RPartage - [RP Sur Invitation] Fashion Week

[RP Sur Invitation] Fashion Week - Jour 3

Attia.

[ Parcequ'il ya toujours une catastrophe! ]

La gitane avait abandonné tout espour de discussion avec la tres caractérielle rouquine.
Il y en a toujours pour jouer les rabats joies, meme si la qualité de son travail la rachetait largement. Et puis il fallait voir le bon coté des choses, personne ne pourrait l'accuser de maltraiter ses couturières.
Qu'elle fasse ce qu'elle veut la rouquine, Attia avait bien d'autre choses pour se titiller les nerfs, comme par exemple... le mauvais temps.

Non elle n'avait ni rhumatismes, ni démangeaisons au derrière et elle ne remarquait pas les oiseaux qui volent trop bas, non dans sa tentative d'echapper a une prise de bec inutile elle tombe sur le maitre de ceremonies, l'homme par qui cet evenement tient debout et qui s'improvise météorologue.

Pluie... catastrophe... On va tous mourir!
La gitane fronce les sourcils.
La semaine de la mode ne peut pas finir par elle sous la pluie, c'est impensable...
Misère!
Que faire ?

- Vous en êtes bien sur ?

Comment en être sur? On est loin des prévisions joliment déclamées par une certaine Catherine Laborde. Prendre ou pas le risque...?
Lasse.

- Nous clorons demain alors... Jehanne fera son défilé, puis le mien, veillez bien a faire prévenir la reine de ce contretemps... En espérant qu'elle n'ait rien prévu...

Et de soupirer a nouveau. Si la reine ne venait pas, ce serait dommage, que dis je, triste, que dis je terrible!

- et la conference de presse ? On peut la faire apres, enfin... Je sais pas ou est Nicolas... Beuhh...

Au bord des larmes ?

- Keri ? Je vous fais confiance... faites au mieux!

Oui voila... Ne pas s'occuper des détails pour ne pas craquer. Le maitre des ceremonies saura trouver la meilleure solution.
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Azkaban

[Trouver du bon dans ce qui est inattendu]

Un petit bout lui avait été présenté, sans plus d’attrait il avait sourit, mais ne s’était pas approché de trop près, moult expériences lui rappelait qu’il fallait se méfier de ces petites choses, ces monstres en devenir. Il s’armerait d’une méfiance sans faille tant que la mioche serait à leurs côtés…Attia gardait précieusement la petite avec elle, la surveillance de la môme s’avéra donc plus simple qu’à l’imaginer. Le blond était soulagé de comprendre que les humains miniatures n’étaient pas tous des terreurs…S’il avait pu communiquer à cet instant avec le leur en formation il lui aurait bien dit :

Prends en de la graine mon enfant, tu as vu ? il faut être sage…comme ta « copine »…

Angoisse quand tu nous tiens…il était impossible de reculer maintenant, ils l’avaient voulu et avaient même tout fait pour…Ainsi soit il.

C'est alors qu'une « mauvaise » nouvelle se déploya lentement dans les murmures de la foule en attente de la suite, le temps tournerait au gris, sa prestation s’en trouverait forcement avancée, le meilleur dans l’histoire c’est qu’ils auraient fini plus tôt cette semaine de la mode et il se faisait une joie de découvrir les ruelles de Paris avec sa brune, le défilé terminé elle serait d’autant plus détendue, ça il en était certain. Ils auraient toute une soirée dans un calme absolu, sans l’effervescence des ces journées enrichissantes mais somme toutes très éreintantes. Cette perspective l’enchantait au plus haut point, sa rrom lui serait rendu, égoïstement, il jubilait.
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Breiz24

Breiz n’était pas rabat-joie, elle était simplement fatiguée. Et elle savait que le lendemain il lui faudrait défiler dans une robe de la Castelmémé. Et ça ne l’enchantait que moyennement en plus. Mais que voulez vous. Elle avait promis, et elle le ferait. Elle aimait bien la vieille en plus. Elle la trouvait rigolote, et ses enfants adoraient courir après les perruches dans l’atelier.

Donc elle n’était pas rabat-joie. Simplement fatiguée. Si fatiguée que si elle se levait, là, tout de suite, elle allait s’évanouir. Sa tête et le tournis dedans le lui disait.

Elle resta donc sagement assise pendant que tout tournait et virait autour d’elle et que ça s’agitait de tous les cotés, qui pour dire qu’il allait pleuvoir, qui pour ranger une tenue, qui pour savoir dans quel ordre il faudrait passer le lendemain.

Et elle ? Bah elle essayait de pas tomber dans les pommes, et c’était un travail de longue haleine.
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Elisabeth_stilton

Sauf que la blonde était toujours au milieu du podium, qu'elle attendait la rouquine et qu'on la plantait là comme une vieille chaussette. Elle regarda alors les gens, ba oui fallait dire quelque chose mais quoi ?

Hum alors, la mode se démode mais le style jamais, c'est surement ce que Breiz vous aurait dit. Alors un conseil soyez au style DO, celui qui sera au palmarès les prochaines années et ce pour longtemps.

Bon maintenant, on allait la laisser rentrer tranquillement ? Ba de toute façon ils n'avaient pas le choix. Elle se retirait et basta !
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MAJ progressive. Patience.
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Fashion Week - Jour 3

Keridil

[Ayé ! Voilà la moitié !]

Troisième Jour. Petit matin.

Comment ça la migraine ?

Genre, qui pensait-elle tromper la blonde avec de tels artifices. Décidément, les femmes ont toujours manqué d'originalité, mais au brun, on ne la fait pas. On ne peut pas être Schwester chez les teutons et se laisser dégonfler par un mal de crâne.
Du coup, il est vexé.
Bah oui. Qu'elle ait soudain une aversion pour les robes. Bon...mais là il s'agit quand même d'honorer une invitation VIP que le monde entier s'arrache. Et la Dame de Railly snobe. Bah voyons !

Bien, puisque c'est comme ça. Mais ne vous avisez pas de mettre un orteil hors de ces appartements. Pas un seul ! Et je le saurai. Si vous ne vous sentez pas la santé d'aller aux Jardins, je vois pas pourquoi vous iriez ailleurs.

Courroux d'Amahir, niveau 8, spécialité corruption de la garde.
Dans les couloirs du Louvre, on trouve toujours des gardes ; Keridil en attrape un, lui donne de quoi le faire rester devant la porte des appartements de Railly & Bréméan, et voilà. Qu'elle essaye de sortir maintenant ! Elle aura un macaron à midi épicétou !

[Les Jardins, again.]

On y est. Keridil est de nouveau sur son estrade, perché. En plus il y a la Reine d'Espagne, tout plein de beau monde, la grande classe. Même la Reine de France ne doit pas être très loin.
On se craque les doigts, on assassine un torticoli, et pof pof on attaque.

