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[RP] Chasseur ou chassé, à vous de voir

Letiti
[les flocons d'or à l'attaque]

Le maje s'était encore arreté trois fois en cours de route pour se vider les entrailles. il comprenait de mieux en mieux le jurons "putentraille" et s'y donnait à loisir.
Ils sortirent un peu du couvert des bois, cherchant à la remontée par la lisière:


Si lulu!
C'est le mieux, comme ca on prendra les bestiole à revers!
C'est de la stratégie..
Forcément t'y connais rein en stratégie.

Je t'ai raconté la fois où saumur était assiégé et qu'on s'en est sorti brillamment uniquement grâce à ma stratégie mise au point?
en particulier le coup du drap sur le bouclier
Non parce que...


Forcément quand les boyaux vont mieux, la langue se délient et les oreilles de lluwella souffrent. Un autre habitant semble avoir été énervé par les braillements du petit bonhomme: un corbeau.

C'est que le maje réalisa qu'il transportait toujours les champignons dans son escarcelle.
Il la retourna donc, ce qui attira l'oiseau.
Furieux du mauvais traitement fait à ces bonnes choses, il piqua des deux vers le maje au chapeau rouge.


Hééééééé!

Percuté à la tête, il valdingua a coté de Porceval, le chapeau tombant un peu plus loin. D'un mouvement du poignet il attrapa son baton et se releva juste à temps pour envoyer un formidable coup tel un baseballeur professionnel à l'oiseau qui croassa dans un nuage de plume et attérit mort dans les bras de lluwella.

Ahaaaa!

Bon y sont ou ces sanglier?!
Ca va saigner!
j'suis bien chaud maintenant

...

Ma teteee


Du sang maculait son front tandis qu'il remettait son chapeau et remontait sur son destrier.
_________________
Deoteria
Thibauld n'avait toujours pas répondu aux interrogations de la gamine qu'ils débouchaient déjà dans une clairière occupée par une bicoque de rondins.

Oh! Elle ressemble à la cabane où je m'étais installée, à Vaudemont! Sauf que celle-ci, elle a pas l'air d'être abandonnée, regarde, y'a pas d'herbe devant la porte... Tu crois qu'y a quelqu'un? Tu connais des gens qui habitent ici? Tu crois que c'est...

Alors qu'ils étaient arrivés à quelques coudées de l'entrée, la p'tiote prit peur d'un coup: ben oui, elle savait bien qu'elle n'était de taille à se défendre que contre... un papillon!, juste un exemple, hein... et elle ne savait pas trop si elle pouvait compter sur la protection de l'adolescent "trop beau et trop musclé" à ses côtés... Alors en une seconde, elle imagina le pire qui pouvait passer dans sa cervelle de petite fille.

... des brigands des sorcières des vampires des dresseurs de rats des ogres des bourrels des trolls des dragons des éleveurs de moustiques?...

Un silence. Puis d'une voix plus enthousiaste:

... ou le roi des lutins?!
Abraxes, incarné par Letiti


Tudjeu ! Je sens que je vais m'énerver !

Le nez dans les racines, Abraxes pestait. Et encore plus lorsqu'il vit l'évaporée, la blonde, la minaudière, la qui-se-la-joue, l'alanguie, en train de le dépasser à grandes enjambées !

Non, mais c'est le monde à l'envers !

Quoique, à l'envers justement, tout bien considéré, vue de dos elle était à son avantage. Surtout maintenant que c'était le paysan qui était à terre. Enfin, bref, c'est pas tout ça, il était venu récupérer ses porcs volés, et ce n'était pas en se rinçant l'œil dans les broussailles qu'il pourrait les retrouver. Il se releva donc tant bien que mal. Et, faute de meilleure idée, autant suivre la mijaurée, en grommelant.

Quelques chutes plus tard, à se prendre en permanence les pieds dans les racines (cette forêt avait été très mal labourée, preuve que les nobles étaient incapables de bien entretenir leurs terres), il pestait toujours, lorsqu'il sentit que… ça empestait, dans le coin.

Son odorat de cochonnier exercé eut tôt fait de distinguer une odeur de… Titi ? Ça venait de là, dans le taillis. M…ince alors, la trace était toute fraîche. Il se retint d'y plonger le doigt comme font les pisteurs aguerris pour évaluer la chaleur résiduelle et en déduire le temps d'avance de l'animal. Disons qu'à vue de nez, le Titi était passé par là, n'y repasserait certainement pas, et devait être passablement affaibli. Le bougre pouvait donc être rattrapé. Voilà qui était encourageant.

