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[RP] Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants

--Hasdrupal


Le Comte de Lastours (RIP) entra de sa démarche fière quoique légèrement voûtée par les ans. Quoi de plus normal qu'il apparaisse en ce haut lieu de spiritualité? Son attente n'avait que trop duré d'enfin échanger quelques mots, aimables ou non, avec le fils prodige de Martial d'Ysengrin. Après tout, à son propre mariage, ce dernier était bien venu mettre un peu de pagaille (et de paille) alors qu'il humait déjà le faisandé. Le vieux Leu avait choisi de s'incarner dans un épouvantable épouvantail: lui, Hasdrupal Sainte Merveille viendrait tout simplement en Comte de Lastours.
- Salut Ysengrin!
Le jeune Attila Caligula s'était déjà retourné bien sûr. Il ne pouvait pas ignorer qu'il allait entrer.
... et pour cause.

- Ah c'est toi! C'est donc déjà l'heure?
- ... pour un peu de magie noire? Il n y a pas d'heure pour ça, voyons.
- Tu aurais pu attendre que mon union soit scellée avec Alda... hum avec Arégonde.
- Pourquoi attendre? La Nonce va s'enrouler dans son dogme et ne verra ni n'entendra rien, ou le prétendra. Sinon c'est son âme qui serait en danger. Toi comme moi savons ce qu'il en est. Et j'estime, en tant qu'aîné, que c'est à moi que revient le choix du moment.

Le leu sembla un peu perplexe, que ce fut feint ou sincère. Has avait cédé à une impulsion, comme souvent, et il en déduisit que l'Ysengrin était réellement désarçonné.
- Tu ne vas pas tourner de l'oeil? De toute façon on attend les...
--Foulques_de_st_pol


- ...autres.
- JE PRENDS LE BLEU!

La voix stria l'air avec des accords de chats miaulant sur fond de crissement de craie sur l'ardoise.
- Vous vous êtes royalement octroyés le noir et la pourpre, je prends le bleu!
- Oh ça va le cinglé!"
dirent le Comte paillard et le Vicomte priapique.
- Je ne rêve pas! On a parlé sorcellerie?
- Tu ne rêves pas vieil homme.
- Qu'on les brûle!
- Tu sens toi même le soufre vieux fol!
- Ooooh Dieu! Entends ma supplique!
- Désolé mon bon Foulques. J'ai longtemps dialogué avec toi, mais cette fois ci je me sens de trop. Vois combien tes amis sont heureux de te retrouver... et puis c'est déjà suffisamment coloré comme ça...
- Dieu! Pourquoi m'abandonner?
- La ferme Foulques! Tu n'est plus en Lorraine, ici tout le monde s'en fout de tes discussions avec le Seigneur.

Le Saint de Saint Pol sautilla de façon burlesque jusqu'à ses deux comparses. Ce qu'il n'avait pas en taille, les deux autres étant de haute stature et lui un misérable avorton recroquevillé, presque bossu, il l'avait en coup de menton et en saut de crapaud. Si bien que sa voix portait aussi loin que celles des deux autres, quitte à écraser quelques orteils pour en placer une.
Ce qu'il fit derechef, au comte et au vicomte.

- SILENCE! MÉCRÉANTS! Même si j'entends vos voix, que diraient mes milliers de fidèles si une âme mal intentionnée leur rapportait mon commerce avec le diable?
- Tu crâmerais! Ah ah!" dirent en choeur les deux en se tenant les côtes et sautillant pour éviter les coups de poulaine rageurs du Saint Fol.
--Loup_gaillard


- Nous on s'en moque; pas vrai Lastours?
- Tiens, v'là le dernier.
- Tu nous présentes, Has? Je pense pas l'avoir jamais vu.

Le Leu grimaça un ricanement gêné. A l'évidence, lui savait quelque chose.
- Loup Gaillard. Tourangeau. Et quelque part, tu lui dois ta vie, vieux fou, ainsi que moi-même.
- Je suis ton brouillon, crapaud.

