--Lais_devergy
[ Peut mieux faire ]
Jlui ai dit que jallais tapprendre les bonnes manières mais euh..voilà
Sur le cul, la donzelle, tout du moins métaphoriquement. Diantre, il a trouvé LA parade, la botte secrète. Promettre à la vieille harpie de la dompter et de la rendre sage, voilà qui était particulièrement bien pensé. Sauf que... sauf que... il y a un mais... ça allait automatiquement passer par de la pratique, si la duègne aussi froissée qu'un vieux parchemin venait à l'interroger. Pourquoi pas, au fond... elle aurait d'autres cordes à son arc. Le mieux dans la vie, elle l'a compris très vite, c'est l'adaptation. Ilmarin l'avait seriné. On apprend pas seulement à se battre, on apprend aussi à lire, écrire, avoir des notions d'un peu de tout. Les milieux hostiles, la cour, elle ne l'a qu'entraperçue dans une cérémonie d'allégeance et elle en garde un souvenir crispé. Elle savait pas où poser sa mince carcasse, ni qui regarder, ni comment, ni pourquoi dans cette atmosphère lourde de regards qu'elle pensait tous sur elle soulignant toutes ses imperfections. Genre la fosse aux lions, avec des scorpions et des cafards mais tous avec la même forme.
Les yeux vert suivent les mouvements de son cousin qui s'amène là, près, vraiment près. Elle retient son souffle. La main vient effleurer sa joue en électrisant son épiderme. Pas un mot, rien d'autre qu'un océan bleu où elle a déjà plongé les prunelles devant et la raison derrière. Elle écarterai bien la tristesse de cette eau mais on ne sépare pas le grain de l'ivraie sans tamis et là... elle sèche sur les moyens. Attraper cette main et la serrer dans la sienne ? Lui sourire ? Approcher ses lèvres ? Elle sait maintenant... bon un peu... pas vraiment... mais c'est en forgeant qu'on d'vient forgeron ? Pas le temps de rien mettre en pratique, un soupir efface tout sur son passage et même sa silhouette qui marche pour se poser dans une chaise. Surprise, désappointement. Han. Rien que ça ? Sûr ? Pourquoi j'ai faim ? Elle se retourne lentement pour faire face à son professeur du jour. Il a une chemise aujourd'hui. Ça hypnotise moins... mais ça fait travailler l'imagination. Elle secoue la tête pour chasser les images de ce qu'elle a vu dessous et essuyer un frisson.
Bon autant commencer de suite. Si tu veux bien te tenir, il faut commencer par assumer tes actes, on arrive pas à la Cour ou en noble lieu en cachant ses mains dans son dos même si on a de bonnes raisons
Ah... flûte... les mains lentement se portent devant elle et elle les croisent. Là, on peut dire que c'est dur de pas montrer le bandage... au moins l'intérieur de celle qui n'est pas bandée, ça passe. Mais elle comprend pas vraiment en quoi ses mains abimées font plus « bienséantes ». Passons...
Il te faut trouver une anecdote, une histoire drôle ou un fait honorifique, ce que tu veux, mais ça doit être crédible, et loin de la vérité trop triste. Il faut que ce soit instinctif, et que tu tire ça à ton avantage A toi de jouer..
Là ? Tout de suite ? Comme ça là au débotté ? Elle regarde son cousin avec un air paniqué. Mais elle connait rien de tout ça... et ses faits honorifiques sont pas genre du monde des Grands. Voir plutôt du monde des vauriens... le silence est pesant, les yeux bleus la regardent en attendant une réponse. Alors elle fait ce qu'elle sait faire de mieux, la brunette, quand elle se sent mal à l'aise. Causer de ce qui lui passe par la tête.
Tiens tu sais qu'à l'âge de cinq ans j'ai été faire du patinage sans patins sur des douves, que la glace a craqué et que j'ai failli me noy... Non ! Oublie !
