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[RP sur Invitation] Fashion Week - Dernier Jour

Blanche_
Comment ça où est Cassian ?

Elle grogna, mains en l'air pour laisser les mains féminines l'habiller. Et puis, elle les lança d'un coté, l'une sur l'autre, à tirer l'épaule pour qu'on lace les galons du corset d'or.
Les gestes étaient fins, habituels. Blanche savait tout, jusqu'à l'évidence de ces muscles qui se contractaient, ceux-là qui se taisaient, elle bougeait avant qu'on lui ordonne, automate qu'on habillait.


J'suis pas sa mèère moi, à ce môme !

Ou la jalousie permanente d'une bretonne amoureuse de la bourgogne. Et d'un privilégié bourguignon.
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Breiz24
Suite et fin, enfin !

Clémence était passée, avec l’ignoble petit rat qui avait servi de chien à Aleanore. La rouquine crispa le poing sur le bras de son mari et l’entraina sur la scène.

Ainsi font, font, font… trois ptits tours et puis s’en vont. Hop ! Les voilà !





Hop ! Ils sont partis !


Si vous saviez où…

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Griotte
Dans la famille Blanc-Combaz, on demande le frère et la soeur, mais comme on ne peut pas gagner à tous les coups, il en manquait un sur les deux. C'est donc une gamine seule qui se pointa dans les coulisses, où la ruche s'activait. Ca courait dans tous les sens, ça criait, ça appelait... le nom d'un blondinet que la morveuse connaissait très bien. Où c'est qu'il était encore passé ? Griotte n'en avait aucune idée !

Devançant la Des Juli qui ne manquerait pas de lui sauter dessus dès qu'elle aurait remarqué sa présence, la jeune fille alla à la rencontre de sa cousine et lâcha un peu trop brusquement :


J'sais fichtrement pas où est Cassian. Inutile de m'agresser dans l'espoir de l'voir tomber du ciel à ma suite.

Ca, c'est fait !

C'est laquelle robe que j'dois porter ? J'espère que t'as prévu un heaume ou un masque pour cacher la tête d'mon cavalier...

Défiler avec un blond à son bras. Elle allait devoir défiler avec un blond. L'horreur !
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Ingeburge
Et pia pia pia pia pia, pia pia pia pia pia... La duchesse d'Auxerre qui n'avait jamais été des plus causantes était quelque peu fascinée par la propension qu'avaient ses congénères à discutailler, débattre, pépier, et ce d'autant plus qu'il s'agissait de parler chiffons et de faire des remarques sur les mannequins improvisés du jour. Ce n'était pas qu'elle n'avait rien à dire mais ses pensées méritaient-elles d'être transformées en paroles et ces paroles devaient-elles communiquées? Bonne question. Isolée comme elle l'était, il n'y avait guère à Aelith qu'elle pouvait se confier et pour cela, il lui faudrait se retourner et se retourner signifierait manquer ce qui se passait sur la scène.

Alors quoi? Se taire? Parler à voix haute? La première option était préférable, la seconde demandant plus d'efforts et pouvant laisser accroire qu'elle s'exprimait toute seule ou pis, à quelconque ami imaginaire; la première fut donc adoptée et la Prinzessin ne desserra pas les lèvres du défilé, sauf une fois quand un sourire amusé naquit sur ses lèvres à la vue de Breizh et de son mari. Breizh mariée et attifée comme une dame, c'était vraiment délicieux et c'était là la preuve que les gens pouvaient changer. Il fallait donc garder l'espoir qu'un jour, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg laisserait libre cours à ses opinions lors d'un événement public, oui, l'espoir était raisonnablement permis.

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Attia.
Il y a des jours ou y a des gens a qui on a envie de coudre le bec.
Imaginez, Griotte et Blanche, des coutures le longs des lèvres, c'est beau, c'est dark, c'est goth... miam!

Non la narratrice n'a pas craqué.
Attia non plus.
Elle ne reponds pas aux amabilités débitées par la bretonne et la Corleone.
Nobles ou mêmes princesses, quand le langage ne suit pas, il y a des inquiétudes a se faire.
Si la princesse bretonne est sur un piedestal, la petite Corleone n'est pas pour autant immunisée de la verve Corleono-Desjulienne qui frappe façon Breiz, sans scrupule aucun.


