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[RP] Tournoi des Fournisseurs du Louvre - C'est PARTI !

Angelyque
La duchesse écoutait en souriant Maud quand une chose la fit tilter, comment ça la Reyne avait un bonbon collé à sa robe? Elle se pencha à nouveau pour voir mais ne vit que la petite Yolanda. Son sang ne fit qu'un tour.

Maud!!! mais vous parlez de Yolanda de Josselinière!! elle n'est pas grasse, elle est juste ronde comme un macaron! et c'est ce qui la rend si mignonne! Mon dieu mais son père est là!!! ah il a toujours autant d'allure mon Erik!!! ahhhh, s'il n'était pas marié.....!

Avec un sourire mauvais elle continua

Si le Tri apprend que vous comparez son susucre d'amour à votre cochounou, je ne donne pas cher de votre peau, vous risquez de finir étouffée avec votre boudin autour du cou!! Apprenez en outre que j'adore Yolanda, cette enfant m'a donné la force le jour où j'en avais le plus besoin!

Arf, la livrée se dirige par ici!!! baillonne moi la vache s'il faut Riccardo, si elle ne produit ne serait ce qu'un son, je t'envoie à la Casa Aussona, et crois moi, ta vie va changer!


La Duchesse sortit vite son petit miroir en argent, vérifia qu'aucune mèche ne dépasse de son chignon, vérifia que son décolleté était bien en place et lissa ses jupons. Voilà tout était parfait.

Elle se fendit d'une gracieuse révérence devant la Reyne, celle qui avait sû redonner une nouvelle dynamique au Royaume qui jamais n'avait ployé ni renoncé.
La Mirandole avait remarqué le regard menaçant de sa fille auquel elle avait répondu par un haussement d'épaules désabusé, la mère n'était responsable de rien. Della savait à quel point Riccardo n'en faisait parfois qu'à sa tête
.

Votre Majesté, je suis très honorée de participer ce jour à ce tournoi. Je vais vous vanter à présent ma production avant de vous le proposer à la dégustation

Le Charolais, duché dont est issu ma production est voisin du Nivernais, il n'est donc pas étonnant que tout ce qui est issu de cette terre ne soit de la meilleure qualité que sa Majesté est en droit d'exiger dans ses cuisines.

Je vais à présent vous parler de mes vaches, en voici un spécimen, je vous présente la Mamelue, la plus belle et la plus charnue de toutes, vous pouvez constater qu'elle est très grande, musclée, chez nous on dit que sa culotte est rebondie. Son chignon est très large et long.

Les vaches charolaises, en particulier celle-ci passent le plus chair de leur temps à ruminer, je puis rajouter qu'elles sont très fertiles et prolixes, présentant en outre des caractères rustiques appréciés. Leur pis est doux et fort généreux, ce qui assure au chanceux qui s'en occupe de passer un moment inoubliable au moment de la traite.

La qualité du lait de mes vaches, est largement due au fait qu'elle sont traites chaque jour par mon valet, le splendide Riccardo, qui, à défaut d'être astucieux et spirituel, est doté d'une voix en or qui charme et enchante le quotidien de mes vaches . Il possède également des mains douces et agréables au toucher, nourries chaque jour avec des huiles essentielles.


La Mirandole évita de dire que c'était suite aux massages quotidiens qu'elle lui réclamait que Riccardo avait des mains si parfaites, les seules que ses charolaises réclamaient à coups de bruyants meuglements perceptibles jusqu'à Digoine.

Ce lait possède d'énormes vertus, en plus d'être goûteux, sachez que c'est devenu la boisson principale de mon frère bien aimé, Enguerrand de la Mirandole. Depuis qu'il y a goûté, il ne peut plus s'en passer.

Ce lait peut servir dans les cuisines royales et être utilisé dans toutes sortes de préparations: crèmes, gâteaux, flans..

De plus, il est très nourrissant pour les enfants et possède en outre d'énormes vertus un peu plus méconnues!

Si servi le matin, il procure de quoi grandir et se dévélopper convenablement pour les jeunes bourguignons, une fois le lait de leur nourrice tari
Si servi le soir, je puis vous assurer que légèrement réchauffé, agrémenté de miel et d'un soupçon de cannelle il aide à l'endormissement....
.