Il se remit en route, le nez au vent. Il était en train de se laisser distancer par Boucles Blondes lorsque son regard fut attiré par un autre éclat doré, un petit truc brillant dans une masse sombre à la fourche d'une branche d'arbre, qui devait être un nid de pie. Cette volaille-là est aussi chapardeuse qu'un Maje saumurois, c'est dire ! Aussi bien elle avait volé un joyau de la couronne, un truc à rendre riche toute la communauté villageoise… Et elle l'avait bêtement planqué dans le domaine d'un nobliau piqueur de cochons, qui garderait tout pour lui…

Ou alors c'était encore un de ces kibrille-népador ?


Thibauld
Ça faisait maintenant une bonne demie heure qu'il marchait en tête, la tête ailleurs songeant à sa vie politique à son Ali qui lui manquait parce qu'il ne l'avait pas vu depuis au moins ce matin. Tant il était absorbé par ses pensées qu'il n'avait même pas entendu la question de la petite à propos du Titi. Tant pis elle aurait d'autres occasions de lui reposer si elle tenait vraiment à avoir une réponse à cette questions. Depuis un petit moment il avait décidé d’arrêter de longer la lisière et de s’enfoncer dans la forêt

C'est une maison en rondin construite de travail au beau milieu d'une petite clairière qui le sortit de ses pensées. Il s'agissait d'une petite maison posée là au beau milieu du pré. Thibauld constata avec étonnement que malgré le fort taux d'alcoolémie de l'architecte et du charpentiers lorsqu'ils avaient monté la structure, la bicoque était plutôt bien entretenu. Il y avait même quelques fleurs à la fenêtre.
A peine l'eut-elle vue elle aussi que le petit truc qui faisait chasse avec lui s'empressa de parler. Pour changer...


Oh! Elle ressemble à la cabane où je m'étais installée, à Vaudemont !

Ben c'est cool...

Non mais c'est vrai quoi, qu'est-ce qu'on s'en balance de sa maison à Vaudemont. Il sait même pas où c'est Vaudemont ! Déjà que Thib est particulièrement dégoûté de se retrouver dans l'équipe d'une enfant qui n'a même pas 10 ans alors si en plus il doit l'écouter raconter sa vie dans son patelin qu'il connait pas c'est franchement la dèche.
Jeune chasseur lève les yeux au ciel lorsqu'elle lui pose la question très niaise "Est-ce que tu connais les gens qui habitent ici ?"


Non je connais pas les gens qui habitent ici. Pourquoi veut tu que je connaissent les gens qui habitent ici ? On est pommé au beau milieu de la foret et est-ce que j'ai une tête à connaitre des gens qui habitent dans une pauvre cabane ? A part toi peut être mais toi j'te connais même pas en fait... et pis ça compte pas.

Un rire gras s'élève au dessus de la canopée juste après que Deoteria soit partie dans son délire imaginaire d'enfant de son age. Thibauld est plié de rire mais pour la première fois depuis le début de la chasse il ne rit pas pour se moquer d'elle mais tout simplement parce que c'est drôle.

Je crois que c'est ni une cabane de sorcière parce que chez les sorcières il y a toujours des têtes de mort plantés sur des piquets partout autour de la maison avec des corbeaux qui tournent autour.

Ni une cabane de vampires parce que les vampires ça vient pas dans les cabanes mais dans les cryptes des cimetières ou les châteaux abandonnés. Ils sont comme moi tu vois. Les cabanes c'est pas trop leur truc.

C'est pas non plus une cabane de dresseurs de rats ou alors le pauvre type qui vit ici élève un pauv' rat sur le point de crever mais ça m'étonnerait qu'on ai la place de mettre un élevage de masse, même de rat dans une si petite cabane.

Pareil chui pas sûr qu'un troll ça mette des fleurs au fenêtre et c'est assez gros un trolls. Plus gros que la porte en tout cas.

Le dragon n'importe quoi. Le dragon ça vit sur les hautes montagnes dans ce qu'on appelle des grottes. Les dragons sont plus gros que la maison elle même alors je doute franchement qu'ils puissent y vivre

Quant aux éleveurs de moustiques il y en a qu'une poignée complètement barges et personnellement j'en ai jamais vu. En fait je savais même pas qu'il y avait des gens assez débiles pour élever des moustiques.