- Griotte tu la fermes et tu passes derrière ta robe est posée juste la. Et estime toi chanceuse tu défile au bras d'un bel homme aussi blond soit il, pas d'un adolescent boutonneux !

Naméo, fallait pas dire du mal de son blond tout de même.
D'ailleurs ou qu'il est le blond ?


- Aaaaaz !Viens t'habiller!!!

Elle laisse les jeunes habilleuses faire pour mieux se concentrer à ajuster les tenues de ses premiers défilants.
Il fallait que tout soit parfait.

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Keridil
Et vous savez quoi ? Bah comme c'est la tour d'Attia, Keri, il remonte en piste.
Piste sur laquelle il tombe nez à nez avec THE Cassagnes-Besonghès ! Castelmemere herself.
Et le brun de lui offrir un royal baise main, pour une royale grand mère.

Madame, vous fûtes une merveilleuse vendeuse de vos tout aussi merveilleuses créations. Vous comprendrez que je ne vous demande pas un mot pour la Mode, vous en avez déjà tant dis !

Comme si ça allait la faire taire, tu parles !
Et pour éviter qu'elle surenchérisse, bah en fait, Keri lui prend la main, celle qu'elle a toute ridée, la peau qu'on pince, qu'on lève, et qu'on laisse retomber pour rire - il n'y a d'ailleurs que sur les mains qu'elle ne l'a pas tendue.
Pourquoi tel geste ? Si inconvenant, si audacieux ? Mais pour la sortir de la scène une fois la présentation à suivre faite pardi !


Et maintenant, Noblesse de France, amateurs ou aguerris, initiés ou débutants, voici venir celle que vous attendez tous. Celle sans qui rien de tout cela ne serait possible. Celle qui depuis déjà Quatre Jours vous tient en haleine. Le chic du chic sans être choc, le raffinement incarné, l'aiguille avisée. Elle a tout appris à ses créatrices et Sa Majesté ne s'y est pas trompée - oui, c'est une expression à la mode en ce moment, on l'entend partout - Je parle bien évidemment de Maître Attia Des Juli, Fournisseuse Royale et Couturière émérite !

Standing Ovation.

Et pour commencer, voici venir le Père Fitz et Demoiselle Naelhy.
Fitz est vêtu d'un pourpoint de soie de damas sur une chemise de camelin, il porte des braies de baudequin et des bottes de cuir de cerf. A son cou, un collier de plaques d'argent ciselé de perles d'or.
Naelhy est vêtue d'une robe à trois garnements ! Chemise de camelin, cotte de brunette à manches longues, corset de soie de damas à manches longues, brodé sur le devant et en brassard de fils d'or, jupe à vertugadin en soie de damas galonnée d'or et de drap affiné de Florence.

N'est-ce pas merveilleux ? Tout cela rien que pour vous !

Mais avant cela, que chacun se lève et ploie devant Sa Majesté la Reyne de France !


Et le brun d'abaisser le buste bien bas, entraînant la Castelmémère avec lui.
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Beatritz
Et c'est ainsi que la Reine entra, alors que tous les spectateurs étaient déjà assis, et remonta l'allée entre les sièges, vers l'estrade et le trône préparé pour elle, comme une mariée remonte l'allée centrale en direction de l'autel. Sauf que Béatrice est seule, et n'est qu'à demi l’héroïne du jour, puisque c'est Attia Di Juli que tous sont venus applaudir.
C'est justement une robe inédite de la couturière que Béatrice porte ; une robe comme il plairait sans doute à la cardinalice Prinzessin, car de toutes les richesses qu'elle incarnait, c'était sans nul doute sa couleur, ce noir, noir si coûteux, si rare et si précieux, qui frappait le plus. Lorsque l'on porte comme les princiers Ducs de Bourgogne de noires soieries, nul n'est besoin de mieux pour souligner sa noblesse.* Sinon peut-etre une ceinture du meilleur joaillier de Paris : Watelse ?



