qui casse des pots... et qu'elle risquait fort de se faire tirer les oreilles... dans le meilleur des cas, parce qu'elle avait pas l'air tellement gentille, la vieille toute pas belle!!...

Alors comme l'était quand-même agile, la gamine, elle rattrapa le pot au vol, z'avez cru quoi?!

Mais là, elle eut la mauvaise idée de regarder dans le pot... Des yeux se braquèrent sur elle! Plein d'yeux, des globes tout ronds, gros comme des mirabelles et qui flottaient dans du vinaigre!!

Et là, par contre, tout alla très vite:

elle poussa un cri étouffé et lâcha le pot qui n'avait eu qu'un court sursis et finit par se fracasser au sol;

en même temps elle eut un bond de recul qui l'envoya cogner contre le montant d'une étagère:

tous les paniers, pots, boîtes et bouteilles subirent bien-sûr la loi de la pesanteur (qui est dure, mais c'est la loi), dans un grand vacarme de verre cassé, de bois éclaté et de fer entrechoqué

pendant que la gamine se retrouvait les quatre fers en l'air,

et qu'on entendait un fort juron fort malpoli en provenance de la pièce principale de la cabane!

Pour ne pas être en reste, le monde extérieur se manifesta aussi:

le ciel entra dans la partie en envoyant un énorme éclair pas bien loin, suivi très vite par un grand coup de tonnerre bien en colère,

et le sol se mit à trembler sous les sabots rageurs d'un grand animal sauvage:

pataclop
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop

...

Et elle se demanda dans quoi elle avait mis les pieds...

Thibauld

De plus près, les fleurs aux fenêtres ont un aspect totalement différent. Elles ont de drôle de couleurs, des formes peu anodine et certaines ont même l'air de manger les mouches. *Berk* se dit Thibauld en longeant la cabane. C'est dégueulasse. En effet ce n'est pas la maison de monsieur propre on peut en être sûr. C'est plutôt la maison d'une bande de gros gueux dégueulassent qui laissent tout traîner partout. Des os pour le chien sans doute. Dès qu'on a finit de manger hop on passe la carcasse par la fenêtre pour l'adorable petit toutou à sa mémère. Jetant un coup d'oeil par une fenêtre d'où il ne peut pas voir la Gertruda toute moche, toute méchante, il constate qu'il y a personne dans la maison.

Où peut bien avoir filé la gamine ? Surement cachée derrière un arbre parce qu'elle a trop peur d'aller visiter la maison. Tsss quel enfant.
Thibauld plus grand et plus âgé qu'elle lui n'a pas peur de franchir le pas de cette porte étrangère. Pourtant il le fait. Ce n'est pas fermé à clef. La porte s'ouvre lentement en grinçant laissant apparaître le joli minois de l'adolescent qui avance un peu pour se retrouver dans la pièce. Sans se soucier de refermer la porte, Thibauld commence à visiter la maison. C'est que c'est louche comme maison. Des pots alignés sur des étagères avec des trucs complètement improbables dedans comme des serres de poules, des plumes, tout type de plantes aux vertus peut recommandées.
Dans la cheminée mijote une soupe de couleur brunâtre. En s'approchant, le pauvre jeune ne la trouve pas très appétissante mais surtout se demande depuis combien de temps elle est sur le feu.
En entrant ici on pourrait presque pensez qu'on rentre chez une sorcière toute vilaine et toute cruelle comme dans les contes de princesses.

Alors qu'il visite tranquillement chaque étagère, chaque tiroirs, chaque placard il entend un petit cri d'effroi qui n'est autre que celui de la petite accompagnée d'un bruit de poterie qui se brise. Surpris, Thibaul se retourne, porte sa main sur le pommeau de son épée et la dégaine rapidement. Il tombe nez à nez avec une vieille femme qui aurait pu être la sorcière de cette maison de sorcière si les sorcières existaient encore dans les histoires pour bébés nobles.
C'est une veille bonne femme aux cheveux grisonnant. Elle a un gros nez poitou et sa tenue est vraiment une tenue de gueux. Déchirée de partout, capuche, moche. C'est fille est louche mais vraiment très louche.
Le gamin la tient en garde du bout de son épée

Qui est-tu veille femme ??? Désolé d'être rentrée mais on allait partir je vous le jure !