Bonjour bonjour tout le monde ! Mais c'est qu'on finirait par devenir familiers à se croiser chaque jour non ?

Si si, j'vous jure, les Fashion Week, ça crée des liens.

Point n'est besoin de bavardages aujourd'hui noble assemblée. Je vous annonce déjà le programme ! Breiz Edwinson et sa collection Spéciale. En quoi est-elle spéciale me direz-vous ?
Je vous laisse admirer ces robes légères et raffinées, tout particulièrement destinées aux suivantes et demoiselles de compagnie.
Mesdames, vous voulez avoir une suite de classe ? Faites vous accompagner de demoiselles assorties dans des tenues fraîches et similaires. Préparez vos filles au mariage en les présentant dans de printanières parures.

Viendra ensuite et encore Dame Elizabeth Stilton de Lasteyrie, experte en enluminure, qui vous présentera ses travaux, avec je crois, une passionnante initiation à la chose.

Mais pour l'heure, admirez les suivantes !
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Breiz24

« Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! » façon Breiz ça donne ça dans les coulisses, murmuré à mi voix pour que l’on entende rien depuis la salle :

Nom de dieu de bordel de défection, elles sont où ? Pas les robes bougre d’abruti c’est moi qui les ai placées sur les mannequins ! Je parle des mannequins ! Enfin des humaines ! Les filles, elles sont où ?

Oui, le valet qui passait n’avait pas de bol. Y’a des matins comme ça, où on ferait mieux de ne pas se lever, et bah c’est maintenant. Pour lui, en tous cas. Il fut néanmoins sauvé par un plateau de macarons, qu’il avait dans les bras. Et le macaron au safran, ça déchire. Et la rouquine, elle était faiblarde. Si faiblarde à vrai dire qu’elle avait du rester au calme le jour précédent, et n’avait même pas montré le bout de sa coiffe dans les coulisses des Jardins. Mais aujourd’hui, elle était au taquet. Elle avait mangé en entier sa tartine de brioche beurrée au petit déjeuner, elle venait de baffrer un macaron Ella Durée, la noblesse de France n’avait qu’à bien se tenir, et serrer fort les cordons de sa bourse, parce que sans ça elle allait refaire la garde robe de ses suivantes dans la minute. Dans la minute, si une certaine brune voulait bien se radiner et coller ses miches dans la première robe. Ouais. D’abord.

Pour patienter, elle entreprit de défaire les rubans de la toute première robe, que sa top modèle (réduit) n’aurait plus qu’à enfiler avec un peu d’aide. Ca allait donner !
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Cl0e

Finit son jour de repos, aujourd'hui, elle devait remonter sur scène. Elle savait pas trop comment se débrouiller pour remplir son rôle d'interprète entre les deux reynes en étant sur scène, mais elle se débrouillerait !
Chiara dans les bras, puisqu'elle l'avait récupéré la veille, au moment de l'entrée de Sa Majesté Elena de Trastámara, elle passa devant Titi Pierre et le pas drôle, invit' en main qu'elle leur flanqua sous le nez sans même s'arrêter, et gagna en quelques pas rapides les coulisses.

- Bonjour bonjour ! Bien dormi ? Tout le monde va bien ? Chiara, tu t'assieds ici et tu ne bouges pas en attendant que maman se change.
Ma robe, où est ma robe ?
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Naelhy

Mannequin. Elle est mannequin.
En même temps quand on est en sous poids et qu'on a pas de seins ça collait bien, bon on n'aura qu'à lui imaginer deux bonnes têtes en plus, ça l'fera.
Sisi, j'vous assure.

Elle a raté le jour second, admirer tellement béatement durant le premier qu'on ne l'a point entendu. Enfaite elle a stressé pendant la vieille et à fini sa soirée au Rachacha, mais cela ne vous regarde pas.
Mais aujourd'hui elle est là, elle arrive pressée, elle a peur d'avoir raté la semaine dans la foulée.

D'ailleurs elle arrive nette toute bien ce jour là, trouva les coulisses sans trop de problème, même la rousse qu'elle ne connaissait pas bien, car rappelons qu'ici Na' ne connaissait personne, mais ce n'était qu'une question de temps avant que son nom soit connu dans toute l'europe jusque dans les nouveaux mondes!

« Bonjour! » Pour bien dormirelle a bien dormi.
Elle se retourne vers l'autre blonde, elle a déjà défilé, elle doit s'y connaître. « Oui! Et ma robe? Où qu'elle est? » -Mais ta gueule! Puis trouve tes répliques seule la Tartine.

'Lily attend. 'Lily a besoin de dope.
Elle regarde la créatrice aux cheveux roux, elle est si maigre, presque autant qu'elle.
'Lily regarde. 'Lily a besoin de dope.
Mais cesse de la fixer comme ça sotte. Elle va jamais te filer ta robe sinon.
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.

Breiz24

Inspire, expire, Breiz, et bouffe un macaron avant de faire un crise d’hypoglycémie, merci.

ClOe, la violette, Naelhy, c’est Naelhy vous hein ? J’vous connais même pas mais vous avez pas intérêt à vous péter la gueule devant le public. Sinon je vous promets que vous vous en souviendrez ! La verte !

Mais non, elle ne lui met pas la pression. Pas du tout. Du tout.

Quelqu’un à vu Griotte ? Comme de part hasard c’est celle qui passe en premier qu’est à la bourre !
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Tutia...

[De l'autre côté]

Enfin, la brunette avait un jour de repos, elle n'avait pas à défiler aujourd'hui, aussi la nuit dernière avait été splendide, aucun stress, et la jeune asiatique s'était endormie comme une masse. Ce n'est que les premiers rayons du soleil qui l'avait sortie des bras de Morphée.

Aussi revêtu d'une robe que Calyce avait faite, elle s'installa là où on lui disait de s'asseoir. L'avantage quand on est membre des Doigts d'Or, c'est qu'on n'a pas besoin d'invitation, et on n'est pas salué par un *Groumpf*.

Aussi savoura t-elle ce moment d'accalmie, et attendit que le spectacle commence ... se doutant que derrière les rideaux, il y avait une "ruche" en action.
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Atelier : cliquez sur la bannière ; Confrérie : http://silmarien.forumactif.net/

Elisabeth_stilton

[Coulisses]

Aujourd'hui elle ne portait rien mais ce n'était pas pour autant qu'elle ne faisait rien. Non elle devait parler enluminure. Ah ba oui mais là le soucis c'est qu'elle va devoir modérer ses paroles parce que sinon c'est pas 5 jours que va durée la FW c'est trois mois. Bon elle avait prit des exemples, elle avait préparé des parchemins. Et oui messieurs dames on ne fait pas d'enluminure sur du papier, ça boit tout et c'est tout moche !

