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[RP]La forêt Mainoise, quand les hommes cherchent un arbre.

Max_premier
Max suivit par Jacquouille avait rejoint le groupe d'hommes et finalement leurs hurlement et la menace de leurs armes avaient fini par faire fuir les bêtes...

Il n'était pas mécontent qu'aucune d'entre elles ne fut tuée. Après-tout, elles étaient sur leur territoire et défendaient leur survie en cherchant pitance, c'était la nature. Bon d'accord son ami avait été blessé dans la bataille mais quand il l'entendit réclamer à boire, il sourit et resta serein sur son état.


Et bien mon ami, tu as voulu avoir une belle cicatrice pour montrer à ta future épouse, démontrer ton courage et ta valeur ?
Après la proposition de soigner la plaie par l'alcool puis par l'urine de Jacquouille, il finit par dire...

Euh je pense que la nature a suffisamment de remèdes pour que j'arrive à éviter l'amputation. Laisse moi aller chercher quelques feuilles que je mettrai sur la plaie. Pendant ce temps, en tant que diacre, béni l'arbre comme dit Len, si ça peut nous porter bonheur pour repartir avec sans autres rencontres... Moi en tout cas, je préfèrerai replanter un autre arbre à la place.

Il s'éloigna un peu, cherchant dans les sous-bois ce qui pourrait être mis sur la blessure. Pas de menthe ici, pas d'ortie car pas assez de soleil... je vais avancer un peu. La main sur sa hache on ne sait jamais, il chercha une entrée du soleil dans le bois.
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Bradwen
Les paroles de Len sonnèrent estrangement aux esgourdes du paysan. Son discours semblait plus proche de l'animisme que de l'aristotélisme. Mais quand on nait paysan, on meurt paysan. Et ce paysan mainois qu'était Bradwen, était, comme la plupart des paysans sujet à la superstition.

Qu'il pleuve des grenouilles sur vostre champ de blé et le paysan croit que Dieu veut vous punir pour ne pas avoir travailler assez fort. Vous croisez un chat noir ou vous brisez un miroir et vous pensez immédiatement que vostre futur ne sera que malchance pendant une longue période. Le mal des ardents frappe et vous regrettez de vostre manque de piété. Une pierre vient rouler à la porte de vostre voisin ? Cela ne peut estre du fait qu'il a succombé aux charmes ravageur de Pierrette la coquine.

Oui, Bradwen était superstitieux et il était d'accord avec les autres magnifiques. Ce qui venait de se passer semblait si absurde, si incongru... qu'il fallait s'en méfier ! Dans moins d'une semaine, il se passerait la bague au doigt. Ce n'était donc pas le moment de froisser le Tout-Puissant. Oh non ! Alors, pourquoi prendre des risques inutiles ?


Len, Max, vous avez raison ! On s'rait ben fol d'ne pas prendre en compte l'message que l'Tout-Puissant vient d'nous envoyer au travers de c'te meute d'leus ! Alors, voilà c'qu'on va faire.... Bézuto va nous trouver un aut' bouleau blanc. Après tout, ça doit foisonner dans c'te forest des bouleaux blancs !

Avant d'l'abattre, j'vais l'bénir ! Et puis....


Il marqua un temps d'arrest, dévisageant avec force chacun de ses compagnons.

Sieurs, c'qu'on a vécu ici, c't'un moment fort ! Un moment qui marque ! Mon amitié vous est acquise à jamais ! J'nous ai senti uni comme les sept doigts d'la main ! Alors si vous l'voulez, j'vous propose qu'on r'vienne chaque année icelieu à pareille date et qu'symboliquement, on r'plante une pousse d'bouleau blanc ! Ce s'rait comme une sorte d'pèlerinage pour r'mercier l'Tout-Puissant d'nous avoir montré la bonne façon d'agir ! Alors... z'en pensez quoi ?

