[RP]La forêt Mainoise, quand les hommes cherchent un arbre.

Bradwen

Alors que des hauteurs, les leus dévalent les pentes, tous crocs dehors, une bave rageuse sortant de leur gueule, une nouvelle voix humaine se fait entendre... Une voix plutost chantante, mais celle-là, Bradwen la reconnaistrait entre milles. Celui qui se cachait derrière pourrait d'ailleurs s'avérer d'un secours indispensable si l'aventure tournait au vinaigre car il était soigneur !

Max ?!?!?!?.... Max ?!?!?!... c'te toi Max ?

Avant mesme que l'homme ne réponde, le diacre était persuadé que son ami se trouvait non loin de là. Pourquoi ? Il n'en savait fichtrement rien, et à vrai dire, il s'en foutait un petit peu. Max, ici, en pareille situation ? Seul Dieu avait pu permettre ce petit prodige. Seul Dieu avait guidé ce sixième magnifique à cet endroit.

Mais Max arriverait-il à temps ? Car sur les pentes, les leus s'étaient mis à courir. Que dis-je à courir... à charger oui ! Et c'est sous un vacarme assourdissant, digne de l'enfer lunaire, que les hommes, dos à dos comme l'avait proposé Bézuto et Miche, attendaient de pieds ferme leurs ennemis.

Le diacre n'avait pas eu le temps de se procurer l'une des hasches de Miche, et c'est donc avec son simple baston qu'il accueillit le premier leu qui tenta de lui arracher la moitié de la gorge ! Le baston fit un demi-tour dans les airs avant de s'abattre sur le museau de la créature. Le choc fut si violent qu'une traisnée de sang gicla de la gueule béante du monstre. Avait-il au moins perdu quelques dents ? Il était difficile de le dire. La créature avait atterrit près du fameux bouleau blanc, mais déjà le diacre se devait de reporter son attention sur un deuxième leu qui fonçait vers lui. Que le premier soit mort, hors de combat ou simplement blessé n'avait que peu d'importance.

L'attaque du deuxième leu avait été plus rapide. Le leu était manifestement plus vif. Le diacre tenta tant bien que mal de se protéger de son baston mais il rata son coup et le monstre atterrit sur sa poitrine, le basculant en arrière. Butant contre une racine traitresse, le diacre perdit l'équilibre et la bestiole eut une occasion inespérée de s'attaquer à son avant-bras. Les crocs s'enfoncèrent dans la chair divine, arrachant à l'homme de Dieu un cri presque inhumain. Mais un coup de pied dans les flancs de l'animal lui permirent de gagner quelques secondes de répit. Le leu avait été repoussé à l'extérieur du cercle, mais n'en restait pas moins des plus dangereux.

Sa chemise était déchirée, son bras était en sang... mais encore valide. Bradwen tenta vainement de se relever lorsque l'animal, tout crocs dehors, bondit de nouveau vers son opposant. Dans les yeux du diacre, se lisait une once de peur. A tatons, il cherchait le baston qu'il avait perdu lors de l'assaut précédent...

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Elendillefin

Len sauta rapidement à bas d'Alonzo et laissa celui-ci s'enfuir à toutes jambes. Il trouverait bien le moyen de se mettre à l'abri voire même à rentrer seul jusqu'à son écurie, alertant du même coup Esquimote.

En attendant, il rejoignit rapidement les autres qui s'étaient regroupés en cercle dos à dos pour faire front contre la meute sauvage.

Tenant haut son épée, il attendait l'attaque, prêt à frapper d'estoc et de taille.

Soudain, celle-ci se déclencha et ce fut Bradwen que les loups choisirent comme première cible. Après une première attaque qu'il parvint à repousser, Bradwen se retrouva au sol, en bien mauvaise posture, à la merci du monstre.

Tiens bon Bradwen!

Len bondit lestement auprès de son compagnon et asséna un coup violent avec son épée.
Mais il manquait d'entrainement. La vie calme et douce auprès d'Esquimote lui avait fait perdre ses réflexes d'ancien soldat. Le coup atteignit le loup, mais sans porter vraiment, ni le blesser.
Le seul avantage - si on peut dire - était que le loup avait cesser de s'intéresser à Bradwen pour reporter son attention sur Len.

Ho hoooo
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Max_premier

Il continuait à chanter mais ressenti comme une tension dans tout le corps, des frissons lui firent se hérisser le poil, il venait d'entendre des cris des hurlements plutôt et pas qu'une seule bête.

Son instinct le ramena plusieurs années auparavant, lorsque au service d'un châtelain, il avait été amené à se retrouver face à une meute de chiens cette fois-ci mais sa peur à l'époque était telle qu'ils auraient des loups, cela aurait-été la même chose. Ce jour là, il n'avait eu son salut qu'au maître garde chasse du château, qui eut pitié du pauvre enfant qu'il était et arrêta mon calvaire d'une manière étonnante.

Tout à ses pensées, il avait continué son chemin, baissant la tête naturellement, se fondant au plus près des troncs d'arbre quand une voix d'homme se distingua plus bas dans la forêt, son nom était prononcé croyait-il mais les hurlements des loups prenaient le dessus, les hommes chasseurs, bucherons ou comme lui à la recherche d'un bel arbre étaient dans la ligne de mire de la meute. Il décrocha vite sa hache de sa ceinture et vit au triple galop un cheval remonter la pente apeuré, les yeux injectés.

Ses nombreux aller-retours dans ses gardes faisaient de lui un homme vif aux muscles entraînés même s'il n'était pas très impressionnant par sa carrure.

Bon.. Max va falloir courir et vite et tenter ce que tu as eu l'occasion de tester étant jeune.

Il se mit à dévaler la pente, faisant le plus de bruit possible, tournant à tour de bras au dessus de sa tête sa hache telle une fronde et criant à s'en arracher les poumons... loin de se prendre pour un héro il n'avait pas pris le temps de se poser de questions.

AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH YYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Arrivé, au tiers de la pente, les loups avaient tourné la tête s'étonnant d'avoir été rattrapés par leurs arrières mais certains avaient déjà attaqué.

Coinçant sa hache sous son bras, il mit ses deux mains devant sa bouche et comme le garde chasse le lui avait appris, il se mit à siffler du plus fort qu'il pu. Un sifflement si strident que même lui avait du mal à le supporter alors une oreille animale, il l'espérait comme les chiens, ferait suffisamment d'effet que ça plus la surprise, les ferait déguerpir.
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--Jacquouille

La Dame Esquimote l’avait envoyé aux nouvelles concernant la recherche de l’arbre du Mai.

Jacqouille faites ci, jacqouille faites-ca… tsss et dans tout ça, point l’temps courir la gueuse..j'suis point une mule.

Arpentant la forêt en grommelan, un cri le fit sursauter…

Max_premier a écrit:

AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH YYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mortecouilllllllllle.

Enjambant les buissons, il se mit à courir dans la direction d’où émanait le hurlement. M’sieur Lennnnnnnn, m’sieur lennnnnnnn.

Arrivé sur un bute, il stoppa sa course statufié… Cinq hommes cernés par..par… des loups.

Mortecouille de merdailleeee, Monjoieeee Saint denissssss y a des leus dans l’forêt, des leusssssss !!!
Alors que la meute de loup hurlait

M’sieurr lennn j’arrivoitttttt !!!

Ohhh m’sieur bradwen l’as l’bras en sang. Foutue sale bestiole…
Il reconnut le sieur Max de Montmirail, qui hurlait à tout va.. J’arrivoitttt M’sieur MAXXXX

Sortant sa trompe il se mit àcorner à s’en époumoner…

Attrapant au passage deux bâtons, il se mit à gesticuler en agitant les bras et hurlant yaaaaaaayaaaaaaaaaa yaaaaaaaaa

Bezuto

Bezuto dos à dos avec Michel repousser les poignards incessant de la gueule des loups , mais combien était t'il !
Il en arrivait de tout les cotés balançant son épée dans les sens le forgerons
l’abattait lourdement sur le jeune loup un peu trop courageux , a peine eu t'il le temps de dégager son arme qu'un autre prenais le relais .

Il entendit le cri de l'herboriste qui c’était occupé d'Enora , puis encore une autre personne .

Puis évitant de justesse qu'un animal lui sectionne le tibia , il profita d'un moment de répits pour constater .

Bon sang ! on va pas se laisser faire !
Pour notre arbre !!!