Bon elle cherche ses affaires la blonde, elle met tout en ordre, elle réfléchit à ce qu'elle va pendre, ce qu'elle va réaliser sous leur yeux. Les couleurs, les motifs, elle n'arrivait pas à ce décider. On a tous compris que c'était pas le moment d'aller embêter la blonde.
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Griotte

[Coulisses]

Pas de panique ! La mannequin Number One vient d'arriver comme une fleur (de cerisier). Pas pressée du tout, elle flânait dans les coulisses en observant avec curiosité l'envers du décor. Un plateau de macarons à la main - piqué à un valet après une négociation houleuse - elle s'empiffrait de ces petites gourmandises sucrées en suçotant ses doigts collants.

No stress, en mode touriste, elle faisait un petit tour de propriété. Tous les moyens étaient bons pour retarder le moment fatidique où elle devrait enfiler une robe. Elle s'attardait de temps à autre devant l'une des créations en attente d'être portée, se demandant laquelle lui était réservée. Elle s'arrêta un instant devant le miroir en étain d'une coiffeuse qui lui renvoya le reflet d'une jeune fille à la mise impeccable et aux cheveux soigneusement nattés. Blonds, les cheveux. La môme plissa le nez face à la couleur de blé qui la répugnait tant. Comme pour se rassurer qu'elle n'avait pas encore été frappée par la blondinite, elle passa une main dans sa propre tignasse, vérifiant qu'elle était toujours aussi brune et emmêlée. Ses doigts restèrent coincés dans un paquet de noeuds. Un sourire satisfait se pointa sur ses lèvres.

Avisant la rouquine angoissée, elle se dirigea vers elle en gobant un autre macaron.

Breizh, vas-y pètes un coup et détends toi. T'vas m'filer des boutons, s'non.

Mâchouilles et curage de dents.

Tiens, mange ça. C'va t'calmer !

Et de balancer négligemment le dernier macaron en direction de la couturière.

Breiz24

Ok. Ok. Qu’est-ce qu’elle a dit Attia déjà, le premier jour ? « On va tous mouriiiiiiiiiiiiiiiiiiir » ? Oui, voila, c’est ça. Elles vont toutes mourir. Griotte en premier, pour oser se présenter aussi flegmatique devant Breiz, et Breiz, après, quand Attia verra qui elle a recruté pour faire mannequin. Avec une pensée pour le défilé précédent, quelques mois plus tôt, où Eli avait osé faire un peu pareil, la rouquine prit sur elle. Le macaron fut repoussé, déposé – parce qu’on ne jette pas un macaron Ella Durée, même en temps de crise gravissime comme à présent – et la brunette empoignée.

C’est à cette heure ci que tu arrives ? t’es à la bourre ! T’es propre au moins ?

La Cerise fut poussée sans ménagement dans un fauteuil, et la couturière entreprit de brosser la chevelure à grand coups. Ca tire ? Tant pis, fallait pas arriver à la bourre. Et toc !
Les cheveux malmenés sont coiffés, bouclés, ordonnés. En un temps relativement record, considérant que les bruits provenant de la salle indiquent que le public va arriver, ou arrive déjà, ou est presque déjà là, vu que Kéri kéri kéri a déjà commencé à s’époumoner c’est qu’ils sont déjà tous là oh là là là làààààà !

Elle se relève, toise la gamine, ajoute un peu de poudre Agnès Ephora sur son visage, et sourit.

Allez, d’bout, à poil, enfile ta robe et grouille toi d’aller défiler tu mets tout le monde en retard ! zou !

Ouais, parce que fallait pas déconner, quand même. Et pour bien rajouter au stress ambiant, elle rajouta, regardant sa mannequin dans les yeux :

Et gaffe pas, y’a la Dauphine et peut être même Sa Majesté qui te regardent, et la Reine de Castille aussi. Alors te vautre pas.

Et vlan. Ca, c’est fait.
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Griotte

Aaaaaïe !

La morveuse s'est transformée en poupée de chiffon, malmenée entre les mains habiles de la rouquine. La tignasse emmêlée est brossée sans ménagement. Les cheveux sont coiffés, tirés, parfois arrachés dans un cri de douleur. La couturière était en train de commettre un crime irréparable ! Même la petite soeur, ô combien adorée, n'avait jamais eu le droit de passer un peigne dans la touffe en vrac qui encadrait le minois de la bâtarde. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir essayé.

Douc'ment, tu m'fais mal ! Et tu mets pas d'rubans, s'non j't'arrache les aaaaaah !

Les jérémiades se perdirent alors que la brosse se prenait dans un dernier noeud. Pas le temps de se remettre de ses émotions qu'on lui enfarinait déjà la tronche.

Keeeurf eeeurf ! Non mais, j'vais r'ssembler à un meunier là...

Les fripes volèrent. Le corps s'exposa au regard de tous. Adieu pudeur, qu'elle n'avait de toute façon pas, Griotte enfila la robe en quatrième vitesse, sans se laisser impressionner par les propos de la créatrice.

La Dauphine ? C'est quoi ça ? C'est pas la f'melle du dauphin ?

Naïve petite Griotte, qui n'y connait rien à la haute noblesse et c'est tant mieux ! Va falloir trouver autre chose pour lui foutre les chocottes ! A la limite, si on lui avait dit qu'Aimbaud était dans la salle, ou même un certain blond, ça aurait pu marcher, mais là, franchement...

La Reine de Castille ? J'mais entendu parler. C'est un titre en toc ou quoi ? Elle l'a eu dans un coffret surprise ?

Fort heureusement, elle n'eut pas le temps de se compromettre en commentant la présence éventuelle de Sa Majesté. La voilà propulsée sur le devant de la scène. Mesdames et Messieurs, admirez la mâle-ratée déguisée en femme. Vous ne reverrez pas ça de si tôt ! D'ailleurs, je vous conseille de bien tendre l'oeil, parce qu'elle défile au triple galop en essayant de se convaincre que personne ne la regardait. Respire Griotte, respire ! Tu est belle avec une robe. Pourquoi ne t'en rends-tu pas compte, ma pauvre fille ?

Retour dans les coulisses après un passage éclair sous le feu des candélabres, mais pas le temps de trainer. Elle avait une autre tenue à enfiler. Et que ça saute !

Attia.

[Le train des ragots glisse sur le rail de mon indifférence]

En ce troisième jour Attia arriva. Souriante oui, car la veille avait vu l'arrivée de sa majesté la reine de Castille et Leon.
Le blond pendu a son bras, elle prenait le chemin des coulisses pour voir comment Breiz se débrouillait quand l'oreille baladeuse surpris un brin de conversation...

