[RP Le Mai fleurit sur la grande place Mainoise

Len, un peu fatigué d'avoir porté l'arbre de mai avec Bradwen et les autres s'était fondu dans la foule et attendait avec impatience l'arrivée de la reyne de Mai.

Bientôt, de la musique se fit entendre et la tête du cortège apparut passant la porte de la ville. Quelle ne fut pas la surprise de Len en voyant que la reyne de Mai n'était autre que Feuilllle.

Il fit un large sourire et acclama aussitôt cette femme courageuse et si aimable, pour laquelle il avait le plus grand respect applaudissant de contentement en même temps.

Vive la Reyne de Mai! Vive la Reyne! Vive Feuilllle!
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A la suite de la Reyne du Mai suivait la charette de Laval

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Celle-ci était menée par Jacqouille, tout fier de lui. Jaquette lui ayant fait demande d’être son fiancé de courtoisie. Il arborait fièrement la couronne de jacinthe des bois qu’elle lui avait tressé.

Dans la charette Lavalloise, avait prit place, Jacquette, Esquimote, Athéna, Guenivelle, Alexia, Lyssea, Pélipa..

Les jeunes femmes tout sourire des acclamations à leur passage, lançaient des fleurs à la foule.

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Placeeeeeeeeeeeeeee Placeeeeeeeeeee Voici les jouvencelles Lavalloises...

Les fleurs et les pétales s'envolaient, lancées par les jouvencelles !!


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By esquimote at 2009-11-26

Ils continuaient leur avancée dans les rires et au travers de la foule qui les acclamaient, et les diverses charriotes fleuries s’effeuillaient parfois, aidées par le vent.
Une pluie de pétales roses et soyeux comme soie s'en vint presque recouvrir Jaquouille, qui émit un juron de circonstance en dégageant ses yeux :

"- Mortecouille, c'est quoi ça encore?"

Il lâcha les rênes du paturon qui traînait la charette des jouvencelles ; celles-ci émirent quelque cris aussi sauvages que les effraies la nuit sur les collines, ce qui eut pour résultat bien évidemment de faire cabrer le brave animal ordinairement tranquille.
Les jouvencelles heureuses du supplice qu'elles sentaient peu dangereux, s'en donnaient à cœur joie de rire et d'appeler à l'aide.
Une dizaine de jouvenceaux se précipitèrent donc à leur rencontre pour "calmer" l'animal qui releva ses membres antérieurs de jolie manière!

Jacquouille reprit alors un de ses célèbres injonctions, non sans s'être servi auparavant de sa gourde une longue rasade à tire-gosier d'un liquide que l'on pouvait supposer, le connaissant, être fort alcoolisé :

"-Par le cul fendu de ma Belle, vas tu te poser, animal?!"

La foule s'écartait et se pâmait de rires , même la Noblesse ne put s’empêcher de poser discrètement ses mains devant une bouche envahie de gaîté, pour cacher un peu son hilarité devant les épithètes du Sieur et le comique de la situation.

Durant ce temps, des jeunes hommes étaient montés sur le char, et en profitaient pour voler un baiser à certaines de ses demoiselles...
Ils redescendaient très vite, puis remontaient aussi rapidement et s'arrangeaient pour que la confusion durât le plus longtemps possible.
Nombre de couronnes de fleurs furent à ce moment-là éparpillées n peu partout.
Les gamins les récupéraient pour les monnayer, les Paltoquets! aux damoiselles contre quelques dragées ou réglisses sucrés.

L’attelage de Feuilllle ralentit, puis stoppa tout à fait, en attendant un retour au calme bien aléatoire ; elle aussi n'en pouvait plus de rire : sa couronne était de travers, sa houppelande froissée, et ses longues nattes s’agitaient au rythme des mouvements allers et retours de sa tête rieuse.
Elle ne perdait pas une miette du spectacle et ses mirettes en pleuraient presque!

"- Vas tu te calmer, felon de pute estrace !"

Las! Jacquouille, les yeux exorbités, lâchait tout son répertoire au pauvre cheval qui hennit, répondant sans doute en son langage presque aussi fort, et peut-être aussi réalistement qui sait, à son meneur qui sourit enfin à sa deconnaude...
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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."

Les magnifiques gestes et ton apaisants de Jacquette envers le cheval finit par calmer la brave bête...

Jacquouille observait d'un air béat la damoiselle, et son bonheur faisait plaisir à voir.