Bradwen dévisagea un à un ses compagnons. Ils les savait tous baptisés. Tous sauf... l'inconnu et Jacquouille. Il s'adressa d'abord à Lazuli

Distes-moi sieur, estes-vous baptisé ?

Puis se retourna vers Jacquouille

Et toi Jacquouille, l'es-tu ? Si on vient ici en pél'rinage chaque année, mieux vaut estre baptisé ! Ca s'rait bien plus cohérent tu n'trouves pas ?

Et toi Bézuto ? C'te vin, on peut en voir la couleur ?

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Karyaan
Elle était restée en haut de la petite bute, écoutant de loin les paroles d'union de ces apprentis bucheron et elle sourit. Elle trouvait ça sincèrement charmant et une bonne idée. Sauf si bien sur, ils se réunissaient pour occire du loup, mais elle en doutait à l'écoute des paroles de Bradwen. Il n'en avait pas fait mention.
Elle jeta un oeil à Max qui s'isola du groupe. Penchant la tête de coté, elle comprit qu'il cherchait de quoi soigner celui qui avait été blessé. Trouvant étonnant qu'un herboriste de cet acabit n'ai pas le nécessaire du petit soigneur sur lui. Surtout si la plaie était superficielle.

D'un pas qui se voulait silencieux, pour ne pas déranger les mâles dans leur haka unificateur, elle s'avança vers l'herboriste. Frôlant l'écorce des grands arbres du sous bois, elle murmura pour qu'il l'entende sans briser la quiétude du lieu qu'elle considère comme sacré.


Bonjour Max, comment vous portez vous ?

Son regard glissa sur la hache tenue fermement.

Votre matériel pour la coupe d'herbe et de fleur est des plus particulier.

Elle sourit sans le quitter des yeux puis continua, tenant toujours son bâton de marche. Calme, si calme quand elle est dans son élément.

J'ai vu que vous aviez eu un souci. Puis-je vous aider... peut-être ?
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Max_premier
Son cœur battait encore si vite, que ses tympans tapaient le rythme et il fut surpris de voir apparaître Karyaan devant lui, sans l'avoir entendue.

Oh !!!! La main sur sa hache, il fit un mouvement de recul puis souffla un bon coup reconnaissant la jeune femme...

Karyann, vous m'avez fait peur, je ne vous ai pas entendu arriver. Un sourire. Bien le bonjour à vous. Comme vous le voyez je me porte bien, mais je n'ai pas l'âme d'un chasseur, vous auriez été un autre loup, je me faisais manger...

Il rit pour évacuer un peu toute l'angoisse qu'il venait d'accumuler... content d'avoir de l'aide, sa tête était ailleurs. Il regarda sa hache. Ah oui, je ne suis pas bûcheron non plus, habituellement... et en guise de serpette, il y a mieux... Nouveau petit rire...

De l'aide je veux bien, car vous savez en ce moment je suis tout chamboulé et je suis parti comme ça, avec juste mes vêtements et ma hache, oubliant tout le reste et je ne sais même plus quoi prendre comme plantes ici pour soigner mon ami...

Une morsure, pas trop profonde mais une morsure de loup tout de même, vous avez une idée pour m'aider ?
Il la regarde tout penaud, comme un enfant pris sur le fait d'un chapardage puis se reprenant un peu. Et vous ? Vous allez bien depuis notre dernière rencontre ?
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Karyaan
Elle sourit simplement aux paroles de son homologue herboriste. Jetant un bref coup d'oeil au groupe rassemblé plus loin, puis elle reporta son attention sur Max.
Elle cala son bâton de marche contre le tronc d'un arbre, et s’accroupit lentement, déposant sa lourde besace de cuir noir sur le sol de la forêt. L'ouvrant, elle en sortit plusieurs bandes de lin visiblement propre ainsi qu'une gousse d'ail. Se redressant tout aussi lentement, elle lui tendit les deux choses.


