Korydwen
18 avril, date à laquelle elle s'était rendue au couvent, mais également date à laquelle elle avait reçu de la part d'Auvergne une annonce de levé de ban... Voilà qui était particulièrement étrange, enfin, elle retarda son départ de quelques instants pour informer Marty de son départ chez les soeurs, lui demandant de l'excuser auprès du Duc... Elle ne pouvait pas repousser sa retraite, elle en avait grand besoin pour le salut de son âme bien plus que de cette croisade.* Trois semaines, c'est à la fois long et court, c'est à la fois intéressant et pénible, c'est à la fois... Un bien fou de se retrouver seule, profiter pour souffler, profiter pour réfléchir à ce que l'on fera demain... Changer de tout au tout, revoir sa façon de faire et de penser...
Aussi dans la journée du 7 mai, lorsque la délivrance arriva... La délivrance du couvent bien entendu, Korydwen n'était pas enceinte, puisqu'elle faisait au contraire tout pour ne pas l'être, attirant sans doute encore plus la colère divine... Mais cela... Qu'y pouvait-elle réellement ? Bien loin le temps des surnoms, bien loin le temps de "lapin"... Bref sourire sur son visage avant de trouver près de son coche sa fidèle Mathilde, pas Mathilde de Silec, Mathilde sa dame de compagnie, la nourrice de ses enfants, son employée du dispensaire de Montbrisson... Toute vêtue de blanc, la couleur du deuil... Et pour cause, voilà quelques jours elle avait reçu une courte missive l'informant de la mort de son très cher vassal, s'en était suivi une lettre à son époux, les soeurs avaient permis l'envoie d'une missive durant ces trois longues semaines... Mais aucune réponse n'était parvenue à Korydwen, son coeur s'était deux fois plus serré, entre la mort du second homme de son coeur et la missive tant espéré de son époux qui n'était pas arrivée... Un besoin de lire ses mots à défaut de sentir sa chaleur...
Elle grimpa dans le coche, suivit de sa fidèle Mathilde, fixant le paysage les premiers mètres, ce fut Mathilde qui mit un terme à l'affreux silence qui pesait dans le coche.
Madame ?
La tête de Korydwen bascula légèrement vers Mathilde, sa main essuyant au passage une larme, mais le mal était fait et les traces de pleurs visible sur son visage, son visage bien pâle. Elle était si fatiguée, de nombreux problèmes de santé avant son départ au monastère qui durant ces trois semaines ne s'étaient pas arrangés.
Ma brave Mathilde, si vous saviez combien j'ai mal...
Cela se voit, Madame est bien pâle. Madame ne rayonne plus. Madame est en larme.
La mort... Il n'y a plus que la mort qui m'entoure.
Ne dites pas de bêtises... Mais pas le temps pour la brave Mathilde de terminer sa phrase voilà que la baronne surenchérit.
Aristote non content de m'avoir pris mon petit frère chéri, me prend aujourd'hui mon plus grand ami... Le deuxième homme de mon coeur.
Et votre autre frère, n'est-il pas déjà ce deuxième homme ?
Mon frère a une place à part... La place d'un frère...
Et tout n'est pas que mort, les nouvelles de votre soeur et la réconciliation entre elle et votre frère.
Voui... Mais...
Et votre époux il vous aime et vous enveloppe dans tant d'amour.
Comme il me tarde de le retrouver... Vous ne pouvez savoir à quel point...
Le regard de Korydwen pivota vers la vitre, son coeur se serra de nouveau avant que ses yeux ne se ferment une nouvelle fois, laissant perler de nombreuses larmes...
Oh si... Je sais à quelle point. Mathilde avait tout naturellement vu la bouteille d'alcool qui dépassait de la besace de la baronne et à voir l'intérieur, la dame l'avait déjà bien entamée... Vous vous êtes encore réfugiée dans l'alcool...
Qu'y puis-je ? Cette passion me consume de jour en jour... Chaque jour cet éloignement me pèse, chaque jour ma passion me dévore, chaque jour elle embrase un peu plus mon coeur.
Et vous savez très bien les problèmes que l'alcool apporte.
L'amour... C'est ce qu'il peut y avoir de plus doux et chaud, comme de plus terrible... Et vous savez comme j'aime mon époux...
Que dirait-il en apprenant que vous avez succombé de nouveau à la bouteille ?
Il crierait... Il serait furieux... Furieux, comme ce jour... La tête de Korydwen se baissa, regardant ses pieds, une fillette prise en flagrant délit, voilà ce qu'elle était dans son coche...
