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[RP] Tournoi des Fournisseurs du Louvre - C'est PARTI !

Maud
[Entre la traite des chèvres et des vaches.]

Une douce torpeur envahissait Maud. Les fumets de plats avaient toujours cet effet-là chez elle. Un appel à la sieste. Elle regardait le ventre proéminent de la Dame aux chèvres et espérait qu'elle ne mettrait pas bas en plein tournoi.

Et un olibrius rose au drôle d'accent mit un peu de vie du côté bourguignon. Maud l'observa du coin de l'oeil tandis qu'il trayait la charolaise.

Misère, j'ai jamais vu un homme traire une vache aussi bien . On dirait qu'vos doigts ils ont fait ça toute leur vie, m'sieur.

La "Mamelue " ne semblait pas ravie de le voir.

M'dame la Duchesse, vous d'vriez l'remercier hein? R'gardez vot' vache comme elle est contente. J'vous l'dis m'dame, elle va meugler d'plaisir si ça continue.

Se haussant sur la pointe des sabots et avisant une petite qui s'approchait:

Vous savez si la Reyne va v'nir de c'côté?
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Angelyque
La Charolaise manqua de s'étouffer aux dires de Maud

Remercier cet Idiot? alors qu'à chaque fois qu'il ouvre la bouche c'est pour dire une bêtise, vous ne pouvez imaginer le nombre de gaffes qu'il a fait en accueillant mes invités. Par contre je ne saurai m'en séparer parce qu'il a certaines qualités, il excelle dans la traîte, surtout celle de "la Mamelue" - la vache hein! - il faut savoir que Riccardo prend grand soin de ses mains afin de les garder douces, il les nourrit d'onguent chaque jour.

D'ailleurs, si personne ne la stresse, il se pourrait bien que la Mamelue se mette à meugler de plaisir, ça vaut le détour croyez moi, c'est pas pour rien que son lait a tant de qualités inégalables. Riccardo est doué aussi pour les massages, le chant et le ménage, pour le reste, c'est un animal sans cervelle. Je le garde à mon service car il est agréable à regarder, cela fait des années qu'il me sert de valet.

La Reyne viendra un peu plus tard je pense, je ne sais dans quel ordre elle va procéder à la dégustation.

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Maud
Maud haussa les sourcils:

Misère, ça doit coûter une fortune c' lait là.

Se mordant la lèvre à la réflexion d'Angélyque, Maud se retint de faire des allusions au surnom qu'elle adorait lui donner.

Dévisageant le valet de haut en bas:

Ben m'dame, vrai que si il avait pas du poil aux pattes, vot' valet, j'l'aurai presque pris pour une femme.

Montrant la vasque et l'étal croulant sous le boudin, les fromages de chèvre, le miel et la tarte.

R'gardez un peu tout c' lait d'chèvre fraîch'ment tiré. Avec la chaleur, il a caillé et ça va faire du bon fromage de chèvre tout frais. Enfin.. tout frais..

Le ventre de Maud gargouillait. Ben oui elle était réveillée maintenant.

Z'auriez pas un p'tit creux m'dame. r'gardez , j'ai au moins vingt mètres de boudin là. Arrosé d' un p'tit Nuits saint Georges, ça vous dit? Il en rest'ra assez pour la Reyne hein?
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Della
C'était vraiment une bien belle journée passée en compagnie de Béatrice, un peu comme si elles étaient toutes les deux comme avant, alors que Béatrice n'était que Duchesse et Della, dame de compagnie.

-"Que goûterons-nous ensuite ?"
Della avisa les alentours...après le caçolet, un p'tit coup de vin ne serait pas de refus...Encore fallait-il trouver lequel...Ah ! Un vin de la région du caçolet ! Ce serait sans doute très bien.
Et le regard pétillant, Della répondit :


Un vin, votre Majesté, le vin du sieur Savinien de Brageirac. Si vous le permettez...
Réfrénant l'envie d'emmener Béatrice en la tirant par le bras, Della lui indiqua l'étal de l'homme, étal qui semblait prometteur.
Un coup d'oeil à Eilinn qui achevait sa dégustation encore fumante et...la troupe s'en va.