Il faut avant tout désinfecter. La gueule d'un loup est loin d'être propre. Et le mieux est l'ail, ou la lavande fraiche, mais ce n'est pas vraiment la saison.
Faites en un cataplasme avec ces bandes et quelques caïeux d'ail. Quand vous serez de retour en ville, vous pourrez le soigner avec de l'aloe vera ou de la calendula.


Lui tendant toujours les deux objets, son visage se ferma quelque peu.

Avez vous remarqué si le loup qui l'a mordu était du genre anormalement hargneux et surtout... s'il avait de la bave aux lèvres de manière exagérée ?

Elle attendit la réponse de l'herboriste, espérant qu'elle soit négative. La rage est, malheureusement, impossible à soigner... encore.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Bradwen
Finalement, un autre bouleau blanc fut choisi par la petite troupe en vadrouille. La douleur dans le bras du diacre était acceptable. Nul doute que les bons soins de Max contribueraient à éviter toute infection ! Ce n'était vraiment pas le moment d'estre cloué au lit !

Messieurs, à genoux ! J'vais dire une petite prière avant qu'nous abattions c'te vérérable !

A son tour, le diacre mit genoux à terre et baissa la teste.

O Dieu Tout-Puissant, nous te remercions pour les bienfaits que ta création nous procure chaque jour. Nous chassons et péchons pour notre subsistance. Nous buchons pour nous réchauffer et nous protéger des intempéries. Cette arbre que nous nous apprestons à couper nous servira dans un premier temps à distiller du bonheur et de l'amour dans l'coeur des mainois ! Par la suite, il terminera sa vie dans un feu d'artisan ou autre...

Amen.


Puis il se releva, prit sa gourdasse de vin de Touraine et alla bénir l'arbre avant de donner le signe de l'abattage.

Avec les hasches mises à la disposition par Miche, le bouleau n'offrit guère de résistance. L'arbre fut élagué sur place et prest à estre enfin envoyé aux dames qui en avait fait la demande.


Messieurs, n'oublions pas ce jour !... Moi, Bradwen, paysan de Montmirail fait le serment devant Dieu et ses prophètes, que chaque année, à pareille date, j'reviendrai ici, dans c'te forest, honorer l'signe que l'Tout-Puissant nous a envoyé ce jour ! J'en profit'rai pour y planter un nouveau bouleau blanc ! Que cela soit su de tous !

Puis, il se retourna vers Jacquouille, un sourire aux lèvres.

Dis-moi la fripouille, parait qu't'es point baptisé ? Pour faire un pélerinage ici chaque année, mieux vaut estre baptisé. Alors Jacquouille, viens donc par ici...

Moi Bradwen, diacre de Montmirail, je confirme que Jacquouille est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême ? Et que sa décision est réfléchie et sincère.

N'est-ce pas Jacquouille ?


Son regard brillait lorsqu'il croisa celui du serviteur de dame Esquimote.

Jacquouille, Jures-tu de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons ?

Jacquouille, récite après moi ces paroles...

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection
près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

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Bezuto
L'émotion avait été forte , mais il avait grâce à leur courage et leur entraide , tout c'était plutôt bien passé , le roux n'avait rein eu il était seulement bien boueux .
sans plus attendre il décida lui aussi que ce pèlerinage devait être fait .

Moi, Bezuto, Commissaire au commerce du Maine , Forgerons du Mans fait le serment devant Dieu et ses prophètes, que chaque année, à pareille date, je reviendrai ici, dans cette foret, honorer le signe que le Tout-Puissant nous a envoyé ce jour . J'en profiterai pour y planter un nouveau bouleau blanc , Que cela soit su de tous .

Ceci dit , il fouilla dans sa besace et non moins content il en sortit la dite bouteille , un bouteille de Jasniere le vin blanc fruité qu'il aimait tant .

Mes amis ! je n'ai point de quoi vous en servir alors que chacun prenne son aise et qui en veut en boive par le chemin le plus rapide !

ouvrant la bouteille il la porta le goulot a ses lèvres , avant d'en boire une bonne lampé , et de la posé le temps que le Sieur jacquouille se fasse baptisé. chose qu'il avait lui même fait il y a peu .