La Duchesse se pencha vers la Reyne et murmura

notamment des personnes agées, j'ai pu le constater auprès de mon vieux paternel, le duc Vaxilart, qui, une fois son verre de lait avalé, non seulement devient moins grognon, mais en l'espace de quelques minutes s'endort comme un enfançon, ce qui est souvent fort appréciable. Si votre Majesté a des personnes agées dans son entourage, je ne puis que lui conseiller cette méthode.

Plus haut la charolaise reprit

Il est temps à présent de procéder à la dégustation.

La duchesse versa dans un godet du lait encore fumant provenant de la récente traite et le tendit à la Reyne de France, puis commença à remplir d'autres godets pour qui en voudrait, avec un clin d'oeil elle tendit le deuxième à la petite Yolanda.

C'est presque aussi bon que les macarons.

Elle glissa son regard vers les autres suivantes de la reyne pour savoir qui d'autre désirait goûter.
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Elisabeth_stilton
Elle leva la main et fit un signe pour dire que cela l'importait peu.

Ne t'inquiète pas Maud, souhaitons juste que cet enfant ne soit pas aussi collant avec moi que Yolanda avec sa marraine.

Puis tout bas pour que seul Maud entende.

Puis bon elle ressemble bien à un cochon avec des cheveux et je te dis pas le caractère. Par contre elle est très gentille.


Un peu trop à mon gout, pensa la blonde. En encore est il qu'en ce moment elle passait moins à l'atelier et donc la blonde avait moins de contact avec elle. Enfin Yolanda était un phénomène.

Enfin il parait que plus on a les hanches larges plus on fait de beau enfants. Quelle horreur d'être comme ça. On nous prend pour des vaches allaitantes. Je suis peut être pas dans les canons de la beauté actuelle mais ça satisfait mon mari et ça m'évite trop grand nombre de prétendants. La Yolanda, son père va devoir la surveiller de près.
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Doyenne des Dragons - Premier Ecuyer de France - Professeur à l'Inquisition - Intendante à l'atelier des Doigts d'Or
Maud
[Du lait sous toutes des formes...]

Du lait d'vache, de chèvre, les "mamelles" de la Duchesse, celles prêtes à éclater de Elisabeth. Y avait pas à dire: la Bourgogne était bien la "mamelle" du Royaume.

Maud n'arrivait pas à détacher les yeux de celle que Angélyque appelait Yolanda.
Ronde comme un macaron.. Fallait le dire vite.
Et que la Reyne fut sa marraine ne changeait rien.

Elle pencha la tête vers Elisabeth qui lui en disait plus sur le "bonbon rose"et se retint de rire

Savez quoi m'dame Elisabeth? Avec le gras d'la Yolanda, suis sûre qu'j'pourrai faire du boudin parfumé au macaron.

La Duchesse faisait l'article sur son lait , enfin celle de la Mamelue et murmurant encore à Elisabeth
Elle a pas son pareil pour vendre son lait et vous inquiètez pas pour vot' marmot m'dame. Prenez une bonne nourrice. Y a qu'ça d'vrai.

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Sturn
Sturn n'avait pas réussi a tout comprendre dans les instants qui ont suivit le départ de la Reyne. Il était en train de ranger son étale qu'il vit de l'agitation dans le groupe bourguignon. La duchesse chut en agitant les bras. Puis elle se défoulait sûr Riccardo qui n'avait rien dit et rien fait, ce qui était la cause du problème. Sturn avait les mains encombré et se trouvé trop loin pour faire quoi que ce soit. Il prit une de ses bouteilles, quelques verres et se dirigea vers la délégation bourguignonne. Il pensait bien profiter que la Reyne soit sur un autre stand pour leur offrir un verre. Il fut dut reporter cette collation car la Reyne revenait. Cette fois ci ce fut les charolaises qui retint son attention. Il alla rejoindre Maud et Elisabeth sans avoir forcément l'intention de s'introduire dans la conversassions, juste pour éviter d'être tout seul.
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Salvaire_d_irissarri
De loin en loin, il suivait la progression de "la bande à Béa" et ne pouvait s'empêcher à la suite de se faire discrètement servir quelque gobel de vin, ou de picorer biscuit délicieux.
Il tentait le plus possible de demeurer près de sa Divine afin de se repaître pour les jours, les mois, les années à venir sans doute d'images à engranger en son souvenir.
Son sourire si doux, son port si altier, sa nuque si délicate, ses cheveux si soyeux, la cambrure de ses reins qu'on devinait sous la robe illuminante. Il soupirait d'aise à chacun de ses hochements de tête, goutait avec elle chacun des mets qu'on lui présentait, la buvait du regard, la choyait de toute sa pensée.
Pourtant, au détour d'un étal nouveau, celui d'une somptueuse personne qu'il entendit nommée Mire Andole, quelque chose du genre, il entendit ce compliment :
Citation:
je vous présente la Mamelue, la plus belle et la plus charnue de toutes, vous pouvez constater qu'elle est très grande, musclée, chez nous on dit que sa culotte est rebondie. Son chignon est très large et long.