La gitane se renfrogna.
Certes le discours d'Estrella la veille l'avait mise en avant, et oui l'on ne pouvait pas entendre parler des DO sans parler de sa mégalomaniaque couturiere, mais de la a imaginer qu'elle avait fomenté tout ceci pour se faire bien voir c'etait vraiment avoir une poutre dans les yeux.
Que ne voyaient il pas le tout qu'ils faisaient ?
Que ne voyaient ils pas la passion qui les animait quand elle parlaient de mode, de tendance ?
Que ne voyaient ils pas le divertissement ?
Apres tout personne n'avait été forcé de venir n'est ce pas ?
Si c'etait le choix des jardins du Louvre la gitane en retiendrait les leçons.
Pour sur on l'aurait beaucoup moins faite suer si elle avait loué un theatre parisien ou une galerie aux halles, mais on l'excusera de penser au confort de la noblesse de france n'est ce pas ?
Et le pompom c'etait de lier cet événement qui lui tenait a coeur a la vaccance toute recente du poste de grand maitre de la garde robe... Alors la c'etait carrement délirant, elle qui n'aspirait qu'a la paix, se retirer avec son compagnon pour regarder pousser son ventre...
Elle leva les yeux au ciel de dépit.
Des erreurs elle en faisait, elle est humaine, et meme mégalo, elle savait les reconnaitre, le grand chambellan le lui avait meme reconnu...
Enfin que demande le joli monde dans des mondanités ? Des ragots ça va de soi.
C'est un sourire faux qui orna le visage fatigué quand elle traversa l'assistance pour se rendre en coulisses.
Elle y trouva la petite Chiara confiée a un môme.

- Cloé, je peux m'en occuper si tu veux!

Oui voila, s'occuper d'une petite fille autre que Yolanda, pour voir si elle avait un semblant de fibre maternelle.
Elle avisa Breiz, qui avait retrouvé des couleurs mais qui était horriblement peu epaisse.

- Punaise Breiz t'abuses quand meme... Quand tu monteras sur scene tout le monde sera convaincu que je te maltraite, ça fera des ragots de plus!

Elle lacha un petit rire alors que griotte filait sur la scene.

- mais Qu'est ce qu'elle fait ? Mais Keri n'a pas encore appelé, mais bordel mais griott....

Elle ne put finir la brunasse avait deja disparu sur scene avant de revenir trop rapidement.

- Nan mais cherie! Si on a un maitre de cérémonie, c'pas pour que tu déboules sur scene a toute a allure, et la classe de se faire annoncer hein ? t'y penses dis!!!

Au fond d'elle elle pensait.
Pourvu que Keri meuble. Il était si doué...

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Breiz24

Regard noir en direction de son chef – d’une parce qu’elle n’avait pas, mais alors pas du tout l’intention de monter sur la scène pour quoi que ce soit, et de deux parce que les remarques sur son poids la faisaient toujours culpabiliser et qu’elle avait honte, et se trouvait laide – et murmure entre ses dents :

Bien sur que si il a appelé, on parle de robes de suivantes, il va pas faire un roman, elles sont adaptables en fonction de la richesse de celle qui la portera, on ne va pas les décrire comme les modèles uniques !

Non, elle n’aimait pas qu’on s’immisce dans ses affaires, et d’ailleurs du coup elle avait raté le tour de Griotte, qui était revenue bien trop vite. Regard acéré vers ses deux autres mannequins, alors qu’elle se levait pour aider Griotte à se défaire de ses atours de femme :

Vous attendez le déluge pour passer, les filles ? Remuez vot’ cul bon dieu !

C’était vrai, quoi ! Tout le monde allait finir par les attendre à force !
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Cl0e

Elle était en train de se changer, surveillant du coin de l'œil que sa progéniture de fasse pas de bêtise, non, pour le moment elle était calme, en totale contemplation des robes, des couturières, des macarons, de tout le petit monde des coulisses quoi. Pourtant, elle n'aimait pas la perdre du regard, et encore moins quand personne ne s'en occupait. L'avant-veille, elle était avec Yolanda, mais là, un gosse qu'elle ne connaissait pas du tout ...

- Cloé, je peux m'en occuper si tu veux!
- Oh c'est vrai, Attia, tu veux bien ? Merci beaucoup ! Comme ça quelqu'un la surveillera quand je défilerai. Je sais que ça ne dure pas une éternité, mais elle est trop petite pour que je la laisse toute seule. Enfin, je te la confie, merci.

Finissant de rentrer dans sa robe, elle accrocha les perles à son coup, et arrangea ses cheveux. Quoi, faut les onduler ? Ah non, finalement on les attache, comme ça ils ont l'air raides en plus. On puis non, on les laisses lâches, pour faire ressortir ses ondulations naturelles.
Elle de planta devant sa fille, fit un demi-tour et lui sourit.

- Alors, comment tu trouves maman ? Tu as vu, c'est du violet, comme la couleur du sirop que tu bois à Jegun et qui est miam, comme tu dis. Et ...

Le déluge ? Même pas. Breiz s'énervait, mais ce n'était pas à elle de passer en second, normalement.

- Mais ... Naelhy n'est-elle pas censée passer avant moi ?

Elle regarda Griotte qui revenait déjà.

- Si tu veux, je passe de suite, et Naelhy après, elle a l'air d'avoir du mal pour mettre sa robe. De toute façon, faut juste que Griotte ait le temps de se changer, non, alors on s'en fiche de qui passe en premier de nous deux. Hein ? Oui. Bon allez j'y vais alors, comme ça, tu peux respirer. Ou t'acharner sur Griotte pour qu'elle se change en vitesse.

Sur ces mots, elle s'éclipsa, elle n'attendit pas très bien ce que lui disait la couturière, pourvu que ce ne soit pas des insultes, ou des consignes, parce qu'elle n'entendait rien. Si ça se trouve, elle lui disait que non. Mais si c'était le cas, elle aurait fait signe à quelqu'un d'assommer l'Albizzi.

Alors elle fit signe au garçon de lui ouvrir le rideau, et défila pour la troisième fois. Jamais deux sans trois, non ? Ah, quoique ce n'était pas sa dernière, mais peut importait. Là maintenant, on se fichait qu'elle réfléchisse, qu'elle compte son nombre de passage, tout ce qu'on attendait d'elle, c'était qu'elle défile, le sourire aux lèvres, qu'elle ne s'étale pas de tout son long, et qu'elle revienne, la robe intacte. Et c'est ce qu'elle fit. De retour au rideau, elle se retourna vers les nobles, et donna quelques coups de pieds discrets pour que le rideau s'ouvre de nouveau. Enfin, elle redescendit dans les coulisses.
Alors, Breiz tuera ou tuera pas ?
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--Jehanne.de.cassagnes.b.

La rombière a bien compris la règle, en ce troisième jour : ne toujours pas déranger les coulisses si elle n'avait rien à y faire (et en vérité, même le jour du défilé de sa collection, elle n'aurait rien à y faire, en laissant le soin à Clarinha... Mais chut, lecteur, ne le dis pas !) et rester bien sagement dans la salle pour applaudir avec les autres.

