Marzina
Une idée saugrenue, née dans une soirée de beuverie encore, ou après une coucherie, elle sait plus vraiment. Une idée qu’elle avait lancé comme ça avec la Baleine, une idée de blonde, comme il leur en venait toujours plein, mais celle-ci était magnifique, magique, magistrale ! Elles avaient remarqué toutes les deux, qu’elles étaient deux garces blondes et bretonnes, et en cela elles étaient plutôt uniques toutes les deux. Par contre, elles avaient remarqué qu’en Bretagne, il y avait une sacrée quantité de vraies blondes bretonnes ! Et ça, c’était tout bonnement merveilleux, parce que ce qu’il y a de magique quand on est entre blondes, c’est qu’on se comprend, même quand les autres habituellement ne comprennent pas ! Résultat, entre deux verres et deux âneries, elles avaient parlé, la baleine et la morue, de créer un club où se regrouperaient les vraies blondes bretonnes, histoire de parler de choses et d’autres, et de régler les problèmes entre blondes. Ca semblait être une idée plus qu’alléchante : intéressante !
Ainsi donc, Marzina avait fait préparer un salon dans sa nouvelle maison de campagne près de Vannes où elle avait fait apporter chouchen, sucreries et tableaux à l’effigie des blondes, dont une représentation de Lady Godiva, qui avait largement inspiré Marzina lors de ses démêlés avec la hérauderie bretonne. Un salon très cosy, avec de larges fauteuils confortables et dépareillés autour d’une petite table ronde.
Aujourd’hui, les boucles blondes rebelles avaient été soigneusement démêlées et resplendissaient de leur fameux éclat doré sous les rayons de soleil timides qui filtraient par la fenêtre du salon. La princesse blonde sautillait de part en part en attendant les invitées, toute excitée à l’idée qu’une petite troupe de blondes allait venir ici ce jour. Il faudrait trouver quelques sujets à débattre…Elle écrivit quelques sujets sur un morceau de parchemin, et mit le tout dans son chapeau de paille.
Il ne manquait plus que les invitées à présent, déjà par la fenêtre, Marzina voyait se dessiner la silhouette grassieuse* de Kemzilla…alias Bouboule la Baleine Blonde. Même ses pas semblaient résonner et faire trembler les murs de la petite maison de campagne. Elle vint ouvrir la porte et salua son amie de ces quelques compliments :
« Gast, t’as encore enflé ! J’imagine que c’est pour bientôt maintenant, l’expulsion…Il va être énorme ce mioche, si j’en crois ton ventre diamétralement disproportionné à la norme blondesque… »
Oui, la blonde aime les mots compliqués, c’est pour étaler son intelligence supérieure.
« D’ailleurs ca met combien de temps à concevoir un gamin ? Cinq mois c’est ca ? Ca fait bien deux ans que tu as le polichinelle dans le tiroir non ? Ca commence pas à t’inquiéter ? »
Oui, la blonde connait mieux la pratique reproductive que la théorie de la reproduction.
« Bon, j’espère que tu as arrêté de te priver de chouchen, parce que j’ai peut-être commencé un peu seule en t’attendant, mais je t’ai laissé une moitié de bouteille, je sais que tu es une véritable ivrogne quand tu t’y mets ! »
Oui, la blonde bretonne est friande de chouchen, et a une descente aussi vertigineuse que son décolleté.
« J’ai fait faire des gâteaux aussi…Mais maintenant que tu es là, je crois qu’on va en manquer. Gertruuuuuuuuuude ! Faites-nous trois nouvelles fournées de gâteaux…pour Bouboule. »
La blonde bretonne, un peu marseillaise sur les bords ? Je ne sais pas, mais Marzina oui !
Elle finit donc par lui montrer un large fauteuil énorme, conçu pour deux personnes, et qui avait l’air éminemment moelleux.
« Tiens, je t’ai réservé ce fauteuil spécialement pour toi et ton magnifique postérieur ma superbe baleine. Pose donc tes fesses là-dessus, tu m’en diras des nouvelles ! Vois comme il est suffisamment grand pour accueillir toute ta ronde personne, n’est-ce pas merveilleux ? »
Oui, la blonde aime savoir que sa congénère est plus grosse qu’elle, ca la rassure dans sa self-esteem. Et ce n’est pas parce qu’elle lui montre combien elle la trouve grosse, et pas combien elle tient à elle, qu’elle ne l’aime pas, non non. Il faut juste savoir voir les gentilles attentions d’une amie sous les commentaires mesquins blondesques…D’ailleurs, le regard se fait un peu inquiet, pendant qu’elle demande :
« Et sinon, ca va hein ? Tu vas pas clamser en expulsant la chose ? Et tu as réfléchi aux prénoms ? Et tu as invité qui pour venir ? »
La blonde est curieuse aussi, c’est là une partie de son charme gigantesque.
