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[RP] Le Moulin du Châtel

Clarrissia
La porte s'ouvre. Ouf, rassurée, la Miss les connaît d'autant plus que ce sont ses parents. Elle est fiérote la bougresse de revoir ses géniteurs, vous auriez vu la frime de la fauvette, elle voulait pas le croire. En Anglois cela aurait donné : " but, but, it's not possible !" ah ben si c'était possible, la preuve...

Clarri s'emmêle les pinceaux, à part ses deux silex elle n'a rien pour allumer le feu, histoire de leurrer l'ennemi. Et la voilà qui s'escrime à frotter les deux cailloux avec une telle ardeur que la fracture des phalanges n'était pas si loin que ça.

Puis ce sont les grandes embrassades, les deux femmes s'enlacent et s'accoladent : Amour...languir...désespoir...attente...trop long...bisous...amour encore...ma fille...ma mère...mon père...pfffiou...larme à l'oeil...tu te rappelles ?...elle se rappelle...et l'autre se souvient.

Allez vite, le feu, une gamelle à chacun.

La conversation, bien qu'il s'agisse de retrouvailles parentales n'est pas générale. Une famille qui se retrouve longtemps plus tard à tout à se dire. Les autres ne peuvent que prendre une mine réjouie. Et l'autre ben c'est Clarri. Elle ne peut qu'émettre des "Ah oui ! Non ! Sans blague ! Oh je suis heureuse ! en appuyant sur son estomac qui se noue et en réprimant des bâillements, en pensant qu'il serait peut-être temps de foutre le camp et les laisser à leur intimité.


- M'sieur Dame, lance Clarri les saluant en souriant et rougissant.

Le père de Miss Tresses ne lui est pas inconnu, c'est Scorpon, le chasseur de moules montagnardes. Espèce encore inconnue pour elle...alors donc son épouse serait Hermine ! Hermine la militaire !

Elle a l'excuse toute trouvée la mésange pour décarrer vite fait et rejoindre la taverne. Elle a réussi enfin à claquer une étincelle et des brindilles s'embrasent.


- Laissez réchauffer un peu, c'est meilleur. Il y a trois parts de rognons braisés, c'est moi qui les ai préparé. J'vous en prie vous gênez pas, finissez tout et laissez les gamelles, je reviendrais les prendre pour les récurer.

Sur la pointe des pieds elle rase le mur intérieur du moulin, heureuse de voir tant de sollicitude dans leurs yeux. Elle leur offre un grand sourire en arrivant devant la porte...puis juste avant de s'éclipser elle a une idée de génie. Elle fouille dans sa besace et en sort une bouteille de terre cuite contenant un eau de vie à tuer un boeuf, car elle sait bien Clarri qu'il n'y a pas de bons militaires sans bon estomac. La digestion héroïque faisant partie des dons de Dame Nature exigée par leur profession.

- M'sieur Dame, bien l'bonsoir, vous boirez cette bouteille à ma santé et à vos retrouvailles, et à bientôt 'têt ben hein.

Un coup d'oeil discret à sa Miss, puis elle retrouve l'extérieur en inspirant un grand coup. Ouf ! Elle l'avait échappée belle.
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Hermine.
La porte s'ouvrit à temps : Hermine avait repris contenance, ne voulant , peiner sa fille de ses soucis personnels.
Ce soir, l'ambiance serait à la joie des retrouvailles, tous les trois, en famille, dans leur maison.

Suite aux effusions, aux questions de rigueur lors de retrouvailles, le regard d'Hermine se posa sur sur une jeune fille dont l'âge semblait proche de celui d'Alouqua.
Hermine allait demander à sa fille de faire les présentations mais en en n'eu , hélas, pas le temps.

L'inconnue se précipita de terminer ce qu'elle avait entreprit : le repas, salua poliment, mais avec une gêne, une impatience palpable et quitta la pièce après avoir offert une bouteille.

Personne n'eut le temps de réagir, de l'inviter à dîner : elle s'était volatilisée.

D'une seule voix, Scor et Hermine demandèrent à Alou qui était cette jeune fille.
Alouqua
Un tourbillon , une bourrasque , voilà ce qu'elle était !virevoltante et emportant tout sur son passage , laissant le cœur et les sens d'Alou sans dessus dessous , crépitante comme le feu qu'elle vient d'allumer , enivrante comme son vin, délicieuse comme ses rognons .
Comment décrire Clarri? insaisissable , inimitable , une joie à toute épreuve, une rire permanent, une gourmandise sans fin , une tendresse déconcertante?
Elle était tout celà , et tant encore , mais comment la presenter à ses parents?