Le comte de Lastours, qui n'a jamais aimé être mis de côté, intervint avec véhémence.
- C'est moi votre brouillon à tous!
Puis, se rendant compte de la teneur de ses propos, fort peu flatteur à son égard, il tourna ostensiblement le dos aux trois autres qui déjà affichaient des sourires réjouis.
Pour se retrouver comme par enchantement face à la délicieuse vicomtesse de Droux à qui il fit une oeillade paillarde.

- Bon je crois qu'on est au complet. Quelqu'un a amené un briquet?
- La ferme la touraine!"
dirent les trois autres à l'unisson.
--Tueuse.


Profitant de l'entrée des trois hommes, la Tueuse se glissa par l'embrasure monumentale, laissant fugitivement briller quelques éclats de métal au soleil de mai, avant de se réfugier silencieusement dans les nombreux recoins ténébreux de la cathédrale. Sa cape de couleur pierre la drapant si parfaitement qu'un oeil inattentif la prendrait certainement pour une autre figure de sainte du grès le plus fin.
Faire couler le sang en un lieu saint pouvait effrayer le péquenot qui avait plus peur pour son âme, qu'on lui promettait merveilleuse et immortelle, que pour son corps, battu et mal nourri.
Elle était d'une autre trempe et n'avait pas d'âme à protéger. Si ses victimes lui paraissaient aussi vides et futiles qu'une modeste coquille d'escargot, aujourd'hui c'est elle-même qui ressentait la vacuité d'une existence qu'elle souhaiterait presque plus pesante.
Elle contempla en silence la scène qui se jouait, préparant son entrée.
Eloin
Rien à confesser... La moniale retint le haussement de sourcils qui luy vint spontanément lorsque le Leu s'exprima ainsi à haute voix. Elle l'avait confessé une foys, et elle savait pertinemment qu'il était loin d'estre un homme pur. Mais elle ne le connaissait point assez pour oser luy en faire remontrance devant toute l'assemblée réunie en ce jour.

Le vicomte sembla un instant murmurer quelques paroles incompréhensibles, que l'officiante prit pour une réflexion de dernière minute. Non, elle n'oyait point les morts parler, et heureusement ! Mais elle jeta tout de mesme un regard noir au futur époux, histoire de luy faire comprendre qu'elle n'aimait point ses manières, et qu'en ces lieux il n'aurait point le dernier mot, quitte à ce qu'elle le jette dehors avec un coup de pied au fondement !

Puys elle toisa l'assemblée et posa la question que redoutaient bon nombre de promis.


A présent, si quelqu'un a un motif clair et légitime de s'opposer à cette union, qu'il parle maintenant, ou se taise à jamais !
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Héraldique
Victorine
Victorine non plus n'avait rien à se faire pardonner. Elle était blanche comme neige. Enfin du moins depuis le jour de son baptême où elle s'était déjà repentie "un peu". Elle n'eut donc pas grand effort à faire pour expier mentalement toutes ses fautes.

Ses pensées s'évadaient vers d'autres questionnements existentiels comme "Mère Grand est-elle aussi vieille que tout le monde le dit ?" ; "Aymeric porte-t-il toujours son foulard blanc porte bonheur ?" ou "Quand mes canines pousseront-elles ?" Elle tourna simplement la tête, en même temps que son père, quand la porte s'entrouvrit. Des invités en retard, sans doute. Il faut dire que les rares badauds ne venaient que pour la soupe promise. D'ailleurs ... "Quand est-ce qu'on mange ?" fut la question suivante, avant que Victorine ne se retourne vers les mariés. Vous pensez bien qu'elle ne prit pas garde à l'ombre qui se glissait derrière les piliers.