Lui, intrigué, intéressé se marmonna in petto, en même temps qu'en son for intérieur : La Mâme Lu ? Lulu ? Té ! J'en ai connu une déja. Macarel ! Se puisse être la même ? Qui donc pouvait-ce bien être et si bien présentée ? Tout accaparé à ne voir que Sa Reyne, il avait porté peu d'attention à la gent féminine qui virevoltait à ses côtés. Pourtant, pas si fol qu'il était, il savait que son amour était fol, à peine né, si fort, mais d'avance promis à idéal délétère. Or doncques, il ne donnait pas sa part au chat pour approcher autres douces et délicates donzelles beaucoup plus accessibles. Et puis ? Qui saurait prédire l'avenir ? Peut-être qu'un jour ?.... Et si par bonheur ce jour là arrivait, mieux vaudrait ne pas faire piètre figure. Il s'exerçait donc, de ci, de là, prêtant son corps et son âme à toute jeune femme docile, peu farouche et bien tournée. Attentif à toutes occasions, il s'approcha ainsi au plus près de l'attroupement et prêta oreille attentive à la suite. La dame présentait son produit en même temps que son valet à ce qu'il semblait et lorsqu'elle eût fini, le jeune homme, grand buveur de lait devant le Très Haut, ne put se retenir :

Dona si enthousiaste,
On me nomme Salvaire d'Irissarri. Nous sommes ici tous en présentation de nos merveilles. Pour moi, je suis celui de Tolosa, de Castelnou d'Arri, qui fait le caçolet, là-bas plus haut
Il s'inclina devant elle et permettez moi d'oser sans vous porter offense... Par l'odeur alléché autant que par la verve parfaite de votre présentation, puis-je espérer que vous me laisseriez goûter également ? Hmm... Je parle de ce bon lait encore fumant, bien entendu, pas du dénommé Ricardo !

Un ton plus en-dessous
En revanche, je vous ai ouï vanter une dame Lu ? Une de vos filles de peine ? Une servante, peut-être ? Mais si ! insista-t-il devant l'oeil rond d'étonnement. (On dira) Une qui à la croupe rebondie et le chignon joli ; vous l'avez dit. Cherche-t-elle compagnie ? Pour ce soir , peut-être ? C'est usage par chez nous de prendre le temps d'apaiser les langueurs féminines. En tous cas , me voici !
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"NOSCE TE IPSUM"

- LJS a écrit: "si on a pris le temps de coder les révoltes et les bandits, c'est pour que les joueurs se révoltent et jouent les bandits." -
Angelyque
La duchesse continuait à remplir les godets et affichait un grand sourire avenant, du coin de l'oeil elle observa Sturn qui s'était rapproché de Maud et d'Eli, une bouteille à la main, ils allaient sous doute tout boire pendant qu'elle était occupée. Il aurait mieux fait de venir goûter son lait.

On lui parlait. La duchesse posa son regard sur l'homme qui s'adressait à elle et inclina sa tête
.

Enchantée de vous connaître, je suis Angelyque de la Mirandole, surnommée entre autre la Persevérante.

Prenant le broc dans une main, elle versa du lait fumant dans un godet et lui tendit.