Alors qu'elle bondissait de son siège , la porte refermée sur son absence , et que Hermine et Scorpon la questionnait de concert , couru vers le dehors , disant juste :

C'est mon feu follet ! je reviens !

Arrivée dehors , la silhouette gracile et souple se découpant sur le chemin, arriva en galopant à ses trousses , avant même qu'elle ait eu le temps de comprendre la nature de la bestiole qui lui sautait dessus l'enlaçant par derrière ,enserrant sa taille fourrant son nez dans sa chevelure , sur sa nuque :

Tu pars sans m'embrasser ?haa mais non ! et puis je ne t'ai pas fait visiter la grange , la nuit une chouette y habite , faudrait que tu vois ça, tu y viendras? j'y serai! et demain, tu manges avec nous , hein? sauvage !

Tournant son visage vers le sien d'une torsion de cou , la serrant follement , dévora ses lèvres sans vergogne , l'oeil rieur , le cœur battant , le corps fiévreux.

Après une étreinte plus qu'apéritive , qui rendait Alou vorace et assoiffée , la regardait les joues rouges , les lèvres brillantes , les cheveux volant dans le vent , et la laissa partir, respectant son désir , un nœud au ventre de manque , déjà. Elle la regarda un temps marcher , la voyant parfois se retourner , les yeux d'Alou la scrutant sans vergogne , les lèvres entrouvertes, l'ai légèrement béat.

S'en retourna également jusqu'au moulin, entrant en trombe dans la pièce , s'assît tout aussi vivement , le mets servi et fumant , un verre rempli et frais, le regard d'Hermine et de Scorpon toujours la questionnant , néanmoins avec un rire qui naissait , probablement les ayant vues , ou Scorpon ayant raconté la vision précédente , sous l'arbre.


On mange? ça semble ... presque un péché tant ça sent bon !!


Et effectivement cela l'était , Clarri avait décidément des talents .. à découvrir ! et Alou irait les dénicher , tous !
Soufflant sur la cuillère pour refroidir un morceau brulant , ajouta, les yeux baissés , des mots qui lui vinrent à l'esprit :

C'est Clarrissia , mon double , ma compagne , ma folie, ma douceur , mon rire, mon envie .

Rougissant légèrement , leva les yeux vers eux en riant , si heureuse de les voir :

Je continue?

Alors vous , racontez moi tout !! pourquoi les bretons n'sont pas là tiens? comment s'est passé la prise de Dôle? les hydres sont encore là bas? ahh Hermine , j'ai croisé ta soeur , Amm Ammm enfin ta soeur quoi, m'a bien fait rire ! d'ailleurs elle a dit que j'te ressemblais sur certaines choses , mais m'a pas dit quoi.. vous avez soif?


Flot incessant , petits cris intercalés , un passereau qu'elle était , allant en tout sens , , sans doute pour masquer son trouble amoureux naissant furieusement.
_________________
http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=11494
Hermine.
Citation:
C'est mon feu follet ! je reviens !


Son feu follet, mais qu'a t elle voulu dire par ça ma bestiole ? Tu comprends quelque chose à ...

Hermine ne termina pas sa phrase et regarda à travers la fenêtre : le doute n'était pas permis et fut confirmé par ces mots :

Citation:
C'est Clarrissia , mon double , ma compagne , ma folie, ma douceur , mon rire, mon envie .


S'en suivi un déluge de questions comme si Alouqua voulait noyer le poiss...Le feu follet dans les..rognons.

Hermine et Scor avaient enlacés leurs mains, bien loin des tentatives de leur fille pour leur faire oublier leur entrée et se souriaient, amoureux, heureux de revenir chez eux.

Il fut décidé, lors du dîner, d'organiser une grande fête de retour ou de départ, selon comment chacun le vivrait.
En effet, l'enchanteresse et sa bestiole ne faisaient qu'une halte à Saint Claude, d'autres horizons les attendaient.

A la nuit tombée, le lit clos reprit vie , Alou s'isolant dans la grange.