Elle fait un geste de la main comme pour effacer ce qu'elle vient de dire.
Attends, attends, je vais trouver...
Elle attend quelques secondes avant de demander d'une mine contrite.
J'imagine qu'raconter qu'on a vu passer sa mère à travers une verrière ça marche pas non plus... comme le fait d'avoir escorter un mercenaire... c'est lui d'ailleurs qu'à failli la tuer... et son épaule... et que de dire qu'on a déjà volé une calèche en forçant une serrure non plus...
Devant la mine du cousin, elle esquisse une grimace.
Oui, on oublie aussi.
Elle ferme les yeux et essaie de ne pas piétiner sur place en triturant ses doigts. Réfléchis, crétine, réfléchis. Allez... imagine qu'il te présente à quelqu'un. Voyons... genre... sa mère ! Non ! Non... pas sa mère... parce que là tu n'auras qu'une envie, c'est te cacher vu ta mine, le fait que tu sois à peine coiffée et que tu lui ferais honte. Un parent... lointain... avec un titre aussi long que la rallonge de la table du salon.
Faudrait que tu te présentes, que tu omettes bien comme il faut que tu n'as pas de père et que tu dises que tu t'occupes du Manoir pendant que ta mère tue des méchants. Vala... ça. Elle rouvre les yeux et prend une grande inspiration. Elle esquisse un mouvement de tête, main gauche et bandée posée sur la poitrine, le salut de sa mère, avant de se présenter. Elle essaie de ne pas mâcher ses mots et de se tenir droite, mains toujours jointes devant elle.
Je suis Laïs de Vergy.... j'administre en ce moment les terres d'une seigneurie, Léard, pendant que ma mère, chevalier au service de sa Majesté, se bat contre les ennemis de la Couronne.
On a fait mieux... elle a sûrement fait pire. En tout cas, pêcher par omission, elle a déjà plus ou moins la compétence...
Les yeux verts interrogent son tuteur du jour en essayant de ne pas regarder les bras qui l'appellent.
Jlui ai dit que jallais tapprendre les bonnes manières mais euh..voilà
Sur le cul, la donzelle, tout du moins métaphoriquement. Diantre, il a trouvé LA parade, la botte secrète. Promettre à la vieille harpie de la dompter et de la rendre sage, voilà qui était particulièrement bien pensé. Sauf que... sauf que... il y a un mais... ça allait automatiquement passer par de la pratique, si la duègne aussi froissée qu'un vieux parchemin venait à l'interroger. Pourquoi pas, au fond... elle aurait d'autres cordes à son arc. Le mieux dans la vie, elle l'a compris très vite, c'est l'adaptation. Ilmarin l'avait seriné. On apprend pas seulement à se battre, on apprend aussi à lire, écrire, avoir des notions d'un peu de tout. Les milieux hostiles, la cour, elle ne l'a qu'entraperçue dans une cérémonie d'allégeance et elle en garde un souvenir crispé. Elle savait pas où poser sa mince carcasse, ni qui regarder, ni comment, ni pourquoi dans cette atmosphère lourde de regards qu'elle pensait tous sur elle soulignant toutes ses imperfections. Genre la fosse aux lions, avec des scorpions et des cafards mais tous avec la même forme.
Les yeux vert suivent les mouvements de son cousin qui s'amène là, près, vraiment près. Elle retient son souffle. La main vient effleurer sa joue en électrisant son épiderme. Pas un mot, rien d'autre qu'un océan bleu où elle a déjà plongé les prunelles devant et la raison derrière. Elle écarterai bien la tristesse de cette eau mais on ne sépare pas le grain de l'ivraie sans tamis et là... elle sèche sur les moyens. Attraper cette main et la serrer dans la sienne ? Lui sourire ? Approcher ses lèvres ? Elle sait maintenant... bon un peu... pas vraiment... mais c'est en forgeant qu'on d'vient forgeron ? Pas le temps de rien mettre en pratique, un soupir efface tout sur son passage et même sa silhouette qui marche pour se poser dans une chaise. Surprise, désappointement. Han. Rien que ça ? Sûr ? Pourquoi j'ai faim ? Elle se retourne lentement pour faire face à son professeur du jour. Il a une chemise aujourd'hui. Ça hypnotise moins... mais ça fait travailler l'imagination. Elle secoue la tête pour chasser les images de ce qu'elle a vu dessous et essuyer un frisson.