Je reconnais Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde
je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection
près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

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Elendillefin
Len ne voulait pas être en reste et se mit à genoux afin d'être béni par le diacre.

Il prononça un Amen sonore à la fin de la prière puis se releva et prêta lui aussi serment d'être là chaque année:


Moi, Elendillefin, né breton, devenu paysan de Laval, fait le serment devant Dieu et ses prophètes, que chaque année, à pareille date, je reviendrai ici, dans cette foret, honorer le signe que le Tout-Puissant nous a envoyé ce jour . J'en profiterai pour y planter un nouveau bouleau blanc , Que cela soit su de tous.

Il écouta avec stupeur Bradwen proposer à Jacqouille de le baptiser sur le champ. Son sang ne fit qu'un tour et il s'avança auprès des deux hommes pour s'exprimer ainsi:

Bradwen, si tu le permets, je voudrais être le parrain de baptême de ce cher Jacquouille. Il est un homme qui a ses qualités et ses défauts, mais il tient parmi nous une place plus qu'honorable et sans lui, Laval et même le Maine tout entier ne seraient pas les mêmes....

Je sais que ma demande est inhabituelle, mais les circonstances le sont aussi ....

Len sourit puis récita les paroles qu'il commençait à connaitre par coeur:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficience et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Je désire
que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

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--Jacquouille


Fier d’avoir participé à faire fuir les loups, le regard benêt, il rejoint prestement le groupe d’hommes.

Il se posta près du Sieur Len, et mit un genoux à terre pour prier durant la bénédiction de l’arbre par le Diacre Bradwen.

Marmonnant dans sa barbe qu’il n’as point, et n’étant point érudit il connaissait en faite aucune prière…

Moi, Jacqouille la Fripouille, né j’sais point quand mais à Laval, fait le serment devant Dieu et ses prophètes, que chaque année, à pareille date, je reviendrai ici, dans cette foret, honorer le signe que le Tout-Puissant nous a envoyé ce jour . J'en profiterai pour y planter un nouveau bouleau blanc , Que cela soit su de tous.

Amennnnnnnnnnn..


Ahhh vi on r’viendra planter pleins d’bouleaux…y aura tout plein d’bouleaux dans la forêt.

Ayant fait comme les autres, au moment où il allait se relever, Bradwen l’interrogea..

Bradwen a écrit:

Dis-moi la fripouille, parait qu't'es point baptisé ? Pour faire un pélerinage ici chaque année, mieux vaut estre baptisé. Alors Jacquouille, viens donc par ici...



Baptisé ? pas de pèlerinage sans l’être ? J’avions bien trempé les doigts dans la pateaugeoire du baptême. Vi à la cathédrale même..

Le baptême… l’idée lui avait germé dans sa petite tête d’ailleurs depuis qu’il avait rencontré la douce Jacquette. L’aurait bien voulu la beliner la mignonne, mais cette dernière ne lui accorderait ses faveurs qu’une fois mariée. Peste soit des jouvencelles..

Euhhh non point mon bon père, j’suis point baptisé.

J’sais point lire ni écrire… Mais j’voudroit quand même r’venir l’année prochaine.


A la demande du Diacre, il s’approcha de lui.
Bradwen a écrit:

est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême ? Et que sa décision est réfléchie et sincère.


ah vi j’suis v’nu tout seul de mon plein gré ouaisss !!

Tout émotionné, il attrapa la bouteille du Sieur Bezuto et en but une grande gorgée...
Ahhhhhhh ça fait du bien par où sa passe ça !!!! Merci M'sieur Bezuto, l'es bien bonne vot'vinasse.

La joie aurait pu se lire sur son visage lorsque Elendillefin, se proposa d’être son parrain..

Vrai de vrai M’sieur Len... Z’allez être mon parrain ? C’est c’est grand honneur pour moi M’sieur Len...