Il savait pas si c’était la meilleur réplique et si plaisanter dans un moment pareille était le bienvenue mais tant pis déjà un loup le plaqué au sol apposant ses pattes griffu sur ses épaules
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Lazuly

D'un coup de bottes dans les côtes, il repoussa le loup qui avait sauté sur Bezuto!Il aida rapidement le Sieur a se relever, tout en tenant sa garde , les yeux fixés sur la bête.Il fallait vite faire quelque chose car a se rythme, il ne tiendrait pas longtemps.
Lazu n'avait même pas le temps de se préoccuper des autres combattants, toujours concentré sur garde et sur les bêtes a quelques mètres de lui... , il continuait de faire tournoyer son épée histoire de maintenir les loups a distance...

Elendillefin

Len ne voyait pas trop comment se sortir de ce pétrin. Ils avaient beau être nombreux, chaque fois qu'un monstre était mis hors de combat, un autre le remplaçait illico.

Il entendit Jacquouille arriver en hurlant, attirant quelques instants l'attention des loups sur lui. Mais ils se remirent aussitôt à l'assaut de Bezuto et de Lazuly.

Il fallait faire quelque chose, une sortie décisive pour tuer les meneurs de la meute et mettre en déroute le reste.

Une bête plus sombre, plus grande que les autres semblait être le meneur. Bien qu'elle restât quelque peu à l'écart, elle grognait régulièrement et balançait la tête régulièrement, semblant donner des ordres aux autres.

Len s'aperçut de son manège et tenta de galvaniser les autres:

Bradwen, Bezuto, Lazuly, Jacquouille, Max, Michel! Regardez le grand noir, là qui se tient à l'écart. C'est le chef de la meute. Si nous parvenons à le tuer ou à le faire fuir, les autres s'en iront.

A mon signal, nous fonçons tous sur lui! Vous êtes prêts?

Len leva haut son épée puis la pointa en direction du grand loup noir.

EN AVAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNTTTTTTTTTTTTTTTT
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Michelmichel

Non d'une brouette, c'était pire qu'les champs Catalauniques. L'Miche observait d'droite et d'gauche, cherchant à chercher et ptet même à trouver. Trouver quoi?
Bah dans z'un tel boxon on a presque envie d'chercher s'jambes, d'les prendre à s'coup, et hop.

Elen s'lançait à l'assaut, l'Miche distribuait lui d'avantage d'insultes en tout genre que d'coups physiques à proprement parler. C'était d'toute manière tellement l'chaos, qu'avec un coup d'épée il aurait aussi vite fait d'éventrer un ami qu'un leu ...

Elen avait lui trouvé une cible précise.
L'Miche suivit, histoire d'pas rester là à s'faire bouffer.

-"N'EN AVAAAANTTTTTT"
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Lazuly

L'assaut fut lancé!! Lazuly serra bien la garde de son épée, qui allait peut être connaitre le gout du sang pour la première fois...
Il suivit la troupe qui fonçait sur la grosse bête....
YAAAAAAAAAAHHHH!!! criait-il pour se donner du courage.

Max_premier

Son sifflement strident n'eut l'effet que de quelques instants sur l'arrière de la meute mais pas suffisamment pour faire fuir toute cette horde, mais son cri, accompagné de celui de Jacquouille fini par contribuer à la grande déroute de tous les loups.

Profitant de ça, les hommes pris pour cible plus bas, se sentir sûrement mieux car ils lancèrent l'assaut contre le loup le plus massif de la meute, le mâle dominant sans aucun doute...

Reprenant sa hache qu'il fit tourner à nouveau au dessus de sa tête, il se remit à dégringoler la pente et vint joindre ses forces aux autres pour forcer les bêtes à partir en hurlant
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--Jacquouille

Elendillefin a écrit:

Bradwen, Bezuto, Lazuly, Jacquouille, Max, Michel! Regardez le grand noir, là qui se tient à l'écart. C'est le chef de la meute. Si nous parvenons à le tuer ou à le faire fuir, les autres s'en iront.
A mon signal, nous fonçons tous sur lui! Vous êtes prêts?
EN AVAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNTTTTTTTTTTTTTTTT

"N'EN AVAAAANTTTTTT"
YAAAAAAAAAAHHHH!!

Ecoutant l’sieur Len et pointant son regard vers la bestiole au pelage noir.. Noir comme le sans nom.. noir comme… pouahhh d’la merdasse. L’as sale trogne…

Avisant Max qui dégringolait la pente, la hache à la main, il l’imita agitant ses bâtons, prenant garde quand même à rester derrière lui, à distance de sa hache…L’est bredin l’jacqouille mais pas trop téméraire…

J’vous suivoit M’sieur Max !!! Tayooooo tayooooooo YAAAAHHHHH GRRRRR Sales Bestiolesssssss wouaisssssssss tayoooooo tayooooooooo

Bradwen

L'endroit n'était pas joli joli à voir ! Le sang maculait ce qu'il restait de végétaux piétiné et par les hommes, et par les bestes. Ca et là, les traces de lutte étaient visible. La plupart des magnifiques étaient partis en direction du loup noir qu'avait remarqué le sieur inconnu par le diacre.

Bradwen se releva lourdement du sol. La morsure à son bras droit lui faisait mal, mais les dégats étaient simplement superficiels. Un simple bandage et il ne devrait plus rien paraistre... si ces leus n'avaient pas la rage.

Finalement, le leu noir avait eu l'intelligence de prendre ses jambes à son cou avant que les vaillants mainois ne l'attrapent. La meute avait détalée, les hommes étaient les maistres du terrain. Derrière le diacre, le bouleau blanc tant convoité semblait faire de l'oeil au clerc mainois.

Lorsque Bézuto fut de retour, Bradwen lui suggéra une idée intéressante...

Eh sieur... z'avez point dit qu'vous disposiez d'bibine ? Si on en prenait tous un godet ? Hum ? Et j'ai resvé ou finalement, on est ben 7 ? J'avions cru entendre la parlure si particulière d'Jacquouilllle !

Et s'il vous en reste un p'tit fond après, pourriez en verser un peu sur ma morsure ?
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Elendillefin

Un peu frustré que le grand loup noir se soit enfui avant que les hommes aient pu lui faire rendre gorge, Len n'eut cependant pas la folie de le poursuivre seul.

Tremblant d'excitation il revint vers ses compagnons bûcherons occasionnels.

Quand même! C'est bizarre cette attaque de loups en ce moment. Ce n'est pas du tout la saison ...

Len réfléchit un instant puis dit:

C'est comme si ils voulaient protéger cet arbre ...

Savez-vous que la tradition veut que nous devons demander pardon à l'arbre avant de l'abattre et prier l'esprit de la nature de faire passer l'esprit qui l'habite sur un autre arbre?
C'est seulement alors que nous pourrons le couper.
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--Jacquouille

Rouge d'excitation d'avoir autant hurlé, Jacqouille toujours caché derrière Max, s'approcha de Len.

Fronçant l'nez, il scrutait la direction prise par la meute et cracha par terre.

Pouahhhhh, splachhh...

Son oreille toujours aux aguets entendit la voix de bradwen parler de bibine.

Quoiiii sur vot' plaie ??? mais faut pissoit d'ssus pour enlever les humeurs M'sieur Bradwen.

Un peu pressé de retrouver la Jacquette, il hôcha la tête aux dires de Len.

Prions, prions...

Karyaan

Elle arpentait la forêt à la recherche elle-même de fleurs de toutes sortes. Jacinthe des bois, rose, souci, maguerite, primevère, lila, muguet, violette, campanule, bouton d’or, arbres fruitiers, bouleau, romarin, aubépine, sa besace en était pleine quand elle entendit au loin la rage et la violence éclater. Accroupie, elle se redressa, sa main senestre serrant son bâton de marche. Ses yeux de brume regardant au loin, là-bas, où le sang coulait.
En silence elle écoutait ce murmure que seuls les êtres comme elle sont capable de percevoir.
Fronçant les sourcils, elle aurait normalement fait demi-tour, évitant de se mêler à cette masse bien trop curieuse. Mais depuis quelques mois, elle s'en moquait qu'on sache, même si elle restait malgré tout discrète.

Elle s'avança vers le lieu de la "bataille" et les vit, ces mâles, suant et haletant de haine, armes à la main. En haut de la petite bute d'où avait dégringolé Max, elle les fixait en silence.
Lourde cape noire, capuche lui cachant la moitié du visage, besace de même couleur portée en bandoulière, long bâton en bois d'aulne tenu dans sa main senestre. Petite, mais droite et fière, les fixant le peu de visage visible, impassible.

Elle comprit aussitôt pourquoi ils étaient là. Esquimote avait parlé de cette tradition et son regard se reporta sur l'arbre sacrifié. Toujours silencieuse, immobile.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."

La forêt Mainoise, quand les hommes cherchent un arbre.

Bezuto

Le roux avait été sollicité pour trouver le fameux arbre de mai ,
s’étant proposer à la cueillette pour rire bien sûr il s’était vu presque offrir une robe pour être en compagnie de ses dames .

