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[RP] l'Heureux Tour - l'Armée du Salut pour vous servir

Denna.
[Au pied des remparts]

Dernières lieues, elle commence à sentir son échine qui la démange. Les odeurs et les bruits deviennent plus prononcés. Les tentes se dessinent, les rires aussi. Premières rencontres, coups d'oeils appuyés, un barda qu'on dépose près d'un feu histoire de prendre la température.

Elle observe... jauge du regard ses nouveaux compagnons, puis le lève vers les remparts. Ils tomberont bientôt
Imladris
Imladris attendait que ça. Une nouvelle confrontation. Il n'avait de cesse de s'entraîner et de prévoir. Il n'était pas surpris de leur arrivée. Ils étaient lâches et feraient tout pour détruire Pontarlier et la cohésion de la Franche-Comté. Sous des prétextes futiles, ils attaquaient le peuple. Ils vivaient dans leurs fantasmes de noblesse oppressive, d'impôts trop importants, de manque de liberté. En tant que juriste, il savait qu'ils avaient tort. La noblesse n'avait aucun privilège ni pouvoir, les libertés étaient bétonnées et les impôts étaient redistribués pour le bien de tous. Il se mit sur les remparts et rameuta le plus de sujets comtois possibles.

Mes amis, mes frêres, le temps est venu de défendre chèrement notre liberté, nos biens et nos enfants. Ces hommes qui sont là devant et qui vous promettent monts et merveilles n'en ont cure de votre sort. Avec l'argent de leur pillage, voilà ce qu'ils ont fait : une armée pour prendre Pontarlier. Le travail de vos durs labeurs est devenue une armée. Votre ancien maire ne fait que couler plus de sang et de larmes en vous attaquant pour piller de nouveau notre ville ou peut être d'autres villes. Ils veulent vous assujettir à leurs lois qui sont plus d'inéquitables... C'est déjà à mort les nobles et les clercs... Ce sera qui le suivant ? L'intellectuel, le paysan ?
Un jour ou l'autre nous risquerions tous l'arbitraire de ces gens qui ne voient que leur propre intérêt.

Si ceux-ci avaient voulu le bien de Pontarlier, ils n'auraient point pillés la ville que du contraire... Mais non tout ce qu'ils veulent c'est du sang et de la haine.

Mes amis, si je dois mourir pour Pontarlier et la Franche-Comté, cela aura été un honneur de le faire à vos côtés que vous soyez nobles, clercs, artisans, paysans, vagabonds.

Peuple de Pontarlier, peuple Comtois, défendons nos vies et NOOOOOOTRE LIBERTE !!!!

COMTOIS RENDS TOI ! NENNI MA FOI


Il hurla ses dernières phrases pour ensuite partir à la défense de la ville.
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Aileron
[Au campement de l'Armée du Salut]

Trop tranquille ces routes comtoises. Même pas une petite armée en chemin, pas de gardes frontières, rien. Et une fois à Pontarlier, pas de comité d'accueil, de fanfare, de troubadours, de jeunes demoiselles en dansant autour des fiers républicains apportant la lumière de la liberté. Non, rien de toute cela... Juste une armée qui se terre derrière les remparts de la ville, rendant parfaitement injustifiée l'appellation de soldats pour ses membres la composant. Lâches serait sans doute plus approprié.

Bref, trajet tranquille depuis Grandson jusqu'à Pontarlier, mais l'armée nécessite une présence de tous les instants. Avec Gromukus, ils ne sont pas trop de deux pour s'en occuper, bien secondés toutefois par les différents chefs de lance. Tiens, d'ailleurs, où est-il passé cette alcoolique non anonyme ? Aileron parcourt le campement en long en large et en travers, écoutant distraitement Servane et Ivori faisant plus amplement connaissance, puis il regarde de loin Andrew, Galovert et Reginae provoquer de façon originale les Pontissaliens retranchés. Reginae... ? En train de s'exhiber ? Le sicaire a un léger sourire amusée, lui fait un léger signe de la main, puis repart à la recherche de Grom.