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Baronne de Seignelay - Blason en travaux. - N'entame pas de nouveau RP avant juillet.
Alandrisse
Non, d'un lapin dégarni, la Montbazon s'était perdue dans les jardins. Être tête en l'air dans un coin qu'on ne connaît pas, c'était bien le seul résultat à s'attendre. Elle savait dans son lointain esprit, que venir non accompagné était une mauvaise idée. Il fallait que quelqu'un lui tire la cape pour la ramener parmi les gens sur la terre ferme. Au lieu de cela, la jeune femme préférait traverser les jardins du Louvre et admirer la beauté. Là où elle travaillait habituellement, les mirettes de la Montbazon voyaient plus des murs et euh des murs. Mais bon, en ce moment son objectif c'était de ne pas se plaindre. Il y avait pire comme situation, se retrouver devant des chopines vides le jour de la Sainte Boulasse. Pour la pauvre âme qui fut un jour dans cette terrible situation, que le Très Haut l'accompagne.

On voyait donc une Languedocienne perdue à travers fleurs et buissons. La jeune femme en profita d'ailleurs pour sentir les délicates oeuvres de la nature. Qu'on ne dise pas par la suite qu'il n'y avait pas un peu de délicatesse dans son petit coeur. Les bruits des fournisseurs se firent de plus en plus proches. D'ailleurs, de loin la Montbazon reconnut des silhouettes familières. Un pas de plus et oui c'était bien un attroupement autour d'une odeur de....cassoulet. Ah voilà qu'elle avait trouvé l'emplacement. Par contre la Reine était déjà là, la brune se glissa dans un coin et aperçut Meileen. Elle tenta avec autant de discrétion possible de montrer sa présence à la jeune fille. Ce qui n'était pas très simple avec le beau monde qu'il y avait autour de cet étale. Des grands gestes, des mimes avec ses lèvres tout cela pour saluer. Ce qu'il ne faut pas faire de nos jours...je vous jure. Voilà que la troupe avait fini de goûter la préparation de Salvaire, la jeune femme était venue un temps trop tard pour encourager le jeune homme.

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Angelyque
La Duchesse mourrait de faim, mais se résolut à ignorer les gargouillements qui commençaient à se faire entendre, d'une part par son éducation, et d'autre part, surtout d'autre part, parce que son frère ne s'était pas gêné de lui dire qu'elle avait pris du poids, ce qui l'avait presque fait mourir de honte.

Hum, à vrai dire Maud, j'en meurs d'envie de goûter de votre boudin, mais je crois que nous devrions patienter que la Reyne le goûte en premier. De plus il y a la Grand Maitre de Cérémonies pas très loin, Angelyque désigna discrètement Ingeburge, et rien n'échappe à son oeil de lynx, ce serait dommage de ne pas être reconnues à notre juste valeur à cause de notre appétit, je crains que si nous commençons à goûter votre boudin...nous ne le dévorions, je vois bien nombre de regards lorgner vers nous, la dame Stilton par exemple, je suis sûre qu'à elle seule elle serait capable d'en engloutir la moitié...de plus...j'ai échappé de peu aussi à "la Charnue", si un jour j'apprends quel est le monstre qui a osé suggérer ce surnom, je promets qu'il passera un mauvais quart d'heure.

La Duchesse poussa un profond soupir et lança un dernier un dernier regard envieux au boudin

Pour sûr...avec un petit verre de Nuits...ça nous aurait permis de trouver le temps moins long...
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Maud
Ce drôle de petit glouglou venant du ventre, Maud pouvait l'entendre aussi sûrement qu'un chat qui se faufilait.
Elle avait aussi faim que la Duchesse et se dit que manger en sa compagnie ne lui vaudrait aucune remontrance.
Tournant la tête vers Ingeburge, elle se pencha vers Angélyque:

J'crois bien qu' la Duchesse s'est assoupie. Elle n'y verra qu' du feu et m'dame Stilton, elle a plus d'place.