Ce jour où il est parti... Parce que vous aviez bu sur les remparts et qu'avec toute cette quantité d'alcool vous vous étiez blessée sur les remparts de Montpensier et après vous le lui aviez caché...
Et ma nièce Elégie lui avait cafardé... Comme je l'avais détesté ce jour... Et maintenant qu'elle n'est plus là, elle me manque... Cette petite bulle de champagne... Si pétillante. Le regard de Korydwen se leva de nouveau et regarda Mathilde.
Elle ressemble à votre fille...
Cela doit venir d'Althiof et de Thémis...
Oui, vous devez avoir raison.
Vous ne lui direz rien, dites oui ! Je vous en prie !
A qui donc, votre époux ? Concernant cette bouteille ? Non, mais donnez la moi, cela vous évitera d'y succomber de nouveau !
La main de Korydwen se dirigea doucement vers la bouteille et la sortit de sa besace, elle était à moitié pleine ou à moitié vide, cela dépendait de la vision des choses...
Je lui ai écris... Mais il ne m'a pas répondu...
Sans doute n'a-t-il pas encore vu votre lettre. Il était en retraite, il n'est revenu que la semaine dernière...
C'est vrai... Korydwen lâcha la bouteille que Mathilde récupéra et cacha aussitôt. Elle a du être perdue entre les missives concernant son travail...
Ne vous en faites pas... Il pense à vous et vous aime.
Je le sais... Il est si fort et moi si faible...
Et le coche arriva rapidement à Clermont, Clermont où elle pensait retrouver son époux, mais voilà qu'un petit page arriva en courant.
Madame Toggenburg, votre époux et votre fille ont quitté Clermont.
Comment cela ? Où sont-ils ? Et pourquoi ils ne m'ont pas écris ?
Ils sont à Montbrisson, des gardes. Pour la missive, je ne sais pas, cela a été si brusque après son retour.
Merci...
Elle grimpa les marches du château de Clermont, elle était donc seule... Elle séjournerait dans son appartement d'intendante, Mathilde avait prit les devants, demandant à ce que chaque bouteille, flacon ou autres contenants d'alcool disparaissent de l'appartement... Et puis un autre page arriva avec une autre annonce... Ainsi... Le décès avait été annoncé de partout et elle figurait sur cette annonce, un pâle sourire...
Mathilde, nous sommes le 7 mai... Il me faut une robe blanche, il faut que j'y aille...
Et Korydwen de se changer et de passer la robe blanche la plus simple au monde, son vassal, son ami n'était plus là... Elle ferma les yeux, voilà bien longtemps qu'elle avait accepté de devenir son témoin de mariage, elle pensa à Sun, sa douleur devait être pire que la sienne... Et doucement, sans escorte, une simple cape sur les épaules, elle quitta le château de Clermont pour se diriger vers la cathédrale... Le glas sonna lorsqu'elle posa le pied dans l'édifice religieux... Elle avança doucement pour se placer le plus près possible faisant fi des places réservés au Duc et à son conseil, aujourd'hui, elle y avait toute sa place.
Ptit... Comme je te hais aujourd'hui... Je te déteste... Pourquoi as-tu baissé ta garde ?!
C'était dit, le glas avait fini de sonner et le cortège entra dans l'édifice, son époux était porteur... Pourquoi cela ne l'étonnait guère... Mais elle n'avait pas la force de tourner la tête et de regarder cette boite de bois... Et puis Rick, son frère, son frère curé... Réaffirmé sa foi ? Voilà que sa foi disparaissait de jour en jour, bientôt elle ne serait plus que néant, croire en cette Eglise ? A quoi bon, Aristote n'était qu'un odieux personnage, sans doute pire que certains hommes... Mais en brave petite brebis, elle récita le credo.
Je crois en Dieu, le Très haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.
Et en Aristote son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé sur Terre pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil, où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut
Je crois en l'action divine
Je crois en la Sainte Eglise aristotélicienne Romaine, une et indivisible
En la communion des saints
En la rémission des pêchés
En la vie éternelle
Amen.
La prière du pardon...
Je confesse à Dieu Tout puissant, à tous les Saints, ainsi qu'à vous, ici réunis, parce que j'ai pêché, en parole, en pensée, en action. Je supplie tous les Saints et vous mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde son pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.
Le dernier de mes péchés, tu le veux pourriture d'Aristote ? Bein le voilà, celui de t'avoir insulter dans ta propre cathédrale et surtout, surtout mes dernières paroles concernant mon ami Ptit et... Cette haine... Voilà, tu m'pardonnes ? j'te donnerai plein de sous pour acheter ton pardon. De toute façon tout se monnaye.