Le lendemain, Scor sécherait les larmes d'Hermine avec cette jolie phrase : "Une nouvelle robe pour une nouvelle vie".

Que la fête commence !
Clarrissia
flash back : juste avant le post d'Hermine


Et puis soudain des bras autour de la taille de Clarri, un museau qui fouille son cou et qui respire ses cheveux, la Miss est languissante. Un baiser qu'elle n'a pas eu et la voilà adorable d'envie.
Un baiser plein de passion et de folie, ses yeux malicieux fileraient le feu à une armée d'eunuques...


- Miss Tresses...parfois je me plante devant l'enluminure de ma mère qu'une artiste avait esquissé autrefois, pour y chercher un peu de protection...rien ne se produit. Elle est ailleurs et est devenue une espèce d'improbabilité. Elle a existé pour moi, mais plus j'avance dans le temps, plus elle m'échappe. Son esquisse ne la ressuscitera pas, je l'aimais...tu as la chance d'avoir des parents, prends en soin. Fais-toi câliner, aime-les, profites-en le plus que tu peux, un père et une mère c'est primordial...

Puis en souriant elle reprit.

- Et alors, oui je m'éclipse. Est-ce que tu crois que je ne t'aime plus ? Hi hi hi, toi pour que je ne t'aime plus il faudrait que je ne vive plus. Et même, suppose qu'il y ait un autre ailleurs quelque part, tu penses bien que ce ne seront pas les archanges à tête de benêt qui m'éloignerait de toi !

Elle lui sourit, lui prend les mains. Elles sont froides comme les siennes, comme toutes les jeunes filles. Ses mains si réchauffantes pourtant qui volètent pour se poser parfois et s'y percher...définitivement.
Qu'elles volètent encore pour elle ses chères mains froides qui avaient marqué sa chair et sa peau au fer rouge. c'est tout ce qu'elle demandait le feu follet...feu follet hi hi hi, elle aimait bien qu'elle l'appelle comme ça.

- T'inquiètes pas la fauvette, j'te lâcherai pas, on emménagera la grange et on s'y installera...tu m'as mis le grappin dessus, je suis ta prisonnière...Alou, je te suivrai comme ton ombre, parce-que ton ombre c'est toi et quand on sera bien toutes les deux je m'arrangerai pour qu'on soient heureuses. La vie tu sais c'est une cloche sans corde, je serai ta corde et alors...je te ferai sonner à toute volée.

Elle partit à rire. mais elle y croyait Clarri à ce bonheur, SON bonheur, à elle et rien qu'à elle.

- Allez, va les rejoindre maintenant, et dis-leur que tu les aimes...

Elle l'embrassa fort tendrement et ne cessa de se retourner ne disparaissant qu'au moment où Miss Tresses referma la porte du moulin pour un instant qui ne devait qu'appartenir qu'à elle.
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Zabou
Finalement, le moulin vide, ce n'était pas mal non plus. Au moins, ils s'y étaient présentés la première fois, et n'avaient pas rebroussés chemin en entendant les suites de gémissements explicites qui en sortiraient quelques jours plus tard, à toute heure du jour ou de la nuit.

Alors que la famille d'Avalon se présentait, une énième fois, devant le patrimoine Hermiscorponien, la Zab tendait l'oreille, à l'affût de tout nouveau signe annonciateur de quelques ébats immoraux.


Dites donc!! semblerait bien qu'ils fassent une pause la d'dans!! on va peut-être, enfin!!, pouvoir entrer!!

La même surprise semblait se peindre sur les traits de son époux, et de sa moman.

En même temps, leur faut bien de temps en temps prendre le temps de récupérer!! espérons qu'on ne les dérangera pas pendant une sieste!

S'aventurant jusqu'à pousser la porte, la bretonne passa la tête à l'intérieur.

Oh héééééééééééé!! du moulin!! devinez qui que v'là!!!!
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Hermine.
Citation:
Oh héééééééééééé!! du moulin!! devinez qui que v'là!!!!


Hermine se relève brusquement dans le lit clos, se prenant en pleine arcade la nacelle prévue pour les nourrissons qu'elle n'a toujours pas pris soin d'enlever tant il ont passé peu de nuits depuis leur installation, dans ce lit.

Scor !!! Scor !!!!! Quelqu'un crie à l'entrée, va voir !!!!!
SCOOOOOR !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Hermine secoue son amoureux, d'une main, cachant de l'autre son oeil meurtri, et comme à chaque fois, voulant se lever, il se prend la porte en pleine face, oubliant toujours que le lit est...clos.