Je suis ravie que ma présentation vous ait donné envie de goûter. C'est donc vous qui étes à l'origine du délicieux fumet qui est venu de notre côté tout à l'heure! j'ai pu observer de loin que ma fille avait l'air de se délecter de votre caçolet! goûtez donc ce breuvage et dites moi ce que vous en pensez vraiment.

Elle se pencha vers lui alors qu'il lui murmurait à l'oreille et réfléchit quelques instants.

Je n'ai pas de servante qui se nomme Lu. Donc à moins que nous n'ayiez dans l'intention de proposer votre compagnie à dame Elisabeth qui pourrait aussi répondre à la description ou à Maud....éventuellement...mais je vais leur laisser le soin de répondre....

Sinon, je ne vois donc que ma vache, la Mamelue. C'est peut être la fameuse Lu dont il est question. Et ce n'est point une gourgandine!!! Elle n'a point de langueurs féminines que vous pourriez apaiser
!


La Charolaise se tourna vers son valet

Riccardo! bouche les oreilles de la Mamelue, toi tu n'interesses pas le monsieur.

Avec un petit sourire en direction du Toulousin

Buvez, cela vous remettra toutes les idées en place.
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Salvaire_d_irissarri
MiloDios ! La dame parlait de sa vache et non point d'une accorte servante ! J'ai bourdé, j'ai bourdé... Comment rattraper l'affaire ?
Il songeait qu'il n'aurait peut-être pas du parler si vite et se demandait comment réparer sa méprise .Finalement, il prit le parti d'en rire, le meilleur qui soit en ces temps parfois troublés par élections éprouvantes et dégusta lentement la boisson salvatrice qui lui laissait le temps de se redonner bonne composition. Ainsi donc, moustache blanche aux lèvres, il éclata de rire et enchaina :

Un délice ! La légère mousse sur le dessus, cette petite odeur de crème...Hmmm.. Toutes mes félicitations à votre animal, dona Angélyque. Je vois que j'ai commis une bourde et que nulle jeune fille n'a besoin de mes services, mais je puis vous assurer que cette vache-là vient de me ravir presque tout autant.
Les plaisirs du palais et les bienfaits des nourritures sont de nature bien réjouissante, n'est-il point ? On touche parfois à la perfection à goûter ce que le Très Haut nous a donné à profusion. Permettez que je vous laisse une petite part de caçolet pour votre voyage de retour, si vous le voulez bien.


Il fit un signe à l'un des gaffets qui touillait la cacole plus loin et s'écria : Hep, toi là-bas, amène donc par ici une portion dans un Tupaire ! Puis : Té, voyez donc ! Un pot fermé par couvercle d'écorce, une idée à moi. Très commode pendant les voyages. Celà vous permettra de le tenir à l'abri des mouches qui ....humm... par parenthèse, sont nombreuses auprès de votre Mamelue...
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"NOSCE TE IPSUM"

- LJS a écrit: "si on a pris le temps de coder les révoltes et les bandits, c'est pour que les joueurs se révoltent et jouent les bandits." -
Ayena


[Lorsque la Reyne sera devant Ayena]

Le cortège royal faisait son petit tour, dégustait, jugeait, repartait. Il n'allait pas tarder à passer devant Ayena qui patientait sagement en espérant qu'au final, ses petites merveilles sucrées remporteraient l'adhésion de tout un chacun. La survie du fief de son suzerain en dépendait.

C'est son tour. Révérence légère : c'est que ce jardin écarte les protocoles.

- Ces pâtes de fruit son fabriquées en Artois, dans le Comté de Thérouanne Sur Lys.

Géographiquement placées. Ok. On allait pas ajouter que la fabrication avait commencé depuis peu, sous l'influence d'une jeune intendante pleine d'espoir et d'énergie qui avait fait un pari osé : se lancer dans la confiserie de luxe.
Les petits ronds de couleurs furent distribués.

- Elles sont fabriqués à base de pulpe de fruit noble, c'est à dire que l'on exclu la pomme dont le gout gâterait la pureté de l'abricot, de la framboise, du cassis, du coing, et j'en passe.

Les agrumes étaient absents des préparations : les artisans savaient peu manier ces fruits inconnus et chers, aussi Ayena n'en était encore qu'à la phase expérimentation des pâtes de fruit à l'orange et au citron. Comprenez : elle les mangeaient toutes, pour vérifier qu'elles étaient bonnes...