Et bien non pas pour lui la cueillette il visait une fleur plus grosse enfin un arbre , un belle arbre droit et fière .

Bon sang qui il y a le choix ! se dit-il pour lui

Il fallait pas non plus qu'il soit tout seul on pouvais pas dire que c’était un bûcherons , et couper un arbre puis le ramener seul mission impossible pour le forgerons , l'avais tout juste réussie à se forger une hache pour l'occasion même trois au cas ou !

Il faisait beau et chaud aujourd'hui comme depuis un moment déjà on sentait le printemps , la forêt était d'un vert agréable il aimait cette couleur ce vert , elle lui rappeler tant de chose chère à lui .

Il retroussa ses manche , s'inspira de la vue d'ensemble avant de s’éloigner un peu regardant les arbres des alentour , il ne partirai pas trop loin et espérait que d’autre le rejoindrai
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Bradwen

Parti de la place du Mans, en mission commandé par un groupes de femmes au tempérament de feu, le paysan se retrouva bien vite dans la forest environnant le Mans. Il avait commencé son choix d'arbres lorsque à quelques pas de lui, se dressait une chevelure rousse assez typique...

Hé sieur Bézuto ! C'te vous qu'les donzelles m'ont envoyé en renfort quérir un arbre ?

S'approchant de l'ex-maire du Mans, il ajouta

Un arbre de Mai qu'elles disent... Ouais, mais.... qu'est-ce qu'elles veulent faire avec c't'arbre ? L'bruler ? Danser autour ? Enchaisner des hérétiques et leur envoyer des fruits pourris ? Savez-vous ?
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Bezuto

d'un pas lent prenant le temps de regarder chaque arbre , qui apparaissait devant lui , il fut pris d'un léger sursaut en entendant une voix plutôt familière .

Ho bien le bonjour Bradwen , à vous aussi avez été recruté pour chercher un arbre.

Il rit de bon coeur en entendant diacre parler de l'utilité de l'arbre .

De ce que je sais , elles veulent le décorer pour danser autour ou quelque chose comme ça !
Votre aide ne sera pas de trop .
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Michelmichel

Arbre, fleur, c'restait à quelques écorces près dans l'registre du bonhomme. L'forêt était remplie d'arbre, comme s'nom l'indique, m'pas que, y'avait aussi toute sorte d'bestioles plus z'ou moins sympathiques, à commencer par les loups.
'Fin les leux quoi, 'vec leurs grandes dents qu'font peur aux z'enfants, l'Miche en avait d'jà croisé une fois, au détour d'un ch'min entrain d'bectancer une carcasse d'mouton qu'a du s'égarer.
L'avait des z'envies d'balades, aussi quand l'Miche vit s'copain et s'gendre partir en vadrouille à la lisière du bois, on n'entendit beuglait.

-"Gn'attendez-moi, j'arrive !"
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Bradwen

Et de trois ! Ils étaient trois ! Trois magnifiques partis dans la dangereuse forest mancelle avant de satisfaire aux obscurs désirs de pauvres dames sans défense.

Rejoint par Miche, Bézuto et Bradwen se mirent à la recherche de l'arbre parfait !

Bon, sieurs, j'vous propose qu'on en prenne un qu'est point trop gros ! Premièrement, ça nous d'mand'ra moins d'effort à bucher. Ensuite, ça nous d'mandera moins d'effort de l'ram'ner au Mans. Enfin, ça s'ra ben plus pratique pour danser autour !

Le diacre s'approcha d'un bouleau blanc. S'appuyant sur le tronc, il déclama à l'adresse de ses compères...

T'nez ! R'gardez ! C'te bouleau blanc là ! En pleine santé ! Il est ben biau ! Z'en pensez quoi ?

Soudain, son regard se figea marquant de l'incertitude, de l'incrédulité... et un brin de peur...

Sieurs... pas un bruit, pas un geste... Là, derrière vous, sur la butte qu'on a traversé tantost... un leu ! M'semb' affamé !

Non, il ne plaisantait pas ! Son regard ne permettait aucune fausse interprétation ! Bradwen se redressa ostensiblement et tranquillement, ajouta...

Deux choix s'offrent à nous... L'combat... ou une fuite honorab'...
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Elendillefin

Aller chercher un arbre avec les autres ....
Tu te rends compte, Alonzo?

Monté sur son cheval qui était d'humeur guillerette, Len entrait dans la forêt ... Plusieurs hommes de sa connaissance étaient déjà partis à la recherche de l'arbre de Mai pour le ramener en ville.

Mais où peuvent-ils bien être déjà? Cette forêt mainoise est immense!

S'enfonçant toujours plus loin sous les frondaisons au vert tendre, caractéristique de la saison, Len se mit à crier.

Hohéééééé, je viens vous aider à ramener l'arbre! Où c'est-y que vous êtes?

Hooooooooooo Hooooooooooooooooo
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Bezuto

Rejoins par michel il était maintenant trois , la ballade dans la forêt était vraiment agréable
bradwen parlait de prendre un arbre de taille moyenne et justement il montra un bouleau qui était charmant

Je vous suis sûr ce point Bradwen , pas envie de me casser le dos sur un grand chêne .
Je vous propose un petit ravitaillement avant d'commencer à le couper ?

Il sortit une bouteille d'eau ? Oui c’était bien une bouteille d'eau
mais c’était pas normal ça , maintenant fallait faire avec .

Euuh une petite soif ?

Et puis soudain Bradwen se figea annonçant un loup tout proche , il regarda son tour forcé de constater que c’était vrai , celui ci ne nous avez pas vue pas encore

Hohéééééé, je viens vous aider à ramener l'arbre! Où c'est-y que vous êtes?

Hooooooooooo Hoooooooooooooooo

Non ! une voix assez proche se mit à crier , le loup releva la tête et aperçut notre groupe , il nous regardait fixement de ses yeux noir , regardant Bradwen, puis Miche , je n’était pas sur de l'attitude à adopter ?
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Bradwen

Un oeil rivé sur la créature monstrueuse qui se dressait non loin d'eux, le diacre entendit les appels d'un homme non loin d'eux. Il dressa l'oreille... Len ! Il avait reconnu la voix de sieur Esquimote ! D'un seul coup, son visage rayonna... D'un geste de la main, il fit signe à ses comparses que désormais, ils étaient...

Quatre ! Quatre magnifiques !

A quatre, nul doute qu'ils n'avaient point à craindre un leu, fusse t-il affamé au possible !

Eh Bézuto ! Gardez vot'bibine aux frais ! Dès que c't'intrus aux crocs acérés a terminé son p'tit jeu, j'vous jure qu'on en abusera un tantinet !

Tournant alors la teste vers l'endroit d'où venait les paroles de len, il déclama à son encontre.

Par ici Len ! Faites gaffe ! On est aux prises avec un leu ! Prudence ! A quat', on n's'en débarrassera que plus aisément !

A peine avait-il dit cela qu'un autre membre de la bande lycanthropique de Calvera pointait le bout de son nez derrière le diacre, non loin de Len...

Oh... ça s'complique...
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Elendillefin

Par ici Len ! Faites gaffe ! On est aux prises avec un leu ! Prudence ! A quat', on n's'en débarrassera que plus aisément !

Len tendit l'oreille et se dirigea au pas de sa monture vers l'endroit d'où émanait l'appel.

Héhé c'est ce bon Bradwen! Mais qu'a-t-il voulu dire? Un leu? c'est quoi ça?

Breton d'origine, Len n'était pas au fait du dialecte mainois et certains mots lui échappaient encore, d'autant que celui-là, il ne l'avait jamais entendu ...

Un leu?

Un peu inquiet, il poussa Alonzo au trot, mais celui-ci s'arrêta net, les oreilles pointées vers l'avant, la tête haute et les naseaux frémissants, attitude typique d'un cheval effrayé. Len lui flatta l'encolure.

Hé bien? que se passe-t-il? tu as senti quelque ch...

C'est alors que Len saisit tout d'un coup le sens du mot inconnu.

Un leu .... un loup??!!! Arf! J'ARRI ... heuuu... veeee...

Len dégaina son épée et remit avec difficulté Alonzo en avant, pour rejoindre le petit groupe.
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Lazuly

Cela faisait environ une bonne demi heure que Lazu s'enfonçait dans la foret...
Des arbres et des arbres, parfois des zones moins sombres ,de petites clairière mal illuminées par le soleil d'Avril....

Un arbre parfait devait-il trouver... Quels étaient les critères pour juger un arbre sur sa beauté... sa taille, son feuillage... la couleur peut être...
Bref, il continuait encore et encore a airer dans la foret quand tout a coup, des voix au loin retentirent... On lui avait dit que quelques hommes étaient aussi partit a la recherche de l'arbre parfait, mais il ne se doutait pas qu'il tomberait sur l'un d'eux.
Curieux et naïf comme tous jeunes homme de son age, il se rapprocha le pas souple afin de ne pas se faire voir...