C'est donc grommelant tous deux qu'ils se lèvent, sans même prendre la peine de se dire bonjour.


Hermine, enroulée dans un draps, portant un bonnet de nuit rose, pour préserver ses somptueux cheveux, gémissant de douleur, prend de rage un grand couteau juste au moment où Scor , nu, ouvre la porte.
Scorpon
Et c'est dans le plus simple appareil et en grommelant que Scorpon ouvre la porte de sa chambre en grand, se frottant le bout du nez meurtris (par cette ***** de porte!)

Voyant une tête famillière qui pointe a la porte, il sourit.
Bonjour Zabou, c'est a cette heure ci que vous arrivez...
Puis, baissant les yeux sur lui-même... il referme precipitament la porte et se retourne pour faire face... a une Hermine avec un oeil au beurre noir et armée d'un couteau et d'un bonnet de nuit.
Haaaaaaaa, mais qu'est-ce que tu fait avec ça?!!

Et il éclate de rire devant le spectacle qu'elle lui offre.
Pas de soucis mon Hermine, ce ne sont que les bretons qui arrivent enfin.
Tu peux poser ton couteau... et retirer ton bonnet.

Il se mord la lèvre pour ne pas encore rire.

Et... faudrais qu'on s'habille
Hermine.
Citation:
Et... faudrais qu'on s'habille


Hum. Moui...Avant j'ai quelque chose à faire :

L'ensommeillée avance vers Scorpon, revenu près du lit, couteau en avant, sans remarquer la panique dans les yeux de son amoureux.
Elle entend vaguement quelque marmonnement mais n'y fait pas attention, se concentrant sur sa tâche.
Elle remonte dans leur nid d'amour, toujours son arcade lui faisant du mal :

PUNAISE DE FICHU LIT DE MARMOT !!!!!!!!!!! Quand je disais que je ne voulais pas d'enfant Scooooor ! Jamais, tu m'entends ? JAMAIS !!!!!

Et de couper la corde à l'aide du couteau, rageusement, jurant que s'il la mettait enceinte, il subirait le même sort.

Enfin sa tâche ardue terminée, elle pose le petit berceau près de la cheminée


Voilà qui nous fera en charmant endroit où poser le bois de chauffage !
A présent je vais me rendre visible , je reviens dans quelques minutes, je te laisse accueillir nos invités !
Ah et au fait.....Bonjour ma bestiole !


Passant devant lui, elle lui offre un baiser langoureux : les bretons attendrons !
Scorpon
Ne jamais contrarier une femme de mauvaise humeur dès le réveil, surtout une Hermine.
Mais bien sur mon hermine, je ne te ferais jamais ça.

Mais la fin est bien plus appréciable.
Prolongeant avec délice le baiser, il finit tout de même par s'habiller plus ou moins correctement.

Jetant un oeil a sa compagne en train de se battre avec ses cheveux en bataille (reste d'une nuit bien courte), Scorpon sortit enfin de la chambre, finissant de glisser sa chemise dans ses braies.

Levant la tête, il vit la Zabou toujours coincée dans la porte.
Mais entrez donc! Restez pas dehors, depuis le temps qu'on vous attend! lui dit-il avec un grand sourire.
La maitresse de maison vous fera l'honneur de sa presence quand elle aura finit d'effacer toutes traces de cette nuit... et des precedentes...

Attrappant un grand drap posé a coté de la chambre, il en couvrit leur table de fortune afin d'en cacher la nature abracadabrante.

Posez vos fesses ici leur dit-il en montrant les "chaises" entourant la "table" je vais aller chercher de quoi boire un peu en attendant Hermine.
Et il leur tourne le dos pour rejoindre la petite cave a laquelle on accede par une trappe, dissimulée sous un tapis (pour ça que les bretons ont pas put vider celle-ci durant leur absence).
Hermine.
(Dans la salle d'eau)

Venir réveiller les gens ainsi chez eux ! C'est pas des manières quand même !
On envoie un pigeon, pour se faire annoncer ou une mouette, vu que ce sont les bretons !