Se relevant et coupant juste un morceau de boudin qu'elle laissa bien à plat sur un linge sous le nez d'Angélyque

J'vous trouve bien mince ces temps-ci m'dame la Duchesse, vous savez.
Et si vous n'mangez pas un peu, vous allez vous trouver mal de faim. Faut prendre du bon ravigotant m'dame. Et c'est pas un morceau d'boudin qui va vous faire grossir hein? Il pass'ra tout seul avec une bonne gorgée de ce si bon vin.

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Angelyque
Il était impossible de céder à la tentation, mais elle avait tout de même tenté.

Un regard vers Ingeburge qui en effet ne leur accordait aucune attention...un autre en direction de la Stilton..Maud avait sans doute raison, il n'y avait sans doute plus de place...


Comment résister...

Une dernière tergiversation pour la forme, Maud la trouvait amincie, la charolaise jeta aux orties ses derniers principes et d'une main leste fondit sur le morceau de boudin offert, qu'elle engouffra rapidement dans sa bouche afin de s'en délecter.

Fermant les yeux, elle prit le temps de déguster le mets délicat


Mmhhh, c'est...divin Maud, Péché aurait été de ne pas succomber, vous allez en manger vous aussi j'espère...la Reyne va adorer en tout cas, il ne saurait en être autrement.

Vous aviez parlé de Nuits st Georges il me semble...asseyons nous près de la Mamelue, nous nous ferons ainsi plus discrètes...

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Enguerranddevaisneau
Le grand tournoi des fournisseurs royaux, le master chef du Moyen age et ceci dans le plus beau monument qui soit, palais royale dans toute sa splendeur, et l'Ittre, le seul, l'unique, le controversé. Absent?
Diantre non, il était là!

Certes, pas là à proprement parlé, vu qu'il divaguait, une fois n'est pas coutume, dans les couloirs du Louvre, mais le geste y était non.
La vérité étant qu'il n'était bigrement pas au courant de cet évènement.

Chevalier pour la reyne depuis peu, il avait pris appartement à la capital, dans l'espoir de pouvoir venir de temps à autre se relaxer dans la quiétude des jardins royaux.
C'était chose faite.
Mais, car il y a un mais, il sentit une étrange odeur, qui comme un fumet attire une mouche, attira le jeune homme vers un regroupement de gens bariolés et tous plus disparates les uns que les autres.
Curieux, il avance alors, jusqu'à se retrouver auprès d'une femme à la prestance certaine, femme qu'il reconnut après quelques secondes.


Alandrisse de Montbazon Navailles, quel agréable surprise que de croiser une perle Languedocienne de votre acabit en ces lieux...
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Plus là, en a marre des cons qui ne jouent qu'en clan.
Maud
Elle avait réussi et était pas peu fière. Même si les rondeurs on ne peut plus débordantes et généreuses de la Duchesse évoquaient un coup de fourchette ogresque.Le minuscule mensonge avait porté ses fruits.

Regardant avec délectation la mine réjouie et gourmande de Angélyque, Maud se coupa aussi un morceau .. un centimètre.. deux.. allons-y.. un doigt.

Ben voilà m'dame, vous l'avez dit ce s'rait un péché et son Altesse Ingeburge voudrait pas qu'on en fasse un.. C'est du boudin aux raisins marinés dans du marc qu'vous goûtez là..

Le boudin presqu'en bouche, elle savait que parler la bouche pleine était pas des plus polis entre gens de cette compagnie, Maud le retira avec surprise:

S'asseoir à côté d'vo.. j'veux dire à côté d' vot 'si belle vache , on serait mieux oui..

Oups! de justesse.. Fourrant le morcau vite fait pour masquer sa presque bévue, Maud acquiesca de la tête. Elles seraient plus à l'abri des regards indiscrets.

Mastiquant presqu'à la va vite pour continuer à lui parler.. Un gâchis de manger aussi vite mais bon... Maud prit la bouteille et deux godets pour suivre Angélyque.


M'dame Angélyque, visez un peu les yeux de la "mamelue" comme vous l'appelez, ils sont tout révulsés tell'ment qu'elle est sous l'charme des doigts de votre valet rose. J'vous parie un meugl'ment dans 10 s'condes.

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Meileen
Meileen avait un appétit de moineau. Elle appréciait bien manger et n'était pas difficile, seulement, elle mangeait généralement en petite quantité, ce qui lui laissait une silhouette mince, trop mince...

