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[RP] Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants

Aldaaregonde
C'est certain le cocher ne va pas dans le bon sens, ou alors ils vont perdre une roue, Gabin ne sera pas là... Il ne sera pas là c'est évident, elle devra assumer son choix seule, il n'a pas compris, il n'accepte pas. Son estomac fait des noeuds. Attila va tuer tous les gens présents, en commençant par son témoin et sa robe sera couverte de sang. Elle a oublié quelque chose... La main de Dhéa sur la sienne. Voilà, voilà elle le sent elle aussi une catastrophe sans nom va arriver. La tête lui tourne, son souffle devient plus court, elle cherche l'air qui manque à ses idées. Les yeux clos elle tente de combattre l'envie qui la saisie de sauter en marche et de fuir. "Cent coups de brosse, n'oublie pas..." La voix d'Annlor se fait écho dans sa tête et le calme revient. Le reste du chemin se déroule sans nouvelle crise d'angoisse, jusqu'à ce qu'elle descende de voiture et qu'elle mette pied à terre pour s'apercevoir que Gabin n'est effectivement pas devant la Cathédrale. Soupire, affichage de sourire. Et elle avance à l'intérieur espérant au moins y trouver son témoin.
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Prenez le qu'importe !
Victorine
A l'intérieur, Victorine se tient debout, au premier rang, attendant l'entrée de la merveilleuse fiancée. Ses parents adoptifs se marient. N'est-ce pas merveilleux ? Puis Mère-Grand, comme elle aime l'appeler (n'a-t-elle pas tout du Loup transformé en grand-mère), sera là aussi, à veiller sur cette meute dont Vic fait partie désormais. Pas encore officiellement, mais c'est tout comme. Son cœur est adopté.

Les cloches retentissent, les têtes se tournent.
La voila.
Souriante, élégante.
Victorine est ravie. Elle ne ressent pas l'angoisse, la tension qui étreint Aregonde d'un démoniaque pressentiment. Sans doute la douce enfant vit-elle les dernières heures d'une vie de gloire et de bonheur, de tendresse parfaite pour son père et les siens. Mais elle ne voit rien venir. Ne lève pas les yeux vers les voûtes dont une pierre pourrait se décrocher, ne voit pas les dagues sous les manteaux de ses voisins de banc, n'entend pas le vent se lever annonciateur de foudre. Non, pour Victorine, la vie est un conte de fée.

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Attila.caligula
Il est en vert et noir, il porte bien, il a l'air farouche des résolutions irrévocables. Plus maigre que jamais, mais dégageant une energie de bête acculée au précipice.
Adieu vie volage et insouciante. Il faut rentrer dans la ligne profonde qui sillonne l'Histoire et y planter le germe du futur de la Famille. Déjà éclos, mais secrètement, ne lui manque plus que son terreau de noblesse limousine, Excideuil, Saint Pardoux, La Roche Canilhac, et peut être un jour Droux.
Ca vaut bien une messe!
A l'approche de la cathédrale, l'expression du vicomte se détend. Il n y a pas foule, Victorine au premier plan qui réhausse l'éclat de sa blondeur d'un sourire lumineux, quelques autres, Bourgogne bien sur.
Arégonde et Mère ont déjà été avalées par l'Ogre cathédralesque qui ouvre une mâchoire à deux immenses battants. A son tour de franchir le seuil.
Avant de disparaître dans les entrailles de l'Aristotélicisme le plus obscur, il se retourne sur le parvis face aux badauds:
- Ce jour meurt le Leu de l'Hydre et naît le Leu Limousin. Je m'enracine et fais souche, comme mes aïeux avant moi. Venez pisser sur mes terres et vous aurez du croc et de la griffe. Mais ce jour vous pourrez bâfrer tout votre saoul à la sortie de la messe nuptiale, à Louvetière.
Aldaaregonde
Ce n'est pas si difficile en fait, il suffit de ne pas penser à ce qui pourrait arriver mais à ce qui va arriver, de se concentrer sur le visage enjoué de sa future fille pour retrouver la paix intérieure et avancer sereine jusqu'à l'autel. Les yeux fermés elle se recueille un instant, puis en profite pour se remémorer les mots qu'elle a prévu de dire. Grincement de dents, elle trouve ça trop poule maintenant qu'elle y repense. Qu'importe elle improvisera. Elle ouvre les yeux et observe l'arrivée d'Attila.
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Prenez le qu'importe !
Dhea
Dhéa pouvait respirer normalement, son Fils était arrivé. C'était déjà une bonne chose, une très bonne chose.
Elle laissa Arégonde et alla à sa rencontre; Elle lui prit le bras et l'accompagna jusqu'à l'autel et non pas l'hotel, là où l'attendait sa Jolie Promise.
Elle l'embrassa sur la joue et lui murmura
:
- Je vous en prie ne la rendez pas malheureuse, elle est parfaite pour Vous, pour Moi...
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Eloin
En retard...

