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[RP] Le Moulin du Châtel

Hermine.
Quelques jours plus tard

Les travaux de rénovation n'avançaient guerre en raison des évènements municipaux.
Cependant, la veille, Scorpon avait décidé qu'il était temps de dégager la roue encombrées de hautes herbes afin de la faire tourner de nouveau.

Après un petit déjeuner copieux, tous deux prirent leur courage à deux mains et mirent pieds à l'eau pour oeuvrer.


Outch ! fait frisqué là dedans ! Mais dit c'est dit ! Allez, courage !

Hermine commença à faucher les herbes, mettant du coeur, de l'entrain.
Bientôt, elle serait meunière et cette magnifique bâtisse reprendrait sa fonction première.
Scorpon
Ayant pris soin de bloquer la roue, Scorpon savait qu'ils pouvaient travailler sans risque.
Il sourit en voyant Hermine la chemise retroussée, pataugeant dans l'eau froide en frissonnant.
Je vais monter sur la roue pour l'inspectée le temps que tu fauche un peu, histoire d'en retirer ce qui a dut s'y installer.

Il grimpe a la roue, doucement, ne voulant pas en casser un morceau.
Il en profite pour vérifier que le bois n'est pas vermoulu, mais apparement non, il a bien resisté.
Il déloge les divers bestioles qui se sont installées dans les creux de la roue, surtout des piafs en train de s'y faire un nid Allez ouste vous! c'est pas votre nid ici, c'est le notre!

Ayant inspecter la partie visible de la roue et en ayant arraché la mousse qui commençait a s'y installer, Scorpon commença a redescendre précautionneusement.

Jetant un oeil sous lui, il voit Hermine penchée sur l'eau, toute a son travail, il sourit...
Une fois a bonne hauteur, il saute dans l'eau peu profonde, se penchant pour bien faire claquer ses mains a la surface de l'eau, éclaboussant généreusement Hermine avec cette eau si fraiche Vengeaaaaaaaaance!!!! crit-il en riant aux éclats.
Hermine.
Fais attention ! Ne va pas te fracasser le dos en tombant ! Fais attention je te dis !
Allez descend maintenant ! Descend !!!!!!


Hermine, voyant Scorpon grimper sur la roue avait peur qu'il ne tombe et ne cessait de lui crier de descendre.
Voyant qu'elle s'égosillait pour rien, elle reprit son travail, maugréant :


Faudra pas venir se plaindre s'il se blesse, tête de mule !

Continuant à désherber, elle ne vit pas sa bestiole (Scorpion) sauter tout près d'elle mais sentit bien l'eau glacée et entendit parfaitement le "vengeance" tonitrué à son oreille.

Hermine, déjà hors d'elle car il lui faisait s'inquiétait pour lui et ne l'écoutait en rien vit rouge et lui sauta dessus, le poussant entier dans l'eau.


JE TE DETESTE !!!!!!! COMMENT OS.....BLEBLEBLEBLEBLE

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase car c'était sans compter sur un sol glissant qui la fit basculer elle aussi et plonger la tête dans l'eau.

EUHHHHHHHHHHHHHHH elle reprit une grande inspiration, sortant la tête de l'eau, calmée pour le coups,toussant, ayant bu la tasse.


Soudain, elle prit conscience de l'absence de Scorpon et paniqua:

SCOR ? SCOR, OU ES-TU ????

Elle se mit à fouiller dans les hautes herbes qu'il restait, à draguer l'eau de ses bras, ne le trouvant pas.

SCOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOR ???????????????????????
Scorpon
Il la voit lui sauter dessus comme une furie.
Puis il sent l'eau glacée le prendre.
Puis une douleur a la tête...
Puis c'est le noir...
Citation:
SCOR ? SCOR, OU ES-TU ????


Il ouvre un oeil en entendant sa voix, ne sentant que du froid.

Citation:
SCOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOR ???????????????????????