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Aldaaregonde
Arégonde sent une douce chaleur autour d'elle, certains y verront le signe du diable si elle venait à leur conter cette impression, pourtant aucune crainte ne la fait frémir juste son habituel claquement de langue qui ponctue sa pensée lorsqu'Attila semble lui aussi très bien ressentir le phénomène. Ils vont se marier... Regard jaune sur la porte de la Cathédrale lorsqu'Eloin pose LA question. Toujours pas de Gabin en vue. Désespoir. Pourtant Arégonde baigne dans une douce euphorie après tous ces lieux à lui courir après, après tout le temps passer à espérer, après toute l'angoisse de le voir fuir, Attila se trouvait là, à ses côtés, bien déterminé à la prendre pour épouse scellant devant Aristote ce qu'un coup de croc avait tracé il y a bien longtemps. Rien ni le reste du monde ne l'empêchera, il y a des vies qui sont écrites obéissant à des desseins que des sages ou des fous, des joueurs peut-être tout simplement ont choisi. Loin de ces considérations Arégonde profite du moment de silence pour se réitèrer les mots qu'elle a préparé en guise de voeux pour leur mariage.
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Prenez le qu'importe !
Gabin
Tournant et retournant dans son lit, le somme ne vint jamais, jusqu'au soleil levant. Aux premières lueurs il dut se lever et faire les cent pas, se répétant que sa soeur était la plus idiote des brunes, qu'Annlor aurait était là, elle lui aurait foutu un bon coup de son gigot séché au cul et la leçon aurait été faite. Elle était blonde. Quelle idiote! Elle allait gâcher sa vie avec cette boule de poils infidèle et ne serait plus bonne qu'à être engrossée encore et encore et lui servir de la viande saignante, si ce n'était pas sa chair qu'elle offrait. Des pas et des pas se suivaient sur le parquet de la chambre et les poings se serraient de plus en plus. Ca n'est qu'après quelque temps qu'il se posa sur la chaise de son bureau pour entamer une lettre de dernière minute. Barrer, griffonner, raturer, l'encrier se vidait mais aucun mot ne s'inscrivait sans que cela ne déplaise au petit de Rien qui commençait de nouveau à s'énerver en rayant le vélin et faisant crisser sa plume.

- Une moins que rien! Non, une moins que de Rien!

La valse de la colère sonnait les premières notes avec la chaise qui bascule en arrière et les coups de pieds la firent virevolter, puis les poings entrèrent dans la danse en frappant avec rythme le bureau, et bientôt s’engageaient dans l'orchestre les feuilles volantes, le vase qui se fracasse contre le sol et les divers objets venant tambouriner par rebonds. Symphonie de cordes, de bois et de cuivres mais surtout de percussions, dont le tout était ponctué de cris de rage étouffés. Il faudra que plus rien ne dépasse de sur les meubles pour que Gabin s’effondre par terre le visage rouge, le souffle bruyant et rapide. Le calme et la sérénité du jeune homme revinrent doucement.

- Il y a trois rêves que je visite.
Sa peau.
Ses mots.
Et puis...
le risque! *

Aussitôt, l'idée venue les yeux s’écarquillèrent et d'un bon d'un seul il était déjà hors de chez lui. Une course effrénée venait faire concurrence avec le temps, et qu'importe le moment de la cérémonie. Le dernier effort, les marches trois par trois, tombant et se relavant, puis, s'appuyant sur la porte, un cri du coeur sorti de son antre.

- Noooonnn! Je m'y oppose!



* De "La Place du Vide" écrit par Zazie et interprété par Zazie et Aaron (Simon Buret/Olivier Coursier)
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--Hasdrupal


- Chope-le Attila! Chope!

L'oeil mauvais comme aux temps du Père Pilori, le vieux Sainte Merveille désigne d'un pouce tourné vers le bas le jeune imprudent qui accordait si peu d'importance à sa vie chétive.
Premier à réagir...
--Loup_gaillard


... il fut rejoint par l'autre débris qui lui n'hésita pas à déchausser une de ses bottes pour la balancer d'un geste ample à la tête du freluquet.
- Non mais c'est pas fini ce bordel dans la maison du seigneur?
La voix tonna comme un coup de bourdon de Notre Dame et ...
--Foulques_de_st_pol