Appliquant un cataplasme sur son arcade, l'eau coulant dans la baignoire, Hermine maugréait quand elle regarda par la fenêtre :

Fichtre mais le soleil est déjà haut, il doit au moins être midi !!!
hiihihihiihihahahahahaa! Pour qui vont ils nous prendre les buveurs de prunavampi ?
Pas grave....Hop, à l'eau !...Hummmmmmmm quel délice ce bain.

Ah qu'il est bon d'être daaaaaaaaaaaaaaaaaaans son bain !
On joue au sous mariiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !
lalalallallaaaaaaaaaaaaaaaaa llaallllaaaaaaaa blups....


[b]Un jouuuuuuuuuuuuuuuuuuuur mon prince viendraaaaaaaaaaaaaaa
un jouuuuuuuuuuuuuuur il me diraaaaaaaaaaaaaa
Ces doux mots si troublants et tendreuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Que j'aurais plaisir à entendeuuuuuuuuuuuuuuuuh



(Quelques vocalises plus tard, dans la pièce principale)

Zaaaaaaaaaaaaab, Oban, Gayaaaaaaaaaaaaaa !
Bienvenus chez nous !
Quelle joie !


Embrassades, effusions, rires, présentation de la petite adoptée, verres servis et tout le monde trinquant, Hermine propose une fête, dès ce soir :

Sans chichi : Omelette de nos poules, pâté de lapin : nos lapins, pain du meilleur boulanger, fromage qui fleurent bon la Franche Comté et tartes maison !
Blanca, Raoul et Lupin, arrivent !!! Ma douce enfant, Clarrissia est la bienvenue, évidement.
Cela promet d'être une soirée inoubliable, non ?


Hermine et l'art de passer de la colère à la joie, de la mauvaise humeur à l'excitation.....
Zabou
Par l'Amour de la Mère et le regard clément d'Aristote!! mais c'est pas dieu possible! Ces deux là devaient à coup sûr se prendre pour des lombrics qu'ils vivaient à moitié nus tout le temps, et entièrement nus la moitié du temps.

Alors qu'elle n'avait qu'entrouvert la porte, son regard ne parvenant à percer l'obscurité qui régnait dans le moulin, un Scorpon exhibitionniste avait jugé bon de l'ouvrir en grand et de se poster dans l'encadrement que la lumière crue du soleil levant vint innonder.

Elle eut à peine le temps de distinguer la silhouette de sa soeur, habillée, si tel le terme pouvait être jugé adéquat, d'un drap ou d'une nappe, allez savoir, et d'un bonnet, qu'elle se retourna vivement pour cacher à ses yeux ce spectacle qu'elle ne pouvait voir, dans la torse puissant de son breton.


Mamaaaaaaaaaaan!! ne regarde pas!!!!

Même dans l'effroi le plus grand, son esprit lui commandait de protéger une mère au regard pur.

Ca fouragea un moment dans son dos, visiblement le couple s'était décidé à se rendre visible. Elle laissa les minutes nécessaires à cet exploit s'écouler à l'abri et consentit enfin à se retourner à l'invitation de leur ami.


Eh bien!! pour la garante de la moralité, l'entrée en matière fut rude!!
Demat Herminette, demat Scorpon! j'ose espérer qu'on n'vous dérange pas!


Précédent sa moman et son mari, elle pénétra dans le logis et jeta un regard incrédule à l'ameublement, tout en prenant place à demie rassurée.

Une chose est sûre, c'est qu'on risque pas de venir vous cambrioler vous deux!
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Scorpon
Sortant brusquement la tête du sol (par la trappe de la cave):
Mais c'est pas bientot finit de se plaindre oui?!!
Sinon je redescend ça!
dit-il en levant a bout de bras 2 bouteilles.
Prunavampi et genepi... et on a un peu de Chouchen si vous preferez.

Posant les 2 bouteilles au sol, il s'extrait de la trappe avant de la refermer et de remettre le tapis dessus.
Puis il ramasse les 2 bouteilles et les pose (doucement) sur ce qui servira de table.

Puis il fit enfin la tournée de bise aux bretons, sauf a Oban qui dut se contenter d'une virile poignée de main (plus ou moins de la famille mais faut pas en demander trop non plus).

Vous en avez mit du temps a arriver! Vous vous êtes perdus en chemin? ajoute-t'il en ouvrant la bouteille de prune.