*c’est écrit ainsi sciemment
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«Qui ne s’est jamais laissé enchaîner; Ne saura jamais ce qu’est la liberté.»
Ainsi donc, Marzina avait fait préparer un salon dans sa nouvelle maison de campagne près de Vannes où elle avait fait apporter chouchen, sucreries et tableaux à l’effigie des blondes, dont une représentation de Lady Godiva, qui avait largement inspiré Marzina lors de ses démêlés avec la hérauderie bretonne. Un salon très cosy, avec de larges fauteuils confortables et dépareillés autour d’une petite table ronde.
Aujourd’hui, les boucles blondes rebelles avaient été soigneusement démêlées et resplendissaient de leur fameux éclat doré sous les rayons de soleil timides qui filtraient par la fenêtre du salon. La princesse blonde sautillait de part en part en attendant les invitées, toute excitée à l’idée qu’une petite troupe de blondes allait venir ici ce jour. Il faudrait trouver quelques sujets à débattre…Elle écrivit quelques sujets sur un morceau de parchemin, et mit le tout dans son chapeau de paille.
Il ne manquait plus que les invitées à présent, déjà par la fenêtre, Marzina voyait se dessiner la silhouette grassieuse* de Kemzilla…alias Bouboule la Baleine Blonde. Même ses pas semblaient résonner et faire trembler les murs de la petite maison de campagne. Elle vint ouvrir la porte et salua son amie de ces quelques compliments :
« Gast, t’as encore enflé ! J’imagine que c’est pour bientôt maintenant, l’expulsion…Il va être énorme ce mioche, si j’en crois ton ventre diamétralement disproportionné à la norme blondesque… »
Oui, la blonde aime les mots compliqués, c’est pour étaler son intelligence supérieure.
« D’ailleurs ca met combien de temps à concevoir un gamin ? Cinq mois c’est ca ? Ca fait bien deux ans que tu as le polichinelle dans le tiroir non ? Ca commence pas à t’inquiéter ? »
Oui, la blonde connait mieux la pratique reproductive que la théorie de la reproduction.
« Bon, j’espère que tu as arrêté de te priver de chouchen, parce que j’ai peut-être commencé un peu seule en t’attendant, mais je t’ai laissé une moitié de bouteille, je sais que tu es une véritable ivrogne quand tu t’y mets ! »
Oui, la blonde bretonne est friande de chouchen, et a une descente aussi vertigineuse que son décolleté.
« J’ai fait faire des gâteaux aussi…Mais maintenant que tu es là, je crois qu’on va en manquer. Gertruuuuuuuuuude ! Faites-nous trois nouvelles fournées de gâteaux…pour Bouboule. »
La blonde bretonne, un peu marseillaise sur les bords ? Je ne sais pas, mais Marzina oui !
Elle finit donc par lui montrer un large fauteuil énorme, conçu pour deux personnes, et qui avait l’air éminemment moelleux.
« Tiens, je t’ai réservé ce fauteuil spécialement pour toi et ton magnifique postérieur ma superbe baleine. Pose donc tes fesses là-dessus, tu m’en diras des nouvelles ! Vois comme il est suffisamment grand pour accueillir toute ta ronde personne, n’est-ce pas merveilleux ? »
Oui, la blonde aime savoir que sa congénère est plus grosse qu’elle, ca la rassure dans sa self-esteem. Et ce n’est pas parce qu’elle lui montre combien elle la trouve grosse, et pas combien elle tient à elle, qu’elle ne l’aime pas, non non. Il faut juste savoir voir les gentilles attentions d’une amie sous les commentaires mesquins blondesques…D’ailleurs, le regard se fait un peu inquiet, pendant qu’elle demande :
« Et sinon, ca va hein ? Tu vas pas clamser en expulsant la chose ? Et tu as réfléchi aux prénoms ? Et tu as invité qui pour venir ? »
La blonde est curieuse aussi, c’est là une partie de son charme gigantesque.
*c’est écrit ainsi sciemment
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«Qui ne s’est jamais laissé enchaîner; Ne saura jamais ce qu’est la liberté.»