Quelle chaleur, en ce mois d'avril ! Qui eut cru que l'on rassemblerait tant de sueur, tant de souffles retenus devant des tenues toutes plus surprenantes, toutes plus novatrices, audacieuses et colorées les unes que les autres ?

Pourtant, la réflexion que, plus que tout, la vieille mémé royale se fit en voyant ces mannequins, sveltes, jeunes et dynamiques, défiler en tenues de service, c'était quelque chose comme :

"Mais pourquoi j'ai pas de servante ou de suivante, moi ?"

Donnez-lui la main, elle vous mangera le bras...

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Azkaban

Au matin de cette troisième journée il s’était levé aux aurores, préparé le nécessaire pour l’éveil de sa brune (pain, miel) et avait filé sans bruit dans les ruelles parisiennes qui s’éveillaient lentement non sans oublier avant de disparaitre un léger baiser sur le front de sa belle endormie. Ne surtout pas la déranger, elle qui ne faisait que des petites nuits depuis un long moment, de plus ces temps ci avec le remue ménage de la manifestation exceptionnelle pleine d’enjeux et de perspectives pour l’atelier, évidement que dormir n’était pas la priorité de la gitane.

Sa sortie se fit donc discrète, il voulait profiter de quelques instants solitaires afin de trouver un objet unique qu’il débusqua non sans mal dans une boutique qu’un parigot lui avait indiquée plus tôt alors qu’il s’était légèrement paumé dans les ruelles vers le bord de Seyne, il était parfois un peu trop flâneur ce blond...Ça en devenait tout simplement Désespérant.

Un doux sourire ne le quittait plus, il profita de cette balade pour ajouter à sa liste de courses deux trois babioles bien « touristiques », quelques souvenirs de cette première visite dans une ville qu’il appréciait tant par la vie qui l’animait que par les monuments impressionnants qui l’ornaient.
Inspiration…Il avait aussi emporté son carnet sur lequel certaines ruelles furent immortalisées de quelques coups de crayons habiles, s’il savait dessiner le ciel et ses étoiles il avait un don pour reproduire rapidement toutes choses qui l’entouraient mais de cette aptitude il n’en faisait pas usage habituellement, Paris fut l’exception.

Il avait rejoint Attia, quelques roses pourpres en main, ravi de sa matinée et prêt à admirer les nouvelles robes de ses créatrices. Mais à partir cet instant, une légère angoisse venait l’habiter. Serait-il lui à la hauteur le moment venu ? Il l’avait suivi, à son bras jusqu’aux jardins du Louvres, un peu tendu mais souriant.
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Axel2fersen

[Installée confortablement ... voire même accrochée à son siège]

Axel n'avait pas pu revenir lors de la deuxième journée... une crise passagère et plus légère que les dernières qu'elle avait affrontées, l'en avait empêchée.
C'est que dans son malheur , fort heureusement, le Mal était venu s'emparer d'elle alors qu'elle s'apprêtait , s'il avait eu quelques heures de retard , c'est en plein défilé, devant un parterre de puissants qu'elle aurait subi les assaut de la maladie. Le prêtre qui avait voulu la brûler vive considérait qu'elle était l'amante du Sans-nom , et que c'était lui qui s’immisçait jusque dans sa chair, lorsque les soubresauts emportaient son corps comme dans une danse macabre.
Aujourd'hui , elle se sentait bien mieux. Une bonne tisane, et une forte dose de belladone, avait eu raison, du Mal. Elle avait été un peu nauséeuse durant la nuit mais rien de très original. En ce matin du troisième jour, son estomac avait consenti à recueillir quelques bouchées de fruits et un morceau de pain, mais elle le sentait la belle italienne, le torturerait s'il en accueillait plus. Il faudrait donc à la Irissari se contenter de ce repas frugal, en priant que le Très-Haut l'aide à se tenir sur ses jambes.
Le trajet jusqu'aux jardins avait été plutôt aisé, la nourriture lui avait donné l'énergie nécessaire et quant à l'itinéraire , et bien malgré son handicapante blonditude, elle avait retenu sans trop de mal le chemin à suivre. Elle s'était donc installée saluant d'un sourire ou d'un fugace signe de la main les visages connus, et désormais elle attendait comme chacun dans l'assemblée que le spectacle commence. Elle espérait pouvoir s'entretenir avec sa cousine en ce jour, bien que celle-ci soit certainement très occupée... Un petit salut rien de plus, il lui semblait que ce ne serait pas trop demandé, enfin, elle l'espérait...

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Béanours forever!

Yolanda_isabel

Quand on est une passionnée de la mode, rien ne vous arrête, ni le vent, ni la pluie, ni la neige, ni la grêle, ni la canicule, et c’est tant mieux parce que finalement, il ne pleut pas, il ne vente pas, il ne neige pas non plus et il fait juste beau. Oui, c’est tant mieux. Un temps rêvé pour une semaine de rêve à laquelle Yolanda ne souffrirait pas de ne pas pouvoir aller, et pour cause, ce troisième jour défilent des personnes qui lui sont chères. Mais qui ? Oui, qui ?!

Griotte de Blanc Combaz, j’ai nommé la meilleure amie et unique amie en vérité de Yolanda Isabel de Josselinière, sa pote devant l’adversité, son mentor ès bêtises foireuses qui font hurler les pères et les frères, l’unique, la fraîche, la parfaite, la merveilleuse Fille de Cerise Corléonnienne.

Mais encore, public ?

Cloé d’Albizzi, gouvernante royale, par conséquence, fidèle sujet de Marraine, et surtout nounou attitrée de Charlemagne et Franc Claude, Mère de Chiara, sa futurement nouvelle amie, dans vingt livres de plus.

Mais pas que ! And the winner is ..

Naeva Lisbeth Hyacinthe Wolback aka Naelhy pour les fainéasses des prénoms longs, LA secrétaire de Yolanda. Dix ans les séparent, dix ans et pourtant certaines fois Yolanda est plus mature que la Tartine, et pourtant certaines fois, Naelhy est plus enfant que l’Infante. Dix années qui n’atténuent en rien cette complicité qu’ô grand jamais elles s’avoueront.

Alors au premier rang, sur son petit siège, elle applaudit quand passe Griotte en courant presque, sourit charmée à Cloé, et tapote des pieds sur le sol en attendant avec impatience le passage de Na’.

Na’ ? Elle l’aime, elle non plus.
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »

Naelhy

[T'es belle.] Âmes sensibles & fervents admirateurs de Na' s'abstenir... Sisi ça existe!