A ce moment précis,

pataclop
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop
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Abraxes

[Au pied de mon arbre…]

L'atmosphère était devenue bigrement électrique, mot encore peu usité au sens propre mais qui était venu comme ça à l'esprit d'Abraxes pour qualifier ce mélange d'orageux, chair-de-poulesque et hautement nervosifère qui semblait avoir gagné l'esprit de la forêt et tous ses occupants, lui inclus. Il était comme ça, le péquenot, poète fangeux ou précurseur de sciences à venir, tout le temps à inventer des mots en dorlotant ses cochons. En attendant, au lieu de cogiter il aurait mieux fait de vérifier ses appuis, car une branche qui casse et c'est tout le polygone de sustentation qui se trouve déplacé vers le bas. Ce qui arriva. Ce qui devait arriver, donc, si on considère les choses d'un point de vue finaliste, comme font les théologiens : Aristote devait considérer que, dans un plan d'ensemble harmonieux, il était bon que le cochonnier se cassât la tronche pour prendre définitvement en grippe le grimper d'arbre.

La branche se rompit. Abra chût de l'arbre branchu. Et, comme un malheur n'arrive jamais seul (Aristote aime le pair), il croisa dans sa dégringolade une boule poilue griffue qui grimpait tandis qu'il descendait. Loin d'être amorti par le pelage épais de la chose, le choc se doubla de frénétiques lacérations : la bête, car c'en était une, se cramponnait au dos de ce qui lui tombait dessus. Heureusement ce fut rapide, car déjà le sol arrivait et la violence de l'impact sépara les aéronautes.

Un instant plus tard, Abraxes put voir le monstre : c'était une de ces bêtes diaboliques qu'on appelle minou, celle-ci n'avait jamais dû dormir sur un coussin, elle était noirâtre et la queue striée, les poils de son dos hérissés par l'orage ou par la colère ne donnaient nulle envie de risquer une caresse. Les poils du Boucher eux aussi se dressèrent, même si l'effet dissuasif moins spectaculaire ne lui donnait pas un égal avantage psychologique sur l'adversaire. En tout cas ses réflexes étaient décuplés car, lorsque l'animal en furie bondit vers lui, il roula prestement sur le côté pour l'éviter et, saisissant sa fourche restée au pied de l'arbre, lui en porta un coup de manche qui l'estourbit provisoirement.

Tiens, prends ça, Méphistofélix !

Se remettant sur ses pieds tandis que l'autre vacillait, il hésita brièvement sur la conduite à adopter. Abandonner le combat, et du même coup le possible trésor qui lui avait fait de l'œil depuis le nid de pie ? Après tant d'efforts, avec ou sans l'approbation d'Aristote, ce serait dommage… Rosser le chat sauvage avec les dents de la fourche et l'étaler pour le compte ? Le boucher n'était pas si sanguinaire, et puis, une autre urgence se profilait : le cataclop cataclop s'était visuellement concrétisé en un bestiau de taille imposante qui fonçait dans leur direction, écrasant les fourrés sur son passage — une espèce de gigantesque cerf, par chance dépourvu de ramure. Autant dire une biche, alors ? Tant mieux, Abraxes en toutes circonstances préférait le genre féminin, moins rugueux. Mais, bois ou pas sur le crâne, bibiche n'avait pas l'air commode, et était bel et bien en train de charger.