... le Saint de Saint Pol explosa à son tour:
- Non mais qu'est ce que c'est que ces pratiques hérétiques? Depuis quand demande-t-on au bon peuple ce qu'il pense de telle où telle union? Vous ne voulez pas organiser un vote pendant que vous y êtes?
Le moine aux yeux montés sur roulement à bille se mit à sautiller en tous sens.
- Faut arrêter le vin de messe et les romans anglo saxons. On est en France ici! On marie de force les jeunes pucelles et on signe des contrats de mariages draconiens pour serrer la vis à la belle famille qui n'est jamais qu'une bande de pique assiette, comme l'est ce blondin, à l'évidence! Si c'était moi l'officiant, nom d'un trébuchet, c'est baillonnée qu'on aurait mené la mariée, et une compagnie d'archers garderait les accès de la cathédrale pour écarter les emmerdeurs.
Allez! Et promptement... je vous bénis mes enfants et allez dans la paix du seigneur!

La trop longue tirade du moine avait néanmoins donné un modeste répit au trouble fête qui ouvrit la bouche...
- A MOI LA GARDE!" hurla salutairement le Saint Pol
--Sergent_bourgogne


- On m'demande?

La tête blindée du soudard apparait par la porte de chêne. Son petit oeil porcin aux éclats sinistrement bleu saisit la scène avec la rapidité de l'éclair. Il faut dire que quelques indices lui facilitent la tâche: trois bras sont tendus vers un point présentement occupé par le beau cousin de l'Ysengrin, le De Rien mâle, le point faible de la future mariée, le talon d'Achille, le Furoncle dans le cul du vicomte, la Pustule.
Les trois bras étant, pour deux d'entre eux, propriétés d'anciens maître ou compagnon de route, et le Leu dégageant un sinistre brouillard d'écume de ses babines retroussées, le vétéran aux cinquante campagnes agit immédiatement et sa pogne large comme un plat de côtes vient colmater l'orifice buccal du De Rien avant qu'un autre son impie ne fuie sa caboche névrosée.
Puis le sergent grogne quelques mots pour les seules oreilles du De Rien.

- Petit, voir mon Vicomte te réduire en charpie sans les pattes me réjouirait assez. Mais il est à craindre que ta soeur en soit tout chagrin et que mon Vicomte n'en vienne à regretter son geste.
Je vais lui épargner ces désagréments en t'assommant, si tu veux bien ne plus gigoter comme un hareng.

Puis à la cantonnade:
- Ce n'est Rien. Une mauvaise insolation, un caprice d'enfant.
Aldaaregonde
Regard luisant qui se pose sur son frère. Il est ven..non ? Mais enfin, non ! Pas non ! Quelle idée encore ! Bourdonnements dans les oreilles d'Arégonde elle ne sait plus si elle doit se sentir outrée ou bien honorée. Perdue, elle est perdue ! Que peut-il venir dire qui puisse marquer son opposition au mariage... Il ne peut oser choisir cet instant pour se confesser ? Son visage devient blême il faut qu'elle le raisonne... Le peut-elle seulement ? Angoisse tout d'un coup lorsqu'elle surprend l'air d'Attila et la posture du Sergent qui de ses mains sûres et fortes maîtrise Gabin. Elle se tourne, regarde Eloin, tente un sourire et d'une voix peu sûre ajoute :

- Nous avons commencé sans tous les invités... Je vous présente mon frère Gabin de Rien. Nous sommes... assez joueur dans la famille...

Elle se tourne vers Gabin et Bourgogne.

- N'est-il pas ?... Sergent faites attention à ne pas l'étouffer il n'y aurait pas pire supplice pour mon mariage.

Ses yeux tentent de déchiffrer en vain les idées de Gabin, en cet instant il est maître du jeu.HRP : Débrouille toi ^^.
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Prenez le qu'importe !
Gabin
Tout alla très vite, trop vite, pour le blondinet tout essoufflé de sa course. Il se retrouvait maintenant enchainé par les bras musclés de ce vieux sergent bien habile qui lui l'empêché de produire un son audible.
Qu'allait-il faire? C'est la question du jour!