La moniale n'en revenait point, pourtant elle était bel et bien en retard. La faute à sa jument, qui n'avait rien trouvé de mieux que se cogner le bas de la patte contre une pierre aux arrêtes plus coupantes que les autres. Le vieil animal -Eloin l'avait depuys plus de dix ans- boitait maintenant tant et si bien qu'elle s'était résolue à faire le reste du chemin à pied...

Parvenue à proximité de la cathédrale, Gabriel, l'enfant de chœur, vint à sa rencontre, inquiet de ne point la voir arriver. Par son truchement, elle apprit ainsi que les futurs époux étaient jà dans l'édifice, accompagnés de leurs proches, mais que tous les témoins de ces épousailles n'étaient point encore là.
Eloin remercia le garçon d'un sourire, puys luy tendit les rênes de Noisette, afin qu'il conduise le blessé mais docile animal aux écuries du palais épiscopal. Un lad en prendrait soin, à n'en point douter, pendant qu'elle officierait au seing de la cathédrale... Qui se dressait face à elle, mais qu'elle contourna, pour y pénétrer par une petite porte dont seuls les clercs du diocèse avaient la clef, et qui débouchait derrière le chœur, dans le déambulatoire.

Quelques instants plus tard, la cistercienne rejoignit les fiancés qui s'étaient rejoints devant l'autel. D'un hochement de teste elle les salua, et d'un murmure, elle s'enquit de l'état des choses.


Bonjorn messer, bonjorn dauna. Daignez m'excuser pour ce retard, ma jument s'est blessée durant le trajet, ce qui me força à ralentir l'allure. Tout le monde n'est point arrivé, ce me semble ?
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Héraldique
Attila.caligula
Quelque part, très loin dans son esprit noir et rouge, vraiment vraiment très profond, quelque part sous le corps calleux, vers l'hypophyse, le Leu plaint Eloin. Rien de larmoyant cependant, il la plaint comme il plaint le Commissaire au Commerce d'être ce qu'il est. Car cette cérémonie s'annonce aussi sinistre que ce qu'il craignait. Une foule qui se réduit à quelques indigents venus tendre leurs moignons pour quelques monnaie ou dragées, des vilains curieux au regard bovin et quelques grippeminauds borgnes et balafrés promenant leurs sournois regards aux abords de la cathédrales. L'Eglise avait vocation à faire chier le bon peuple, ça c'était normal, avec des sermons abrutissants et lénifiants et la culpabilisation qu'elle maniait avec maestria. Qu'elle inflige pareille affliction à ses clercs pouvait éventuellement se concevoir, après tout, qui irait se prosterner devant un charlatan en robe si lui même ne montrait pas l'exemple.
Mais la noblesse Bordel!
Défendre la calotte, oui, s'agenouiller devant, non!
Un rapide sourire hérissé de crocs à sa Sainte Mère...
"mais oui Mère, mais oui... soyez tranquille... Arégonde est en effet parfaite et me comble. Je ne m'attendais pas à tant de fantaisies et de science dans les tendresses que nous parta... vous allez bien Mère? Vous devriez vous éventer, il fait horriblement chaud."
Voilà qui clouerait le bec à Mère pour quelques temps. Elle s'éloigne en effet rouge pivoine pour s'entretenir avec sa future bru. Un Patte pelue noir comme l'encre, au regard jaune vert perçant, vient se frotter contre sa botte, le fixant avec une méchanceté diabolique. Le leu le trouve immédiatement sympathique et ne lui envoie qu'un nonchalant coup de botte dans un concert de miaulements rauques. Plutôt bon signe si on considère qu'on a davantage de chances de recevoir de la fiente de chauve souris qui infestent les hauteurs de la cathédrale. Le vicomte coule un pénétrant regard vers sa ¨Promise qui l'attend pour s'avancer devant l'Autel. Arégonde et sa fine peau que rien n'altère, son aura que peu discernent, sa force qu'encore moins soupçonnent, et sa bouillonnante marmite qu'il espère être le seul à approcher. Elle a un regard un peu perdu, qu'il connait bien maintenant, qui pourrait laisser croire qu'elle est accablée alors qu'elle exulte. L'Ysengrin étouffe un ricanement en repensant à Fernand, son compère de l'Hydre. Il aurait aimé le voir endimanché à la cathédrale, avec ses deux hachoirs passés entre le large ceinturon et le cuir de charcutier. Il appartiendra à sa descendance de choisir quel héritage elle voudra endosser.
Comme tout est glacé et silencieux en cette cathédrale imposante, il tonne d'une voix qui saute de voûte en voûte:

- Nous attendrons un peu Sa Magnificence la Marquise de Maintenon, qui est mon témoin.
--Nebisa
C'est qu'elle était moult débordée la Malemort malgré sa retraite forcée, merci Potiche, et ce n'est que grâce à la vigilance de son secrétaire qu'elle avait évité le drame et avait pu monter dans son coche avec un délais de retard tout à fait acceptable, toute pimpante, vêtue de soie et d'or, parée de ses joyeux les plus étincelants, coiffée, parfumée, souriante et même pas transpirante, vi une Malemort ne transpire pas...

Quelle affreux tour de sacripant si elle avait dut manquer la noce de son petit Attilanounet et de la si jeune et si fraiche AldaArégonde... quel joli petit couple ils formaient tous les deux ... et puis les mariages, c'est toujours magnifique, une si belle fête et l'occasion de se réjouir... les mariages oui, le sien moins, mais c'était un sujet autre...

Arrivant finalement à destination, la Malemort descend de son véhicule tiré par quatre étalons blancs ayant couté un prix atrocement élevé, et causé de nouvelles migraines à son Intendant, après avoir localisé les futurs époux, c'est d'un pas léger et dans le froufroutement de ses jupons qu'elle s'avance.



Youhooou, c'est moi ! Me voici !


Ben oui, des fois qu'on la reconnaisse pas... Après avoir salué la Vicomtissime mère du futur marié, adressé une bisouille à chacun des promis, avoir jeté un regard à l'assistance pour saluer d'éventuelles connaissances, la Malemort hésite un instant... c'est que son propre mariage commence à dater, que le prochain s'approche et qu'elle n'a pas encore révisé le protocole... Sont ils sensés commencer maintenant ou faut-il d'abord prier un peu ? Non pas que cela soit superflu, le mariage... c'est magnifique, mais quand même... c'est pire qu'une bonne guerre, surtout que c'est sensé durer plus longtemps ...


A ce propos, est ce qu'une dame, une amie, une proche avait pensé à expliquer à la fiancée les choses de l'amour et les mystères de la nuit de noce ? Et le jeune fiancé, avait il déjà connu les charmes féminins de façon suffisamment approfondie pour contenter sa promise ? Là encore, il s'agissait de ce qui fait la réussite ou l'échec d'un mariage .. ou en tout cas sa plus grande source de réjouissance... une composante essentielle, primordiale, sine qua non et incontournable !! Il faudrait songer à interroger la Vicomtesse à ce sujet, discrètement, avant que les deux fougueux tourtereaux ne s’envolent vers la consommation nuptiale...