Puis il repose celle-ci avant de fouiller les placards a la recherche de contenants adequats au buvage d'alcool.
Trouvant son bonheur, il retourne vers eux, volant au passage un long baiser a son Hermine qui a sut rapidement retrouver sa bonne humeur.
Le bain fut agréable? lui susure-t'il en souriant.

Posant les verres sur la table un peu vacillante, il servit de bonne doses a chacun avant de distribuer les verres, tasses et autres contenants divers.
Alouqua
Dans le grenier à foin, dans la grange , à l'arrivée tonitruante de Zabou !



Alou et Clarri, enlacées, quasi nues , roulées dans le foin , là haut , nichées dans leur fief , leur nid , leur havre , leur repère , leur chez elle , une bouteille de prune presque vide prise à la cave dont la trappe soit disant secrète avait été découverte en .. 10 minutes , du foin plein les cheveux, leurs jambes entremêlées , elle dormaient , profondément , la nuit ayant été .. agitée .

Même la chouette n'avait pu les réveiller juste avant l'aube , ni le rouge gorge déployant toutes les notes de son chant si joyeux, pas même Cadichon que l'attrait du jour rendait piaffant , associant à la vision de l'astre la dégustation l'herbe fraîche de rosée entre ses dents et les caracolades dans les prés , vers chez le gros René , là où vivait l'unique ânesse du village que tous se disputaient , dont la douceur des yeux et le noir du pelage justifiaient à eux seuls toutes les rixes et parades mâles .

Les deux sylphides , les cheveux encollées , les lèvres entrouvertes , totalement à l'abandon, n'avaient évidemment aucune défense contre le cri strident d'une Zabou en pleine forme .. Néanmoins, seule Alou sursauta et se leva en trombe , dégageant auparavant délicatement la cuisse de Clarri d'entre les siennes , avant d'aller à l'unique fenêtre du grenier s'enquérir du renseignement quand au possesseur d'une telle voix de crécelle !

Nue elle aussi, mais ne laissant entrevoir que le haut de son corps , couchée à plat ventre , les yeux plissés , le soleil inondant son visage encore bouffi de sommeil , parvînt toutefois à entrevoir la bretonne braillarde et enjouée, renflouant directement sa grogne d'un réveil brutal tant la vision de zabou la réjouissait :

De là haut donc , la héla :

Heeyyy hoooo d'la Zabouuu !! ben tu es bien matinale !! il n'doit pas être plus de.. de... *coup d'œil jeté au soleil qui était déjà haut * heuu 10 heures !! c'est pas une heure ça !! bon j'arrive !! wouaawwwww les bretons sont là !!

Jetant un oeil à l'intérieur , le corps alangui de Clarri bougeant légèrement , la réveillant pour le coup totalement , principalement les souvenirs de la nuit passée qui resurgissaient au fond d'elle , ajouta à l'intention de Zabou , pour le coup ne faisant plus attention à son corps denudé , penchée vers le dehors et revenant rapidement vers sa belle au foin dormant après un rapide :

heuu on arrive.. bientôt hein, enfin oui, bientôt !!

Se glissant contre Clarri, murmura à son oreille :

Alors tu as le choix entre... un petit déjeuner plein de rires et de cris, ou d'un réveil lent , très lent , mes caresses te ramenant à la réalité de toute leur douceur .. tu choisis quoi, hein? comme ordre je veux dire...

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http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=11494
Oban
assis sur ce qu'on aurait pu appeler une chaise, s'il elle avait eu un dossier ou un tabouret, s'il avait eu des pieds ..., bref, sur cette frêle bille de bois bancale, il attendait le retour des maitres des lieux...

apres les convivialités d'usage, il ajouta ...


Oui oui perdu en chemin ..., c'st le terme !

Trugarez scor
attrappant la bolée qui venait de lui etre servie

Puisque tout le monde est là, j'ai une chose importante à vous dire, il me faut me rendre à Chalon, un ami à voir labas absolument !

marquant une pause, il reprit...

Par ailleurs, il nous faut aussi prendre la route sans tarder, pour rejoindre l'Italie...

detaillant un semblant de plan de route de son doigt sur la table il entama sa vision des choses

Ce que je propose, c'st que vous preniez directement la route du sud, moi je remonte vers Chalon et des mon affaire faite, je vous retrouve sur le chemin ...

Ainsi on ne perdra pas de temps !


les regardant tour à tour

Des remarques ou suggestions ?
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