Mortecouille.... quand j’vais annoncer ça à la Jacquette !!!



























Max_premier
Merci Karyann, quand à la gueule du loup, j'ai pas été y mettre la mienne dedans.. mais non, je n'ai pas vu de trace de bave excessive. Je pense seulement qu'en tant que chef de la meute, il voulait défendre celle-ci.

Après tout quoi de plus naturel n'est-ce-pas ?

Je vais aller vite voir mon ami et lui appliquer ceci sur le bras et je prendrai bien soin de lui à notre retour chez moi. Promis...


Je vous laisse, car je sais que vous n'aimez guère la foule, merci encore. Je vais finir par croire que je ne vous rencontre que pour que vous me sortiez de l'embarras, vous êtes mon ange gardien... Il lui sourit et lui fit un petit signe de la main, regardant toujours curieux ce regard énigmatique et cette démarche si particulière. Au revoir et si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez pas.. je passe toujours à l'hôpital de temps en temps.

Max repartit vers le groupe d'hommes qu'il trouva à genoux et il attendit que la petite cérémonie qui le fit sourire à la fin en entendant le cocasse Jacquouille.

Bon ... mon ami... avant d'emmener cet arbre, faut que je te cataplasme d'ail.. tu éviteras le mauvais oeil sûrement avec l'odeur.. Max se met à rire, en imaginant sa fillotte s'approcher du diacre à l'odeur si particulière.
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Bradwen
L'idée du pélerinage avait fait son chemin dans bons nombre de testes mainoises ici présentes. Dieu avait inspiré les mainois, et Bradwen ne pouvait que s'en réjouir... Mais c'est quand il avait commencé le baptesme de Jacquouille que cela avait dégénéré...

Voyant Max s'affairer à lui faire un cataplasme aux odeurs bizarres, le diacre, de son bras qui lui restait valide, fit un signe aux autres compagnons


Non, non, non ! Ca n'va point du tout là ! On mélange tout au niveau du baptesme ! Bon, on prend une pause l'temps qu'Max puisse finir ses oeuvres. Ensuite, Len, tu vas t'approcher d'Jacquouille et en tant qu'parrain, tu vas ben lui expliquer c'que j'lui d'mande d'réciter, c'te ben important !

Toi Bézuto, tu as la charge de vérifier qu'il reste ben quelques gouttes d'liquides dans ta gourdasse !

Toi Jacquouille, tu vas v'nir ici, près d'moi, tu vas m'écouter ... bien m'écouter hein ? Et tu vas t'contenter d'dire c'que j'vais te d'mander.

Les autres, j'vous propose de suivre en silence la cérémonie. C'te ben compris ? Y'a que moi, Len et Jacquouille qui ont des paroles à prononcer pour c'te baptesme !


Il avait pris un petit sérieux le diacre de Montmirail, comme il l'avait déjà vu faire par une troupe de théastre. Mais au fond de lui, il se retenait de rire de la cacophonie que le début de baptesme avait provoqué ! Hum... En cet instant, le diacre se demandait si le clergé mainois ne devrait pas faire repasser des examens de pastorale aux fidèles tous les ans !

Max semblait sur le point de terminer son cataplasme. L'odeur qui en emanait était d'une puissance ! Pour sur qu'avec un tel cataplasme, le paysan n'aurait jamais à craindre une attaque de leus dans cette forest !


Son regard se porta vers Max qu'il remercia d'un geste amical de la main sur l'épaule du montmirallais.

Puis, il revint vers Len.


Bon, Len, en tant qu'parrain d'Jacquouille, il faut qu'tu jures que Jacquouille n'est point forcé par quiconque d'se faire baptiser. Alors Len... Et personne d'autre hein... Len, tu m'écoutes et tu réponds à ma question :

Len, confirmez-vous que Jacquouille est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême ? Et que sa décision est réfléchie et sincère ? Le seconderez-vous sur le long et ardu chemin de la foi qui le ménera au Paradis solaire ?

