Esquimote
Le soleil était au rendez-vous depuis quelques semaines. La nature était elle aussi en pleine renaissance. Les Perce-neige avaient fait place aux anémones, pâquerettes et autres vivaces qui fleurissaient.
Dun pas joyeux, tout en chantonnant dames et damoiselles parcouraient en cette belle journée les prés jouxtant la forêt au cur du Maine. Leurs voix
s'envolaient vers les frondaisons, rythmées au son d'un tambourin...
Il était trois filles sous un pommier doux,
Las, dit la première, je crois quil fait jour
Joli, mois de mai quand reviendras-tu ?
Las, dit la deuxième, jentends le tambour
Las, dit la troisièmes se sont nos amours
Il vont à la ville combattre pour nous
Contre les gens darmes, qui sont pire que des loups
Sils gagnent bataille auront nos amours
Quils perdent ou quils gagnent les aimerons toujours
Contre les gens darmes gagneront un jour
Les violettes des bois avaient éclos sous les sapins, une aubaine pour les cueilleuses. Elles pourront ainsi tresser les couronnes de fleurs en les associant aux fleurs de benoîte, dont les pétales et la tige étaient brun-rouge.
Elles parcouraient les clairières au gazon lumineux de ficaires semblables à des boutons dor, tonifiants, connus pour être profitables à la dentition, quelles ramèneraient à pleines brassées.
Les grandes forêts de bouleaux et de hêtres où se cachaient les cerfs et leurs bois neufs de printemps. Le courlis cendré au long bec recourbé avait retrouvé les prairies et son chant flûté montait dans les collines.
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By esquimote at 2009-11-26
Dun pas joyeux, tout en chantonnant dames et damoiselles parcouraient en cette belle journée les prés jouxtant la forêt au cur du Maine. Leurs voix
s'envolaient vers les frondaisons, rythmées au son d'un tambourin...
Il était trois filles sous un pommier doux,
Las, dit la première, je crois quil fait jour
Joli, mois de mai quand reviendras-tu ?
Las, dit la deuxième, jentends le tambour
Las, dit la troisièmes se sont nos amours
Il vont à la ville combattre pour nous
Contre les gens darmes, qui sont pire que des loups
Sils gagnent bataille auront nos amours
Quils perdent ou quils gagnent les aimerons toujours
Contre les gens darmes gagneront un jour
Les violettes des bois avaient éclos sous les sapins, une aubaine pour les cueilleuses. Elles pourront ainsi tresser les couronnes de fleurs en les associant aux fleurs de benoîte, dont les pétales et la tige étaient brun-rouge.
Elles parcouraient les clairières au gazon lumineux de ficaires semblables à des boutons dor, tonifiants, connus pour être profitables à la dentition, quelles ramèneraient à pleines brassées.
Les grandes forêts de bouleaux et de hêtres où se cachaient les cerfs et leurs bois neufs de printemps. Le courlis cendré au long bec recourbé avait retrouvé les prairies et son chant flûté montait dans les collines.
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By esquimote at 2009-11-26