Il réagit, bouge un bras, ce qui le fait couler BLEBLEBLEBLEBLE il tente de se redresser, mouline des bras, remonte a la surface, toussant et tentant de reprendre son souffle, crachant l'eau qu'il a avalé.
Il parvient a reprendre pied, se redresse comme il peut, vacillant face au courant, une douleur lancinante lui vrillant le crane.
Il porte sa main a l'arrière de l'énorme cloche tintante qui lui sert de crane, y sent un truc chaud, regarde sa main, y voit du sang bordel dit-il faiblement, sonné.

puis relevant ses yeux, il voit Hermine a une vingtaine de mètre de lui, en train de farfouiller dans l'eau, lève sa main pour lui faire signe, tente de faire un pas mais ses jambes sont dans du coton, il n'arrive qu'a tomber a genoux, se retrouvant avec de l'eau a la poitrine (pas trop profond la rivière a cet endroit).
Alors il tente de l'appeller Hermine! je suis là il parvient a parler fort, malgrès les nombreux petits nains qui minent joyeusement dans sa cervelle.
Hermine.
La jeune femme était prise de panique, ne trouvant pas son amoureux, fouillant partout quand tout à coups elle entendit la voix de celui qu'elle cherchait, derrière elle.

Se retournant, elle le vit, toussant, ayant du mal à respirer et se dirigea à sa rencontre.
Arrivée à sa hauteur, elle le serra tout contre lui, si heureuse de le voir en vie mais son soulagement fut de courte durée quand elle vit du sang couler de la tête du jeune homme.


Oh....Mais qu'ai-je fait encore ? Mon Scor, pardonne moi, je t'en prie ! Je vais te soigner.

Disant cela, elle sortit de l'eau et aida, tant bien que mal le nouveau saint claudien à faire de même.
Elle le fit allonger dans l'herbe, enleva sa chemise , en fit des morceaux, afin de pouvoir faire un pansement et stopper l'hémorragie.


Reste là, ne bouge pas, je vais chercher ma trousse. Il faut désinfecter et faire quelques points de suture.
Je ne serai pas longue.

Seulement vêtue de ses sous vêtements , elle courut jusqu'au moulin où elle trouva sa trousse de soin (elle l'emportait toujours avec elle, où qu'elle se trouve.
S'assurant qu'elle avait bien tout ce qu'il lui fallait, elle enfila en hâte une robe et repartit vers Scorpon.

Elle s'agenouilla près de lui,s'assura qu'il était encore conscient et sortit une grande fiole d'essence de thym, plante aux propriétés antisceptiques.
Elle commença par défaire le pansement de fortune : la tête saignait abondamment.
Aspergeant généreusement ses mains d'essence de thym, elle prit un linge propre dans sa trousse, l'imbiba de l'antisceptique et désinfecta la plaie, tout doucement.
Elle fit de même avec l'aiguille et dit :


Mon Scor, je vais devoir coudre ta blessure. Je te donne ce tissu à mordre si tu veux car ce ne sera pas une partie de plaisir.

Elle attendit sa réponse avant de commencer.
Scorpon
Dans le brouillard, Scorpon ne captait que quelques bribes de phrases.
Une fois de retour sur le terre ferme, il se sentit déjà un peu moins mal.
Il entrevit Hermine enlevant sa chemise (je suis pas sur que ce soit le moment de faire un calin...) puis filer au moulin, le laissant seul avec un linge sur la tête.

Mais elle revins vite, il lisait de l'inquiétude sur son visage, et il n'aimait pas ça.
Citation:
Mon Scor, je vais devoir coudre ta blessure. Je te donne ce tissu à mordre si tu veux car ce ne sera pas une partie de plaisir.

De la couture? sur mon crane?
Il prend le tissu qu'elle lui tend, le regarde, l'oeil hagard, puis se le foure entre les dents et dit (enfin marmonne, pas facile de parler avec un chiffon dans la bouche) va y!! (aieuuu, ma cervelle qui tinte encore!!)
Il ferme les yeux, essayant de remettre ses idées en place, et essayant d'oublier cette colonie de termite qui lui ronge les neurones.
Hermine.
Quand Hermine vit Scor mordre dans le tissu, elle le trouva bien courageux.
Elle enfila le fil dans l'aiguille et se concentra avant d'effectuer son premier point.
Elle sentit la chaire résister mais d'une main experte, elle tirait déjà le fil et entamait son deuxième point.
De fil en aiguille, elle en fit quatre, serrés pour que la cicatrice soit la plus petite possible.