Il y a des jours où comme tous les jeunes de son âge le Chandos sait se montrer particulièrement odieux.
Tout à l'heure en l'écoutant il a bien compris qu'elle aimait les petits lutins. Que c'était son rêve d'en voir un tellement elle y croit. Comme ça parce qu'il est un méchant sale ado qui comme tout les ado a sa part de débilité primaire, il a envie d'être vilain avec elle et de lui briser son petit rêve charmant de fées et de lutins. Un petit rictus sadique apparaît sur son visage. Souriant pour la mettre en confiance, il fait mine de réfléchir ayant l'air le plus sérieux histoire de lui donner de faux espoirs.


Le roi des lutins ? Mmm Non je crois pas. Tu veux que je te dise pourquoi ?

Sourit narquoisement en voyant le petite qui hoche frénétiquement la tête pour qu'il lui réponde. Il se penche alors vers elle - oui parce que si il est petit il est quand plus grand qu'une gamine de huit ans - pose sa main sur son épaule et articule distinctement

Parce que ça n'existe pas les lutins. D'accord ? Je crois plutôt qu'il s'agit de la cabane d'un bûcheron, éventuellement de sa femme et ses enfants s'il en a et... si vraiment on a pas de chance il est possible oui que ce soit un repère de brigands mais de brigands qui aiment les fleurs.


Il se redresse, regarde la petite maison tout de guingois qui se dresse dans la prairie. Ce tas de bois n'a pas l'air bien méchant. Peut être qu'à l'intérieur ils trouveront quelqu'un qui leur payera un coup à boire. Bien entendu en pensant cela, Thibauld ne se doute pas un instant que quelqu'un ou quelque chose l'observe l'épie quelque part. Ce même quelqu'un n'a pas vu Deoteria car l'avantage quand on a huit ans c'est qu'on est pas bien gros et qu'on est caché par le buisson. Dans le cas de Thibauld il est certes pas bien grand pour un adolescent de son age mais il est difficile de le manquer d'une part parce qu'il est plutot large d'épaules mais aussi parce que les objets brillants il les accumule. Comme les grosses bagouzes, les colliers "wesh welcom in US rap my brother" et Georgette l'épée de son vieux qu'il lustre tous les soirs et dont le pommeau frappé de la croix de Saint Jacques brille de mille feu. Encore que là il n'a pas grand chose de très grand luxe. Pour venir à la chasse on s'habille en conséquence avec une cotte de chasse marron, courte et fendu à l'avant et à l'arrière. On s’embête pas à se parer de toute sorte de bijoux ridicules. N’empêche qu'il a quand même Georgette donc il est facilement repérable.

Sans demander son reste il sort du buisson et s'approche de la cabane d'un pas assuré. Peut être un peu trop assuré.... Qui sait. Se retournant il hausse les épaules à l'intention de la gamine qui l'accompagne.


Regardes on risque absolument rien !!! Allez Viens !

*Bon la normalement l'observateur devrait se douter qu'il y a quelqu'un d'autre mais on va dire qu'il est sourd ou qu'il est idiot et qu'il n'a pas fait le rapprochement. Il croit tout simplement que Thibauld s'adresse à un arbre.
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--Gertruda


Un rire venu de l'extérieur lui fit lentement tourner la tête vers la fenêtre. Qui osait...? Elle avait choisi l'isolement total au fond des bois pour pouvoir mener ses affaires tranquillement. Elle s'approcha en biais et regarda dehors sans se montrer.
Un jeune godelureau fanfaronnait tout seul près des buissons et se dirigeait vers la cabane. Gertruda fronça ses vilains sourcils et son regard aïgu fit rapidement le tour de la pièce. Rien de visible qui puisse attirer l'attention, la trappe était bien fermée, les sacs de grain et le tonneau la masquaient. Peu de chance qu'on entende quelque chose...

Elle se plaça derrière la porte, et attendit la suite...
Lluwella, incarné par Letiti


A peine commençait-il à se sentir un peu mieux (la preuve c’était qu’il avait commencé à lui donner un cours de stratégie) qu’il fut soudainement attaqué par une grosse boule de plume noire. Enervé le corbeau. On se demande bien pourquoi.

Lulu avait aussitôt sorti son arc et s’apprêtait à tirer pour éliminer le teigneux (le corbeau pas Titi), qu’elle le prit en plein sur la poire. Plus très frais.

Elle regarda Titi d’un air étonné. Il avait peut-être des pouvoirs finalement.


Elle le vit étalé dans les feuilles mortes, sans chapeau (c’était la première fois qu’elle le voyait sans chapeau à bien y réfléchir sauf quand elle ne savait plus qui le lui avait piqué. Même à son baptême et à son mariage il l’avait gardé). Et surtout il avait une belle blessure à la tête qui saignait pas mal. Il avait pas loupé l’oiseau, mais l’oiseau l’avait pas loupé non plus.