Tous les étalages avaient beau être des plus tentants tant visuellement qu'olfactivement, la petite brune n'en restait pas moins de marbre et se permettrait juste de gouter une bouchée si on en lui donnait l'autorisation.

Elle avait écouté attentivement l'homme parler de l'histoire de son plat et de ce qu'il contenait. Son apprentissage commençait là, et elle n'était pas au bout de ses surprises.

Il avait suffit d'un geste de la Reine pour que les petites filles s'approchent du plat qu'elle venait de gouter pour à leur tour en profiter. Timide, Meileen laissa les autres passer en premier puis s'approcha à son tour. Elle gouta les fèves fondantes et un morceau de saucisse, la viande qui lui faisait le plus envie visuellement. Rarement sortie de son Poitou, la petite ne connaissait rien de la gastronomie des autres comtés. Ce caçolet était une découverte, et une fameuse. Il faudrait qu'en rentrant, elle en parle aux cuisines de chez elle, peut-etre la cuisinière connaissait-elle la recette?

Alors qu'elles allaient passer à la suite et que Meileen suçait discrètement le bout de ses doigts, elle aperçut Alandrisse qui l'observait avec insistance. Etonnée, elle lui adressa un large sourire et s'aprêta à la rejoindre. Mais elle fut stoppée dans sa lancée par un homme qui apostropha sa cousine. Elle renonça à les couper et songea qu'elle aurait bien une autre occasion d'aller lui demander de ses nouvelles...

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Malone
La suite de la suite de la Reyne ... si on considère que les pupilles étaient la suite de la Reyne, celles et ceux qui avaient accompagnées les pupilles de la Reyne, dont Malone, étaient donc dans la suite de la suite de la Reyne. En clair : tout derrière, dans l'attroupement, à saliver devant les odeurs et descriptions, puis à hésiter à goûter une marmite dans laquelle tant de monde avait déjà glissé cuiller ou doigt. Et surtout, surtout, à surveiller d'aussi près que possible (donc de loin) que sa petite à soi se tenait bien ,s'intégrait bien ...
Pour Meileen, même si la brunette aurait gagné à s'imposer un peu plus, tout semblait plutôt bien se passer, et Malone s'autorisa donc à suivre le regard de sa cadette, pour découvrir ... Alandrisse ! Mais bien sûr, comment pouvait-elle être surprise, alors qu'elle savait que sa cousine oeuvrait pour le Louvre ?
Le temps de se frayer un chemin dans la foule, elle arriva à la chef de famille après un jeune homme dont le visage, bien que grandi, lui rappelait une bouille d'enfant rencontré à Jersey, bien longtemps auparavant ... mais comment en être certaine ? Ce pourrait tout aussi bien être un cousin de l'enfant en question.


Alandrisse ! Je suis contente de te voir ! Comment vas-tu ?

Un brin familière la blonde ? Oui, c'est bien possible, mais quand on parle à un membre de sa famille, est-ce répréhensible ?
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18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Alandrisse
On peut jouer la folle, l'excentrique, l'abracadabrante (oui fallait le sortir je sais) enfin tout ce qui nous fait passer pour une personne un peu hors des normes. Surtout quand on a deux trois fiefs cela peu paraître étrange. La plus part du temps, la brune était ainsi. Pourquoi maintenir un sérieux contraignant? Tout cela pour dire qu'au moment où ses pupilles se posèrent sur Enguerrand, revirement de visage pour devenir la raisonnable Al.

Premièrement, car le voir lui faisait se souvenir des détails qui ne sont pas des plus plaisants.
Deuxièmement, voir la première raison, oui la brune avait la mémoire vivace.

Les mains docilement croisées devant elle, la Montbazon prit un peu de temps avant de répondre. Un regard en biais vers le cassoulet, l'appel de l'estomac que voulez-vous. Avant de revenir sur Eng. Toujours fidèle à lui-même dans ce carcan d'arrogance qui lui allait si bien. Elle l'observait encore et se rendit compte d'un léger détail.


Enguerrand de Vaisneau, quel étrange surprise de vous voir ici-lieu, surtout sans votre...tutrice. Se serait-elle lassée de vous instruire?