Feuilllle le vit glisser quelques mots doucement à l'oreille de sa Jouvencelle.
Étaient-ce de superbes mots doux ? Nul ne pouvait évidemment connaître leur secret.

Jacquouille avait de la verve et un certain franc-parler, mais étonnait souvent la ville par ses connaissances et son intelligence lorsqu'il n'était pas excité par la liesse ou par un bon coup à boire.

La damoiselle souriait, tenant encore fermement les rênes du cheval maintenant tranquille.

Chacun reprit sa lente admiration des chars fleuris ; tous étaient détendus après cette pinte de bon rire.
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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."

Guenivelle assise dans la charrette lavalloise chuchota a ses compagnes

" sont peut etre en retard mais la charrette de Montmirail est magnifique presque aussi belle que la notre je l'ai vu aux abords de la forêt"

Tout ces parfums de fleur plus un petit verre lui montait a la tête et la rendait bavarde. elle rougit, la joie illuminait son visage
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Len, un peu distrait par la scène avec Jacquouille fut soulagé de voir que Jacquette arrivait à calmer Hirondelle.
Il était d'autant plus inquiet que la charrette de Laval contenait son bien le plus précieux, sa tendre Esquimote.

Riant de la scène heureusement terminée, il se précipita vers la charrette afin d'aller y embrasser sa belle.

Esquiiiii! Ouiiii, je suis lààà! Je suis ton amoureux courtois! Et je viens chercher mon dû!

Après ces brèves paroles, il l'embrassa doucement mais passionnément...
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mike ce trouvais dans le passage des charettes

il regarde pour voir cette reyne du mai que tout le monde parle

il vit comme une personne qui connais fort bien

non c'est FEUILLLLEEEEEE

il court vite jusqu a la charette monte dessus

meme pas le temps de lui placer un mot qui la couvre de bisousssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss

la regarde et sourit

Les montmiraillais et surtout les montmiraillaises avaient fini par rattrapé le convoi



Max tenait les rênes de "Bonhomme" le bon cheval débonnaire et marchait à son pas en criant...

Elles sont belles !!!!! Elles sont magnifiques !!!! Des fleurs parmi les fleurs !!!!

Venez fêter avec elles les premiers jours de mai... !!!!

Il regardait malgré tout les jeunes gens qui s'approchaient un peu trop à son goût de sa fleur à lui, respirant à grand coups à chaque fois que quelques bises étaient échangées en se disant que c'était cela aussi les fêtes de mai...
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Quod non me interficit, Id me facit fortiorem...

le maire de Mayenne ayant pris une matinée de repos décida de se rendre aux festivitées de mai qui se produisait en son comté

comme tout bon politiciens , il salua nombre de gens qu'il connaissait pas ou peu et alla serrer la main et embrasser des personnes plus connue comme
dame mel son adjointe, la belle de mai dame feuille , hydrobur et mikelender

puis il fut étonné de ne pas voir une tribune des officiels
de ce fait il se trouva un bel emplacement et savoura le défilé

"- Quoi ? Qu'est-ce? Mais calme toi voyons bougre de pâturin!
Allons calme, tout doux..Là, là...
Qui est derrière moi? A croupeton sur le généreux fessier de mon cheval?
Rho mais quoi? "

Elle se retourne, éclate de rire en voyant le facétieux. Il a tête encore sur le menton de sa montée et elle ne voit pas de qui il peut s'agir, mais ces braies là ne lui sont pas inconnues.

Le cheval accepte sa nouvelle charge temporaire avec plus de bonne grâce qu'on n'eût pu l'imaginer.
Las! un bon coup de queue remue la poussière jusqu'à leurs yeux.
Ils se les frottent d'importance et Feuilllle ne voit plus rien du tout! Cependant les rires enfilent leurs perles sur le chemin... La foule doit rire elle aussi.

Feuilllle lâche les rênes, Old étant parti un moment au secours d'un essieu cassé, c'est elle qui les tenaient ; le cheval en profite pour aller vers une botte de paille bien mal disposée pour le coup : la brave bête se restaure, plus du tout tenue, et abaisse dangereusement la tête au risque de voir glisser les quatre fers en l'air... euh les jupon et houppelande relevés sur les mollets (soyons un tantinet correcte et sage!^^)la Reyne du Mai tout de blanc vêtue sur le sol.

.............................Aie aie aie........................Tiendra? Tiendra pas?
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"La blancheur des ébènes, au soleil n'est pas sombre, Les ivoires deviennent, dans la nuit couleur d'ombre."