Bon... Toujours pas moyen de le trouver. Peut-être perdu au milieu de ses cartes militaires, ou bien en train de roupiller dans sa mobilotte, ou plus probablement en train de vider un fût de bière dans son coin sans prévenir personne. Pas le choix alors, une seule solution s'impose.


GROOOOOMMMMMMMM ! ! ! ! !

Et on reprend son souffle une seconde pour recommencer.

GROOOOOOOOOOOOMMMMMMMMMMMMM ! ! ! ! ! Sors de ton trou et ramène toi illico, ou bien je vais te chercher par la peau du cul !
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Primus Inter Pares

M.reginae

[Au pied des Remparts]

La journée a commencé par une présentation de son séant à l'ennemi, en compagnie de quelques uns de ses compagnons de combat que rien n'effraie. L'air frais matinal revigorant la Sicaire, elle s'est ensuite attelée consciencieusement aux quelques tâches militaires qui lui incombent: on fait quoi aujourd'hui?, recrutement pour le futur, vérification de la dentition de nouvelles recrues..non le dernier point c'est de l'humour.

Pour se détendre, après tout cela, elle cherche Aileron, qui lui même parait il court après Gromukus. Il semblerait même qu'alors qu'elle avait le postérieur à l'air, son tendre ait hurlé après le chef d'Armée. Pourtant il l'avait salué d'un signe, ne semblant pas le moins du monde jaloux ni même outré. La raison du cri devait être autre.

Le soir arrivant, elle guette celles qui doivent rejoindre le campement. L'une d'entre elle correspond à la descprition, une brune qui observe les remparts, Denna. S'approchant à grand pas et l'accueillant d'un sourire chaleureux


- Bonjour, je suis Reginae. Bienvenue dans l'Armée du Salut. faut se virer de sous les remparts, ils sont foutus de nous envoyer leur linge sale sur la tête.

Oui..question envoyer des soldats ils sont pas encore au top...

Reginae lui montre le campement du doigt.


- Installe toi comme tu veux, et hésite pas si tu as besoin d'aide. Mais..tu n'étais pas accompagnée?

L'Helvéto Bourguignonne attend ses nougats depuis belle lurette maintenant ! et si elle les a pas, ça va la rendre très irritable.
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Ivori
[Au Campement]

Pas peur de la concurrence j'espère?

La jeune Andalouse s'arrêta net dans son élan, le fil de pêche dans une main et la dague dans l'autre, et jeta un regard oblique à Servane, un regard à la fois espiègle et complice.

Maaaa... Y a pas d'concurrence chez les Républicains, pas vrai ? Un homme à la sagesse inestimable m'a toujours répété : "Plus on est d'fous..." Bon, il a jamais fini sa phrase, alors on la comprend comme on veut hein. Mais non ! Même pas peur !

Ivori rejeta les mèches entourant son visage dans un éclat de rire sincère, puis fit un clin d'œil à la jolie rousse. Ma foi, y avait pas de raisons. Leur deux chevelures flamboyantes étaient autant de couleur et d'exotisme au sein de la troupe.
D'un geste sec, elle coupa une nouvelle toise de fil avec sa lame et avisa le nombre de pieds qu'elle avait amassés. C'était amplement suffisant, de quoi relier les piquets à plus de six pieds de largeur et neuf de profondeur.
Elle glissa un premier bout de fil dans un trou et le noua fermement autour du piquet, puis se leva, les bras chargés des trois autres et des restes de fil.


Vale ! A ver, a ver... T'veux m'aider à mettre ça sur pieds ? T'vas cramer s'tu restes au soleil sur ton rocher, et ta peau s'ra aussi cuivrée qu'tes ch'veux ! Y a des larges toiles de bure dans la charrette, s'tu veux bien m'les apporter... Ce s'rait gentil.