Lorsqu'il vit la scène, la panique essaya de s'emparer de lui.
Il devait garder son calme et aider ses hommes qui faisaient face a ce loup.

Il sortit son épée qu'il gardait toujours sur lui, puis se dirigea doucement en direction des Quatres hommes...

Bonjour a vous messieurs, vous etes donc en bien bonne compagnie , dit en gardant les yeux toujours fixés sur la bête.

Bradwen

Sur les hauteurs, d'autres crocs menaçants firent leur apparition. Ce n'est point un loup, ni deux ! C'était toute une meute de loups qui entouraient les mainois partis chez un simple arbre en forest à la demande de gentes mainoises.

Bradwen scruta son environnement proche. A deux pas de lui, une branche, visiblement suffisamment grosse. Sans brusquer ses mouvements, il s'en empara, prest à se défendre.

Combien de leus y avait-il autout d'eux, il était difficile de le dire. Mais la fuite ne semblait plus estre une solution viable car il était difficile de savoir de quel costé ils auraient pu fuir.

Sieurs, j'ai l'regret d'vous annoncer qu'on va d'voir rendre chèrement not'peau ! Si on s'en sort sans heurs, j'vous promets d'payer une beuverie digne de c'nom à la mésange non grillée ! En attendant...

En attendant, c'est une nouvelle voix qui se fit entendre dans la forest, une voix que le diacre ne connaissait pas, mais en cet effet, cela était le moindre de ses soucis. L'homme se retourna vers ses comparses et força quelque peu son sourire.

Cinq ! Cinq magnifiques contre... euh... un nomb' indéterminé d'leus !

A peine avait-il dit ces mots, que les créatures descendaient la pente pour se rapprocher en grognant, les crocs sortis, des braves mainois.
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Bezuto

ça arrivé de tout les cotés du leur comme de celui des loups
ellendillefin et lazuly les avaient rejoint .

Chacun se préparait à l’affrontement imminent ,il sortit son épée de son fourreau et la tendit en évidence devant lui prêt à répliquer il jeta également au milieu d'eux le sac contenant les haches.

Prenez en une pour vous défendre ! on reste groupé c’est pas tout le tout de s’éparpiller il nous choperont un par un sinon !

Messire Bradwen pour moi se sera un bon calva !

Les loups seraient la d'un seconde à l'autre il ne l'est quitter pas du regard , il lui été impossible de tous les voir même de les compter , ce coup là ils devraient compter l'un sur l'autre pour s'en sortir indemne
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Michelmichel

Des leus?
Non d'une brouette, l'Miche s'l'amuse moyennement, n'à part s'il peut s'en faire une paire d'chaussettes pour c't'hiver, l'est 'cor à pied nue l'bonhomme et l'neige s'caille l'gros orteil. Un aut' soldat était sur place, l'gendre, l'Miche dégaina Rose-Marie s'n'épée toute neuve et toute brillante qu'avait pas 'cor servie. L'bestioles dévalaient l'pente.

Aussi myope soit-il l'fleuriste vit bien qu'visiblement, l'avaient faim l'bêbêtes. C'était d'avantage l'Sergent d'garnison qu'le fleuriste qu'était là, aussi, l'réflexes aidant, il s'permit d'donner un conseil plus qu'un ordre.

-"Comme tout ennemi en ayant un minimum dans l'caboche, ils vont chercher à nous contourner. Avant qu'un d'ent' nous finisse dans l'stomac d'une bestiole, j'vous z'invite à tous nous coller dos z'à dos, en cercle.

On n'avisera ensuite, quand on s'ra encerclé."

Pour l'Sergent, subir l'encerclement leur permettrait d'déterminer dès lors c'qu'il s'rait mieux d'faire, et sans risque d'se faire attaquer par derrière.
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Max_premier

Il avait fait son devoir sur la grand place de Montmirail, apporté le charriot, aidé les dames à y accrocher quelques fleurs et les avait laissées non sans un petit pincement au coeur continuer leur tâche.

Fleurs parmi les fleurs avait-il pensé et tout particulièrement sa fée...

Mais la place des hommes était en forêt pour trouver, et abattre l'arbre qui servirait au grand mât de l'arbre de mai. Il imaginait déjà les jeunes gens y danser tout autour, les jupes et les robes aux couleurs bigarrées s'envoler et c'est tout en sifflant, sourire aux lèvres qu'il arriva dans la dense forêt mainoise.

Siffler en travaillant... sans se douter que d'autres hommes sont dans une drôle de posture un peu plus loin. La tête dans les nuages, il fait un raffut digne de faire fuir beaucoup d'animaux en chantant maintenant

Lazuly

Formant donc un cercle serré , les armes aux points, c'est ainsi qu'il attendaient tous les cinq le moment ou la meut passerait a l'action...
Il espérait un miracle pour ne pas avoir a affronter ces bêtes , mais il fallait se rendre a l'évidence, ils allaient devoir riposter...

Alors Messieurs, qui suggère quoi?on attend qu'ils attaquent pour diminuer leur nombre?^^

Bradwen

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Elendillefin

Max_premier

--Jacquouille

Max_premier a écrit:

AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH YYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bezuto

Lazuly

Elendillefin

Michelmichel

Lazuly

Max_premier

--Jacquouille

Elendillefin a écrit:

Bradwen

Elendillefin

--Jacquouille

Karyaan

"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."

Max_premier

Max suivit par Jacquouille avait rejoint le groupe d'hommes et finalement leurs hurlement et la menace de leurs armes avaient fini par faire fuir les bêtes...

Il n'était pas mécontent qu'aucune d'entre elles ne fut tuée. Après-tout, elles étaient sur leur territoire et défendaient leur survie en cherchant pitance, c'était la nature. Bon d'accord son ami avait été blessé dans la bataille mais quand il l'entendit réclamer à boire, il sourit et resta serein sur son état.

Et bien mon ami, tu as voulu avoir une belle cicatrice pour montrer à ta future épouse, démontrer ton courage et ta valeur ? Après la proposition de soigner la plaie par l'alcool puis par l'urine de Jacquouille, il finit par dire...

Euh je pense que la nature a suffisamment de remèdes pour que j'arrive à éviter l'amputation. Laisse moi aller chercher quelques feuilles que je mettrai sur la plaie. Pendant ce temps, en tant que diacre, béni l'arbre comme dit Len, si ça peut nous porter bonheur pour repartir avec sans autres rencontres... Moi en tout cas, je préfèrerai replanter un autre arbre à la place.

Il s'éloigna un peu, cherchant dans les sous-bois ce qui pourrait être mis sur la blessure. Pas de menthe ici, pas d'ortie car pas assez de soleil... je vais avancer un peu. La main sur sa hache on ne sait jamais, il chercha une entrée du soleil dans le bois.
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Bradwen

Les paroles de Len sonnèrent estrangement aux esgourdes du paysan. Son discours semblait plus proche de l'animisme que de l'aristotélisme. Mais quand on nait paysan, on meurt paysan. Et ce paysan mainois qu'était Bradwen, était, comme la plupart des paysans sujet à la superstition.

Qu'il pleuve des grenouilles sur vostre champ de blé et le paysan croit que Dieu veut vous punir pour ne pas avoir travailler assez fort. Vous croisez un chat noir ou vous brisez un miroir et vous pensez immédiatement que vostre futur ne sera que malchance pendant une longue période. Le mal des ardents frappe et vous regrettez de vostre manque de piété. Une pierre vient rouler à la porte de vostre voisin ? Cela ne peut estre du fait qu'il a succombé aux charmes ravageur de Pierrette la coquine.

Oui, Bradwen était superstitieux et il était d'accord avec les autres magnifiques. Ce qui venait de se passer semblait si absurde, si incongru... qu'il fallait s'en méfier ! Dans moins d'une semaine, il se passerait la bague au doigt. Ce n'était donc pas le moment de froisser le Tout-Puissant. Oh non ! Alors, pourquoi prendre des risques inutiles ?

Len, Max, vous avez raison ! On s'rait ben fol d'ne pas prendre en compte l'message que l'Tout-Puissant vient d'nous envoyer au travers de c'te meute d'leus ! Alors, voilà c'qu'on va faire.... Bézuto va nous trouver un aut' bouleau blanc. Après tout, ça doit foisonner dans c'te forest des bouleaux blancs !

Avant d'l'abattre, j'vais l'bénir ! Et puis....

Il marqua un temps d'arrest, dévisageant avec force chacun de ses compagnons.