Malgré ça, il se mit à hurler :


Ahaaaa!

Bon y sont ou ces sanglier?!
Ca va saigner!
j'suis bien chaud maintenant

...

Ma teteee

Et remontant sur sa monture cochonesque après avoir remis son chapeau, il reprit sa route.

Lulu descendit de la sienne et appela Goinfrosaure qui fit immédiatement demi tour. Faut dire que l’animal était un estomac sur patte (un peu comme son cavalier) et que d’habitude quand elle l’appelait c’était pour lui donner à manger.


Titi, laisse moi te faire un pansement, tu peux pas repartir comme ça.

Lulu loupait pas une occasion de mettre en pratique ce qu’elle avait appris à l’université de Belrupt. Et elle avait toujours sur elle une besace bien équipée (nourriture, premiers secours, bougies….).

Comme le maje rechignait à se laisser soigner, elle sortit l’argument choc :
Qu’est-ce que tu penses que Linon en dirait si elle était là ?

Elle désinfecta la plaie avec un peu de lotion de thym et elle lui emmaillota la tête avec un magnifique bandage. Bon, c’est sûr, des points de suture ça aurait été mieux, vu que la blessure était quand même assez profonde, mais bon on se contentera de ça.
Elle lui remit le chapeau sur la tête.


Et si on cassait la croûte ? Je commence à avoir un petit creux moi.

Elle sortit une miche de pain et un bon morceau de fromage de sa besace, et en coupa un gros morceau pour chacun. Elle tendit sa part au maje, qui commença à manger voracement.

Tout à coup il tendit un doigt vers elle, et essaya de dire quelque chose qu’elle ne réussit pas à comprendre.


Humpftentionhumpf apfgnééééeee.

Quoi ?

Le maje continuait à s'agiter de plus belle, cherchant à parler, mais manquant de s'étouffer à chaque instant avec la nourriture qu'il avait dans la bouche. Et il commença à tousser, tout en continuant à pointer le doigt vers Lulu.
Celle ci se retourna vivement, croyant qu'un animal était sur le point de l'attaquer. Mais non. Rien en vue.

Alors qu'elle se retournait vers Letiti, elle ressentit une violente brûlure au cou. Elle se donna aussitôt une grande claque avec sa main libre à l’endroit de l’attaque et en ramena une araignée bien velue. Et bien écrasée.


Saleté de bestiole.

Aussitôt Titi arrêta de gesticuler et rattaqua son casse croute en haussant les épaules.

Elle commença à farfouiller dans sa besace pour voir si elle avait pensé à emmener quelque chose pour calmer les irritations. Mais non rien. Il allait falloir attendre que ça passe tout seul .


Surtout pas gratter, surtout pas gratter, surtout ….
Deoteria
L'éclat de rire du grand explosa comme un beau soleil du matin, lorsque les rayons passent la cime des arbres de la forêt... La môme en eut un grand sourire béat, ravie de le voir lâcher la bride au naturel!

Il écartait ses craintes une à une sur les possibles habitants de cette cabane et la peur la quittait aussi vite qu'elle était venue. Puis son sourire se figea: le ton avait changé au fur et à mesure de la tirade et, quand il lui demanda si elle voulait savoir, même si elle s'empressa d’acquiescer, elle sentit venir la suite...

L'averse, la douche, la rincée, le ciel qui se déversa d'un coup sur sa tête... Elle crut presque entendre le bruit du tonnerre qui se devait d'accompagner un tel changement de temps!


Parce que ça n'existe pas les lutins. D'accord ?

La petite reste bouche bée, tout un tas d'idées contradictoires se bousculant dans son esprit. Lutins or not lutins? l’œuf ou la poule? où part le soleil quand il se couche? et le vent quand il est passé? et pourquoi les girafes?...

Elle sortit de son aparté mental quand Thibault s'avança dans la clairière. Alors elle chassa ces incertitudes, fronça les sourcils, serra les poings en bougonnant:


Ben non, pas d'accord! Pas de lutins? Quand on sait pas reconnaître du raisin de chien, on sait rien de la forêt, alors le croire...? Pff! Pourquoi pas aussi dire que l'homme peut voler ou qu'il va aller marcher sur la lune...!

Alors, juste pour dire qu'elle ne le suivait pas bien gentiment, comme il allait vers l'entrée, elle se dirigea vers l'appentis à l'arrière de la cabane.
Atthenais
{Les inoubliables bleues }

Ohhhhhhhh des étoiles ! Ah ben voilà il fait nuit !

