Fitz
[Temps de prendre ton envol mon petit papillon...]
Une fois n'était pas coutume, le clerc fut emmené de force à Paris. A cette occasion, nul défilé de mode, nulle dégustation de macarons. Non, juste un baptême. Si, un jour, on lui avait dit qu'il allait officié devant un parterre d'inconnus, il en aurait été vexé. Lui, pauvre gueux parmi les gueux pensait mériter bien plus, au moins la Reyne ! Mais c'était bien ce qu'il allait faire en ce jour, mettre à profit ses talents pour le plus commun des mortels..
Hum.. On rembobine. Aujourd'hui donc, le Père Fitz allait baptiser une jeune fille, entourée d'une marraine royale, d'un parrain ducal et d'une famille en or, notamment pairesque. Oui, rien que ça. Limite s'il n'en tremblait pas le clerc. Pourquoi avait-il accepté de suivre un bonbon rose sur les routes de Bourgogne ? Il ne le savait pas, et encore moins au moment crucial d'enfiler la soutane.
Il tente de relativiser. C'était lui, le maître de cérémonies. Et personne n'embêtait jamais l'officiant. Règle tacite. On recommence à respirer. Un sourire arrive même à se frayer un passage sur son visage lorsqu'il imagine la robe de l'Infante. Rose sans aucun doute. Trop ajustée et incapable de cacher les rondeurs enfantines. Oui, cette vision le faisait sourire.
Les courriers avaient été envoyés et les autorisations reçues pour officier dans cette Ô combien prestigieuse cathédrale. Sur le parvis, avant d'entrer dans l'édifice saint, le vicaire diocésain repense à son parcours quelque peu original. Il en avait parcouru du chemin pour en arriver là, devant ces lourdes portes. Pied de nez à ses origines modestes.
Autant profiter du moment.. Mesdames et Messieurs, il avait l'immense honneur de baptiser Yolanda Isabel de Josselinière !
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Une fois n'était pas coutume, le clerc fut emmené de force à Paris. A cette occasion, nul défilé de mode, nulle dégustation de macarons. Non, juste un baptême. Si, un jour, on lui avait dit qu'il allait officié devant un parterre d'inconnus, il en aurait été vexé. Lui, pauvre gueux parmi les gueux pensait mériter bien plus, au moins la Reyne ! Mais c'était bien ce qu'il allait faire en ce jour, mettre à profit ses talents pour le plus commun des mortels..
Hum.. On rembobine. Aujourd'hui donc, le Père Fitz allait baptiser une jeune fille, entourée d'une marraine royale, d'un parrain ducal et d'une famille en or, notamment pairesque. Oui, rien que ça. Limite s'il n'en tremblait pas le clerc. Pourquoi avait-il accepté de suivre un bonbon rose sur les routes de Bourgogne ? Il ne le savait pas, et encore moins au moment crucial d'enfiler la soutane.
Il tente de relativiser. C'était lui, le maître de cérémonies. Et personne n'embêtait jamais l'officiant. Règle tacite. On recommence à respirer. Un sourire arrive même à se frayer un passage sur son visage lorsqu'il imagine la robe de l'Infante. Rose sans aucun doute. Trop ajustée et incapable de cacher les rondeurs enfantines. Oui, cette vision le faisait sourire.
Les courriers avaient été envoyés et les autorisations reçues pour officier dans cette Ô combien prestigieuse cathédrale. Sur le parvis, avant d'entrer dans l'édifice saint, le vicaire diocésain repense à son parcours quelque peu original. Il en avait parcouru du chemin pour en arriver là, devant ces lourdes portes. Pied de nez à ses origines modestes.
Autant profiter du moment.. Mesdames et Messieurs, il avait l'immense honneur de baptiser Yolanda Isabel de Josselinière !
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