Dire qu'elle avait du mal à enfiler sa robe était un euphémisme. Le mettage de Flip-Flop devait se faire discret... isolée dans un coin la blonde essayait de créer l'illusion, mais c'était foutrement dur.
Elle entendait les autres mannequins s'activer, la Cerise qui l'avait prise pour appât débouler en retard, la nouvelle maman se causer du soucis pour sa fille.
Na', elle, se faisait du soucis pour ses hormones féminins absent au dessus de la ceinture. C'est con, n'est-ce pas?

« Je suis prêteee! »

De réajuster les poches d'eaux une dernière fois en avançant gracieusement les pieds vers la scène... quitte à défiler autant commencer dans les coulisses non?

Coup de hanche gauche, tordage de cul vers le droit. Bloubloutage contrôler du manque de poids. L'illusion est parfaite!
Elle n'est pas belle notre Angloise préférée?
La blonde guette dans le public l'Infante, dont elle est censée avoir la charge, accessoirement, mais on sait bien que Na' a toujours huit ans d'âge mentale, les neurones en moins. Yolanda, c'est sa fierté, elle lui apprend à lire, à écrire, elle fini droguée avec Yolanda comme aide-soignante. Et puis elle est comme une enfant qui aimerait bien rendre fière l'autre, bien oui, c'pas logique? Elle n'est pas bête la blonde au fond, quand elle parle pas du moins, elle est consciente que si elle défile c'est grâce à l'Etoile.

La silhouette trop maigre fait demi tour dans sa robe verte & retourne en coulisse. Elle est heureuse, elle a vu l'Etoile, là, au premier rang, on pouvait pas la rater.

C'tait pas trop mal hein?
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.

Attia.

[ Coulisses - Petite Gitane Sage..]

Bon la Gitane se serait presque attendue a une gifle de decibel bien méritée suite a sa bourde. Ouais c'est que jouer la taulière quand c'etait le défilé de Breiz, le stress de Breiz, les filles de Breiz, les ordres de Breiz c'etait se frotter a quelque chose de tres tres explosif.
Mais à savoir si c'etait l'habitude, le fait qu'elle y sois preparée ou tout simplement que la rouquine avait modéré ses propos Attia s'en sortit a bon compte.

Patience gitane, dans 2 jours ce serait ton tour.
La gitane n'apprehendait plus vraiment, elle savait que tout se passerait bien, mais qu'il était delicieux de sentir cette angoisse dans le creux du ventre, cette main qui vous ecrase le coeur avant de liberer dans tout votre etre une euphorie sans pareille... grisée par le succes... Voila elle serait grisée.

Enfin pour l'heure ce n'etait pas son succes mais celui de Breiz et c'est sans demander son reste que la gitane fit profil bas attrapant la main de la petit Chiara.
Elle alla trouver son blond et lui présenta la gosse.

- Regarde, c'est moi qui garde Chiara aujourd'hui... enfin le temps du défilé ...

Et de sourire, la gosse était docile, peut etre qu'elle pourrait demander a Cloe de s'en occuper plus longtemps, c'est vrai il y avait sans doute la reine de Castille dont elle devrait s'occuper.
Oui le blond ceci serait un exercice.
Oui il s'agirait d'explorer leurs fibres parentales. C'est bien beau de faire un bébé, mais encore fallait il au préalable s'assurer qu'ils feraient de bons parents.
Même si le blond n'en doutait pas a son égard et qu'elle était bien obligée de lui rendre la politesse subsistait une angoisse quand même. Apres n'avait elle pas été délaissée par une mère pleine d’indifférence a son égard ?

Il faisait un temps radieux, plus tard, il lui plairait de flâner dans les rues au bras du blond, plus tard.
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Blanche30

Blanche se représenta aux jardins du Louvre pour assister au troisième jour de la Fashion Week. La deuxième journée leur avait réservé bien des surprises, les défilés ne l'avaient pas déçu, bien au contraire. Si Skal avait semblé peu passionné, ce n'était pas le cas de sa jeune épouse. Les yeux de Blanche n'avaient jamais été aussi grand ouverts. Ah si, pour Skal. Oh beeerk elle devenait trop romantique... Il allait falloir changer ça. Blanche irait voir le capitaine, une petite guerre devrait bien être possible ! Une croisade pour tuer les hérétiques !

Toujours accompagnée de son époux, ils présentèrent à nouveau leur carton d'invitation, avant d'aller s'asseoir au deuxième rang. Le défilé de ce troisième jour était aussi divertissant que celui d'hier. Elle se pencha vers Skal :

- La robe blanche et verte est superbe ! Tu crois que cette couleur m'irait bien ? J'ai des robes de couleur bleue, rose, rouge, mais pas verte !
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Keridil

Trois demoiselles étaient passées, dans des robes de suivantes fraîches et légères.
Le Maître de Cérémonie attendait. Il attendait quoi ? Bah la quatrième pardi ! Si si, il y avait encore une Breiz-Woman derrière le rideau.
Mais qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire...

...

...

Le temps s'écoula un peu, une légère brise passa, l'assemblée murmura et le brun eut l'idée merveilleuse de jeter un oeil à ses notes, rangées dans sa poche, qu'il répétait avant chaque prestation. Le papier parcheminé était tout froissé, mais on put y lire quelque chose.

Bigre ! Il devait annoncer la quatrième. Boulet powa ! Et le jeune coq de se faufiler tel un asticot sur l'estrade. On va faire genre tout va bien.

J'espère que vous avez apprécié ce petit défilé pour suivantes. Maintenant messieurs ouvrez bien les yeux, mesdames, préparez-vous à l'assaut de la jeune demoiselle qui va suivre.
Elle porte chainse nuptiale en mousseline de soie blanche, à porter pour la nuit de noces, voire après, petits coquins.

Le spectacle devenait presque obscène, on envoyait des femmes en chainse sur la scène rooooh.

Mesdames, agrémentez cette tenue nocturne d'un brun de belladone dans vos cheveux, cette herbe au doux parfum aide à la fertilité dit-on.
Mais je vous laisse admirer cette nouvelle création de Breiz !
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Griotte

Le maitre de cérémonie attendait sur la quatrième demoiselle... Pourtant dans les coulisses, il semblait n'y avoir que trois modèles. A moins que la dernière ne soit cachée quelque part ? Ah non, la voila ! A la vue de la ressemblance flagrante qu'il y avait entre la jeune fille qui avait ouvert le défilé du jour et celle qui le clôturerait, il s'agissait surement de la soeur jumelle de Griotte. Ou bien était-ce la morveuse en personne ? Elle était méconnaissable dans la fine toilette qui la parait.

Lorsque Keridil annonça le dernier passage, la bâtarde achevait de se vêtir avec l'aide de la créatrice. Les doigts agiles étaient en train de nouer le ruban qui soulignait sa maigre poitrine. Une paire de flip-flop auraient été les bienvenus pour la mettre un peu plus en valeur, mais tout le monde n'était pas aussi faché-victime que la blondasse Angloise.