Bon autant commencer de suite. Si tu veux bien te tenir, il faut commencer par assumer tes actes, on arrive pas à la Cour ou en noble lieu en cachant ses mains dans son dos même si on a de bonnes raisons
Ah... flûte... les mains lentement se portent devant elle et elle les croisent. Là, on peut dire que c'est dur de pas montrer le bandage... au moins l'intérieur de celle qui n'est pas bandée, ça passe. Mais elle comprend pas vraiment en quoi ses mains abimées font plus « bienséantes ». Passons...
Il te faut trouver une anecdote, une histoire drôle ou un fait honorifique, ce que tu veux, mais ça doit être crédible, et loin de la vérité trop triste. Il faut que ce soit instinctif, et que tu tire ça à ton avantage A toi de jouer..
Là ? Tout de suite ? Comme ça là au débotté ? Elle regarde son cousin avec un air paniqué. Mais elle connait rien de tout ça... et ses faits honorifiques sont pas genre du monde des Grands. Voir plutôt du monde des vauriens... le silence est pesant, les yeux bleus la regardent en attendant une réponse. Alors elle fait ce qu'elle sait faire de mieux, la brunette, quand elle se sent mal à l'aise. Causer de ce qui lui passe par la tête.
Tiens tu sais qu'à l'âge de cinq ans j'ai été faire du patinage sans patins sur des douves, que la glace a craqué et que j'ai failli me noy... Non ! Oublie !
Elle fait un geste de la main comme pour effacer ce qu'elle vient de dire.
Attends, attends, je vais trouver...
Elle attend quelques secondes avant de demander d'une mine contrite.
J'imagine qu'raconter qu'on a vu passer sa mère à travers une verrière ça marche pas non plus... comme le fait d'avoir escorter un mercenaire... c'est lui d'ailleurs qu'à failli la tuer... et son épaule... et que de dire qu'on a déjà volé une calèche en forçant une serrure non plus...
Devant la mine du cousin, elle esquisse une grimace.
Oui, on oublie aussi.
Elle ferme les yeux et essaie de ne pas piétiner sur place en triturant ses doigts. Réfléchis, crétine, réfléchis. Allez... imagine qu'il te présente à quelqu'un. Voyons... genre... sa mère ! Non ! Non... pas sa mère... parce que là tu n'auras qu'une envie, c'est te cacher vu ta mine, le fait que tu sois à peine coiffée et que tu lui ferais honte. Un parent... lointain... avec un titre aussi long que la rallonge de la table du salon.
Faudrait que tu te présentes, que tu omettes bien comme il faut que tu n'as pas de père et que tu dises que tu t'occupes du Manoir pendant que ta mère tue des méchants. Vala... ça. Elle rouvre les yeux et prend une grande inspiration. Elle esquisse un mouvement de tête, main gauche et bandée posée sur la poitrine, le salut de sa mère, avant de se présenter. Elle essaie de ne pas mâcher ses mots et de se tenir droite, mains toujours jointes devant elle.
Je suis Laïs de Vergy.... j'administre en ce moment les terres d'une seigneurie, Léard, pendant que ma mère, chevalier au service de sa Majesté, se bat contre les ennemis de la Couronne.
On a fait mieux... elle a sûrement fait pire. En tout cas, pêcher par omission, elle a déjà plus ou moins la compétence...
Les yeux verts interrogent son tuteur du jour en essayant de ne pas regarder les bras qui l'appellent.