Option number one:
Gabin se desserre de ses liens qui l'entouraient et s'étant relâchés après les mots de sa soeur. Il se débat un peu et le pousse violement par simple orgueil, voulant montrer qu'il avait lui aussi de la force. Sa course reprend à travers les bancs, souvent vide, ou remplis d'ombres. Pour les derniers mètres, ses genoux se jettent en avant, comme un rockeur muni de sa guitare et étant en transe, il glisse jusqu’à s'arrêter aux pieds de sa brune de soeur.


- T'as vu la gueule qu'il a? Et toi qui es si belle! Déjà que la pov' gamine elle n'est pas gâtée, tu ne peux pas continuer ce massacre.

Il sort de sa poche un anneau en bois, on ne peut pas dire sans mentir qu'il était destiné à Alda, un autre usage, une autre personne peut être. Il reste alors les genoux au sol et le lui tend.

- Tu te souviens de ce que disais l'Bédé? "V'deux, faites un beau couple de casse-couilles".
Je crois qu'il est temps pour nous d'officialiser, et s'il le faut, c'est à lui que je casserais les bijoux familiaux pour venger toutes les tromperies qu'il t'a faite et qu'il aille ensuite pleurer dans les jupons de môman.

Il se relève brusquement et lui attrape les mains.

- Je me souviens du gout de ta peau, j'hume encore ton parfum, et ne veux l'oublier, partons ensemble!

Et de là, il fallait attendre une réponse qui ne serait pas une surprise, elle lâcherait les poils, c'est certain.


Option secondaire:
Son corps recul à toute vitesse et au moment de prendre le sergent en sandwich avec la grande porte, il mort de toutes ses dents la main de celui-ci qui lui obstrue la bouche. Reflexe insolite, il attrape une poignée de sciure de bois dans sa poche, lui qui passe ses journées dans son échoppe pour le plaisir de la taille de bois, qu'il lance aux yeux de son adversaire, alors que l'anneau part lui aussi, ricochant sur le casque. Dans toute sa rapidité, et toute la technique que l'Armée lui avait enseigné, il attrape l'épée d'en face et part chercher une victime. Celle-ci sera la plus à formes, la plus charismatique, et la plus vicomtesse des Lastours. Ses bras deviennent une prison pour elle et une lame vient la menacer de l'éventrer.



- Toi, le chien galeux, tu dégage, touche pas à ma soeur sinon adieu la mémère. Alda, arrête de faire des bêtises, il ne t'aime pas, moi si, à la folie, partons ensemble!

Ses lèvres descendent doucement vers l'oreille de Dhéa alors que sa main qui la tenait au cou arrive à la gorge généreuse pour la caresser doucement, alors qu'il son corps se serait encore plus contre lui.

- Ne craignez rien, la seule souffrance que vous risquez vous ferez le plus grand des plaisirs, et ma lame ne ferait que vous défaire de votre robe.

Dans ce moment de calme qu'il prend dans tant d'euphorie, il continue, venant mordre comme un vampire à sa proie, mais, une lueur attire son attention. L'épée vient maintenant pointer un coin désert de la cathédrale.

- Et vous partez, démons!

L'air est à présent braser par la lame qui se bat dans la place du vide.

- Pas de spectre de Satan ici, repartez dans vos ténèbres à vingt mille lieues sous la mer, bande de fantômes poussiéreux, d'ectoplasmes malveillants.

Voilà que, bientôt, à l'instant, il jette son arme qui s'en va transpercer le nuage d'esprits qui rodent à l'instant.

- Aaaahh des revenants!


Option optionnelle:
Le blondinet dégage les bras fermés sur lui pour se retourner et à son tour enlacer le bougre de sergent bourru. Puis, il entre dans la cathédrale, sautillant joyeusement malgré l'ambiance lourde qui y règne.


- Noooonn, j'm'y oppose,
J'veux pas d'ménopause.