La belle rousse lui adressa un sourire chaleureux et commença à s'éloigner lentement pour rejoindre l'endroit choisi pour y monter leur tente. Elle enfonça profondément d'un geste ferme le premier piquet, tendit le fil jusqu'au bout, planta le second piquet à hauteur pour faire un nœud...
Et ainsi de suite avec les deux autres piquets, de sorte que l'armature tenait debout et s'avérait plutôt solide. Mais Ivori préféra prendre quelques précautions et tira des toises de fil supplémentaires pour renforcer le tout. Il ne manquait plus qu'à fixer les toiles et c'était réglé.

Debout face au reste du campement, Ivori prit le temps d'observer tout ce petit monde qui l'entourait. Ça narguait les Comtois d'un côté, ça criait au chef de l'autre, ça pourfendait l'air, faute de chair, et ça respirait surtout la joie de vivre. Pour rien au monde, la rouquine ne renoncerait à tout cela, et elle savait pourquoi elle avait décidé de se battre à leurs côtés, elle savait que sa place était bel et bien parmi eux... pour défendre la République Réformée, quoi qu'il en coûte.

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"Que Viva La República... Hasta la muerte..."

Doko
Après une nuit d'enfer à faire son tour de garde sur les remparts Doko se demandait pourquoi il devait subir un tel spectacle de postérieur dès le levés.
Heureusement que un postérieur féminin s'était glissé dans le tas pour adoucir le spectacle qu'il ne regardait guère préférant observer l'activité dans le campement aux abords de la ville.
Jugeant que les réformés n'étais pas assez nombreux pour soutenir un siège dans de telle conditions Doko se demande à quoi tout cela pouvait rimer sauf si c'était une vulgaire diversion.
Tout en finissant de se poser ses interminables question tactiques qui ne mènerait à rien au final Doko baya si profondément que on pourrait facilement l'entendre à l'autre bout de la ville.
Se décidant à se ressaisir car fallait bien être minimum opérationnel face à ces touristes, Doko ouvrit sa gourde d'une liqueur de poire qu'il traînait depuis longtemps avec lui et en but un gorgée.
Requinquait du feu de dieu et lucide comme jamais Doko repris son tour de garde scrutant au loin le moindre signe

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Bestia sumus, ut non bestia simus (Nous sommes des bêtes, de peur de devenir des bêtes)
Serrallonga
Serra avait manqué le coche et n'avait pas pu se joindre à ses compagnons qui avaient fièrement montrés une partie de leur anatomie qui en disait long sur l'esprit qui régnait ici. Non pas qu'il n'aurait pas voulu en faire de même ... mais cette infernale tente qu'on lui avait r'filée ne voulait pas se monter comme il fallait. Il avait beau savoir lire, le parchemin livré avec était des plus énigmatiques ! Des dessins avec des numéros qui ne correspondaient à rien au final. Bref, une belle cochonn'rie que cette tente à monter soi-même.

D'ailleurs, Serra fini par grimper à un arbre des environs, se suspendre à une branche suffisamment longue et par son poids, briser celle-ci afin de venir la planter dans le sol. Il balança la toile par dessus sur laquelle il posa quelques pierres pour donner une forme de tente acceptable... C'était pas génial mais au moins, il en avait terminé avec cette corvée.

Faut dire qu'il était plutôt adepte du roupillon au milieu des couvertures de sa carriole qu'il trimbalait. Plus d'une vingtaine de peaux pour lui faire un nid douillet. Fallait en profiter. Et s'il pleuvait ? Il couvrait le tout et se roulait sous la charrette à l'abri. Rien de plus facile.

Enfin bref, il ne voulait pas passer pour un pécore... bah vu la tronche de sa demeure provisoire qu'il venait de monter, c'était loupé. Mais haut les coeurs ! Il regarda son fourbi et se dit qu'il était temps de faire quelques affaires, les combats n'étaient apparemment pas prévus pour tout de suite vu le repli "stratégique" de l'armée en face.

C'est donc avec un certain entrain, qu'il installa sa charriote de manière à présenter quelques produits... récoltés par ci, par là.