Voilà... Et puis de penser à son fils... Matthis, dont Ptit devait être le parrain, nouveau soupire... Dans l'attente de sentir son époux, au moins sa passion ne la dévorerait plus et elle pourrait dévorer son époux... Ce qui était plus agréable, il fallait l'avouer.
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Triste à en pleurer... Ptit je te hais...
Aussi dans la journée du 7 mai, lorsque la délivrance arriva... La délivrance du couvent bien entendu, Korydwen n'était pas enceinte, puisqu'elle faisait au contraire tout pour ne pas l'être, attirant sans doute encore plus la colère divine... Mais cela... Qu'y pouvait-elle réellement ? Bien loin le temps des surnoms, bien loin le temps de "lapin"... Bref sourire sur son visage avant de trouver près de son coche sa fidèle Mathilde, pas Mathilde de Silec, Mathilde sa dame de compagnie, la nourrice de ses enfants, son employée du dispensaire de Montbrisson... Toute vêtue de blanc, la couleur du deuil... Et pour cause, voilà quelques jours elle avait reçu une courte missive l'informant de la mort de son très cher vassal, s'en était suivi une lettre à son époux, les soeurs avaient permis l'envoie d'une missive durant ces trois longues semaines... Mais aucune réponse n'était parvenue à Korydwen, son coeur s'était deux fois plus serré, entre la mort du second homme de son coeur et la missive tant espéré de son époux qui n'était pas arrivée... Un besoin de lire ses mots à défaut de sentir sa chaleur...
Elle grimpa dans le coche, suivit de sa fidèle Mathilde, fixant le paysage les premiers mètres, ce fut Mathilde qui mit un terme à l'affreux silence qui pesait dans le coche.
Madame ?
La tête de Korydwen bascula légèrement vers Mathilde, sa main essuyant au passage une larme, mais le mal était fait et les traces de pleurs visible sur son visage, son visage bien pâle. Elle était si fatiguée, de nombreux problèmes de santé avant son départ au monastère qui durant ces trois semaines ne s'étaient pas arrangés.
Ma brave Mathilde, si vous saviez combien j'ai mal...
Cela se voit, Madame est bien pâle. Madame ne rayonne plus. Madame est en larme.
La mort... Il n'y a plus que la mort qui m'entoure.
Ne dites pas de bêtises... Mais pas le temps pour la brave Mathilde de terminer sa phrase voilà que la baronne surenchérit.
Aristote non content de m'avoir pris mon petit frère chéri, me prend aujourd'hui mon plus grand ami... Le deuxième homme de mon coeur.
Et votre autre frère, n'est-il pas déjà ce deuxième homme ?
Mon frère a une place à part... La place d'un frère...
Et tout n'est pas que mort, les nouvelles de votre soeur et la réconciliation entre elle et votre frère.
Voui... Mais...
Et votre époux il vous aime et vous enveloppe dans tant d'amour.
Comme il me tarde de le retrouver... Vous ne pouvez savoir à quel point...
Le regard de Korydwen pivota vers la vitre, son coeur se serra de nouveau avant que ses yeux ne se ferment une nouvelle fois, laissant perler de nombreuses larmes...
Oh si... Je sais à quelle point. Mathilde avait tout naturellement vu la bouteille d'alcool qui dépassait de la besace de la baronne et à voir l'intérieur, la dame l'avait déjà bien entamée... Vous vous êtes encore réfugiée dans l'alcool...
Qu'y puis-je ? Cette passion me consume de jour en jour... Chaque jour cet éloignement me pèse, chaque jour ma passion me dévore, chaque jour elle embrase un peu plus mon coeur.
Et vous savez très bien les problèmes que l'alcool apporte.
L'amour... C'est ce qu'il peut y avoir de plus doux et chaud, comme de plus terrible... Et vous savez comme j'aime mon époux...
Que dirait-il en apprenant que vous avez succombé de nouveau à la bouteille ?
Il crierait... Il serait furieux... Furieux, comme ce jour... La tête de Korydwen se baissa, regardant ses pieds, une fillette prise en flagrant délit, voilà ce qu'elle était dans son coche...
Ce jour où il est parti... Parce que vous aviez bu sur les remparts et qu'avec toute cette quantité d'alcool vous vous étiez blessée sur les remparts de Montpensier et après vous le lui aviez caché...
Et ma nièce Elégie lui avait cafardé... Comme je l'avais détesté ce jour... Et maintenant qu'elle n'est plus là, elle me manque... Cette petite bulle de champagne... Si pétillante. Le regard de Korydwen se leva de nouveau et regarda Mathilde.
Elle ressemble à votre fille...
Cela doit venir d'Althiof et de Thémis...