Sieurs, c'qu'on a vécu ici, c't'un moment fort ! Un moment qui marque ! Mon amitié vous est acquise à jamais ! J'nous ai senti uni comme les sept doigts d'la main ! Alors si vous l'voulez, j'vous propose qu'on r'vienne chaque année icelieu à pareille date et qu'symboliquement, on r'plante une pousse d'bouleau blanc ! Ce s'rait comme une sorte d'pèlerinage pour r'mercier l'Tout-Puissant d'nous avoir montré la bonne façon d'agir ! Alors... z'en pensez quoi ?

Bradwen dévisagea un à un ses compagnons. Ils les savait tous baptisés. Tous sauf... l'inconnu et Jacquouille. Il s'adressa d'abord à Lazuli

Distes-moi sieur, estes-vous baptisé ?

Puis se retourna vers Jacquouille

Et toi Jacquouille, l'es-tu ? Si on vient ici en pél'rinage chaque année, mieux vaut estre baptisé ! Ca s'rait bien plus cohérent tu n'trouves pas ?

Et toi Bézuto ? C'te vin, on peut en voir la couleur ?

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Karyaan

Elle était restée en haut de la petite bute, écoutant de loin les paroles d'union de ces apprentis bucheron et elle sourit. Elle trouvait ça sincèrement charmant et une bonne idée. Sauf si bien sur, ils se réunissaient pour occire du loup, mais elle en doutait à l'écoute des paroles de Bradwen. Il n'en avait pas fait mention.
Elle jeta un oeil à Max qui s'isola du groupe. Penchant la tête de coté, elle comprit qu'il cherchait de quoi soigner celui qui avait été blessé. Trouvant étonnant qu'un herboriste de cet acabit n'ai pas le nécessaire du petit soigneur sur lui. Surtout si la plaie était superficielle.

D'un pas qui se voulait silencieux, pour ne pas déranger les mâles dans leur haka unificateur, elle s'avança vers l'herboriste. Frôlant l'écorce des grands arbres du sous bois, elle murmura pour qu'il l'entende sans briser la quiétude du lieu qu'elle considère comme sacré.

Bonjour Max, comment vous portez vous ?

Son regard glissa sur la hache tenue fermement.

Votre matériel pour la coupe d'herbe et de fleur est des plus particulier.

Elle sourit sans le quitter des yeux puis continua, tenant toujours son bâton de marche. Calme, si calme quand elle est dans son élément.

J'ai vu que vous aviez eu un souci. Puis-je vous aider... peut-être ?
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."

Max_premier

Son cœur battait encore si vite, que ses tympans tapaient le rythme et il fut surpris de voir apparaître Karyaan devant lui, sans l'avoir entendue.

Oh !!!! La main sur sa hache, il fit un mouvement de recul puis souffla un bon coup reconnaissant la jeune femme...

Karyann, vous m'avez fait peur, je ne vous ai pas entendu arriver. Un sourire. Bien le bonjour à vous. Comme vous le voyez je me porte bien, mais je n'ai pas l'âme d'un chasseur, vous auriez été un autre loup, je me faisais manger...

Il rit pour évacuer un peu toute l'angoisse qu'il venait d'accumuler... content d'avoir de l'aide, sa tête était ailleurs. Il regarda sa hache. Ah oui, je ne suis pas bûcheron non plus, habituellement... et en guise de serpette, il y a mieux... Nouveau petit rire...

De l'aide je veux bien, car vous savez en ce moment je suis tout chamboulé et je suis parti comme ça, avec juste mes vêtements et ma hache, oubliant tout le reste et je ne sais même plus quoi prendre comme plantes ici pour soigner mon ami...

Une morsure, pas trop profonde mais une morsure de loup tout de même, vous avez une idée pour m'aider ? Il la regarde tout penaud, comme un enfant pris sur le fait d'un chapardage puis se reprenant un peu. Et vous ? Vous allez bien depuis notre dernière rencontre ?
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Karyaan

Elle sourit simplement aux paroles de son homologue herboriste. Jetant un bref coup d'oeil au groupe rassemblé plus loin, puis elle reporta son attention sur Max.
Elle cala son bâton de marche contre le tronc d'un arbre, et s’accroupit lentement, déposant sa lourde besace de cuir noir sur le sol de la forêt. L'ouvrant, elle en sortit plusieurs bandes de lin visiblement propre ainsi qu'une gousse d'ail. Se redressant tout aussi lentement, elle lui tendit les deux choses.

Il faut avant tout désinfecter. La gueule d'un loup est loin d'être propre. Et le mieux est l'ail, ou la lavande fraiche, mais ce n'est pas vraiment la saison.
Faites en un cataplasme avec ces bandes et quelques caïeux d'ail. Quand vous serez de retour en ville, vous pourrez le soigner avec de l'aloe vera ou de la calendula.

Lui tendant toujours les deux objets, son visage se ferma quelque peu.

Avez vous remarqué si le loup qui l'a mordu était du genre anormalement hargneux et surtout... s'il avait de la bave aux lèvres de manière exagérée ?

Elle attendit la réponse de l'herboriste, espérant qu'elle soit négative. La rage est, malheureusement, impossible à soigner... encore.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."

Bradwen

Finalement, un autre bouleau blanc fut choisi par la petite troupe en vadrouille. La douleur dans le bras du diacre était acceptable. Nul doute que les bons soins de Max contribueraient à éviter toute infection ! Ce n'était vraiment pas le moment d'estre cloué au lit !

Messieurs, à genoux ! J'vais dire une petite prière avant qu'nous abattions c'te vérérable !

A son tour, le diacre mit genoux à terre et baissa la teste.

O Dieu Tout-Puissant, nous te remercions pour les bienfaits que ta création nous procure chaque jour. Nous chassons et péchons pour notre subsistance. Nous buchons pour nous réchauffer et nous protéger des intempéries. Cette arbre que nous nous apprestons à couper nous servira dans un premier temps à distiller du bonheur et de l'amour dans l'coeur des mainois ! Par la suite, il terminera sa vie dans un feu d'artisan ou autre...

Amen.

Puis il se releva, prit sa gourdasse de vin de Touraine et alla bénir l'arbre avant de donner le signe de l'abattage.

Avec les hasches mises à la disposition par Miche, le bouleau n'offrit guère de résistance. L'arbre fut élagué sur place et prest à estre enfin envoyé aux dames qui en avait fait la demande.

Messieurs, n'oublions pas ce jour !... Moi, Bradwen, paysan de Montmirail fait le serment devant Dieu et ses prophètes, que chaque année, à pareille date, j'reviendrai ici, dans c'te forest, honorer l'signe que l'Tout-Puissant nous a envoyé ce jour ! J'en profit'rai pour y planter un nouveau bouleau blanc ! Que cela soit su de tous !

Puis, il se retourna vers Jacquouille, un sourire aux lèvres.

Dis-moi la fripouille, parait qu't'es point baptisé ? Pour faire un pélerinage ici chaque année, mieux vaut estre baptisé. Alors Jacquouille, viens donc par ici...

Moi Bradwen, diacre de Montmirail, je confirme que Jacquouille est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême ? Et que sa décision est réfléchie et sincère.

N'est-ce pas Jacquouille ?

Son regard brillait lorsqu'il croisa celui du serviteur de dame Esquimote.

Jacquouille, Jures-tu de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons ?

Jacquouille, récite après moi ces paroles...

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection
près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.
_________________

Bezuto

L'émotion avait été forte , mais il avait grâce à leur courage et leur entraide , tout c'était plutôt bien passé , le roux n'avait rein eu il était seulement bien boueux .
sans plus attendre il décida lui aussi que ce pèlerinage devait être fait .

Moi, Bezuto, Commissaire au commerce du Maine , Forgerons du Mans fait le serment devant Dieu et ses prophètes, que chaque année, à pareille date, je reviendrai ici, dans cette foret, honorer le signe que le Tout-Puissant nous a envoyé ce jour . J'en profiterai pour y planter un nouveau bouleau blanc , Que cela soit su de tous .

Ceci dit , il fouilla dans sa besace et non moins content il en sortit la dite bouteille , un bouteille de Jasniere le vin blanc fruité qu'il aimait tant .

Mes amis ! je n'ai point de quoi vous en servir alors que chacun prenne son aise et qui en veut en boive par le chemin le plus rapide !

ouvrant la bouteille il la porta le goulot a ses lèvres , avant d'en boire une bonne lampé , et de la posé le temps que le Sieur jacquouille se fasse baptisé. chose qu'il avait lui même fait il y a peu .

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection
près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.
_________________

Elendillefin

Len ne voulait pas être en reste et se mit à genoux afin d'être béni par le diacre.