La poulette émergea de son choc avec la laie juste à temps pour voir sa coéquipière s'acharner sur la pauvre bête.

Ah ben non ! il fait encore jour !

S'asseyant sur son séant, elle assista au spectacle, partagée entre la peur et la tristesse. Ben oui ! triste car elle pensait au marcassin. Et voilà ! il n'avait plus de maman.

Atthénais c'était soit elle soit nous....*hips* je suis désolée *hips* à la base je voulais vous offrir le porcelet poilu *hips* comme animal de compagnie*hips* vous aviez l'air de l'aimer ....

Encore sous le choc, Atthé la regarda ébahie, se réveillant vraiment quand elle vit la fiole arriver à elle. Elle en bu une grande lampée pendant que Zahra se vantait de son exploit. Du coup, tristounette, elle but davantage avant de rendre la fiole quasiment vide.

Mais ! mais ! *hips* le marcassin *hips*, il n'a plus de ma*hips*man. Vous êtes méchan*hips*te !

La jeune fille peu habituée à boire, se releva difficilement et décida de bouder sa coéquipière "assassine". Incapable de remonter sur son Gateau, elle le tint par la bride et se mit à la recherche du bébé sanglier. Elle espérait bien le retrouver et s'en occuper.

Sans un regard à Zahra, elle se mit en marche scrutant chaque buisson quand tout à coup, elle vit...

Des crottes ! là il y a plein de crottes !

Inspectant de plus près, elle remarqua des empreintes, ne ressemblant aucunement à des traces de sanglier. Hum ! vu la taille des empreintes cela devait être un cerf adulte, énorme avec des bois d'au moins cinq pointes.

Tout doucement, abandonnant sa monture, elle avança vers des fourrés plus loin, suivant les traces.

_________________
--Sombre_foret


Un orage sec.. des éclairs, à croire que la forêt et en colère. les éléments se déchainent au loin.
Au près la forêt s'anime, les animaux fuient, du plus grand au plus petit. mais si les plus petits savent se faire discret, les plus grands ne font pas dans le détails et chargent tout ce qui se trouve sur leur passage, leur force décuplée par la peur.

Prenez garde chasseur, car désormais, vous êtes la proie.
La charge de la bambie féroce est sur vous!
Abraxes
Tout de même, la curiosité titi-tillait le paysan cupide qui sommeille en chaque Abraxes. Et si ce truc brillant dans l'arbre était un kibrille-hédor malgré tout ?

D'un autre côté, son expérience de grimper d'arbre était plutôt négative jusqu'à ce jour. Mais là, avec ses braies, ce serait certainement moins hasardeux ?…

Allons, il faut prendre des risques dans la vie. Ne pas hésiter à tenter l'ascension sociale… Le cochonnier se dit que, faute de retrouver tout de suite le Maje voleur, il peut au moins récupérer en cours de route un petit quelque chose en guise d'indemnisation…

Il crache dans ses mains, il ne sait pas trop pourquoi mais il a vu faire ça, et il entreprend l'ascension en commençant par des branches basses pas trop mal placées.

Au loin, il entend comme un drôle de bruit :


pataclop
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop ? ? ?
_________________

Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Zahra.2
{les chasseuses aux hématomes : les bleues!}

Mais ! mais ! *hips* le marcassin *hips*, il n'a plus de ma*hips*man. Vous êtes méchan*hips*te !


Je sais que je suis méchante ..*hips* pas grave, j'assume*hips* ma méchanceté envers les*hips* animaux sauvages*hips* c'était elle ou nous*hips* si vous retrouvez le marcassin*hips* vous deviendrez sa "laie" sa maman poilu blonde*hips* en attendant*hips* inutile de me faire*hips* de la morale*hips* tout ça*hips*


La baronne discutait donc avec sa comparse,
éméchées les "bleues" s'enfonçaient dans cette forêt, la brune commençait à fatiguer sérieusement, entre les démangeaisons à cause de ses câlins avec les orties, puis la douleur avec son combat à mort avec la laie, pis les rentre dedans avec le marcassin, bref, ajoutez à tout ces maux les râles de la blonde co-chasseuse, la baronne n'en pouvait plus, sa flasque était bientôt vide, c'est que la Dénéré avait bu à grande gorgée ... la petite était déjà aussi bourrée qu'elle.

Tout allait pour le "mal" pour pas dire mieux, pour l'assassine de laie, jusqu'à ce que sa botte s'écrase sur quelque chose de "dur et mou " à la fois, v'la qu'une odeur nauséabonde remonte dans les narines de la brune lorraine.