Les affaires allaient plutôt bien. Certains paysans travaillant la terre passaient par son étale avant de se rendre aux champs. Il y avait même des artisans qui venaient s'approvisionner sur le camp. C'est alors qu'un coursier lui apporta deux missives.

La première était d'un pontissalien. Il le remerciait pour le blé vendu à un prix plus que raisonnable. Un sourire se dessina sur le visage de Serra. C'était bien agréable de lire ça. Cependant, la missive concluait par une mise en garde concernant le prix de son bois...
Ce qui nous amène au second parchemin. Un message d'un gendarme qui le sommait de retirer ses produits de la vente et de racheter le stère que ce dernier venait d'acquérir. En voilà un comble. C'était pas marqué "Satisfait ou remboursé". Macarèl !

Serra attrapa deux morceaux de parchemins et s'empressa de répondre.




Salutations !

Alors tout d'abord, je vous remercie pour ce courrier. Et j'espère que la farine vous sera bien utile.

Par contre, il s'avère que je n'en ai plus désormais. Mon stock n'est pas resté longtemps sur le marché.

Concernant le bois, j'ai effectivement eu une missive d'un gendarme de Pontarlier...

Seulement voilà, je suis contre les décrets et autres lois ridicules qui dictent la vie des simples hommes et femmes que nous sommes. Si ces lois avaient un quelconque sens, je ne dirais pas. Mais là, c'est ridicule.

La véritable question est : pourquoi n'y a-t-il que mon bois qui soit sur le marché ? Ca c'est inadmissible ! Le maire et le comté qui se proclament protecteur de son peuple devraient être capable de subvenir aux besoins de la population. Au lieu de cela, il préfère détourner l'attention sur d'autres faux problèmes.

Je vous le dis. Ouvrons les yeux et acceptons la véritable idée de Liberté.

Bien à vous.

Joan Sala "Serrallonga"

- Voilà pour le premier.



Salutations !!

Mais tout d'abord, et si vous me permettez...

MOUHAHAHAHA !!!

hum hummm...
Pardon. Voilà, ça c'est fait.

Alors si j'ai bien compris, en approvisionnant le marché de Pontarlier en bois alors que les étales sont vides de cette denrée, je suis sous le coup d'une menace de procès pour escroquerie ?

Mais où sont le maire et ce cher conseil qui devraient être les premiers à fournir la population des denrées dont elle a besoin ? Haaaa mais bien sur, il faut protéger les habitants de la "menace". Alors on sonne l'alerte générale, on crie sur tous les toits que les immondes sont aux portes de la cité...
Mais au final, je suis le seul qui propose à la population une denrée vitale, surtout en ces périodes de froid.

Alors pourquoi un tel prix... Et bien si vous aviez mieux regardé ce que je propose, j'ai vendu de la farine à un prix inférieur à celle présente auparavant sur le marché.
Mais alors pourquoi mettre le bois aussi cher ? Tout simplement pour équilibrer la filiale tout en limitant la confection d'armes qui ne nécessite pas de farine mais bien du bois.

Héééé oui. Tout ceci n'est pas le fruit du hasard.

Mais revenons à nos moutons. Vous allez donc vouloir me poursuivre alors que je suis le seul à apporter du bois et ne rien faire contre ceux qui sont confortablement assis dans leur fauteuil de pouvoir et qui vous manipule sans pour autant vous assurer une vie correcte ?
Ne voyez-vous pas où est le véritable problème ? S'agit-il de stères de bois à 5,10 écus ou des politiques et autres nobliaux qui profitent du système établi pour user de leur pouvoir à seule fin de le garder ?

Bien à vous.

Joan Sala "Serrallonga"


- Et voici pour le "gendarme"... Nan mais. C'est pas vrai ça. Les gens sont si aveugles que ça ?

Serra confia les écrits et quelques piécettes à un gamin du coin pour qu'il porte ses réponses aux intéressés.