Il prononça un Amen sonore à la fin de la prière puis se releva et prêta lui aussi serment d'être là chaque année:

Moi, Elendillefin, né breton, devenu paysan de Laval, fait le serment devant Dieu et ses prophètes, que chaque année, à pareille date, je reviendrai ici, dans cette foret, honorer le signe que le Tout-Puissant nous a envoyé ce jour . J'en profiterai pour y planter un nouveau bouleau blanc , Que cela soit su de tous.

Il écouta avec stupeur Bradwen proposer à Jacqouille de le baptiser sur le champ. Son sang ne fit qu'un tour et il s'avança auprès des deux hommes pour s'exprimer ainsi:

Bradwen, si tu le permets, je voudrais être le parrain de baptême de ce cher Jacquouille. Il est un homme qui a ses qualités et ses défauts, mais il tient parmi nous une place plus qu'honorable et sans lui, Laval et même le Maine tout entier ne seraient pas les mêmes....

Je sais que ma demande est inhabituelle, mais les circonstances le sont aussi ....

Len sourit puis récita les paroles qu'il commençait à connaitre par coeur:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.
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--Jacquouille

Fier d’avoir participé à faire fuir les loups, le regard benêt, il rejoint prestement le groupe d’hommes.

Il se posta près du Sieur Len, et mit un genoux à terre pour prier durant la bénédiction de l’arbre par le Diacre Bradwen.

Marmonnant dans sa barbe qu’il n’as point, et n’étant point érudit il connaissait en faite aucune prière…

Moi, Jacqouille la Fripouille, né j’sais point quand mais à Laval, fait le serment devant Dieu et ses prophètes, que chaque année, à pareille date, je reviendrai ici, dans cette foret, honorer le signe que le Tout-Puissant nous a envoyé ce jour . J'en profiterai pour y planter un nouveau bouleau blanc , Que cela soit su de tous.

Amennnnnnnnnnn..

Ahhh vi on r’viendra planter pleins d’bouleaux…y aura tout plein d’bouleaux dans la forêt.

Ayant fait comme les autres, au moment où il allait se relever, Bradwen l’interrogea..

Bradwen a écrit:

Dis-moi la fripouille, parait qu't'es point baptisé ? Pour faire un pélerinage ici chaque année, mieux vaut estre baptisé. Alors Jacquouille, viens donc par ici...

Baptisé ? pas de pèlerinage sans l’être ? J’avions bien trempé les doigts dans la pateaugeoire du baptême. Vi à la cathédrale même..

Le baptême… l’idée lui avait germé dans sa petite tête d’ailleurs depuis qu’il avait rencontré la douce Jacquette. L’aurait bien voulu la beliner la mignonne, mais cette dernière ne lui accorderait ses faveurs qu’une fois mariée. Peste soit des jouvencelles..

Euhhh non point mon bon père, j’suis point baptisé.

J’sais point lire ni écrire… Mais j’voudroit quand même r’venir l’année prochaine.

A la demande du Diacre, il s’approcha de lui.

Bradwen a écrit:

est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême ? Et que sa décision est réfléchie et sincère.

ah vi j’suis v’nu tout seul de mon plein gré ouaisss !!

Tout émotionné, il attrapa la bouteille du Sieur Bezuto et en but une grande gorgée...
Ahhhhhhh ça fait du bien par où sa passe ça !!!! Merci M'sieur Bezuto, l'es bien bonne vot'vinasse.

La joie aurait pu se lire sur son visage lorsque Elendillefin, se proposa d’être son parrain..

Vrai de vrai M’sieur Len... Z’allez être mon parrain ? C’est c’est grand honneur pour moi M’sieur Len...

Mortecouille.... quand j’vais annoncer ça à la Jacquette !!!

Max_premier

Merci Karyann, quand à la gueule du loup, j'ai pas été y mettre la mienne dedans.. mais non, je n'ai pas vu de trace de bave excessive. Je pense seulement qu'en tant que chef de la meute, il voulait défendre celle-ci.

Après tout quoi de plus naturel n'est-ce-pas ?

Je vais aller vite voir mon ami et lui appliquer ceci sur le bras et je prendrai bien soin de lui à notre retour chez moi. Promis...

Je vous laisse, car je sais que vous n'aimez guère la foule, merci encore. Je vais finir par croire que je ne vous rencontre que pour que vous me sortiez de l'embarras, vous êtes mon ange gardien... Il lui sourit et lui fit un petit signe de la main, regardant toujours curieux ce regard énigmatique et cette démarche si particulière. Au revoir et si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez pas.. je passe toujours à l'hôpital de temps en temps.

Max repartit vers le groupe d'hommes qu'il trouva à genoux et il attendit que la petite cérémonie qui le fit sourire à la fin en entendant le cocasse Jacquouille.

Bon ... mon ami... avant d'emmener cet arbre, faut que je te cataplasme d'ail.. tu éviteras le mauvais oeil sûrement avec l'odeur.. Max se met à rire, en imaginant sa fillotte s'approcher du diacre à l'odeur si particulière.
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Bradwen

L'idée du pélerinage avait fait son chemin dans bons nombre de testes mainoises ici présentes. Dieu avait inspiré les mainois, et Bradwen ne pouvait que s'en réjouir... Mais c'est quand il avait commencé le baptesme de Jacquouille que cela avait dégénéré...

Voyant Max s'affairer à lui faire un cataplasme aux odeurs bizarres, le diacre, de son bras qui lui restait valide, fit un signe aux autres compagnons

Non, non, non ! Ca n'va point du tout là ! On mélange tout au niveau du baptesme ! Bon, on prend une pause l'temps qu'Max puisse finir ses oeuvres. Ensuite, Len, tu vas t'approcher d'Jacquouille et en tant qu'parrain, tu vas ben lui expliquer c'que j'lui d'mande d'réciter, c'te ben important !

Toi Bézuto, tu as la charge de vérifier qu'il reste ben quelques gouttes d'liquides dans ta gourdasse !

Toi Jacquouille, tu vas v'nir ici, près d'moi, tu vas m'écouter ... bien m'écouter hein ? Et tu vas t'contenter d'dire c'que j'vais te d'mander.

Les autres, j'vous propose de suivre en silence la cérémonie. C'te ben compris ? Y'a que moi, Len et Jacquouille qui ont des paroles à prononcer pour c'te baptesme !

Il avait pris un petit sérieux le diacre de Montmirail, comme il l'avait déjà vu faire par une troupe de théastre. Mais au fond de lui, il se retenait de rire de la cacophonie que le début de baptesme avait provoqué ! Hum... En cet instant, le diacre se demandait si le clergé mainois ne devrait pas faire repasser des examens de pastorale aux fidèles tous les ans !

Max semblait sur le point de terminer son cataplasme. L'odeur qui en emanait était d'une puissance ! Pour sur qu'avec un tel cataplasme, le paysan n'aurait jamais à craindre une attaque de leus dans cette forest !

Son regard se porta vers Max qu'il remercia d'un geste amical de la main sur l'épaule du montmirallais.

Puis, il revint vers Len.

Bon, Len, en tant qu'parrain d'Jacquouille, il faut qu'tu jures que Jacquouille n'est point forcé par quiconque d'se faire baptiser. Alors Len... Et personne d'autre hein... Len, tu m'écoutes et tu réponds à ma question :

Len, confirmez-vous que Jacquouille est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême ? Et que sa décision est réfléchie et sincère ? Le seconderez-vous sur le long et ardu chemin de la foi qui le ménera au Paradis solaire ?
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Karyaan

Elle sourit à Max et inclina sa tête pour toute réponse. Reprenant son bâton de marche de la main gauche, elle réajusta sa capuche sur son visage.
Elle suivit son homologue du regard, jusqu'au groupe de mâles en pleine prière.
Décidément, elle trouvait cette religion Aristotélicienne bien étrange. Ou alors c'est la manière qu'ont les mainois de la vivre qui l'est.
Elle les fixa un long moment de ses yeux couleur de brume, emprunte de sentiments confus.
Ce n'était pas la première fois qu'elle avait ce ressenti mêlé de tendresse, d'amusement, et de colère, de résignation.
La première fois fut pour Samhain. Ce fameux parchemin placardé avec ce nom utilisé sans peur, alors que les siens se cachent, se font traquer.
Cette fois-ci, le nom de leur sabbat ne fut pas prononcé sur l'affiche , même si à la lecture du mot "Beltine", elle avait frissonné.

Beltane... second Sabbat le plus important après Samhain.
Beltane... union du Seigneur et de la Déesse Mère.
Beltane... ce jour intercalaire où le voile entre les mondes est mince.
Beltane...

Et de se souvenir que les siens cherchaient un arbre mort pour en faire un mât. On n'ôte pas la vie à un arbre quand on est comme elle.
Et de revoir les femmes de son Cercle chercher des fleurs et orner le grand tronc d'une couronne de fleurs où des rubans multicolores étaient liés.