Aller ! C'est partiiiii !

Et de se précipiter vers la scène où elle était attendue. Une grande inspiration et la brune se lança à l'eau. Elle essaya de défiler un peu moins vite que la première fois, prenant le temps de s'arrêter au devant de la scène pour faire un petit tour sur elle-même avant de rebrousser chemin.

Tous ces regards rivés sur elle la mettaient mal à l'aise. Elle sentait ses jambes devenir de plus en plus molles. Pourvu qu'elle ne s'écroule pas devant tout le monde. Aller ma fille ! Tu peux le faire.

La Blanc-Combaz quitta la scène la tête haute et se laissa tomber sur la première assise qu'elle trouva.

Pfiooou ! Ch'uis pas mourue !

Skal

Troisième jours et son épouse était toujours aussi émerveillée devant les robes qu'on pouvait voir. Skal restait neutre devant tout ça, il n'était pas mécontent d'être là mais rien ne valait une bonne bataille à l'ancienne.
Blanche lui posait des questions sur les robes et Skal lui répondait donnant son avis.

Toutes les couleurs te vont bien à mes yeux!
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Keridil

Yoplah ! L'aguicheuse Griotte était passée dans sa tenue légère.
Elle avait de la chance, il faisait beau, même si au loin, quand on regardait du haut d'un Donjon en direction de la Bretagne, on voyait d'épais nuages approcher de la capitale du Royaume de France.

Pendant le passage de la chainse, le Maître de Cérémonie avait profité de l'absence de son aimée pour reluquer la donzelle. C'eut été inconvenant s'il l'avait fait avec de perverses pensées, mais chacun sait que Keri Keri est bien trop innocent et pur pour imaginer faire l'amour à d'autres femmes que la sienne. En l'occurrence, ce n'était que de la curiosité.

Défilé terminé, il fallait faire entrer Elizabeth en scène. Encore Elizabeth. Créatrice, mannequin, conférencière. Elle était partout...
Ah...Si Keri savait à quel point elle était partout.
Hum.

Nobles gens ! Voici maintenant pour vous une présentation des techniques d'enluminures, ouvrez bien vos oreilles et accueillez Dame Elizabeth Stilton de Lasteyrie !

La spécialiste en chevaux allait dérouler toiles et autres ustensiles de dessin, si bien que l'Amahir prit le soin de faire porter une table sur l'estrade, la même que celle qui avait servi auparavant à Agnes Ephora.
Puis, non dénué d'humour et en croisant la blonde qui approchait, le brun susurra un taquin :

En selle Georgette !

Cherchez pas pourquoi Georgette, le narrateur seul le sait.
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Attia.

La petite chiaria dans les bras, la Gitane s'eclipse un peu des coulisse.
Oui c'est qu'en voyant la Griotte dans sa petite tenue nuptiale la elle a un peu les chocottes par rapport a la reaction de la salle.
Ben oui c'est qu'on y voit les cuisses, et les gambettes, enfin on les distingues, c'est le comble de l'erotisme en toute classe bien sur.
Heureusement que le papounet a la brune il est pas dans le coin sinon ils seraient bon pour déménager dans un pays voisin.
Enfin elle toise l'assemblée.

Griotte au milieu de l'estrade et un silence qui se fait dans la salle, tout juste suivi de murmures...
La gitane fait une moue. Non ce n'est pas comme aux victoires de la musique, il n'y a pas de fruits pourris a jeter. Mais quand même qu'est ce qu'un regard peut etre chargé de tout et de rien...

Rien, aucun désastre ? même pas un tout petit ?
Les invités ils avaient du aimer, aucun scandale, aucun esclandre, aucune protestation, Breiz serait contente! Un sourire vient remplacer la moue.
Oui c'est la qu'elle devait monter sur scene, et recueillir elle meme l'approbation de son public.
Mais mais... Pourquoi deja Elisabeth ? Pourquoi pas Breiz , mais Keriii qu'est ce tu fais ? C'est a breizeuuuuuuh!

Connaissant la bête, le maître de cérémonie n'y était pour rien. A tous les coups la rousse se sera défilée.
La gitane refait la moue et regarde la gamine qui joue avec une meche de ses cheveux.

- T'sais quoi, les grandes filles parfois elle font comme les petites filles... des caprices!

Le regard perplexe de la petite Chiara en disait long sur sa comprehension de la chose.
En quelques pas rapides elle rejoint les coulisses et se plante direct devant Breiz, la gamine en bouclier au cas ou elle se mangerait une gueulante façon breiz.

- Euh t'etais pas censée monter sur scène la ? Fais pas ta rebelle, toutes y sont passées alors t'iras avec Eli quand elle aura fini quite a te cacher derriere elle m'en fous !

Ouais elle s'en fout et c'est comme ça.
N'empeche qu'aucun desastre ça la turlupinait quand meme.
C'est trop calme... et elle preferait quand c'etait un peu beaucoup plus moins calme.
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Elisabeth_stilton

Oui hein, si il savait le Kéri chou, peut être que ça le tenterai allez savoir ... Tenir un étalon entre ses cuisses est une jouissance hors du commun, nous parlons équitation cher lecteur et du plaisir de dresser un animal ! Quoi que ...

Bon c'est pas tout mais c'était à la blonde maintenant. Pour l'occasion elle avait revêtu une de ses robes personnelles made in DO logique hein. Et puis bon au lieu de se demander cinquante ans comment elle allait présenter ça aux gens, elle préféra se lancer. La blonde avança vers la table posa toutes ses affaires et se retourna pour saluer l'assistance.

Noble assemblée ...

Qu'est ce qu'une enluminure ? C'est une lettre, un petit dessin ou même une peinture dans un livre qui prend une page complète. Elles sont là pour habiller le texte, le rendre plus joli ou l'illustrer.

Le blonde sortit des exemples qu'elle installa sur des chevalets à l'attention du public.

Beaucoup de choses sont possibles pour enluminer votre texte. Attention, une jolie écriture ce n'est pas une enluminure c'est une calligraphie. L'enluminure tantôt se mêle au texte et tantôt s'en éloigne, au point même, parfois, de ne plus entretenir aucune relation avec lui.

Leur place n'est pas définie non plus. En effet il est parfaitement possible d'en trouver tout autour d'un texte, en marge de celui ci, entre les paragraphes ou sur toute la page.

Beaucoup de compositions sont décoratives et se compose d'une multitude de possibilités de sujets, tout est possible. Ensuite viennent les lettrines, de la forme la plus simple à la plus complexe qui entremêle la lettre et des peintures à l'intérieur de celle ci.

Bon c'est pas tout mais la technique, ba oui c'est important la technique.