Des crottes ! là il y a plein de crottes !


Dame nature fait encore des siennes, et c'est dame Zahra qui s'en prend plein les bottes, "pourquoi suis-je descendu de ma monture?"

Elle fixe ses bottes, l'air visiblement blasé, tape de ses pieds pour chasser les "résidus" de crottes, c'est qu'elle sent bon la baronne de Beaulieu-en-Argonne, ah oui ça senteur "sexy" alcool, sang de laie, pis purin d'un animal non identifié pour le moment, ah oui ce soir elle va avoir du succès la Zahra, oui elle va en racoler des mouches ...

Elle suit Atthénais , comme depuis le début de la chasse, puis se penche pour observer les empruntes...


oulalalalalala, c'est pas des traces humaines tout ça, se ne sont pas des palmes non plus .... je dirais bien que c'est quelque chose de plus gros et plus grand que le sanglier ....à vu de nez ...même si je ne sens que la chiasse là...


Un bruit, des éclairs, voila que le ciel se déchaine, et que la forêt joue en synchro avec lui, les branches sont en transes, l'étalon de la baronne commence à s'exciter, "han c'est pas le moment vilain"


pataclop
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop ? ? ?


....à ce son, sa monture a peur, elle déguerpit, la laissant planté pas loin de ses crottes et d'Atthenais, la baronne, reconnait le côté lorrain de sa monture, "pleutre attitude", pis soudain, elle aussi, se sent de moins en moins rassurer.

Atthenais je pense que ...le temps se couvre, ça pète là-haut, pis ce son ne me dit rien qui va!

AUX ARMES JEUNE FILLE!!!


La baronne dégaine son épée, toujours ensanglantée, la truie poilue lui aura laissé son sang un peu partout à la baronne, pis elle a toujours sa tête dans un sac de maïs alors, pourrons pas dire qu'elle est pleutre namého!

Elle avance encore de quelques pas, de loin on pouvait bien entendre quelques hurlements, entre les bêtes et les chasseurs qui se faisaient prendre à leur propre "jeu".

La Zahra, avait déjà eu une rencontre sauvage avec la laie, elle sentait qu'elle allait y passer là si une autre s'attaquer à elle ...et s'ils étaient nombreux ... elle observe sa comparse, la trouvant bien frêle et trop jeune pour espérer réussir à en mettre chaos un paquet de "proies" , en attendant de se faire attaquer ou attaquer, elle se tenait en posture prête à faire "le boucher" à épée, l'arbalète , vous l'aurez deviné c'est pour faire beau c'est tout "stylé" c'est cela oui.

La brune, sa vision est plutôt flou là, son énergie est plutôt ralentie, du genre s'il y avait un tronc tranquille dans le coin elle aurait bien utilisé comme repose "dos", pour faire "dodo", ou bien peut-être qu'elle aurait eu une montée d'adrénaline, grimper sur les branches, et tenter de s'entrainer avec l'arbalète à viser quelques bestioles dans le coin ...


_________________
Atthenais
{Allez les bleues !}

Sa comparse l'avait rejointe, sentant une odeur de vieux paysan crotté. Étonnant pour une baronne non ? Atthé la regarda de la tête aux pieds. C'est qu'elle n'avait plus fière allure sa co-chasseuse. La poulette bien qu'elle sentait toujours bon avait l'air tout de même d'une vagabonde, décoiffée, ses vêtements sales et déchirés à certains endroits mais au moins elle ne sentait pas la grosse truie que montait Letiti.

Un éclair zébra le ciel dans un fracas assourdissant. La poulette dorée s'accroupit de peur, les mains sur la tête pour se protéger. Aucune pluie pour l'instant, juste les éclairs qui ne cessaient de zébrer le ciel pour fracasser la forêt. C'était mauvais ça très mauvais. Le feu pouvait prendre à tout moment.


pataclop
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop


Le vacarme s'intensifiait et pas qu'à cause de l'orage. Le sol commençait à trembler. Atthé se releva, prête à grimper sur son poney mais...

Gateauuuuuuuu ! où es tu ? Gateauuuuuuuuuuuuuu !

Celui-ci avait déjà pris la fuite se mêlant aux autres "pataclop".

AUX ARMES JEUNE FILLE!!!

Sous l'ordre, elle dégaina sa bastarde, la regarda.

Zahra ! je ne sais pas m'en servir encore. Je n'ai pas encore appris ça.