Edit : certaines balises oubliées
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Francesco_sforza
Francesco était arrivé ce matin au campement, tout droit arrivé de Fribourg, sa chère ville où il résidait. Il était décidé à faire payer aux pleutres comtois le prix du déni de justice qu'il venait de subir. Les debenja, epsonstylus et autres privilégiés allaient devoir bien se tenir, Francesco était là, prêt à leur planter son poignard dans leur coeur dès qu'il en aurait l'occasion.


Croisant des membres de l'armée, Sforza chercha du regard des personnes qu'il connaissait. Sanctus...reginae...Il voulut se présenter au campement.

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Directeur de l'AAP
Procureur à la Cour d'Appel Impériale
Religieux Réformé pugnace et un brin illuminé
Sofialaurine
Après avoir fait son petit commentaire et mis son grain de sel poivré sur la partie de fesses en l'air dont ces adorateurs des abysses noires se régalaient...Sofia les regarda mieux tout à coup...

Elle observa leur campement qu'ils étaient en train de monter en rafistolements hâtifs avec des peaux ou des bâches et d'autres matériaux inflammables....

Du bois stocké, des peaux...des tissus en tous genres...héhé!...

En taverne, certains lui avaient dit "venir en touriste"...la belle affaire!

Qu'ils étaient donc bien naïfs ces lions de Juda....déguisés en "armée du salut"....alors qu'ils n'en avaient aucunement l'air de la chanson.

Mais qu'est-ce qu'ils s'imaginent!!....ils viennent nous narguer sous les remparts et traitent même les pontissaliens de "niguedoilles" en leur promettant monts et merveilles frelatées....du vent, du balai, de l'air...

Par le feu et dans les courants d'air...notre armée vous fera voir....ainsi que tous les pontissaliens réunis pour la noble cause de la décence de nos actes et de la foi que nous avons en nos institutions, de quel bois nous nous chauffons!!....

Préparez-vous, pauvre trublions et fanfarons....préparez-vous à voir chauffer vos fessards...car, c'est du haut des ramparts, que nos archers se donneront à coeur joie de vous bouter le toride aux trousses, ce dont vous raffolez d'ailleurs.

Sofia avait pensé tout haut, depuis le chemin où elle passait en revenant du lac...
Denna.
- Bonjour, je suis Reginae. Bienvenue dans l'Armée du Salut. faut se virer de sous les remparts, ils sont foutus de nous envoyer leur linge sale sur la tête.
- Installe toi comme tu veux, et hésite pas si tu as besoin d'aide. Mais..tu n'étais pas accompagnée?


La brune s'en retourne sur celle qui vient de l'apostropher

S'ils tentent ne serait ce qu'une fois de m'envoyer leur linge sale ... j'te promet qu'ils repartiront cul nu.
Bonjour Reginae, moi c'est Denna et j'étais bien accompagnée en effet ... mais ...
Cherche du regard sa compagne de voyage... elle doit être par là ... avec tout ce monde ... impossible de savoir.

Ne t'en fait pas pour moi ... je trouverais bien un coin ou me poser ... pour l'heure ... un petit remontant ne ferait pas de mal.

S'approchant d'un fût en perce elle servi deux chopines et en tendit une à Reg ..
à la nôtre ... et à leur trépas.
Gromukus
Gromukus bien que porte-fanion était tout déprimé. Il avait enfin décidé d'arrêter l'alcool, de lui même en plus, bien que ça soit totalement contraire à sa religion. Etre en état de guerre demandait cet énorme sacrifice, il en avait bien conscience. La dernière soirée rame à Grandson, où un certain tonneau de mousseux avait prit un sérieux coup de vide le lui avait rappelé.

Mifa l'interpella.


- Salut! Alors, tout c'est bien passé? J'ai hâte que tout cela commence! Au fait, j'ai vraiment soif, où as-tu mis des tonneaux? Je veux même bien faire une petite distribution! Après tout, il faut bien se donner un peu de courage!