Scorpon,quand à lui mordait le tissu, suer à grosses gouttes et avait planté ses mains dans la robe se Hermine, évitant ainsi de bouger.
Coupant le fil, elle rangea le tout dans sa sacoche et se pencha vers son blessé, lui enlevant ce qu'il avait dans la bouche.

Tu vas aller mieux à présent. Tu as perdu du sang, tu vas avoir des maux de tête cependant.
Je vais te surveiller toute la journée, toute la nuit au cas où tu vomisses, ce qui serait mauvais signe. Mais soyons optimiste ma bestiole !

Elle s'assit, prit délicatement sa tête sur ses genoux et caressa tendrement, amoureusement son front, longuement, voulant qu'il récupère du choc, puis de la douleur de l'aiguille.
Elle ne trouvait plus de mots, consciente que c'était de sa faute si son amoureux était blessé , la culpabilité lui ôtant toute envie de parler.
Scorpon
Douleur, douleur et encore douleur.
Scorpon ne sentait que ça pour le moment: douleur dans son crane, douleur sur sa peau aiguillonée par le fil et l'aiguille.

Il serrait les dents, empoignant la robe pour ne pas bouger, surtout ne pas bouger...

L'aiguille s'arrete, le douleur s'estompe un peu, si peu.
Il ouvre les yeux, regarde son Hermine, croise son regard, n'aime pas ce qu'il y lit: de la tristesse, de la culpabilité.

Il se force a sourire, voulant la rassurée.
Il sent sa main caressant son front, apprécie la fraicheur que celà lui apporte.
Il lève une main, attrappe la sienne, la porte a ses lèvres qu'il embrasse tendrement: ne t'inquiète pas, j'ai la tête dure une pose, la douleur est toujours là c'est ma faute... pardonne moi de... de te causer tant de soucis.

Il l'écoute lui expliquer la suite, sourit, Si je vomit pas après une cuite... c'est pas pour vomir a cause d'un ptit... mal de crane.

Il tentait de faire le fière, de jouer au dur, mais il dégustait le Scorpon, et la digestion promettais d'être longue et douloureuse.

Un autre sourire, la rassurée, a tout prix...
Hermine.
Citation:
c'est ma faute... pardonne moi de... de te causer tant de soucis.


Hermine, et la mauvaise foi qui la caractérisait furent tentés de répondre oui à ces mots, bien évidement.
Mais il ne s'agissait plus de jouer là : elle avait bel et bien mis la vie de son compagnon en danger !
Elle a conscience de tous les efforts fournis pour prononcer quelques mots, de la souffrance qu'il cherche à masquer.
Elle n'arrive même pas à sourire lorsqu'il fait un trait d'humour :

Citation:
Si je vomit pas après une cuite... c'est pas pour vomir a cause d'un ptit... mal de crane.


Tendrement, elle caresse son front, sachant pertinemment que Scorpon est incapable de se lever pour le moment au risque de s'évanouir.
Elle se sent désemparée dans cette immense prairie où coule la rivière, où personne ne vient jamais, le moulin n'étant plus en fonction et loin du village.

Les yeux de la jeune femme regardent cependant alentour, désespérément.
Si un promeneur avait put voir son regard, il y aurait lu "au secours". Hélas, personne se croiserait ses yeux verts...
--Garance.


Hermine.....Hermine....Ecoute moi ! Je suis Garance, te souviens tu ? Je suis venue t'aider.
Je te regarde depuis cette fameuse nuit où je suis venue te voir, je t'observe, je te protège.
Hermine...N'ai pas peur...Ecoute moi.
Dans ta sacoche près de toi, il y a deux fioles : une de Reine des Près , l'autre de
Saule blanc.
Prend les, donne ne quelques gouttes à ton amoureux.
Souviens toi, Hermine, tu les utilises comme anti douleur.
Hermine...Ecoute moi. Tu es bouleversée, tu n'arrives plus à penser, à te maîtriser afin de trouver la solution.
Ouvre ta besace et fait ce que je te dis Hermine.
Dans quelques minutes, il ira mieux, je te le promet.

Hermine.....Hermine...Hermi.....
Hermine.
Citation:
Hermine.....Hermine...Hermi.....


La jeune femme sort comme d'un rêve, les larmes ruisselant sur son visage, perlant sur les cheveux se Scorpon, comme des gouttelettes de pluie.
L'angoisse, le désespoir, l'impuissance ont disparu.
Elle est apaisée, elle sait à présent ce qu'elle doit faire.