A ses premiers mots la Vicomtesse ysengrine est attrapée par la taille et commence à la faire tournoyer au milieu de la grand allée. Il n'oubliera pas d'en profiter et de lui offrir un pincement aux fesses.

- Ooon à la belle maman,
Et pis l'prince charmant.

Hop, une poignée de sciure s'envolent et retombent sur le couple furtivement formée comme des confétis. Ils se séparent, le de Rien rejoint le petit couple tout en frappant des mains ou en claquant des doigts.

- Ooon a eu notre dose,
Voilà le grand virtuose,
Ooon à l'leu rouquin,
Coquin et pas malin.

Il aura su lui monter sur le dos une fraction de seconde, avant de se faire complètement envoyer dans le décor, ou l'autel, prêt à être mit dans un cercueil, et, il en profita pour lui arracher quelques poils, cher à sa collection. Pas de collection de poils, de douleurs qu'il pouvait infliger à son cousin mais néanmoins ennemi.

- Ooon à l'ensoleillée rose,
L'âme la plus grandiose,
Moi je l'aime, je l'aime,
Mais ce n’est pas la peine!

Un baiser entre joue et lèvre sur la mariée et le voilà ensuite faire des mouvements de chef d'orchestre face à l'assemblée.

- Allez en coeur les gugusses, surtout les autres translucides là-bas.
Ooon leur souhaite plein d'bonnes choses,
Et je n'ai plus de rime en ose,
Que la religieuse s'prenne un cierge,
Et remercions bien fort la Sainte Vierge!

Ooon à le sol qui tremble,
Et nous assemble,
Ou nous rassemble.
Partons ensemble!

Ooon ooon ooon...


Il tombera bientôt dans les bras de sa tendre soeur tant il recule sans regarder derrière lui.




HRP: Amis joueurs, le premier qui répond à le choix, et ceux qui viennent après aussi, surtout si toutes sont choisies.
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Aldaaregonde
Visions d'Arégonde.

Option number one :

Gabin est parvenu jusqu'à elle bravant l'imposant Bourgogne et lui tend un anneau en bois. Regard émerveillé d'Arégonde qui se souvient de leurs jeux d'enfant. Le feu aux joues lorsqu'il évoque leur ébat elle se détache d'Attila et prend la fuite avec Gabin.


Option secondaire

Regard noir lorsque Gabin semble profiter de la situation pour peloter Jolie-Maman. Claquement de langue rageur quel affront que de se permettre ainsi de lui briser le coeur. Les mâchoires serrées autant que les poings elle l'observe se débattre aux milieux de ses démons, les larmes de colère coulant en fleuve sur ses joues elle se retourne alors vers Eloin et la supplie d'exorciser son frère pour qu'il revienne à la raison.

Option définitive :

Elle observe son frère qui semble combattre son désespoir en tentant de jouer le troubadour. Elle se doute qu'il n'accepte pas mais peut être a-t-il compris, il est là voilà le plus important. Son coeur bat la chamade comme jamais et c'est la qu'elle voudrait le garder. Peut-être que la pensée de lui dire « Fuyons ! » lui traverse l'esprit elle s'en confessera peut-être un jour mais sa décision est prise depuis longtemps et l'amour qu'elle porte à Attila mélange de raisons et de déraison l'emporte. Elle trésaille lorsqu'il l'embrasse fermant les yeux pour savouver ce plaisir éphémère. Son regard posé sur les gestes de son frère elle l'accueille contre son sein lorsqu'il tombe et en profite pour lui glisser à l'oreille un : « Merci. » Avant de l'aider à se remettre droit non sans tarder à lâcher la main qu'elle a scellé à la sienne. A quoi servirait de lui dire qu'elle l'aime elle en souffre déjà assez pour deux.
Une respiration pour se reprendre et elle lance un regard sur l'assemblée.


- L'émotion... Mon frère a déjà commencé à fêter notre union...

Elle se tait. La cérémonie peut reprendre.



Hrp : Super ^^.
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Prenez le qu'importe !
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