Nelle était arrivée pour voir le char fleurit traverser les ruelles de Mayenne , les belles de mai étaient magnifiques, mais elle cherchait du regard où pouvait être caché son Squall d'amour..

Elle s'approcha de Mel avec un grand sourire

"Mel.. Squall est par là..?"
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Au moment précis où Len allait se poser sans dommages sur la croupe de la monture de Feuilllle, l'animal projeta d'un grand coup de queue une belle gerbe de poussière dans leurs visages.
Aveuglé, Len ne contrôla plus sa trajectoire. Et c'est à cet instant précis que cette gourmande créature (tout le monde sait que les chevaux ne pensent qu'à manger) inclina son encolure vers l'appétissante botte de paille qui se trouvait là, bien mal - ou peut-être au contraire, fort - à propos.

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!

Emporté par son élan et déséquilibré, Len vint percuter le dos de Feuilllle sans ménagement. La pauvre, déjà déséquilibrée ne trouvait plus à quoi se retenir et se mit à glisser le long de l'encolure de l'animal, suivie de près par Len. Direction: la botte de paille ... qui semblait bien petite, vue de là haut ...

WOUAAAAAH!
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La brune en vert et couronne de fleurs vit un roux sur un cheval tout aussi roux s'avancer vers la chariotte mancelle. Mais voilà que l'homme, non content d'avoir laisser trainer une paluche sur son minois, s'en va tout aussi prestement! Pas même le temps de lui passer la couronne de fleurs qu'elle lui avait réservée sous son siège de cocher...
Ça commençait bien...

Elle n'osa élever la voix par dessus le brouhaha de la foule et des troubadours, mais se promis de le retrouver bien vite pour réparer l'affaire! En attendant, elle tentait de conduire l'équipée à bon port, pas évident avec tous ces mainois prêts à tout pour aller bisouiller les dames et damoiselles!!!
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Les cris, les rires, la musique, les danses, tout le monde semblait avoir oublié ses soucis pour ne penser qu'à la fête.

Jacqouille était des plus volubiles avec un répertoire des plus ... colorés, mais c'est comme ça que les mainois le connaissaient et tous l'appréciaient, surtout la belle Jacquette dont il portait la couronne de fleur.

Les chars avaient ralenti l'allure, la Reyne semblait en difficulté avec sa jument trop gourmande pour n'avoir pas résisté à l'envie d'une botte de paille, alors que Len tentait de lui donner un baiser amical. Mais plus de rire que de mal, tout rentrait dans l'ordre, et déjà Esquimote qui avait quitté le char lavallois pour se porter à son secours, l'entrainait dans la danse.

Enora dirigeait impeccablement le char du Mans et tout en continuant de lancer des fleurs, j'attendais de voir arriver le fier capitaine de mon coeur.
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Couronne plantée sur le haut du crâne, l'Miche était vraiment dans s'n'élément. Pas en raison d'la foule, mais en raison des quantités d'fleurs assez impressionnantes qui se mouvaient comme des torches dans la nuit sous ses yeux de jardinier ébahit.

A pas lents, et fendant la foule sans faire trop d'bruit, l'bonhomme s'avança vers s'fille, à quelques encablures de là.
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Quelques signes d'la tête à droite et à gauche, quelques r'merciements également, l’exercice était assez particulier, mais l'bon vivant fleuriste s'y plaisait assez, puis bon, c'était pas 'cor l'grosse cohue non plus. Les fleurs défilaient comme des majorettes fières, la tête haute de leur tige élancée dans une brise qui chatouillait les poils de nez du Miche.

La tête perdu dans un nuage de pensées, des bleues, des noires, des jaunes, ... Il r'vient sur terre avec l'appel du Letto, un homme fort sympathique, rencontré en taverne Mancelle.

-"B'jour m'sieur Letto, z'allez bien par c'journée fleurie?"
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Quod non me interficit, Id me facit fortiorem...

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Quod non me interficit, Id me facit fortiorem...

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Quod non me interficit, Id me facit fortiorem...

Resserrant toujours un peu plus sa main, ne voulant pas qu'il la fuit, Eva se baladait tranquillement avec Nord' parmi les stands... Elle se sentait vraiment bien avec lui, et ne voulait pas tout gâcher... Elle fut soulagée qu'il ne fasse aucune remarque sur son accoutrement... et surtout, qu'il ne pose pas plus de questions sur ce qu'il s'est passé durant son voyage... Elle avait remarqué son sourire inquiet, elle n'allait pas en rajouter en lui signifiant qu'elle était activement recherchée par les assassins de Mick...