Bon sang ! pourquoi la directrice du collège Saint Louis avait elle rejoint l'Ankou ? Juste au moment où les cours devenaient intéressants. Ils en étaient restés à l'étude des équidés alors que les carottes volaient. Si ! si ! les carottes savent voler !

Paniquée, la blondine reculait, reculait, ne pouvant pour l'instant faire autre chose, tétanisée par la peur. Un coup de tonnerre plus bruyant que les autres la fit réagir.


ZAHRA ! COURS ! CE BRUIT C'EST....

La jeune fille, épée à la main, se mit à courir elle aussi comme un lapin pour fuir les animaux qui détalaient vers eux à grande vitesse. Jamais elle n'avait couru aussi vite la poulette Dénéré, sautant arbustes ou autres pièges sur sa route.

Pas un regard en arrière pour voir si sa coéquipière suivait. Ben oui hein ! l'instinct de survie de la poulette c'est extrêmement connu ! "Tous pour un chacun pour sa pomme". Et pour l'heure Atthé ne voyait qu'une chose : fuir les éclairs, fuir les animaux, fuir cette maudite forêt.

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Letiti
Citation:
Titi, laisse moi te faire un pansement, tu peux pas repartir comme ça.
Qu’est-ce que tu penses que Linon en dirait si elle était là ?


Pardi qu'il grommelait le maje! Et plutot deux fois qu'une. Il avait l'impression d'être un gamin qu'on soigne après qu'ils soit tombé à courir après ses chimères.
Quitte à être un mioche autant en profiter. rageur, il dévora la collation fournie par Lulu et grommela encore un peu pour la forme, son estomac soignant très certainement ses plaies plus efficacement que ce pseudo soin.

Il allait d'ailleurs lui expliquer très clairement si une grosse chose velues ne montait pas discrètement le long du flanc de Lulu.

Il commença à s'agiter, essayant de parler et déglutir à la fois:


Mgnngngmgnng
traduction: Lulu! une artaignée! Fais gaffe!
Gngngngmmgng
mais gaffe enfin pousse!

GNmgmgngmgn
Espece de cruche, tu va arreter de faire des yeux ronds ?!

le cri

PAF!

Bruit de déglutition..


Ah Bah ca!
triple andouille!
ca fais 3 minutes que je te montre la bestiole?!

Bon en route! On a toujours vu aucune bête à zigouiller.


Forcément à ce moment la:
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop



Et on ose dire qu'il n'est pas grand Maje. Si c'est pas malheureux.
Il se retourna vers Lluwella tout heureux, l'orage zébrant le ciel derrière lui:


Regarde lulu!
J'ai invoqué le tonnerre et les éclairs!
Voila les proiiiieesssss
Ouille!


Devant les éléments déchainés Goinfrosaure alias Porceval fit parler son bon sens cochonesque et pris la poudre d'escampette faisant valser son cavalier.
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Deoteria
En passant derrière la cabane, la petite Lorraine vit des parterres bien entretenus de plantes qui lui étaient inconnues et un tas de fumier banal à première vue mais... sur lequel traînaient des déchets inattendus, comme des restes de serpent ou des plumes noires, comme celles d'un corbeau!

*Doivent avoir des goûts bizarres, ces gens-là...*

Elle s'avança à pas de souris sur l'appentis qui, lui, était on ne peut plus ordinaire avec un billot, une hache et du petit bois, et trouva une porte entrouverte qui donnait sur une sorte de cellier. Elle aperçut des étagères couvertes de paniers d'osier, de boîtes de bois, de pots divers et de bouteilles de toutes formes et de toutes tailles. Une vraie réserve comme on pouvait en trouver dans n'importe quel habitat un peu éloigné de tout village, quoi, pas de quoi s'alarmer! Sauf que si Déo avait pu jeter un coup d’œil à ce qui était conservé dans les paniers et autres pots, elle se serait probablement alarmée...

Ne se doutant de rien, la gamine se glissa dans l’entrebâillement de la porte et s'avança vers une autre ouverture donnant sur une autre pièce... Mais elle resta bien cachée dans le cellier parce que, de l'autre côté, regardant par la fenêtre et tapie le long du mur pour ne pas être visible de l'extérieur se tenait une silhouette noire avec une tignasse douteuse de cheveux blancs... La petite regardait la vieille qui regardait Thibauld qui lui... ne se doutait de rien!