Béatrice de Castelmaure avança, se laissant aller à regarder dans les rangs de meilleure noblesse qui était présent, et s'assit finalement sur son trône. A sa suite, au bout d'une laisse, avançait bon gré mal gré le petit léopard, aux griffes limées, que la Reine de Castille lui avait offert deux jours plus tôt.
Et là, devant les spectateurs, face à la scène, elle était seule.
Couronnée, toute-puissante, mais seule.


*Source
Yolanda_isabel
Elles se sont rencontrées à un défilé. C’est cela. Tout a commencé à un défilé, durant lequel, elle virevoltait au gré du talent d’Attia. Et ce jourd’hui, elle voulait attendre le dernier moment pour quitter son petit siège sur le devant de la scène, pour la voir et lui dire.. Qui sait ? Qu’elle a pris goût aux jolies robes et au rose pour elle ? Qu’elle est devenue fervente amateur de défilés parce qu’elle aussi ?

La vérité tout simplement. Elle aime les robes, le rose et Attia, et par-dessus tout, elle aime les robes roses d’Attia.

Et au moment où Sa Majesté Marraine rentre dans la place, Yolanda elle de se faufiler déjà vers les coulisses ? Demi-tour ? Non. Rejoindre Clémence, encourager Fitz et Naelhy, et c’est ainsi qu’une praline rose rejoint sa gourmande épine.


-« J’ai trouvé très beau comment vous avez fait de la défilure, Clémence ! »

Et c’est un plus, puisqu’il s’agira de le faire mieux encore plus tard devant la Reine.
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Clemence.de.lepine
Sous l'invitation d'Attia, Clémence se remit aux mains agiles de la camériste. Cela, elle savait faire : cela ne demandait pas trop d'expérience - si ce n'était celle de la patience, et il faudrait s'en armer, pour vêtir parfaitement cette lourde et riche robe. La précédente était toute en finesse et en couleurs - vives et flamboyantes. Elle était d'une fluidité telle qu'on en sentait à peine le poids et même l'étreinte de l'étoffe, si près de son corps menu, et la lourdeur du demi-ceint, lâche sur ses hanches, ne l'avaient ni encombrée ni épuisée. Il était aussi aisé de se mouvoir affublée d'une telle toilette que de le faire noyée dans les plis doux, soyeux et vaporeux d'une de ses chemises de nuit. Il en serait tout autrement vêtue de la robe d'Attia dont on l'aidait à se parer maintenant avec lenteur et concentration - et dont on vous gardera la surprise.

D'un petit sourire crispé, elle répondit à Yolanda, alors qu'elle osait à peine bouger et remuer la nuque, quand de sa tête jusqu'à ses pieds on revenait sans cesse.


Le mérite en revient sans doute à Fiora, car si je fus heureuse de me montrer si bellement apprêtée, elle fut la plus enthousiaste de nous deux à s'offrir aux yeux des autres.

Et tandis qu'elle se faisait malmener de toute part et qu'elle subissait cela sans même rechigner un peu - question d'habitude - elle tenta tout de même de couler un regard bienveillant vers la petite praline afin de la voir tout à fait.

Êtes-vous déjà prête ? Venez un peu plus en face de moi que je vous regarde bien.

Car à défaut de partenaire masculin à qui elle pourrait donner son bras, elle passerait accompagnée de la plus rose des demoiselles de France. Un mélange de couleurs des plus tranchants, ma foi, mais non des plus désagréables, tout compte fait.
Azkaban
C’est qu’il n’en « pouffait » plus de voir le grand blond moulé dans son collant, les siffler ? il n’aurait pas pu tellement il se marrait…Malgré tout, il marmonnait quelques commentaires dont je vous épargnerai le détail compte tenu du niveau élevé de ceux ci et tout ça, simplement pour combler une satisfaction bien personnelle. A peine remis de ses émotions, c’était la collection d’Attia qui était annoncée, dans un soupire de délectation il s’enfonça un peu plus sur son siège pour admirer les œuvres…

Première entrée, la Reyne, magnifique dans cette tenue, il n’y avait pas à se mentir le Royaume de France avait une belle représentation. Mais, une étincelle de génie (si , si parfois c’est possible) vint soudain perturber la représentation en allumant une partie infime de son cerveau de bonhomme :

Défilé d’Attia = Je dois aller m'habiller

Hannn ! Viiiiite !!! Il fallait se préparer avant de voir rappliquer sa gitane en furie, il s’éclipsa des tribunes spectatrices pour rejoindre discrètement les coulisses. En s’approchant de l’arrière de la scène il fut accueilli par une voix mélodieuse :


- Aaaaaz ! Viens t'habiller!!!