"Bah écoutes je te fais confiance, si tu me dis que la bière au miel et aux extraits de gingembre est un délice, alors je veux bien me laisser tenter !"

Elle lui sourit, sans trop laisser paraître ses émotions...

"Un ptit pain au sésame? Ma foi pourquoi pas! J'ai une faim de loup après les duels là!"

Elle se rapprocha un peu de lui, et lui déposa un bise au passage...

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Quod non me interficit, Id me facit fortiorem...

Les rires et les danses continuaient de plus belle , et puis mon regard croisa le sien dans la foule et mon coeur s'emballa.

Le char du Mans avait ralentit l'allure et j'en profitais pour l'abandonner en sautant joyeusement au milieu de la rue.

Couronne de fleur en main je m'avançais vers lui d'un pas léger, le sourire aux lèvres, croisant et saluant au passage les uns et les autres.

En cet instant, plus de capitaine et plus de bailli, juste deux jeunes gens au milieu d'une fête, heureux de se retrouver.

En posant la couronne de fleur sur sa tête, j'en profitais audacieusement pour l'embrasser et souffler près de son oreille...

Bonjour mon beau cavalier!! Il ne manquait plus que toi pour que cette fête soit parfaite.. Viens!!! allons danser mes pieds ont la bougeotte!!!

Sans plus attendre je pris sa main pour l'entrainer en riant ...

Au matin, fatigués, ivres de danse et de vin c'est sur les remparts de la ville qu'on attendit le lever du soleil.

Puis les réjouissances reprirent, combattants en armures et archers rivalisaient de force et d'adresse, les marchands hélaient les passant...

Du haut des remparts, dans les bras de Squalow, je laissais aller mon regard et mes pensées vagabonder...



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Guenivelle regardait le spectacle dans son petit coin , quelle belle danseuse pleine d'energie. Tout inspirait la joie .

Le comte Michelmichel se trouvait la, tout seul au milieu d'un air pensif, l'allait bien s'faire bousculer.
Des couples se formaient et se préparaient a leurs tour a danser. Guenivelle ne danserait pas pour le moment a moins qu'un galant homme ne l'invite, alors elle rougirait comme une tomate en bredouillant quelques mots .
Gueni se dit

Allez va boire un p'tit verre ça ira mieux après et si tu rougis tu sauras pourquoi.

Sur ce elle se dirigeat vers la buvette un sourire aux levres.
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Le cortège était arrivé à destination, la brune mancelle pu donc laisser son équipée, attachée comme il se doit afin que cheval et carriole ne prenne pas la poudre d'escampette.
Ni une, ni deux, la voilà les deux pieds bien ancrés au sol, couronne de fleurs en main, à scruter la foule du regard. Les mainois étaient de sortie en ce beau jour de mai, il y avait foule pour venir admirer chariotes fleuries, arbre de mai, jolies damoiselles et aussi pour danser au son de la joyeuse musique de la troupe de saltimbanques venue toute exprès pour l'occasion.

Mais où se cache-t-il donc? Se demande-t-elle. Grand comme il est et avec sa teinte de tignasse, je devrais pourtant le repérer rapidement!

Elle aperçoit quelques têtes connues de la caserne, Letto et aussi son père se dirigeant vers une buvette... comme de par hasard...
Elle sourit et alla dans sa direction, détachant une fleurs de la couronne qu'elle tenait en main. Arrivée derrière lui, elle lui posa la fleurs derrière l'oreille et s'enfuit en courant, gloussant comme une gamine venant de faire une bêtise.

C'est en s’approchant des musiciens qu'elle l'aperçut enfin, de l'autre côté de la troupe. L'avait-il vu? Sans doute pas. Elle fendit la foule en contournant les saltimbanques pour se retrouver devant lui, sur la pointe des pieds, à lui déposer sa couronne de lierre et de pervenches sur la tête avant de déposer sur ses lèvres un tendre baiser.
Puis, de retour sur la totalité de ses pieds elle partit à rire :

- J'ai cru ne pas arriver à te trouver! Tu viens danser?
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Non d'une brouette, lui qui voulait juste aller becter un truc au buffet, il s'retourne en rigolant, chatouillé par l'fleur versée dans l'cou par s'fille. Et r'passant l'tête dans l'aut' sens, il r'marque qu'on l'r'garde.
D'abord une, puis deux, trois personnes, quat', et puis au final un paquet d'monde, l'Miche les salue d'un signe d'la main pensant qu'ça suffirait, mais on n'dirait point, et 'cor moins quand l'latine qui r'ssemble à Paz s'approche.