Oui, vous devez avoir raison.
Vous ne lui direz rien, dites oui ! Je vous en prie !
A qui donc, votre époux ? Concernant cette bouteille ? Non, mais donnez la moi, cela vous évitera d'y succomber de nouveau !
La main de Korydwen se dirigea doucement vers la bouteille et la sortit de sa besace, elle était à moitié pleine ou à moitié vide, cela dépendait de la vision des choses...
Je lui ai écris... Mais il ne m'a pas répondu...
Sans doute n'a-t-il pas encore vu votre lettre. Il était en retraite, il n'est revenu que la semaine dernière...
C'est vrai... Korydwen lâcha la bouteille que Mathilde récupéra et cacha aussitôt. Elle a du être perdue entre les missives concernant son travail...
Ne vous en faites pas... Il pense à vous et vous aime.
Je le sais... Il est si fort et moi si faible...
Et le coche arriva rapidement à Clermont, Clermont où elle pensait retrouver son époux, mais voilà qu'un petit page arriva en courant.
Madame Toggenburg, votre époux et votre fille ont quitté Clermont.
Comment cela ? Où sont-ils ? Et pourquoi ils ne m'ont pas écris ?
Ils sont à Montbrisson, des gardes. Pour la missive, je ne sais pas, cela a été si brusque après son retour.
Merci...
Elle grimpa les marches du château de Clermont, elle était donc seule... Elle séjournerait dans son appartement d'intendante, Mathilde avait prit les devants, demandant à ce que chaque bouteille, flacon ou autres contenants d'alcool disparaissent de l'appartement... Et puis un autre page arriva avec une autre annonce... Ainsi... Le décès avait été annoncé de partout et elle figurait sur cette annonce, un pâle sourire...
Mathilde, nous sommes le 7 mai... Il me faut une robe blanche, il faut que j'y aille...
Et Korydwen de se changer et de passer la robe blanche la plus simple au monde, son vassal, son ami n'était plus là... Elle ferma les yeux, voilà bien longtemps qu'elle avait accepté de devenir son témoin de mariage, elle pensa à Sun, sa douleur devait être pire que la sienne... Et doucement, sans escorte, une simple cape sur les épaules, elle quitta le château de Clermont pour se diriger vers la cathédrale... Le glas sonna lorsqu'elle posa le pied dans l'édifice religieux... Elle avança doucement pour se placer le plus près possible faisant fi des places réservés au Duc et à son conseil, aujourd'hui, elle y avait toute sa place.
Ptit... Comme je te hais aujourd'hui... Je te déteste... Pourquoi as-tu baissé ta garde ?!
C'était dit, le glas avait fini de sonner et le cortège entra dans l'édifice, son époux était porteur... Pourquoi cela ne l'étonnait guère... Mais elle n'avait pas la force de tourner la tête et de regarder cette boite de bois... Et puis Rick, son frère, son frère curé... Réaffirmé sa foi ? Voilà que sa foi disparaissait de jour en jour, bientôt elle ne serait plus que néant, croire en cette Eglise ? A quoi bon, Aristote n'était qu'un odieux personnage, sans doute pire que certains hommes... Mais en brave petite brebis, elle récita le credo.
Je crois en Dieu, le Très haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.
Et en Aristote son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé sur Terre pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil, où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut
Je crois en l'action divine
Je crois en la Sainte Eglise aristotélicienne Romaine, une et indivisible
En la communion des saints
En la rémission des pêchés
En la vie éternelle
Amen.
La prière du pardon...
Je confesse à Dieu Tout puissant, à tous les Saints, ainsi qu'à vous, ici réunis, parce que j'ai pêché, en parole, en pensée, en action. Je supplie tous les Saints et vous mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde son pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.
Le dernier de mes péchés, tu le veux pourriture d'Aristote ? Bein le voilà, celui de t'avoir insulter dans ta propre cathédrale et surtout, surtout mes dernières paroles concernant mon ami Ptit et... Cette haine... Voilà, tu m'pardonnes ? j'te donnerai plein de sous pour acheter ton pardon. De toute façon tout se monnaye.
Voilà... Et puis de penser à son fils... Matthis, dont Ptit devait être le parrain, nouveau soupire... Dans l'attente de sentir son époux, au moins sa passion ne la dévorerait plus et elle pourrait dévorer son époux... Ce qui était plus agréable, il fallait l'avouer.
*Oui, bon, le RP de confession de Kory a pris un petit de retard, mais c'est ce qui expliquera la longue retraite de la baronne... Si vous saviez ses pêchés...
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Triste à en pleurer... Ptit je te hais...