Beltane... le rituel le plus important après celui d'octobre.
Où les croyants de l'Ancienne Religion, celle des druides, des mages, des sorcières, allument de grands feux, chantent, dansent, célèbrent l'union divine entre leurs deux déités majeurs.
Ce Grand Rituel là où elle fut baptisée à ses douze printemps, et où elle passa sa première initiation.

Un voile triste passa sur son visage quand ses souvenirs lui rappelèrent qu'il y a un an, lors de cette même fête, elle aurait du s'unir au seul homme qu'elle ait aimé. Chassant cette pensée de son esprit, elle regarda une dernière fois ces hommes si croyants, s'apprêter à fêter un rituel de sorciers.
Étrangement, ça la fit sourire. Non pas d'un sourire moqueur, mais plutôt attendrit, se demandant ce qu'ils penseraient s'ils savaient vraiment qu'ainsi, ils honorent ses Dieux à elle, avant le leur.

La méconnaissance des choses fait parfois faire des choses incongrues...

Silencieusement, elle se retira. Elle avait une nuit à préparer. Des fleurs plein la besace.
Un grand brasier à mettre en place en haut de la colline près de Léard.
C'est un Sabbat qu'on fête généralement par groupe, par Cercle. Mais comme pour les autres, cela fait à présent des années qu'elle le fait seule.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."

Elendillefin

Un peu surpris par le revirement de situation, Len écouta Bradwen puis regarda Jacquouille.

Celui souriait benoitement, de son air bredin habituel, mais Len qui commençait à le connaitre un peu pouvait lire dans ses yeux un sincère désir.

Bien sur Len ne pouvait pas deviner que Jacquouille souhaitait avant tout être baptisé pour pouvoir épouser Jacquette, mais il était sur d'une chose, c'est que Jacquouille, avec sa gentillesse et son dévouement naturels lui semblait certes digne d'entrer de plain-pied dans la grande famille aristotélicienne, dont lui même ne faisait partie que depuis peu.

Et quant à ce qu'il se sente forcé ... Qu'il n'en ait pas eu l'idée, soit ... mais la proposition de Bradwen ne semblait pas être tombée dans l'oreille d'un sourd.

Héhé, maintenant que l'idée est là, le problème n'est plus de le pousser au baptême, mais plutôt de le retenir.

Len sourit en imaginant Jacquouille se plonger avec entrain tout entier dans l'eau tièdie du bénitier pour être certain d'être complètement baptisé ...

Il se tourna vers Bradwen.

Cher Bradwen, je suis désolé d'avoir quelque peu chamboulé le déroulement de l'administration du sacrement.
Mais en mon âme et conscience, je peux t'assurer que Jacquouille est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le sacrement du baptême.
Sa décision est aussi réfléchie que possible et elle est probablement plus sincère que pour beaucoup.
Je jure de le seconder sur le long et ardu chemin de la foi et de l'accompagner dans toute la mesure de mes moyens.

Len se tut, un peu ému. C'était la première fois qu'il devenait parrain de baptême.
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--Jacquouille

Bradwen a écrit:

Toi Jacquouille, tu vas v'nir ici, près d'moi, tu vas m'écouter ... bien m'écouter hein ? Et tu vas t'contenter d'dire c'que j'vais te d'mander.

Ecoutant attentivement le Diacre, il vint se mettre à genoux devant lui, baisant ses chausses dans la joie que cet homme lui procurait dans le fait de le baptiser.

Milles mercissssss Mon Père. Smac, smac, smac et une chausse de baiser. Smacccccc smacccc et de l’autre...

Redressant la tête vers Bradwen. J’vous écoutoit mon père, j’suis tout ouieeeee.

Il suivit le déplacement de Bradwen à genoux de peur que celui-ci ne change d’avis..

Mais ce dernier n’avait bougé que pour s’adresser à Elendillefin.

Bradwen a écrit:

Bon, Len, en tant qu'parrain d'Jacquouille, il faut qu'tu jures que Jacquouille n'est point forcé par quiconque d'se faire baptiser. Alors Len... Et personne d'autre hein... Len, tu m'écoutes et tu réponds à ma question :

Len, confirmez-vous que Jacquouille est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême ? Et que sa décision est réfléchie et sincère ? Le seconderez-vous sur le long et ardu chemin de la foi qui le ménera au Paradis solaire ?

Sa tête naviguait de l’un à l’autre.

acquiesçant d’un ouaissssssssss, hôchant la tête pour approuver.

Un rictus mélangeant réflection et satisfaction s'afficha sur le visage

Après un moment d'hésitation, un sourire illumina son visage benêt laissant apparaitre ces vilains chicots noircis qui parsemaient sa dentition.

Elendillefin a écrit:

Héhé, maintenant que l'idée est là, le problème n'est plus de le pousser au baptême, mais plutôt de le retenir.

Roooo que nenni, que nenni j’v’as point m’sauver M’sieur Len… j’voudroit m’baptiser.

Elendillefin a écrit:

……Mais en mon âme et conscience, je peux t'assurer que Jacquouille est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le sacrement du baptême.

Okayyyyyyyyyyyyymon Père ??? j’suis tout d’accord d’mon plein gré.

Elendillefin a écrit:

Sa décision est aussi réfléchie que possible et elle est probablement plus sincère que pour beaucoup.
Je jure de le seconder sur le long et ardu chemin de la foi et de l'accompagner dans toute la mesure de mes moyens.

La joie que lui procura les paroles de Len, il se confondit en courbettes, lui baisant les mains..

Messire Len tu es bel et bien bon. T’es un bon maître. J’s’rais un bon fillot.

Lorgnant du coin de l’oeil la gourde de Bezuto, il s’empressa pour la prendre. En but une bonne gorgée et de sa manche vint essuyer sa bouche.

Ahhhhhhhh l’es goulayante c’te vinasse M’sieur.. T’es bon compagnon...

Revenant près d’Elendillefin il lui tendit la gourdasse.

Elendillefin

Len saisit la gourdasse et la glissa dans sa besace, se disant que le moment était mal choisi pour se rincer le gosier à la vinasse.

Allons, allons, Jacquouille, nous boirons tout à l'heure pour fêter ton entrée dans l'église aristotélicienne! Pour l'heure, nous devons être dignes pour célébrer cette importante cérémonie!

N'est-ce pas Bradwen?
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Bradwen

Bradwen ferma les yeux un instant pour chasser le doute qui l'assaillait. Avait-il eu une bonne idée en proposant le baptesme à Jacquouille ? Il lui semblait soudain que tout ne serait pas aussi simple que ce qu'il avait cru à prime abord.

Il paraissait que Bradwen était un fieffé bavard. Lui ? Un fieffé bavard ? Vraiment ? Hum... Mais il était juste un petit joueur en comparaison de Jacquouille ! Un tout petit joueur ! Il fatrouillait, fatrouillait le serf lavallois ! Et qui plus est, il joignait le geste à la parole en couvrant le paysan d'une bave ma foi des plus odorantes !

Oui, oui, t'as ben raison Jacquouille, mais maint'nant, t'as entendu c'qu'a dit ton parrain Len ? Il confirme que t'es personne n'te force à t'faire baptiser ! Et surtout il t'a dit qu'il faut r'trouver une certaine dignité pour continuer la cérémonie, alors Jacquouille, fils du sieur Ouille, à g'noux ! Et baisse la teste en signe de soumission d'vant l'Tout-Puissant.

Le diacre poussa un soupir de soulament. Serait-il capable de passer à l'étape suivante ?

Jacquouille, Jures-tu de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons ?

Si tu l'es Jacquouille, alors répète après-moi le serment d'allégeance à l'église aristotélicienne...

Le diacre jeta un rapide coup d'oeil aux autres magnifiques qui l'entouraient, un coup d'oeil qui voulait dire.... L'premier qui parle à la place d'Jacquouille, risque d'passer l'restant d'l'éternité sur l'astre lunaire, compris ?

Jacquouille ? Allez, un p'tit effort mon avis.... Répète...

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection
près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Son regard de diacre pesait de tout son poids sur les épaules du serviteurs lavallois.
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--Jacquouille

Bradwen a écrit:

Jacquouille ? Allez, un p'tit effort mon avis.... Répète...

Fils du Sieur Ouille ahhhhhhh OKayyyyyyyyy c’estoit mon père… pouahhh. Ma mère avait pour nom Gwendoline, elle est morte dévorée par les leus... parce que notre père qu’était parti pour boire à la taverne de Duchenot a crevé gelé dans l’étang à cause de son pied-bot. C’est diiiiingue nan ?