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Karyaan
Elle sourit à Max et inclina sa tête pour toute réponse. Reprenant son bâton de marche de la main gauche, elle réajusta sa capuche sur son visage.
Elle suivit son homologue du regard, jusqu'au groupe de mâles en pleine prière.
Décidément, elle trouvait cette religion Aristotélicienne bien étrange. Ou alors c'est la manière qu'ont les mainois de la vivre qui l'est.
Elle les fixa un long moment de ses yeux couleur de brume, emprunte de sentiments confus.
Ce n'était pas la première fois qu'elle avait ce ressenti mêlé de tendresse, d'amusement, et de colère, de résignation.
La première fois fut pour Samhain. Ce fameux parchemin placardé avec ce nom utilisé sans peur, alors que les siens se cachent, se font traquer.
Cette fois-ci, le nom de leur sabbat ne fut pas prononcé sur l'affiche , même si à la lecture du mot "Beltine", elle avait frissonné.

Beltane... second Sabbat le plus important après Samhain.
Beltane... union du Seigneur et de la Déesse Mère.
Beltane... ce jour intercalaire où le voile entre les mondes est mince.
Beltane...

Et de se souvenir que les siens cherchaient un arbre mort pour en faire un mât. On n'ôte pas la vie à un arbre quand on est comme elle.
Et de revoir les femmes de son Cercle chercher des fleurs et orner le grand tronc d'une couronne de fleurs où des rubans multicolores étaient liés.

Beltane... le rituel le plus important après celui d'octobre.
Où les croyants de l'Ancienne Religion, celle des druides, des mages, des sorcières, allument de grands feux, chantent, dansent, célèbrent l'union divine entre leurs deux déités majeurs.
Ce Grand Rituel là où elle fut baptisée à ses douze printemps, et où elle passa sa première initiation.

Un voile triste passa sur son visage quand ses souvenirs lui rappelèrent qu'il y a un an, lors de cette même fête, elle aurait du s'unir au seul homme qu'elle ait aimé. Chassant cette pensée de son esprit, elle regarda une dernière fois ces hommes si croyants, s'apprêter à fêter un rituel de sorciers.
Étrangement, ça la fit sourire. Non pas d'un sourire moqueur, mais plutôt attendrit, se demandant ce qu'ils penseraient s'ils savaient vraiment qu'ainsi, ils honorent ses Dieux à elle, avant le leur.

La méconnaissance des choses fait parfois faire des choses incongrues...

Silencieusement, elle se retira. Elle avait une nuit à préparer. Des fleurs plein la besace.
Un grand brasier à mettre en place en haut de la colline près de Léard.
C'est un Sabbat qu'on fête généralement par groupe, par Cercle. Mais comme pour les autres, cela fait à présent des années qu'elle le fait seule.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Elendillefin
Un peu surpris par le revirement de situation, Len écouta Bradwen puis regarda Jacquouille.

Celui souriait benoitement, de son air bredin habituel, mais Len qui commençait à le connaitre un peu pouvait lire dans ses yeux un sincère désir.

Bien sur Len ne pouvait pas deviner que Jacquouille souhaitait avant tout être baptisé pour pouvoir épouser Jacquette, mais il était sur d'une chose, c'est que Jacquouille, avec sa gentillesse et son dévouement naturels lui semblait certes digne d'entrer de plain-pied dans la grande famille aristotélicienne, dont lui même ne faisait partie que depuis peu.

Et quant à ce qu'il se sente forcé ... Qu'il n'en ait pas eu l'idée, soit ... mais la proposition de Bradwen ne semblait pas être tombée dans l'oreille d'un sourd.


Héhé, maintenant que l'idée est là, le problème n'est plus de le pousser au baptême, mais plutôt de le retenir.

Len sourit en imaginant Jacquouille se plonger avec entrain tout entier dans l'eau tièdie du bénitier pour être certain d'être complètement baptisé ...