[Ecrit par LJD Nebisa, et posté avec sa permission]
Aldaaregonde
Le Môme s'avance lui tire doucement sur la manche, elle fronce les sourcils. Obligée de se baisser vers lui, son expression change lorsqu'elle prend connaissance de ce que le messager a à lui dire. Nulle colère, nul étonnement, un demi sourire s'étire. Elle le fait taire d'une part parce que la position lui déplaît d'une autre parce que les explications sont inutiles, qu'importe les longues explications pour expier ou pour se donner bonne conscience, comme toujours juste les faits et les actes comptes. Elle sort une piècette de son aumônière et lui pose dans la main. Puis elle se dirige vers Dame Dhéa et l'entraîne à part afin de lui faire confidence.
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Prenez le qu'importe !
Attila.caligula
A l'entrée de la Comtesse de Ségur, la cathédrale qui semblait vide parait remplie. Ce n'est pas la robe ample et aux reflets chatoyants de nacre ou de pierreries précieuses. Ni l'escorte somme toute très raisonnable pour un des premiers personnages du Royaume. Ni le timbre joyeux, plein d'énergie qui ricoche sous les voûtes de pierres.
Simplement cette qualité rare qu'on nomme "présence", et qui suffit pour faire d'un désert un lieu bondé.
Le Leu va accueillir sa tante d'un pas sautillant et alerte, se permet de prendre sa taille et de l'étreindre sous le regard courroucé d'un garde qui reconnait le vicomte brigand et se tient en arrêt, et presse sa gueule poilue contre la joue de sa presque parente, son poitrail de bête affamée contre l'opulente poitrine. L'embrassade dure un instant de trop pour satisfaire à la simple bienséance, le vicomte s'écarte à regret de la chaleur Comtale et du velours de son décolleté.

- Chère Tante si Grande, vous êtes en avance, je vous en remercie. Voyez comme vos voeux ont été bien exaucés. Ma chère et belle cousine au bras de Mère n'attend plus que nous pour sourire aux angelots fessus qui vont bénir notre union.
Dans la travée déserte, adressant un "Je m'occupe de Sa Grandeur" à un garde suspicieux, l'Ysengrin prend le bras de la Comtesse de Malemort et avance dans les flaques de lumières colorées des vitraux récemment posés. Ca mériterait bien une peinture, une fresque, un triptyque tant les épousailles du libertin vicomte furent annoncées, repoussées, annulées avant de se concrétiser ce jour. C'est même miracle que sa Belle Cousine Arégonde n'ait pas perdu patience, ou cédé à parti moins beau, mais plus présent. C'est d'un regard jaune et brulant de luxure qu'il contemple la vicomtesse d'Excideuil, effleurant ses formes avec lenteur pour en mieux savourer l'exquise promesse.
L'Ysengrin qui se présente à l'Autel porte haut. Autant pour les saintes paroles qui vont être prononcées: la réponse est visible et affirmative sous les braies vertes et noires.
Dhea
Bon tout le monde était là...enfin presque. Il en manquait un mais il s'avère qu'il ne viendrait pas...Que c'est beau l'amitié...
Après un murmure de sa chère Arégonde, Dhéa acquiesse. Evidement. Bien sûr. Il ne peut en être autrement et puis la Louve Mère, elle, elle tient ses engagements.
Petit signe discret envers Eloin pour lui montrer un vieux parchemin.


- Bon vu que tout le monde est là...si on commençait...
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Eloin
La voix sèche du Leu résonna étrangement sous les voutes de la cathédrale, et la cistercienne retint de justesse un frisson. Elle n'avait nullement peur de l'Ysengrin, mais n'était guère habituée à ouïr d'aussi fortes voix. Pour sur, cela la changeait des murmures et des pas silencieux de ses frères et soeurs de l'abbaye de Noirlac !