J’suis point Patarin, Vessard, ni un Vendeur de coquilles vides j’sui souvent Taille-lard. Savez mon bon père J’suis qu’un Culvert .

Par la corpe sainte !
Par la sainte cruche de Dé !
Par la cervele D’Aristote !

J’voudroit être bon aristito…Arosti… Aristocilichien enfin comme vous z’autres..

Plissant le nez, fronçant les sourcils, sa cervelle tentait d’enregistrer les paroles du Diacre…
Vouiiiiii vouiiiiiii j’répétoit…. Et que Moiiiiiii un vous z’autres… j’pouvoit répéter tout seul !!

Il aurait bien régalé son gosier avant d’une p’tite gorgée d’vinasse… Mais Len le surveillait du coin de l’œil..

Comprenait pas tous les mots qu’énonçait l’bradwen… Hummm vrai de vrai ? z’allez écrire mon nom ?

Il était bien heureux, mais... il y as toujours un mais... La cérémonie se déroulait .. dans la forêt... Y a point l'pateaugeoire à bénir icelieu ?

Vouiiiiii vouiiiiiii j’répétoit…. Et que Moiiiiiii un vous z’autres… j’pouvoit répéter tout seul !!

Se mettant à g’noux une nouvelle fois devant le Diacre, il joignit ses mains regardant fixement Bradwen. Puis répéta chaque phrase…

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection
près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

C'est la Jacquette qui vas être joyeuse !!! heinnnn M'sieur Len pas vraiiiiii?

Max_premier

Max qui s'était tu jusque là sous les ordres de Bradwen, entre le recueillement et l'éclat de rire, ne put s'empêcher d'applaudir la tirade de Jacquouille était des plus cocasse mais un éclair de lucidité, le remis bien vite dans le droit chemin sous le regard courroucé du diacre.

Bravo Jacquouille, te voilà dans la grande famille d'Aristote...

Allez cela mérite bien un verre à boire et ensuite va peut-être falloir penser à ramener l'arbre car les dames, elles vont finir par achever ce que les loups ont commencé.. nous mettre en lambeaux non ?

Il chercha du regard où était le breuvage qui passait de mains en mains quelques instants plus tôt.
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Bradwen

Le regard de bradwen s'écarquillait de plus en plus au fur et à mesure que Jacquouille récitait sans faillir le serment d'allégeance à l'église aristotélicienne. Allez, encore quelques mots et il allait y arriver.. Il n'était plus loin là... plus loin du tout ! Et quand le "Serviteur de Dieu Tout-Puissant" résonnait dans la forest mainoise, un sourire irradia sur le visage du diacre !

Mortecouille Jacquouille ! Mais t'as une mémoire digne du plus grand des savants du Domaine Royal ! C'te tout simplement... fantastique !

Jacquouille l'ami, garde la teste baissée... J'termine ton baptesme !

Bézuto allait passer la fameuse gourdasse à Max qui tendait déjà les bras lorsque le diacre s'interposa et s'empara du précieux objet. Il versa quelques gouttes du précieux liquide dans ses doigts. Pas de doute, c'était du bon ! Puis il prononca le sacramentiel...

Jacquouille, fils d'un père qu'avait l'pied-bot et de Gwendoline des leus, Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité

Il déversa ensuite quelques gouttes d'alcool sur le front du gueux comme il l'aurait fait avec l'eau bénite ! Après tout, le vin n'était-il pas lui aussi un di-vin liquide ?

Enfin, il renvoya la gourdasse en Max en le remercia de son attente par un signe de la teste.

Jacquouille, t'es maint'nant toi aussi un fidèle d'Aristote, mais sache que...
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Elendillefin

La cérémonie touchait à sa fin et Len souriait en voyant comme Jacquouille s'en tirait bien.

Il resta perplexe un instant se demandant comment la gourdasse qu'il avait rangée dans sa besace quelques instants auparavant se retrouvait maintenant dans les mais du diacre.

Bon, on va bientôt pouvoir boire un coup, de toutes façons!

Il se tourna vers Bradwen.

Je dois encore dire quelque chose?
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Bradwen

Non, non sieur Len ! Tout est dit pour vot'part. Quand à moi...

Il se retourna vers Jacquouille, prenant l'air le plus paternel dont il est capable.

Mon fils, j'n'ai point d'médaillon d'Aristote à t'offrir dans c'te lieu. Et vois-tu ? Moi-mesme, j'n'en n'avions point. J'ai perdu mon médaillon d'baptesme dans une drosle d'affaire ! Mieux vaut n'point en parler ici pour n'point attirer l'mauvais oeil sur nous !

Jacquouille, passe donc à la cathédrale lors du prochain office. On ira ensemb' dans la sacristie pour que j'te trouve c'qui va ben ! J'en profiterai aussi pour t'donner ton certificat d'baptesme que j'm'engage d'aller enregistrer à Rome !

Sa teste s'approcha alors du serviteur. Il le regarda de près... de très près ! Son air se fit un tantinet menaçant.

Avec c'te baptesme, c'est le paradis qui t'es désormais accessible mais méfiance Jacquouille : mesme lorsqu'on est baptisé, il faut encore s'comporter d'manière vertueuse pour gagner sa place au paradis ! Sinon... L'enfer lunaire, tu connais Jacquouille ? Vis dans le péché, dénigre les vertus d'Aristote, blasphème, trahis l'église aristotélicienne et c'est L'ENFER AUQUEL TU AURAS LE DROIT ! Oui ! L'ENFER !

S'approchant de Len, il lui passa le bras autour de l'épaule...

Heureusement Jacquouille, tu as un bon parrain ! Si tu as un doute sur la manière de te comporter, si tu as besoin d'aide, d'assistance, retourne-toi vers Len. Il est ton parrain, ton guide devant Dieu ! Il saura te conseiller ! En l'écoutant Jacquouille, je ne doute point que tu atteindras le paradis... le plus tard possible !

Sur ces derniers mots, le diacre partit dans un grand éclat de rire. La journée touchait à sa fin. Il était vraiment temps d'amener cet arbre aux dames qui devaient les attendre avec une impatience non contenue !
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Elendillefin

Len s'approcha de Jacqouille et le congratula à son tour pour le féliciter, tout e évitant de respirer son haleine avinée.

Bravo Jacquouille! Bienvenue dans la grande famille Aristotélicienne. Tu pourras compter sur moi!
Et tu as entendu le diacre, hein, Jacqouille! Pas de bêtises avec la Jacquette! Ca t'emmènerait tout droit sur la lune! A moins que tu l'épouses, bien sur!

Mais pour l'heure, aide-nous donc à transporter cet arbre!
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--Jacquouille

Même son père n’aurait pas eu un regard aussi chaleureux, aussi ... paternel. Il buvait les paroles du Diacre, à défaut de boire autre chose… Secouant ou hochant la tête pour acquiescer.

Bradwen a écrit:

Jacquouille, passe donc à la cathédrale lors du prochain office

Ce sera grandddddde plaisance d’aller dans ce grand saint lieu !!!

Et voilà qu’on le mettait en garde

Bradwen a écrit:

et c'est L'ENFER AUQUEL TU AURAS LE DROIT ! Oui ! L'ENFER !

Elendillefin a écrit:

Et tu as entendu le diacre, hein, Jacqouille! Pas de bêtises avec la Jacquette!

Que nenni !!!! j’veux point l’enfer !!! comment ça pas de bêtises avec la Jacquette ? voilà qui l’intriguait.. Se rapprochant de son parrain il lui murmura à l’oreille…

C’est quoi pas d’bêtise ? j’pouvions point la béliner ? vous la béliner pas vot’dame ?

Eclairez-moi mon bon parrain ! j’voudrions pas aller en enfer.. mais j’aimerais bien quand même tater la jacquette… !

Le temps que Len réfléchisse, il couru à nouveau devant Bradwen, lui saisissant les mains pour les baiser.. Merciii merciiii mon bon père…
Puis faisant de même avec Bezuto et Max… Merciii z’êtes bon compagnons !

Allons donc ram’ner c’t’ arbre sur l’place avant qu’nos Dames nous étripaillent..

Elendillefin

Len toussa légèrement à la question de Jacqouille.

Il le prit à part un instant et lui répondit en ces termes:

Mon bon Jacqouille, ce que je fais avec ma dame ne te regarde pas ....
Mais Jacquette est encore bien jeune et si elle est fille de ferme, elle a quand même de l'éducation. Elle n'est pas fille à se laisser embobiner.
Si tu veux mon avis, tu vas devoir faire patte de velours et bonne figure, si tu veux conquérir son coeur. Et m'est avis que tu devras conquérir son coeur avant de pouvoir la tâter, comme tu dis ...
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[RP]La forêt Mainoise, quand les hommes cherchent un arbre.