Donc, jaugeant la situation en un éclair (là, justement, il en tombait un pas loin), Abraxes tenta la conciliation : sans quitter du regard le félin qui hésitait aussi, il recula sans gestes brusques afin de prouver son désir de cesser le combat, et contourna le tronc de l'arbre, pour signifier que rien n'interdisait d'escalader chacun de son côté sans se chercher querelle.

Restait à espérer que le matou ait l'intelligence (et Ari aussi) de raisonner pareillement. Chacun pour soi !
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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)

Lluwella

Juste au moment où il était en train de se vanter de ses grands pouvoirs majiques, Goinfrosaure, suivant le même instinct de fuite qui semblait avoir saisi les animaux sauvages de la forêt, envoya valdinguer le grand maje dans les feuilles mortes. Lulu se demandait si c’était compatible d’avoir le pouvoir de maitriser le tonnerre et les éclairs, et de ne pas maitriser un simple suidé même pas sauvage. Et comme d’habitude elle arriva à la conclusion que non.

Mais quand même, il avait l’art d’accommoder les coïncidences à sa sauce.

Enfin ! L’heure n’était pas à la philosophie et aux questions sans réponses. Rillette aussi s’était mise à cavaler. Lulu la maitrisa très vite et retourna auprès de Titi.

Parce que le
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qui se rapprochait, n’avait rien de franchement rassurant. A l’oreille exercée de Lulu, c’était gros, court sur patte et, soit très effrayé, soit très énervé. En tout cas, vu la façon dont ça cassait toutes les branches sur son passage, ça revenait au même.

Elle encocha très rapidement une flèche sur son arc. Et resta aux aguets, guettant l’épaisse futaie dans la direction d’où venait le bruit. La flèche prit son envol exactement au moment où le sanglier franchit le bord du taillis. Elle se planta profondément dans l’épaule du puissant animal, mais le ralentit à peine. Lulu avait déjà encoché une deuxième flèche, mais Titi s’était lancé sur la bête et elle ne pouvait plus tirer sous peine de le blesser. Elle n’avait plus qu’à attendre qu’une autre occasion favorable se présente.

--Gertruda

C'est quand même pas croyable ce que cette époque s'autorise de curiosité et de sans-gêne ! Gertruda marmonnait pour elle-même en voyant le godelureau s'approcher et poser la main sur la porte. A la tenue, le jeune noble arrogant et sûr de lui était facile à deviner. Son manque d'expérience aussi, même pas d'escorte, de gardes ou de compagnons... Un coup à disparaître au fond d'une forêt et à n'être retrouvé par quelque archéologue que plusieurs siècles plus tard. Un sourire méchant tira un coin de la vilaine bouche alors que Thibaud entrait et regardait la pièce.

Et là, tout se déchaîna.

Un bruit de vaisselle cassée surgit de l'appentis, lui faisant hausser puis immédiatement froncer les sourcils, elle ne put étouffer un juron. Ce qui entraîna immédiatement une violente réponse du tonnerre, à sa grande surprise il faut bien le dire. C'était bien la première fois qu'elle réussissait ce tour-là, et ça prouvait que sa colère était justifiée, le ciel venait d'en témoigner. La forêt ne resta pas en reste, le sol se mit à vibrer de coups sourds en même temps qu'on entendait

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Et elle se retrouva nez-à-nez avec le godelureau qui pointait une épée sur elle. Mais pourquoi, pourquoi n'était-elle pas sortie de là pendant qu'il se promenait dans la pièce?? Tsss... décidément, elle se rouillait. En tout cas, plus le choix, mais ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'elle se retrouvait dans ce genre de situation. La dernière fois c'était en Armagnac, le comte Strakastre en tournée post-électorale lui avait mis son épée sous la gorge de la même manière. Et elle s'en était très bien sortie ! Allez zou, c'est parti...

Gertruda rabattit la porte et se glissa devant elle pour échapper à la pointe de l'épée. Elle avait eu le temps de reconnaître les armes du jeune noble et un sourire mielleux s'étala sur sa vieille figure.