Ouiii, j’arrive, je suis là ! Tu as prévu une habilleuse pour moi ?

Il accompagna ses paroles d’un petit sourire mielleux et d’un léger baiser, il avait déjà une idée sur la question et le prénom de son aide, il n’attendait qu'une confirmation.
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Fitz
Aller m'habiller ? Moui.. Quand il faut, il faut... Le Père se prépare, doucement mais sûrement. Loin de toute cette effervescence qu'il ne comprendrait jamais. Comment pouvait-on être si excités par de simples tissus ?

La Reyne avait fait son apparition, signe que bientôt, le glas allait sonner pour sa poire. Une petite fusée rose s'était aussi jointe au groupe. Il ne restait donc plus pour lui qu'une chose à faire : prendre son courage à deux mains et enfiler cette tenue des plus flamboyantes.

Direction le paravent. Je vous passe les détails de l'enfilage du vêtement si différent de ses habituelles soutanes. Et lorsqu'il est fin prêt, le clerc n'ose sortir de sa cachette. Du rouge... Impossible de passer inaperçu sur le podium, même en se faisant tout petit. On tente une discrète échappée pour voir où en était sa partenaire du jour.

Il était grand temps de se lancer dans l'arène..

Une grosse bouffée d'air frais et le vicaire d'offrir son bras à la jeune dame. Arrivés sur le podium, un coup d'oeil lui suffit pour se rendre compte de l'attention portée à leur sujet. On continue à avancer, on tente de bomber le torse et de mettre en valeur la pièce de tissu qui était à l'honneur..




Un regard anxieux vers sa voisine toute aussi resplendissante.. C'est fini ? On peut retourner vers les coulisses ?
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Yolanda_isabel
Fiora, adorable petite bête qui lui semble familière depuis toujours, si elle savait l’Infante.. Alors, du coup, tandis que la Marquise lui parle, elle gratte d’un doigt affectueux le derrière de l’oreille de la levrette.

-« Mais c’est parce que vous la montrez pas souvent, c’est pour ça, elle voulait être belle comme vous ! Comme là ! »

Et à la question de Clémence, elle répond par un éclat de rire, pas insolent, juste jovial, juste amusé.

-« Mais non, Clémence, je suis pas prêteeeeuh ! C’est ma robe de sortie. »

Une des robes. Vrai qu’elles sont toutes roses ses robes, comme celle qu’elle portera là, on pourrait s’y tromper à moins, puisque de toute façon, presque toutes ses robes sont d’Attia, comme celle qu’elle portera là. Et d’ailleurs, elle cherche du regard Attia avant de la trouver près du blond, son blond à elle, elle se mord la lèvre toutefois, il faudra bien se préparer, et elle ne sait pas, à sept ans, elle ne sait toujours pas se vêtir elle-même, mais qui le lui demande après tout ?

Et là, le plus beau moment de sa vie jusqu’à présent, Naelhy et Fitz entrain de partir pour défiler, sont-ils beaux ? Sont-ils élégants ? Ils portent du ADJ, que diable ! Comme elles le feront, plus tard !


-« Ils sont beaux hein ? Ils sont à moi .. »

Ce n’est pas de la condescendance née du sentiment de propriété d’employeur, non, il s’agit de possession enfantine, d’amour inconditionnel, Sa secrétaire, Son précepteur, ils sont à elle, comme Clémence est à elle, à sa façon, comme Blanche, Attia, et beaucoup de ceux qui l’entourent. Alors elle s’en repaît avec plaisir.
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Naelhy
Un pied devant l'autre, et vas-y que je me la pète.
C'est sans appel, 'Lily n'a pas un pet' dans le balcon, elle s'essuie la bouche, enlevant toute trace de la thériaque. Un pied, puis un autre.
Comme elle appartient à Yolanda la robe à trois garnements, et ne lui demandez surtout pas ce que ça signifie lui appartient.