Un moment d'attente eut donc lieu, au terme duquel entra la comtesse de Ségur, toujours aussi belle et voluptueuse que dans son souvenir. Eloin avait naguère assisté à l'unique mariage que la Malemort avait contracté, alors qu'elle était la toute jeune dame de compagnie de feue Izarra d'Harlegnan, mais elle se souvenait de cette journée-là comme si elle avait eu lieu la veille. La beauté du castel de Ségur et la prestance de sa propriétaire y étaient pour beaucoup !

Elle salua la nouvelle arrivante d'un respectueux hochement de teste, avant de reporter son attention sur dauna Dhea qui souhaitait s'entretenir avec elle d'un imprévu de dernière minute. La nonce se retint de pester à haute voix contre le témoin incapable de tenir sa promesse, avant d'accéder à la demande qui venait de luy estre faite.

Puys, comme si de rien n'était, la moniale rejoignit l'autel, et émit un petit claquement de langue pour attirer l'attention de tous, afin d'entamer la cérémonie.


Soyez tous les bienvenus en la cathédrale Sainct Étienne de Limoges, pour ce jour important qui verra s'unir devant vous, et sous la bénédiction du Très-Haut, messer Attila_Caligula Ysengrin, a donaisela Alda Arégonde de Rien.

Avant d'entrer dans le vif du sujet qui nous intéresse tous, je vous invite à faire acte de repentance.



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Héraldique
Aldaaregonde
Frisson qui la parcoure lorsqu'Eloin commence à parler, il semble évident que tout va définitivement changer. Ceux qui pensent que notre voie est tracée dès notre naissance, que le destin est écrit seront rassurés. Ceux qui s'imaginent qu'on est maître de sa vie que l'on a toujours le choix seront rassurés. Ainsi en pleine connaissance des conséquences de son acte Arégonde le visage offert au ciel de la Cathédrale fait repentance afin de pouvoir être libérée avant de prendre Attila comme époux. Les mots filent entre ses lèvres laissant la foi prendre tout son ampleur.
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Prenez le qu'importe !
Dhea
Quoi ? Encore ? Mais elle l'avait déjà fait ya pas si longtemps...On devrait établir une durée minimale entre deux repentances...histoire d'avoir des choses plus croustillantes à raconter. En parlant de croustillants...Dhéa devrait peut être se repentir de regarder certaines fesses...Ouais elle va faire ça, elle va se repentir de ça.

Et elle pria...reste à savoir pour quoi...

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Attila.caligula
Acte de repentance? Pas pour lui. Le Leu n'avait jamais regretté quoique ce soit. Ses choix étaient ce qu'ils étaient, mais jamais il ne les reniait. Et puis, il lui semblait avoir résolu la question en privé avec la Nonce, il y avait de cela quelques semaines.
- Je n'ai rien à confesser, et je ne supplie jamais.... si on pouvait poursuivre...
Après tout, il descend des bêtes fauves évangélisées il y a des siècles alors que leurs francisques dégoutaient encore du sang de tribus ennemies.
Il avait espéré que le brouhaha des prières couvrirait ses paroles. Évidemment il n'en fut rien, la foule étant aussi nombreuse que les paires de balloches en limousin. Le vicomte, qui se tient maintenant aux côtés de sa belle cousine, profite du silence qui retombe pour jeter un coup d'oeil dans la nef.
Bordel ils auraient pu se marier a Saint Pardoux, dans la chapelle du vieil Aredius, on y aurait tenu à l'aise. La cathédrale prenait des dimensions tout à fait ridicule pour la poignée de présents.
Son regard revient sur Arégonde, concentrée sur son proche état d'épouse. Là non plus son choix ne risque pas d'être regretté. Elle est déjà tellement Ysengrin que sa Sainte Mère l'avait perçu dès le début. Cette dernière est là, comme endormie. Mais son rejeton sait bien que la Vicomtesse de Droux peut exploser à tout moment pourvu que l'étincelle propice se présente.
Du coin de l'oeil il surprend un rayonnement comme l'immense battant de la porte s'entrouvre pour laisser pénétrer lumière et invités de dernière minute.
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