Bienvenue mon bon seigneur. C'est bien d'l'honneur de venir jusqu'à moi, et bien d'l'audace. Je reconnais bien là le sang de la plus grande duchesse d'Anjou ! Mais il n'était pas nécessaire de faire tout le trajet, j'aurais fait livrer discrètement au château, comme d'habitude... Enfin, puisque vous êtes là, la potion de Sa Grâce votre mère est prête.

Elle sortit d'une poche masquée dans le tas de guenilles qu'elle portait une fiole contenant un liquide et la tendit à Thibaud.

Trois gouttes chaque soir avant qu'elle rejoigne son époux, jusqu'au résultat escompté. Et le prix est le même que d'habitude, 50 écus.

Les bruits de galopades augmentaient alors qu'une odeur de fumée de bois commençait à se répandre.

Vous devriez vous presser de rejoindre votre destrier. L'incendie gagne!

Atthenais

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Bon sang ! ça déboulait de toute part. Atthé qui pensait enfin pouvoir sortir de cet enfer s'arrêta net. Les bruits de sabots affluaient de toute part. La poulette regardait autour d'elle cherchant une issue, un arbre où elle pourrait grimper facilement. Mais voilà qu'un cerf énoooooooorme montra le bout de ses bois.

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Ce fut le dernier cri de la poulette dorée qui vola une nouvelle fois dans les airs. Le choc fut plus violent que celui avec la laie et une douleur fulgurante lui transperça les côtes et sa bastarde vola également mais heureusement tomba près d'elle. Atthé l'attrapa et se relevant difficilement essaya de la planter dans le flan de l'animal mais celui-ci rapide évita le coup. Tandis que sa coéquipière venait à son secours.
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Letiti

Le sanglier lui fonçait maintenant dessus, mais le maje, confiant en ses pouvoirs et en sa force s'était relevé sur ses pieds et faisait face au sanglier:

Prend garde ou je te vole tes ye....
Créfieu il va pas m'comprendre!

Forcement un animal c'est beaucoup moins déstabilisé par un sort qu'un humain. En dernier recours il abattit son baton de toutes ses forces sur le groin de l'animal. en tous cas c'est ce qu'il crut. Sauf que Lluwella avait touché l'animal entre temps et le baton fracassa un gros caillou, un quart de seconde avant l'arrivée de la bete.

Celle-ci ne s'arreta pas pour autant et il eut luste le temps de bondir pour ne prendre qu'un vilain coup de défense sur la cuisse, valdinguer au dessus du sanglier pour enfin atterrir durement sur l'épaule.

Outch!
Lulu!
Tout ca c'est encore ta faute!

Mais le bestiau incurvait deja sa trajectoire pour leur foncer à nouveau dessus. pas le temps de palabrer.
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Lluwella

Lulu, la flèche toujours prête à partir, vit Titi s'agiter comme un beau diable (sûrement qu'il essayait de jeter un sort) mais l'effet ne fut pas évident, vu de la position de Lulu. A moins que le dit sort se soit retourné contre lui (il s'est gourré dans la formule à tous les coups), vu la façon dont le maje décolla par dessus l'animal, que ça ne ralentit pas plus que sa blessure à l'épaule.

Le moment n'était pas à admirer les prouesses d'acrobate de Titi, et pourtant ça valait le coup d'oeil. Au moins, il n'était plus dans la ligne de mire. Aussitôt Lulu décocha sa flèche qui fila se planter dans le dos du sanglier lui arrachant un grognement.

Mais là encore aucun effet sur la vitesse de la bestiole. Par contre sur la trajectoire du bolide, c'était plutôt réussi. Maintenant qu'il n'avait plus le chapeau rouge du maje dans son champ de vision, il décida qu'il devait jouer aux quilles avec Lulu.

