Eony
Humm
le visage tendu au soleil, elle savoure le moment.
La veille, fort tard, quand elle était arrivée sur Muret point de chambre à louer . Nayant pas su et pas pu trouver où dormir, elle avait dû se résigner à une étable et à son grenier à foin.
La nuit fut courte, mêlée de rêves, de craintes, de sourires et de soupirs.
Avait-elle eu raison ? Elle allait le savoir
Humm que ce soleil est bon !
Presque aussi bon que le pain chaud quelle avait manger à l auberge, où un tenancier aimable lui avait permis moyennant quelques écus de faire rapide toilette et de sarranger.
Elle déambulait, depuis un long moment, légère et joyeuse, dans les rues de la ville quelle découvrait. Elle avait croisé bien des gens, tous affairés ou indifférents. Mais elle n avait osé arrêter lun deux pour se renseigner. Timidité ou réserve quelle simposait vu sa situation ? Les deux peut être !
Flâner ainsi ne peut durer songe t-elle. Mais où aller, où le trouver ?
Elle continue à marcher tout en chantonnant
On respire l'air du large
L'air du temps, l'air de rien
On veut tous prendre le large
Personne connaît le chemin
J'm'attendais pas à toi
J'm'attendais pas à çà
J'm'attendais pas à moi
Dans c'rôle là.
Jmattendais pas à toi
Là devant elle, un puits. Elle sy arrête, trempe ses mains dans l eau fraiche du seau et renvoyant dun geste de la tête ses longs cheveux, elle rafraichit son visage.
Elle sassoit sur la margelle et les yeux mi-clos scrute les environs.
Allait-il y avoir quelquun à qui parler ?
* Extrait de J' mattendais pas à ça. P. Bruel
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La veille, fort tard, quand elle était arrivée sur Muret point de chambre à louer . Nayant pas su et pas pu trouver où dormir, elle avait dû se résigner à une étable et à son grenier à foin.
La nuit fut courte, mêlée de rêves, de craintes, de sourires et de soupirs.
Avait-elle eu raison ? Elle allait le savoir
Humm que ce soleil est bon !
Presque aussi bon que le pain chaud quelle avait manger à l auberge, où un tenancier aimable lui avait permis moyennant quelques écus de faire rapide toilette et de sarranger.
Elle déambulait, depuis un long moment, légère et joyeuse, dans les rues de la ville quelle découvrait. Elle avait croisé bien des gens, tous affairés ou indifférents. Mais elle n avait osé arrêter lun deux pour se renseigner. Timidité ou réserve quelle simposait vu sa situation ? Les deux peut être !
Flâner ainsi ne peut durer songe t-elle. Mais où aller, où le trouver ?
Elle continue à marcher tout en chantonnant
On respire l'air du large
L'air du temps, l'air de rien
On veut tous prendre le large
Personne connaît le chemin
J'm'attendais pas à toi
J'm'attendais pas à çà
J'm'attendais pas à moi
Dans c'rôle là.
Jmattendais pas à toi
Là devant elle, un puits. Elle sy arrête, trempe ses mains dans l eau fraiche du seau et renvoyant dun geste de la tête ses longs cheveux, elle rafraichit son visage.
Elle sassoit sur la margelle et les yeux mi-clos scrute les environs.
Allait-il y avoir quelquun à qui parler ?
* Extrait de J' mattendais pas à ça. P. Bruel
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