Il se tourna vers Bradwen.

Cher Bradwen, je suis désolé d'avoir quelque peu chamboulé le déroulement de l'administration du sacrement.
Mais en mon âme et conscience, je peux t'assurer que Jacquouille est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le sacrement du baptême.
Sa décision est aussi réfléchie que possible et elle est probablement plus sincère que pour beaucoup.
Je jure de le seconder sur le long et ardu chemin de la foi et de l'accompagner dans toute la mesure de mes moyens.


Len se tut, un peu ému. C'était la première fois qu'il devenait parrain de baptême.
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--Jacquouille
Bradwen a écrit:


Toi Jacquouille, tu vas v'nir ici, près d'moi, tu vas m'écouter ... bien m'écouter hein ? Et tu vas t'contenter d'dire c'que j'vais te d'mander.


Ecoutant attentivement le Diacre, il vint se mettre à genoux devant lui, baisant ses chausses dans la joie que cet homme lui procurait dans le fait de le baptiser.

Milles mercissssss Mon Père. Smac, smac, smac et une chausse de baiser. Smacccccc smacccc et de l’autre...

Redressant la tête vers Bradwen. J’vous écoutoit mon père, j’suis tout ouieeeee.

Il suivit le déplacement de Bradwen à genoux de peur que celui-ci ne change d’avis..

Mais ce dernier n’avait bougé que pour s’adresser à Elendillefin.


Bradwen a écrit:

Bon, Len, en tant qu'parrain d'Jacquouille, il faut qu'tu jures que Jacquouille n'est point forcé par quiconque d'se faire baptiser. Alors Len... Et personne d'autre hein... Len, tu m'écoutes et tu réponds à ma question :

Len, confirmez-vous que Jacquouille est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême ? Et que sa décision est réfléchie et sincère ? Le seconderez-vous sur le long et ardu chemin de la foi qui le ménera au Paradis solaire ?


Sa tête naviguait de l’un à l’autre. acquiesçant d’un ouaissssssssss, hôchant la tête pour approuver.

Un rictus mélangeant réflection et satisfaction s'afficha sur le visage

Après un moment d'hésitation, un sourire illumina son visage benêt laissant apparaitre ces vilains chicots noircis qui parsemaient sa dentition.


Elendillefin a écrit:

Héhé, maintenant que l'idée est là, le problème n'est plus de le pousser au baptême, mais plutôt de le retenir.


Roooo que nenni, que nenni j’v’as point m’sauver M’sieur Len… j’voudroit m’baptiser.


Elendillefin a écrit:

……Mais en mon âme et conscience, je peux t'assurer que Jacquouille est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le sacrement du baptême.


Okayyyyyyyyyyyyymon Père ??? j’suis tout d’accord d’mon plein gré.

Elendillefin a écrit:

Sa décision est aussi réfléchie que possible et elle est probablement plus sincère que pour beaucoup.
Je jure de le seconder sur le long et ardu chemin de la foi et de l'accompagner dans toute la mesure de mes moyens.


La joie que lui procura les paroles de Len, il se confondit en courbettes, lui baisant les mains..

Messire Len tu es bel et bien bon. T’es un bon maître. J’s’rais un bon fillot.

Lorgnant du coin de l’oeil la gourde de Bezuto, il s’empressa pour la prendre. En but une bonne gorgée et de sa manche vint essuyer sa bouche.

Ahhhhhhhh l’es goulayante c’te vinasse M’sieur.. T’es bon compagnon...

Revenant près d’Elendillefin il lui tendit la gourdasse.
Elendillefin
Len saisit la gourdasse et la glissa dans sa besace, se disant que le moment était mal choisi pour se rincer le gosier à la vinasse.

Allons, allons, Jacquouille, nous boirons tout à l'heure pour fêter ton entrée dans l'église aristotélicienne! Pour l'heure, nous devons être dignes pour célébrer cette importante cérémonie!

N'est-ce pas Bradwen?

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