Celle ci tenta de l'éviter en se jetant de côté juste avant qu'il ne la touche. Sauf que... ce fut pas juste avant, mais juste pendant. Et du coup, elle valdingua plus loin que prévu, sous la force de l'impact. Et atterrit violemment dans les feuilles mortes avec une profonde estafilade à la jambe. Ca manquait à ma collection, une cicatrice à la jambe.

Elle tenta de se relever avant qu'il fasse demi tour pour se mettre à l'abri en grimpant dans un arbre, avant que le sanglier ne revienne à l'attaque, ce qui n'allait pas tarder. Mais la chute l'avait complètement sonnée et elle retomba aussitôt.

Deoteria

Étalée sur le sol du cellier au beau milieu d'une montagne de pots brisés, de ce qui ressemblait à des queues de rats, des œufs de grenouilles et autres bizarreries qu'elle préféra ne pas détailler, la gamine ne voyait rien de se qui pouvait se passer dans la pièce d'à côté.

Elle n'entendit pas totalement et comprit encore moins le dialogue entre la vieille toute pas belle et Thibauld, pourtant, elle s'en étonna: elle n'aurait pas imaginé cette femme mal fagotée, plutôt répugnante, même, dans sa façon de parler et ses intonations, comme faisant partie des familiers de l'adolescent. En tous cas, elle n'avait pas l'air de lui vouloir du mal, à lui... alors qu'il n'en serait probablement pas de même pour elle!

Profitant du moment où elle les savait occupés tous les deux par une potion dont elle était bien contente de ne rien savoir, elle prit une grande inspiration puis bloqua son souffle, se releva avec aussi peu de bruit qu'elle en était capable et ressortit par l'appentis le cœur battant la chamade.

Ce qu'elle trouva à l'extérieur était au moins aussi effrayant que ce qu'elle avait laissé à l'intérieur! Une épaisse fumée acre envahissait un ciel d'un gris de plomb, lui-même déchiré d'éclairs successifs, presque immédiatement suivis de grands coups de tonnerre à faire vibrer le sol... Mais, même en dehors des manifestations célestes, la terre était secoué par le martellement des sabots de choses qui venaient droit vers la clairière: la petite entendait des branches cassées à peu de distance...

Elle sentit comme une vague de froid lui remonter des pieds jusqu'à la racine des cheveux et, avec la chaleur, toute sa bravoure, enfin le peu de bravoure qu'elle avait pu avoir jusqu'à maintenant, la quitter d'un coup, ne laissant qu'un immense effroi! Sans même qu'elle sache comment, sans même avoir commandé à ses petits membres de se mettre en mouvement, Déotéria se vit détaller à toutes jambes à l'opposé du grand déchainement. Elle s'était souvent vantée de courir plus vite que le vent: cette fois, elle courait pourtant plus vite qu'elle n'avait jamais couru, ne sachant ni où elle allait, ni quand elle pourrait s'arrêter. Elle réalisa qu'elle entendait un bruit très fort, puis que ce bruit venait de ses poumons à elle: elle continua à cavaler et à brailler.

AAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhHHHHHHHHH

Letiti

Le maje se relevait péniblement. il tenait à peine sur ses jambes quand Lluwella s'envola à son tour. Il fait moche, les bonshommes volent bas! La main se releva de la cuisse en sang avec une grimace.
Deja l'animal se préparait à lui foncer dessus.

C'coup ci j'vais t'en sortir un bon d'sort mon ami!

Il se frotta le front avec la main y laissant un grande marque rouge. L'extrémité du baton raccourci d'un bon pied fut coincé entre deux affleurement rocheux tandis que la main libre prélevait une pierre de la taille du poing.
le cochon chargea, le petit homme évacua sa peur:

Viens la que je te prenne tes yeux puis ta vie!

pataclop pataclop pataclop

Le cailloux fut lancé avec dextérité entre les défenses. Le sanglier grogna et donna un coup de tête vers le haut. Le maje glissa la pointe du baton dans la gorge dégagée de la bete qui s’enfonça et finis même sur Titi, emportée par son élan.
Le baton traversait son cou de part en part.