Et la Tartine de parader au bras de l'homme de Dieu.
Mais nan on va pas rentrer en coulisse, ici, là, tout de suite, c'est son heure de gloire, s'approprier cette pièce de tissu,
"Chemise de camelin, cotte de brunette à manches longues, corset de soie de damas à manches longues, brodé sur le devant et en brassard de fils d'or, elle non plus de comprenait pas la moitié de tout cela jupe à vertugadin en soie de damas galonnée d'or et de drap affiné de Florence" qu'ils disent. Mais ça en jetait.



Elle est belle notre Tartine, à se prendre pour une princesse, c'pas défiler avec une curé qui va lui accorder le pardon.
Canon hein?
Une sourire à son cavalier, c'bon, j'ai bien montrer ma torgne! On peut y retourner, on a assuré.

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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
Attia.
La clameur s'eleve, la reine est la.
Le coeur de la gitane accelere. Pourvu que tout se passe bien et qu'une pseudo organisation terroriste n'en profite pour attenter aux jours de la souveraine... Mais a quoi est ce qu'elle pense la gitane ? ralala...

Le premier couple défile et le blond de son coeur se ramène. Enfin.
Un regard vindicatif est lancé a la Griotte, regarde comme il est beau mon blond!
Tout de même, il aurait plus manqué qu'il se rappelle pas avoir à defiler.
Plus qu'un absent un autre blond.
La gitane fronce les sourcils.


- Az ? si Cassian ne se montre pas dans la minute tu le remplaces s'il te plait ?

Elle lui épargnera le regard de chat poté. Plus un ordre qu'une requête.
C'est que juste apres le couple orange sont censés défiler l'hermine et le bourguignon. Quand un blond fait défaut , c'est bien simple, on le remplace par un autre.
Elle se penche tout de même près de lui.


- Ne bouge pas, je viens m'occuper de toi moi meme...

Et pendant que Clemence est habillée d'une robe spécialement faite pour elle mais trop belle pour qu'on ne la montrât pas au monde, la gitane s'adresse a la rosy princesse.

- Ah votre gracieuseté, j'ai bien cru que vous aviez oublié que vous défiliez... J'en aurait été fort triste...

Bouh le mensonge, comment l'infante la plus glam de france aurait elle pu oublier ? Juste envie de l'entendre parler de sa voix si craquante et de la regarder etinceler des yeux a la simple idée d'etre au meme titre que Blanche et Clemence, une égérie des Doigts d'Or.

En parlant de Glam, les yeux se posent sur l'insolente Hermine.


- Blanche ? Alors vous etes prête ?

Oui elle a tombé le tu, c'est qu'une princesse ça se met sur un piedestal n'est ce pas ?

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Keridil
Et voilà voilà, les deux premières merveilles étaient passées, et le brun n'avait pu qu'esquisser un large sourire - oui, un large sourire ça s'esquisse pas, je sais - lorsque le père Fitz avait défilé. Il était si incongru de voir un prélat s'adonner à la mode toussah.

Inutile de préciser que pendant le passage des tenues, l'Amahir a ramené la Cassagnes dans les coulisses.
Et de retour, seul, ayant veillé à ce qu'elle ne lui pique pas encore la vedette - imaginez ce qu'il a bien pu lui faire - le Maître de Cérémonie envoie la sauce.


Et voici maintenant, dans cette fameuse et merveilleuse collection couple, deux nouvelles tenues, pour vous messires, et pour vous mesdames.

Blanche de Walsh Serrant est vêtue d'une robe à trois garnements : bombazin, jupe du dessous et corset de dabiky brodé d'argent ; jupe du dessus ouverte, de soie vénitienne à broderies d'or, bordée d'un galon d'or et de cristaux. Manches de drap blanc de Flandres, liens de passementerie d'or et de perles. Fraise tenant un voile de lin encadrant la gorge.

Son compagnon est vêtu d'un pourpoint à fraise et boutons, de soie beige à trame losange sur une chemise de camelin, manches et braies bouffantes ouvertes de drap blanc de Flandres et de soie, manches ajustées aux poignets de soie fermée de boutons, bottes de cuir de mouton.

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