HAAAAAAaaaaaaa... Malotru ! Ne vois tu pas que j'essaye d'arrêter d'boire ?!
Le Gromukus était tendu de la braie et ça se voyait. Il s'agitait et faisait de grands moulinets avec les bras.

Comme si on avait que ça à faire de boire ! C'est la guerre !
Rien que d'en parler sa bouche était devenue toute sèche. Lui qui avait une petite réputation dans le glaviot se retrouvait tout à coup tout démuni.

Soif... Il ne s'agitait plus du tout, écoutant la petite voix qui lui soufflait soif soif soif soif soif soif...

Bon va pour un p'tit apéro. Mais qu'une lichette hein...

Le faible ! Il savait pourtant, que dès qu'il buvait un peu il ne savait pas s'arrêter, qu'il oubliait tout le reste ! La vie ne lui avait décidément rien appris ?!
La flasque d'Armagnac fût sortie en un éclair, il en but trois énormes goulées avant de grimacer sous le choc.


Tiens, goute moi ça !

Petit temps de latence et Aileron se fit entendre de sa douce voix.

- GROOOOOOOOOOOOMMMMMMMMMMMMM ! ! ! ! ! Sors de ton trou et ramène toi illico, ou bien je vais te chercher par la peau du cul !

Grom lui répondit bien fort.

Ola l'ami, j'suis la ! Qu'est-ce t'as à couiner comme du *hips* Dolois qu'on égorge ?! J'suis en train d'engueuler Mifa, ce bougre boit de l'alcool !
Mifalifou
Suite à ses paroles, Gromukus eut soudain un râle. Mifalifou eut un petit bond en arrière qu'il dissimula, tant il ne s'y attendait pas. Il commença alors a s'agiter dans tout les sens, comme si on lui avait dit que le ciel leur tombait sur la tête. Soudain, Mifalifou capta quelques mots...

"arrêter d'boire"

Il se statufia. Ultime blasphème à Septhal. Il continua néanmoins, incapable de bouger devant la sorte de fou, agité, et même pas saoul qu'était devenu Gromukus. Mais, celui-ci en remit une couche:
"Comme si on a que ça à faire de boire !"

Mifalifou baissa alors la tête et murmura dans sa barbe, enfin, dans son col... Grmgr... ben... oui... pff...

Mais, heureusement, l'illumination vient a Gromukus peut après. Quelques secondes plus tard, il était devant un "petit apéro" d'Armagnac. Son ami lui passa la flasque, et il but quelques gorgées.

Ho, mordel de berde! Elle est bonne! dit-il dans une voix légèrement essoufflée par la boisson. Il prit quelques respirations, et se décida a reprendre une gorgée.

Soudain Aileron se fit entendre d'un cri fort. Surpris par cette voix, Mifalifou en sursauta, laissant tomber un peu d'alcool sur son chemise. Ah, c'était pas son jour!

Apparemment Gromukus risquait sa peau, du cul, s'il ne se manifestait pas à son tour. Il répondit alors avec la même délicatesse et le même ton doux:


Ola l'ami, j'suis la ! Qu'est-ce t'as à couiner comme du *hips* Dolois qu'on égorge ?! J'suis en train d'engueuler Mifa, ce bougre boit de l'alcool !


Mouai, repondit-il en criant aussi, je suis un gros méchant! Mais Gromukus aussi, naaah!

Un leger étourdissement lui prit, une pensée philosophique lui traversa l'esprit:


Après tout boire, c'est comme faire l'amour, il n'y a que les pourris que le font seuls! *hips*

Voila qu'il se mettait à hipser!
Aileron
Ola l'ami, j'suis la ! Qu'est-ce t'as à couiner comme du *hips* Dolois qu'on égorge ?! J'suis en train d'engueuler Mifa, ce bougre boit de l'alcool !