groumpfff

De dessous le sanglier il cria sa victoire:

Je suis le Roi sanglierrrrrrrr

Puis en bandant ce qu'il lui restait de force, il fit rouler le sanglier sur le coté pour se dégager.
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Abraxes

Les chats même sauvages sont gent avisée. À preuve que celui-ci, montrant sa perspicacité quant aux intentions de l'humain, évita de reprendre le combat et prestement grimpa le long du tronc du côté opposé à Abraxes. Lequel souffla :

Jusque là, tout va bien.

Libéré de ce souci, le cochonnier se lança derechef dans l'ascension de l'arbre, par la face nord. Las, c'est le côté généralement moussu, et par voie de conséquence glissant. Ce n'est pas pour rien que la face nord est souvent décrite comme la plus aventureuse. Seuls les experts devraient s'y risquer. Mais le tirage au sort de la vie avait désigné le chat comme bénéficiaire du versant sud, nul n'y peut rien.

Donc, Abraxes dans sa grimpette ne tarda pas à glisser, et dégringola honteusement. Par chance, s'étant peu élevé, il ne chut pas de haut. Mais ce qui était agaçant, c'était le sourire du chat dans l'arbre, en train de se payer sa tête. Tellement hilare, le chat, qu'on ne voyait que son sourire dans l'arbre. Étrange, comme image, d'ailleurs… Non ?

Abraxes se secoua, non pour chasser la vision anachronique, mais pour vérifier le nombre de ses côtes. L'une d'elles semblait flotter un peu…

À la réflexion, ça ne va pas si bien que ça…

Surtout que bibiche l'avait manifestement repéré et ne fonçait plus au hasard mais… droit sur lui ! Plus le temps de fuir : le choc était inévitable… à moins d'une passe tauromachique élaborée ?

Mais le petit Saumurois n'avait aucune notion de tauromachie, et de toute façon point de muleta, ni même rien de rouge sur lui. Ce diable de Titi s'en serait mieux sorti !

C'est pas juste !

Et le choc, donc, eut lieu. Brutal, injuste, bref mais douloureux. Abraxes fut projeté dans les airs, vers une branche basse, à laquelle d'instinct il tenta de se raccrocher mais qui fléchit, faisant ensuite ressort pour l'expédier à nouveau vers la bête furieuse. Chic, il allait pouvoir l'assommer, en partant les pieds en avant ! Un bon coup de sabots de bois sur sur le crâne de l'animal à sabots dépourvu de bois, voilà qui ferait l'affaire.

Il avait juste oublié un détail : pour grimper dans l'arbre, il avait ôté ses sabots, bien sûr.

Donc, pieds nus en avant vers biche robuste, résultat couru d'avance : foulure.

Là, ça ne va plus du tout !

Gisant dans l'herbe, tandis que la biche continuait sa course, il fit le mort, en songeant au truc qui brillait dans le nid de pie, et qu'il n'aurait pas, maintenant qu'il était en piètre état. Et dire que le chat ne saurait pas quoi en faire…

À moins que… ?

Minou, minou… Sois gentil, minou, un petit coup de patte pour faire tomber le nid, siouplaît minou ?
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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)

Zahra.2

[ Allez les bleues !!!! ouais ouais c'est cela ouais on y croit encore!]

Aux armes jeunes filles !

ZAHRA ! COURS ! CE BRUIT C'EST.

un quoi?

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

La dernière phrase adressée par Atthenais, avant de réaliser ce qu'était ce bruit , étrange , le "pataclop" , c'était les pas d'un cerf et de tant d'autres au loin certainement, plus grand, plus fort que la laie, qui fonce tout droit sur sa blonde comparse, sa co-chasseuse courageuse.

