Maltea
[Quand Sédan se bouge finalement le séant]
Ce n'était pas trop tôt, enfin il venait à sa rencontre et sans un mot la conduisit au chevet de sa cousine. La duchesse ne put s'empêcher de s'arrêter sur le bas de la porte lorsque son regard se posa sur le teint livide d'Ana, elle était proche de la mort, ça ne faisait aucun doute. Cet état de fait pétrifia la duchesse. Celle-ci fut replongée lors de l'épisode le plus douloureux de sa vie, la perte de son époux. Le sang déserta son visage qui devint aussi livide que celui de sa douce cousine. Un léger tremblement s'empara d'elle alors que ses bras étaient retombés le long de son corps. Elle ne voyait plus rien ni personne dans la pièce hormis le frêle corps allongé. Enfin la duchesse s'anima légèrement et c'est silencieusement qu'elle s'approcha de la couche, saisissant la main inerte d'ana tout en se laissant tomber à genoux étant ainsi à sa hauteur. Ses lèvres frôlèrent son front... sensation étrange que celle-ci. La mort... mais pourquoi ne lui fichait elle pas la paix? Elle lui prenait une à une, les personnes qu'elle aimait. Ici elle s'attaquait à son sang mais cette fois elle ne gagnerait pas, non non, c'était impossible! Elle serra la main de sa parente dans la sienne tout en se penchant à son oreille, lui murmurant quelques mots.
Ana, c'est moi, malt... faut lutter ma chérie, pense à ta fille, ce n'est qu'une petite chose fragile qui a besoin de sa maman....
L'évènement la perturbait tellement qu'elle arrivait même à se tromper dans le sexe du pauvre héritier mâle qui était réduit à celui de femelle par sa cousine... Pauvre Sigebert en plus d'être sur le point d'être orphelin de mère, sa propre famille était incapable de se souvenir de qui il était... l'égoïsme tout particulier de la di Favara qui oubliait l'existence des enfants une fois pondus et ce jusqu'à leur majorité... non pas qu'elle ne les aimait pas, non, elle trouvait ça mignon, mais c'était Maltea et on ne pouvait pas la changer... et là elle avait des circonstances atténuantes, ce qui l'importait c'était la vie de sa cousine, celle avec qui elle avait passé toute son enfance, celle qui au final la rattachait encore à ce qu'est une famille...
Ana, il faut te battre, tu dois vivre, faire honneur à la combativité de notre sang, tu ne peux pas t'en aller comme ça, non ça je refuse et si le lien familial n'est pas assez fort pour t'aider à lutter, alors moi, Maltea Wagner di Favara, ta suzeraine, je t'ordonne de vivre! Et je te jure que le responsable de cette boucherie va m'entendre si tu meurs, je vais le faire mourir à petit feu...
Elle qui n'avait jamais fait mourir quelqu'un... du moins volontairement, ça allait être coton, mais bon, il ne tenait qu'à Ana de rester en vie après tout! Ah le chantage affectif, y avait que ça de vrai au final. Elle lui caressa les cheveux avec tendresse, rares étaient les moments où la duchesse se montrait humaine et tendre en public, c'est à dire hors de chez elle et de sa couche, mais là, c'était différent, elle s'en fichait de sa réputation de méchante madame, et puis le premier qui parlait, elle lui ferait couper la langue, comme ça son secret serait bien gardé!
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Ce n'était pas trop tôt, enfin il venait à sa rencontre et sans un mot la conduisit au chevet de sa cousine. La duchesse ne put s'empêcher de s'arrêter sur le bas de la porte lorsque son regard se posa sur le teint livide d'Ana, elle était proche de la mort, ça ne faisait aucun doute. Cet état de fait pétrifia la duchesse. Celle-ci fut replongée lors de l'épisode le plus douloureux de sa vie, la perte de son époux. Le sang déserta son visage qui devint aussi livide que celui de sa douce cousine. Un léger tremblement s'empara d'elle alors que ses bras étaient retombés le long de son corps. Elle ne voyait plus rien ni personne dans la pièce hormis le frêle corps allongé. Enfin la duchesse s'anima légèrement et c'est silencieusement qu'elle s'approcha de la couche, saisissant la main inerte d'ana tout en se laissant tomber à genoux étant ainsi à sa hauteur. Ses lèvres frôlèrent son front... sensation étrange que celle-ci. La mort... mais pourquoi ne lui fichait elle pas la paix? Elle lui prenait une à une, les personnes qu'elle aimait. Ici elle s'attaquait à son sang mais cette fois elle ne gagnerait pas, non non, c'était impossible! Elle serra la main de sa parente dans la sienne tout en se penchant à son oreille, lui murmurant quelques mots.
Ana, c'est moi, malt... faut lutter ma chérie, pense à ta fille, ce n'est qu'une petite chose fragile qui a besoin de sa maman....
L'évènement la perturbait tellement qu'elle arrivait même à se tromper dans le sexe du pauvre héritier mâle qui était réduit à celui de femelle par sa cousine... Pauvre Sigebert en plus d'être sur le point d'être orphelin de mère, sa propre famille était incapable de se souvenir de qui il était... l'égoïsme tout particulier de la di Favara qui oubliait l'existence des enfants une fois pondus et ce jusqu'à leur majorité... non pas qu'elle ne les aimait pas, non, elle trouvait ça mignon, mais c'était Maltea et on ne pouvait pas la changer... et là elle avait des circonstances atténuantes, ce qui l'importait c'était la vie de sa cousine, celle avec qui elle avait passé toute son enfance, celle qui au final la rattachait encore à ce qu'est une famille...
Ana, il faut te battre, tu dois vivre, faire honneur à la combativité de notre sang, tu ne peux pas t'en aller comme ça, non ça je refuse et si le lien familial n'est pas assez fort pour t'aider à lutter, alors moi, Maltea Wagner di Favara, ta suzeraine, je t'ordonne de vivre! Et je te jure que le responsable de cette boucherie va m'entendre si tu meurs, je vais le faire mourir à petit feu...
Elle qui n'avait jamais fait mourir quelqu'un... du moins volontairement, ça allait être coton, mais bon, il ne tenait qu'à Ana de rester en vie après tout! Ah le chantage affectif, y avait que ça de vrai au final. Elle lui caressa les cheveux avec tendresse, rares étaient les moments où la duchesse se montrait humaine et tendre en public, c'est à dire hors de chez elle et de sa couche, mais là, c'était différent, elle s'en fichait de sa réputation de méchante madame, et puis le premier qui parlait, elle lui ferait couper la langue, comme ça son secret serait bien gardé!
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