Ah ben enfin ! Aileron faillit rétorquer qu'on risquait pas d'entendre des Dôlois qu'on égorge, vu qu'ils se terraient tous au plus profond de leurs chaumières. Mais entendre Grom avouer qu'il reprochait à quelqu'un de boire de l'alcool, c'était... bizarre... Heureusement que sa phrase était accompagnée d'un "hips" sonore, qui rassura Aileron.

Le sicaire s'approcha quelque peu, pour éviter de provoquer une attaque chez un p'tit vieux pontissalien, et répondit tout en douceur ou presque.


Pas étonnant qu'il boive de l'alcool, il est dans ta section ! J'ai jamais vu une réserve de bière diminuer aussi vite que lorsque tu es dans les parages !

S'approchant davantage, afin d'éviter que la moitié de la Franche Comté ne soit au courant de leur conversation ultra secrète, il ajouta sur un ton de conspirateur.

Bon... Tu as étudié leurs défenses ? Moi oui, et ils ont pas l'air terribles leurs remparts. Ils ont tremblé rien qu'en voyant trois culs nuls en face d'eux. Donc, pourquoi ne pas suivre l'idée d'Ivori ? Un lancer de nains, ça devrait suffire, non ?
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Primus Inter Pares

M.reginae
Denna. semble trouver ses marques, puisqu'elle se rapproche directement du fut où sont en grande discussion Mifalifou, Gromukus et Aileron. Ces deux derniers sont d'ailleurs en train de conspirer, sans doute une dernière toruvaille militaire digne des plus fiers guerriers du Royaume. Reginae, les yeux admiratifs à voir ainsi son tendre foisonner d'idées combattantes, se saisit de la chopine proposée, et commence à la siffler quand elle aperçoit non loin son ami, Francesco Sforza.

Le Réformé intellectuel promène son regard sur la foule, la Sicaire fait quelques pas en sa direction


- Bonjour Francesco, je suis contente de te voir parmi nous. Peut être vas tu pouvoir te battre contre Pendarric ? plaisante elle.

Puis s'adressant cette fois également à Denna.

- Pour les tentes, je vous propose d'aller avec Serrallonga dans la sienne. Je ne lui ai pas demandé, mais je suis sure qu'il sera ravi ! dit elle en montrant l'homme du doigt.

Arf..en fait non..avec l'âge le Serra se fait grincheux, la preuve il marmonne contre un gendarme qui l'a houspillé pour un prix légèrement trop haut. Franchement..avoir visité tant de chateaux et devoir s'expliquer pour de telles broutilles, il doit y'avoir de quoi enrager. Mais Reginae ne dit pas cela aux nouveaux arrivants, et leur laisse croire au chaleureux accueil potentiel du vieux grigou.

- Pour les présentations, vous verrez au fur et à mesure, soyez pas timides. Seule contrainte pour tout le monde, se tenir disponible pour les combats nocturnes, après vous faites ce que vous voulez ! L'homme à suivre, c'est lui pointant Gromukus du doigt,toujours surprise elle même qu'on puisse entreprendre une telle action quotidienne...


Reginae continue à siroter sa bière, glissant bien entendu une main dans l'arrière des braies d'Aileron, presque involontairement.
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Geauvin
Geauvin avait trainé ses braies dans tout le campement, cherchant la cantine pour se jeter un bout de pain dans l'estomac, sans grand résultat, lorsqu'il entendit gueuler du coté des chariottes.........

Ola l'ami, j'suis la ! Qu'est-ce t'as à couiner comme du *hips* Dolois qu'on égorge ?! J'suis en train d'engueuler Mifa, ce bougre boit de l'alcool !


A l'intonation de la voix, il se dit qu'en se dirigeant vers celle ci, il aurait au moins à boire.
En arrivant, il vit quelques futs sur lesquels il tapota afin d'en estimer le niveau pour se servir mais ils sonnaient creux.
Il dut en incliner un pour, enfin,remplir sa chope.


Apercevant dame Reginae, il s'en approcha et lui murmura........

Hey.est ce normal que Grom fasse des mouvement de moulin à vent de ses bras?
Serais ce un code pour les éclaireurs ?
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