Se recroquevillant pour ne pas être vue, la p'tiote sentit plus quelle ne vit son coude frôler un pot de terre sur l'étagère... Tout alors se décomposa comme au ralentis: le pot tout au bord de la planche bascula dans le vide..., elle comprit qu'elle allait être découverte par la vieille toute pas belle... et que la vieille toute pas belle serait sûrement pas contente d'avoir une petite fouineuse dans son cellier qui casse des pots... et qu'elle risquait fort de se faire tirer les oreilles... dans le meilleur des cas, parce qu'elle avait pas l'air tellement gentille, la vieille toute pas belle!!...

Alors comme l'était quand-même agile, la gamine, elle rattrapa le pot au vol, z'avez cru quoi?!

Mais là, elle eut la mauvaise idée de regarder dans le pot... Des yeux se braquèrent sur elle! Plein d'yeux, des globes tout ronds, gros comme des mirabelles et qui flottaient dans du vinaigre!!

Et là, par contre, tout alla très vite:

elle poussa un cri étouffé et lâcha le pot qui n'avait eu qu'un court sursis et finit par se fracasser au sol;

en même temps elle eut un bond de recul qui l'envoya cogner contre le montant d'une étagère:

tous les paniers, pots, boîtes et bouteilles subirent bien-sûr la loi de la pesanteur (qui est dure, mais c'est la loi), dans un grand vacarme de verre cassé, de bois éclaté et de fer entrechoqué

pendant que la gamine se retrouvait les quatre fers en l'air,

et qu'on entendait un fort juron fort malpoli en provenance de la pièce principale de la cabane!

Pour ne pas être en reste, le monde extérieur se manifesta aussi:

le ciel entra dans la partie en envoyant un énorme éclair pas bien loin, suivi très vite par un grand coup de tonnerre bien en colère,

et le sol se mit à trembler sous les sabots rageurs d'un grand animal sauvage:


pataclop
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop

...

Et elle se demanda dans quoi elle avait mis les pieds...
Thibauld
De plus près, les fleurs aux fenêtres ont un aspect totalement différent. Elles ont de drôle de couleurs, des formes peu anodine et certaines ont même l'air de manger les mouches. *Berk* se dit Thibauld en longeant la cabane. C'est dégueulasse. En effet ce n'est pas la maison de monsieur propre on peut en être sûr. C'est plutôt la maison d'une bande de gros gueux dégueulassent qui laissent tout traîner partout. Des os pour le chien sans doute. Dès qu'on a finit de manger hop on passe la carcasse par la fenêtre pour l'adorable petit toutou à sa mémère. Jetant un coup d'oeil par une fenêtre d'où il ne peut pas voir la Gertruda toute moche, toute méchante, il constate qu'il y a personne dans la maison.

Où peut bien avoir filé la gamine ? Surement cachée derrière un arbre parce qu'elle a trop peur d'aller visiter la maison. Tsss quel enfant.
Thibauld plus grand et plus âgé qu'elle lui n'a pas peur de franchir le pas de cette porte étrangère. Pourtant il le fait. Ce n'est pas fermé à clef. La porte s'ouvre lentement en grinçant laissant apparaître le joli minois de l'adolescent qui avance un peu pour se retrouver dans la pièce. Sans se soucier de refermer la porte, Thibauld commence à visiter la maison. C'est que c'est louche comme maison. Des pots alignés sur des étagères avec des trucs complètement improbables dedans comme des serres de poules, des plumes, tout type de plantes aux vertus peut recommandées.
Dans la cheminée mijote une soupe de couleur brunâtre. En s'approchant, le pauvre jeune ne la trouve pas très appétissante mais surtout se demande depuis combien de temps elle est sur le feu.
En entrant ici on pourrait presque pensez qu'on rentre chez une sorcière toute vilaine et toute cruelle comme dans les contes de princesses.

Alors qu'il visite tranquillement chaque étagère, chaque tiroirs, chaque placard il entend un petit cri d'effroi qui n'est autre que celui de la petite accompagnée d'un bruit de poterie qui se brise. Surpris, Thibaul se retourne, porte sa main sur le pommeau de son épée et la dégaine rapidement. Il tombe nez à nez avec une vieille femme qui aurait pu être la sorcière de cette maison de sorcière si les sorcières existaient encore dans les histoires pour bébés nobles.
C'est une veille bonne femme aux cheveux grisonnant. Elle a un gros nez poitou et sa tenue est vraiment une tenue de gueux. Déchirée de partout, capuche, moche. C'est fille est louche mais vraiment très louche.
Le gamin la tient en garde du bout de son épée


Qui est-tu veille femme ??? Désolé d'être rentrée mais on allait partir je vous le jure !

A ce moment précis,

pataclop
pataclop
pataclop
pataclop
pataclop

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