Garance ? OH ma Garance ! Tu es venue ! Merci.

La jeune femme trouve les fioles, en faire boire quelques gouttes à son amoureux, le rassurant.
Le bonheur est à nouveau à portée de main.
Scorpon
il pleut?...
Scorpon ouvre les yeux.
Non, ce n'est pas de la pluie, ce sont des larmes, les larmes de Hermine, qui pleure sur lui, a cause de lui.
Il la regarde, la voit marmonner quelque chose, comme si elle se parlait a elle-même.
Il la voit fouiller dans sa besace, en sortir 2 fioles Tu veux pas m'achever au moins?! dit-il en se forçant a sourire.
Elle lui donne un peu de chaque fiole, juste quelques gouttes...

Avec une si faible quantité, Scorpon ne sent rien, toujours cette... non... elle est plus faible, juste un peu mais il sent la douleur diminuer, tout doucement...
Il ferme les yeux pour savourer cette sensation, esquisse un sourire...
Merci Hermine, merci ma gentille sorcière...

Il lève la main, sèche les larmes qui coulent encore sur ses si jolies joues.
Merci...

La douleur s'en allant, Scorpon ressent maintenant une grosse fatigue, il a du mal a garder les yeux ouverts... il murmure... Maintenant... je vais faire un petit somme... si ça t'embête pas... ses paupières sont lourdes... il s'endort... sur elle, il ressent sa chaleur, il ressent même son inquiètude.

Merci ma douce...
Hermine.
Citation:
Maintenant... je vais faire un petit somme... si ça t'embête pas..


Dors mon Scorpon, dors. A ton réveil, tu iras mieux. d'ailleurs, je....

Hermine s'allonge, le tête de son compagnon sur les cuisses et s'endort à son tour, éreintée par tant d'émotions.
Sommeil au rêve étrange dont elle ne souviendra pas au réveil, passé présent avenir se mêlant.
Scorpon
Il dort...
Il se sent bien là...

Il se réveille enfin, ouvre un oeil, regarde le ciel bleu, ouvre l'autre oeil, prend un moment pour remettre ses idées en place...
Il se souvient... la douleur, l'inquiétude de Hermine...

Machinalement, il tente de tater sa tête mais sa main touche quelque chose de doux et chaud, sur quoi s'appuit sa tête.
C'est la cuisse de Hermine.

Il se redresse doucement, constatant que la douleur a considerablement diminuée, tatant la cicatrice de son crane.
Il se retourne, regarde Hermine qui s'est endormie, sourit sans même s'en appercevoir... Ha ce que je l'aime cette femme...

Il se rallonge a ses cotés, caressant doucement son visage endormi, apparement troublé par des rêves...
Il laisse sa main se promener le long de son corps endormi, admire ces formes qu'il connait si bien mais que pourtant il ne cesse de vouloir redecouvrir.

Sa douleur est encore là, mais bien moindre, alors il patiente, attend qu'elle se reveille, la laisse se reposer de ce qu'il vient de lui faire subir.

Désolé mon Hermine, vraiment désolé de t'avoir fait peur.

Elle bouge, elle va sans doute bientot se reveiller.
Il se penche sur elle, l'aide a émergé en l'embrassant tendrement.
Hermine.
La rondeur d'un sein, le creux d'un coude, la courbe d'une hanche, un baiser aussi léger qu'une plume.
Hermine s'éveille, sourit, heureuse.

la rondeur d'une épaule, les creux et les bosses d'une colonne, la douceur d'une nuque, des lèvres qui répondent à un doux baiser.

Deux bouchent qui se trouvent, quatre mains qui effleurent , deux corps qui s'embrasent.......................


Quelques jours plus tard.

Scorpon, bien remis de sa blessure a demandé à Hermine de s'éloigner du moulin quelques jours.
Non qu'il ai peur qu'elle le blesse à nouveau mais il lui prépare une surprise.
En bon petit soldat, elle a accepté de jouer le jeu. En grande curieuse civile, elle a déniché un arbre, non loin de leur propriété, bien haut, fait de branches qui l'aident à grimper facilement.
De son perchoir, elle voit les allers et venues de son compagnon et a bien l'intention de venir s'y camoufler régulièrement.
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