Trop tard pour courir et fuir la bête sauvage,
plus le temps de grimper dans ces arbres, bien que la baronne soit souple, la voila quelque peu éméchée , pis sa nouvelle jeune amie, tout aussi enivrée qu'elle, tente de se débattre face à l'attaque du cerf, bon instinct de survie de la guerrière impériale ( comment ça c'est has been cette fonction glorieuse ? bon on s'en fout une guerrière lambda comme on en trouve dans les Royaumes ) fonce en direction de la bête, ne calculant pas ce qui se passe devant elle, en fait la bestiole après avoir un peu fait la fête à Atthenais se dirigeait elle aussi vers Zahra, ah qu'il était beau le hasard... les deux bêtes sauvages ( à voir l'allure de la brune après son combat avec la laie, tout ça, la bête sauvage ça lui va bien comme surnom aussi) allaient se rencontrer.

L'épée dégainée, la voila qui se fait attaquer à son tour par le cerf,
tentant d'esquiver ses attaques , la brune se retrouve rapidement à court de force, vu son combat avec la laie.

Fort possible que la tueuse de laie, se retrouve sans tête de cerf pour la soirée, tant pis, va falloir fuir la bête en tentant d'aider au mieux Atthenais , faudra courir pour fuir , elle se contentera bien de la laie pour montrer ses exploits!

Court , court Zahra, le cerfs la suit de près , on dirait qu'il lui en veut,
voila qu'elle s'approche enfin de la blonde, elle l'aide à se relever, tandis que le cerf est attiré par une autre direction ...

Une chance pour les bleues elles vont pouvoir se carapater un peu plus loin, voir s'il y a d'autres petit marcassin à chasser, ou juste aller se reposer ou plutôt décuver....

La brune range son épée, puis tente de camoufler au mieux la tête de la laie, histoire de ne pas rendre malade sa comparse et elle aussi par la même occasion, décidément , elle avait eu sa dose de "boucherie", mais la soirée ne faisait que de commencer, fallait retrouver le chemin du retour.

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Abraxes

Ouf, Bibiche s'était éloignée sans se retourner. Elle détalait vers l'orée de la forêt. Il était peut-être temps qu'Abraxes se relève et en fasse autant, avant que d'autres cataclop cataclop ne lui passent sur le corps ? Mais il se sentait étrangement las, et le tapis de mousse, de cailloux, de ronces et autres aspérités diverses était doux à son dos ébranlé par trop de dégringolades.

Au moins je ne tomberai pas plus bas…

Il était plus spécialiste des cochons que des chats sauvages, pourtant il aurait juré que Minou, tout là-haut, se payait sa tronche. Était-il donc possible qu'un greffier sauvage eût un air narquois ?

En tout cas l'animal ne semblait pas disposer à renverser le nid de pie et à lui faire choir l'objet brillant, quoi que ce pût être, à portée de main.

Pour un peu, Abraxes aurait feulé et craché, mais ce n'était peut-être pas le moment de faire de la provoc, l'autre occupait la position dominante. Cette expédition tournait au désastre, adieu cochons, couvées… La clairière est mauvaise conseillère. Saleté de forêt. Saleté de domaine. Saleté de châtelain.

Voilà qu'il s'énervait encore.
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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)

--Sombre_foret

Ca y est tout revenait dans l'ordre. La fureur de la foret s'était apaisée tandis que les uns fuyaient avec leur trophée, d'autres s'énervaient, certains avaient du mal à retrouver l'entrée de la forêt.

Les intrus semblait content d'eux. L'organisateur luttait pour ramener son sanglier avec son compagnon certes douée à l'arc mais qui manquait de force quand il fallait charrier une telle bestiole.

Les paysans crièrent de joie en voyant les quelques animaux morts arrivés, certains que leurs ennuis étaient terminés. On mit un fut en perce, on fit griller les viandes sur les ceps de vignes.

Le maitre des lieux se pavanait, mais la foret n'en avait cure, elle allait retrouver la paix.

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[RP] Chasseur ou chassé, à vous de voir