Léger sourire qui se glisse sur ses lèvres, à retenir qu'une Montbazon avait la rancune très tenace. Elle aurait bien rajouté une myriade de remarques de ce genre. Mais à force, on aurait cru à de l'obstination en plus sa cible principale n'étant pas là. Le jeu était forcement moins intéressant pour ce genre d'exercice. Et puis Eng c'était le sang d'Adela, en mémoire pour son amie, sa haine latente le restait bien profondément. Puis vint le souffle frais, en la personne de Malone, en sa présence l'ange et le démon. En y pensant, la jeune femme sourit davantage libéra ses mains pour saluer dignement un membre de sa famille.

Ah Malone, je suis venue apporter mon soutien à un des officiers de mon office. Celui-ci qui sert le cassoulet. Hum, je manque de politesse, Malone voici, Enguerrand le fils d'Adela, je ne sais si tu te souviens.

La brunette se tourna vers le baron, un moment d'hésitation. Elle le connaissait le loustique, une femme devant lui et les radars si ils existaient, s'affolaient.

Voici Malone, ma petite cousine. Et hum j'ai aperçu Meileen auprès de la Reine, je crains qu'on ne puisse l'approcher pour le moment.
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Yolanda_isabel
La gourmandise est un vilain défaut.. C’pas grave ! On est plus à un défaut près !

Les pupilles autorisées et elle-même ? A dio vat ! Qu’on essaye seulement de l’en empêcher ! Avec un sourire au jeune garçon, et à la jolie blonde à ses côtés, elle sort de son escarcelle - et dieu que c’est vilain d’en être rendu à ce stade – un petit tranchoir des fois que tous n’y auraient pas pensé, les miettes sont évacuées, et elle se sert elle-même ! A la guerre comme à la guerre !

Sont-ce les fèves qui fondent dans la bouche ? L’agneau qui vient délicatement offrir son goût particulier, ou la saucisse plus facile à manger dès lors, mais non moins savoureuse. Toujours est-il que la jolie dose est vitement dévorée et c’est une lueur d’admiration qui brille dans le regard. Alors à l’Irissarri sœur, elle offre un grand sourire avant que de lâcher comme de naturel.


-« Je crois que j’aime beaucoup le Lauragais si c’est tout bon là-bas comme ça ! »

Un cri du cœur, voilà tout, un élan comme tant d’autres, et elle s’en lèche encore les doigts de celui-ci avant de déjà tourner le regard vers Marraine à l’affut de ce que sera leur prochain en-cas !

Le Tournoi des Fournisseurs ? Pas à dire, une riche idée !

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« Sauvez un gueux, mangez un noble. »
Griotte
Trop de monde. Il y avait trop de monde. La bâtarde Blanc-Combaz n'a jamais été à l'aise durant les événements mondains, et assurément, le Tournoi des Fournisseurs en était un, du moins de son point de vue à elle, qui voyait de plus en plus de nobles s'attrouper dans les jardins. L'effervescence qui régnait autour d'elle la mettait mal à l'aise. Assise sur un caisson, elle se terrait dans son coin, planquée derrière ses deux marmitons qui s'afféraient autour de leurs chaudrons et de leurs planches à découper. Au creux de ses mains, une grenouille qu'elle avait sauvé d'une mort certaine, ses congénères étant en train de se faire assaisonner à l'ail et au persil.

Tu peux m'dire pourquoi ch'uis venue ici ?
CrooOOaaaa ?
C'était une mauvaise idée.
CrooOOaaaa...
Tu crois qu'on peut encore faire demi-tour ?
CrooOOaaaa !
Ta raison ! Barrons-nous !


La morveuse se leva de son caisson et jeta un coup d'oeil aux alentours. Personne ne semblait faire attention à elle, pas même ses deux marmitons qui lui tournaient le dos, la tête toute à leur cuisine.

Marche arrière ! La gamine s'éloigna en direction de la haie la plus proche, derrière laquelle elle disparut dans un croassement, plantant là ses deux commis, qui seraient bien embêtés lorsque la Reine viendrait goûter leur plat. Mais ça, c'était leur problème à eux...

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