Il faut savoir qu'on ne fait des enluminure que sur du parchemin, et rien d'autre. Le mieux est de prendre du parchemin de mouton ou de chèvre, personnellement je préfère le chèvre, je le trouve plus résistant et avec un meilleur rendu des couleurs.

Ouais on y croit tous ! C'est surtout que tu as des chèvres et qu'il faut bien rentabiliser les peaux ! Ah là là tout est bon pour faire parler de Lusigny !

Grâce à un stylet ou des plumes on dessine dans la peau les formes et écritures souhaitées. Ensuite l'application des couleurs se fait par application d'une détrempe par petits coups de pinceaux parallèles les uns aux autres, les couches peuvent se superposer, mais doivent être très sèches et minces afin d'éviter le craquelage. S'il y a erreur il est possible de gratter au scalpel.

Le plus important, c'est le liant. Toute enluminure est faite à base de détrempe à l'oeuf. De plus, c'est une technique qui offre une résistance supérieure. Le blanc d'oeuf peut être conservé, afin de vernir l'oeuvre finale. Le jaune d'oeuf est ensuite mêlé à une quantité égale d'eau, et dans un second temps, mêlé au pigment.

La couleur est rehaussée par l'utilisation de l'or. Elle doit être exécutée avant l'application des autres couleurs. En premier lieu on peint avec une colle spéciale les endroits que l'on veut dorer. Puis on applique délicatement la feuille d'or. Le tout est essuyé avec un morceau de soie. On peut également terminer par un lissage de la feuille d'or avec une agate ou pour faire plus audacieux, une dent de sanglier ou une patte de lièvre.

Tout en parlant Elisabeth montrait tel ou tel instrument, qualité de parchemin ou de vélin. Bon le vélin le premier qui y touchait elle le tuait. elle ne l'utilisait que pour les certificats des chevaux, pour les codex quand elle les écrivait ou des choses importantes. Puis elle finit son exposé.

Si l'envie vous dit de faire graver dans le vélin des écrits importants sachez que l'atelier sera ravie de vous accueillir.

Et oui Kéri chou tu as oublier intendante de l'atelier.
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MAJ progressive. Patience.
Connexion pas stable pendant 2-3 semaines après de retour pleinement.

Breiz24

Nan, j’irais pas.

Ce n’était ni un cri du cœur, ni de la bouderie, ni de la timidité. Si si si je vous assure. Il fallait largement plus qu’un parterre de nobles assemblés pour faire fuir une rouquine.
Bon, clairement, elle n’avait pas envie, mais plus parce qu’elle était si… si fatiguée…
Elle était debout sur ses pieds comme par miracle, et si elle ne vacillait pas, elle ne le devait qu’à sa volonté (ainsi qu’à son incroyable(ment débile) capacité à croire qu’elle allait bien.
Non, c’était juste…

Si j’y vais alors qu’Eli a commencé à parler, ça va se voir que Kéri a oublié. Alors que si j’reste là, personne ne se doutera de rien.

Et pour bien signifier qu’elle avait raison, et qu’en plus elle était d’accord avec elle-même, elle se laissa choir dans un fauteuil providentiel. La tête lui tournait drôlement, tout de même ! Pourvu que ça ne se remarque pas trop !
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Cl0e

De retour dans les coulisses, elle retirait sa robe pour remettre une tenue à elle, bien que faîte par l'atelier, certainement. Oh puis elle ne se souvenait plus, elle y passait trop de temps dans les locaux des Doigts d'Or.
Elle assista, impuissante, au duel entre la rousse et la gitane. C'est que ça chauffait dur là. Par précaution, elle s'approcha, tout sourire, et tenta de désamorcer le conflit. Quoi, c'est beau d'y croire, non ?

- Merci beaucoup Attia de m'avoir gardé Chiara. Je vais la récupérer, tu pourras te re-po-ser comme ça.

Oui, elle insista bien sur le mot, c'était fait exprès. C'est vrai quoi, après les émotions de la veille, les deux reines, la petite entrevue en marge du défilé suite à la fin de la journée, c'est quelque chose.
Et puis, demain était une grosse, très grosse journée !
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Keridil

Voilà, Elizabeth était passée, pour pas casser la routine journalière qu'était son apparition, et dans la foulée, Keri avait zappé d'inviter Breiz à donner un mot pour la mode.
Il l'avais déjà fait la veille, et personne n'avait rien remarqué, puisqu'il les avait toutes appelées à la fin de la journée pour donner leurs opinions toussah.

Qu'à cela ne tienne, il ferait de même encore aujourd'hui.
Et en avant les vélos.

Merci Elizabeth, mais hop hop hop, on ne bouge pas !
Si demoiselle Breiz veut bien nous rejoindre.

On attend la rouquine. Voilà. C'est parfait.

Mesdames, un mot pour la mode ?

Si, si, c'est important et c'est obligatoire.

Une fois que le mot sera dit, Keri Keri va, comme d'habitude réclamer les applaudissement de l'auditoire, leur dire qu'ils sont "juste merveilleux", qu'un si noble public, c'est la classe, et qu'il leur donne rendez-vous le lendemain pour un programme de fou, du genre à détonner.

Méfait accompli, le brun se rend dans les coulisses, bah oui, y'a un truc qui le tracasse en fait.
Il attrape Attia par l'épaule et la prend à parti.

Dites-moi Maître, j'ai un mauvais pressentiment. Outre les nuages qui s’agglutinent, je sens que le printemps nous gratifiera d'une bruine dans les jours à venir, et peut-être même d'une franche pluie pour l'ouverture...
Ai-je dit ouverture ? Tuuuh, il est temps que cette journée se termine, j'ai des forces à prendre pour demain. Bref, je vous parlais du temps.
En plus, la Cassagne n'a eu de cesse de se gratter le séant, et ça très chère, ça ne trompe pas. Je crains que notre fermeture se fasse sous pluie battante...
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--Jehanne.de.cassagnes.b.

Comme pour donner plus de poids encore à l'odieuse calomnie que venait de proférer à voix basse le maitre de cérémonie, la rombière, qui s'était délectée du spectacle, quand bien même ce n'étaient pas de beaux mâles à demi nus (voire tout à fait nus), puis avait baillé à s'en décrocher la machoire pendant la présentation d'Elisabeth - et ce n'était pas la faute de la Stilton, mais bien celle des rhumatismes de la vieille - ; la rombière, donc, en écho à des paroles qu'elle n'avait pas même entendues, se gratta le séant fort ostensiblement et sans manifester aucune gêne.

Puis elle se leva et chercha Clarinha du regard. Fichue bonne fille ! Se cachait-elle encore ? Elle aurait besoin d'elle le lendemain, pour son propre défilé, pour ajuster les robes aux mannequins !

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Attia.

Azkaban

Breiz24

Elisabeth_stilton

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[RP Sur Invitation] Fashion Week - Jour 3