-"Et merte ...

Elle s'met à danser autour d'lui, faut avouer qu'elle a une croupe vraiment pas vilaine, même la Béa pourrait êt' jalouse, m'bon, l'était juste v'nu boire un coup, l'était pas là pour farfouiller d'la fesses. C'tait pas franchement s'nature, l'était plutôt ... fleur bleue l'Miche. Coup classique pour un jardinier. Alors du coup ...

B'jour mam'zelle.

Moi c'est Bernard. Bernard l'cul d'jatte.
V'comprendrez donc bien qu'avec m'jambe d'bois Mayenno-Montmiraillais, il met particulièrement difficile d'accepter c'te danse 'vec vous, bien qu'elle soit parfaitement tentante."

Éconduire poliment #1
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La nuit venait de tomber en ce jour du 11 Mai. Les torches furent allumées ici et là. La bière coulait à flot.

Où sont les poulardes ? J'AI FAIM… Mais c'est dingue ça! Y a plus rien à boire à cette table…Que diable !! apportez prestement Des chopines , des chopines de Vinasses….

Après de nombreuses chopines jacquouille affalé sur une des tables se mit à chanter rejoint pas ses compagnons de tablée.

A vot’santé les gueux !

C’est le moment qu’attendait Jean Bonneau, jongleur, Virtuose du diabolo, il est également maitre du feu.

Tandis que les balles s’envolent en d’aériennes arabesques, les diabolos bondissent, s’extirpant de nœuds inextricables. Rangeant ses balles, il prit la parole.

Noble assemblée

Depuis toujours le feu fascine, tant les animaux qui en ont peur, que les hommes qui sont irrésistiblement attiré par les flammes… Qui n’a jamais été subjugué par un feu de veillée ou de cheminée ?
Et puis l’Homme, après avoir maîtrisé ce feu qui lui a tant apporté, a décidé de s’en servir de façon ludique, tel un défi contre la nature… il s’est mis à souffler des flammes…

Imaginez vous avec une flamme de 3 pieds sortant de votre bouche, imaginez des sons de percutions en fond, un esprit tribal, une sorte de transe générale autour d’une seule et même reine : la flamme !


Vous l’aurez deviné noble assemblée, je suis cracheur de feu !

Un petit signe aux ménestriers qui entamèrent une musique de circonstance..

Les voix mêlée à la musique envoûtante semblaient transporter l’assemblée hors du temps.

Allumant sa torche au braséro près de lui, il porta à sa bouche la gourde.

L’assistance pu le voir gonfler ses poumons, tendre le bras qui tenait la torche enflammée. Tout l’assemblée les yeux rivés sur l’homme, la voie coupée par le suspens, put admirer l’homme qui dans un souffle se mit à cracher des jets de flammes terrifiants.

PESTIFOUILLLLLLLLE c’est diablerieeeesement biauuu et ça doit t'réchauffe la tripaille !


Jacquouille venant s’enquérir des besoins regarda la gourdasse, et s’en saisit.
Hé l’ami elle bonne ta vinasse ?
Hey la touche pas à ça.
Heuhhh là t’es pas partageux toi !!!

Regardant la torche que venait d’allumer le jongleur, il couru et ramena un baquet d’eau près de lui.

Des fois qu’tu boute le feu aux champs l’ami.

Se rinçant la bouche à l’aide du cruchon d’eau, l’homme reprenait à cracher de magnifiques gerbes de feu
qui firent scintiller les yeux de plus d'une personne.

Il fût rejoint par ses comparses dotés chacun d’instrument avec des boules sur des cordes, tenue dans les mains et balancée dans divers modèles circulaires armés de bollas.

Ils les firent tournoyer, créant une belle traînée circulaire de feu.

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V'la l'recrue Squall, et l'Sergent-Comte d'le saluer d'la tête, c'était d'puis qu'il était arrivé à Mayenne dev'nu plus qu'un frère d'armes, c'était tout bonnement un ami, et un ami qui propose à boire, un vrai donc !

-"J'accepte c'verre 'vec plaisir !

Un coup d'oeil vers l'bohémienne, sourire tentant d'faire l'navré à l'manière "'g'n'a bah j'suis d'solé, mais y'a un copain qu'm'appelle, on s'pigeonne hein?"

L'forme et toi?

Oui, c't'une belle réussite. l'Comité des fêtes de m'dame Mote a rudement bien bossé. T'as vu à côté l'archerie?"
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