- Pour résumer sa fabrication, disons qu'il s'agit de confiture séchées... Le mode de cuisson est pratiquement le même, reste qu'au lieu de les étaler sur du pain après, nous la faisons sécher et durcir.

Pas plus d'explications : il suffisait qu'il y ait un espion dans l'assistance et elle perdait le bénéfice du goût. Elle n'expliqua donc ni quel sucre elle utilisait pour les bonbons ( étant donné qu'il variait selon les fruit et qu'elle avait mit elle même longtemps à le découvrir), ni combien de temps il fallait laisser au séchage, ni le moyen utiliser pour les sécher. Pourtant, tout ceci, elle le savait parfaitement. Car, en gourmande invétérée, elle avait participé activement aux premiers petits trésors sortis des cuisines artésiennes.

- Ensuite, certaines sont roulées dans de la poudre de noix, ou dans du sucre. D'autre sont fourrées à la liqueur... Tenez, ce sont celles-ci.

Et de montrer une petite construction originale qui à l'oeil ne payait pas de mine, mais qui en bouche était une révélation. Aucun doute qu'après cela, tout le monde voudrait se réincarner en pâtes de fruit. C'était une belle mort que d'être adulée par un palais ravi.

- Et bien entendu, nous pouvons, selon les désirs, faire des variantes dans l'association des fruit, des liqueurs... au bon vouloir de Sa Majesté !

Et du Premier Maitre d'Hotel, cela allait de soi. Ayena sourit. Elle n'avait pas bégué. Ce qui ma foy était un argument de vente imparable : les pâtes de fruit, c'est bon pour la santé.


J'avoue être perdue : je ne sais plus qui doit passer ou non... Donc mon intervention est à caler quand bon vous semblera :p

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>DECO pour bannières et tenues !
- Héraldique -
Ingeburge
Il y eut un instant de répit alors que le drame de la vache et de la propriétaire se poursuivait non loin d'une Ingeburge bien plus affairée à chercher à un moyen de retraite qu'à faire attention à ce qui se passait juste sous ses yeux. Cris, chutes, admonestations, tout fut perdu pour elle qui était tendue vers un seul et unique but : déguerpir au plus tôt et pour cela, profiter du détour du cortège royal pour s'en tirer à bon compte. Le regard mort de la duchesse d'Auxerre errait donc de droit à gauche, à la recherche d'une solution de repli immédiat qui combinerait la civilité à réserver à la Saint Anthelme qui l'avait si bien accueillie malgré la tentative avortée d'attentat laitier et la discrétion.

Elle eut un sursaut car elle venait de découvrir que le Grand Chambellan de France avait débarqué. Aoutche, la fuite s'avèrerait plus que délicate à mettre en place. Nouvelles minutes de réflexion alors que d'un œil aux aguets, elle voyait la Castelmaure revenir les Bourguignons – la Bourgogne, on y revient toujours – alors que le vacarme s'amplifiait. C'est de cet intermède qu'elle profita et ni une, ni deux, elle se leva et contourna l'emplacement non sans avoir attrapé au vol un grouillot quelconque auquel il fut ordonné de prévenir Maud que la duchesse d'Auxerre se retirait pour cause de rayons de soleil bien trop virulents et qu'elle remerciait son hôtesse pour son accueil tout à fait... charmant. C'est vrai qu'avec l'astre royal d'un côté, le Phœnix de l'autre, ça commençait à faire pas mal de luminosité pour une Prinzessin en mal d'ombre. Celle-ci finit par s'échapper d'un pied léger.

« Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée* ».
Mission accomplie.



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* Jean de la Fontaine, Les Fables, Livre VII , La Laitière et le Pot au lait

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Grand Master of Ceremonies of France , oh yeaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Back dans les bacs, wesh!
Maud
Plein de monde se pressait vers le coin bourguignon.
A Sturn, elle offrit un grand sourire et tendit son godet:

ben m'sieur Sturn, j'voudrais bien voir si vot' vin il gouleye autant qu'l' Nuit Saint Georges.

Maud apprenait petit à petit la diplomatie. Elle était sûre et certaine que son vin était bien meilleur que tous les autres réunis. Enfin son vin. celui qui était devenu le sien depuis qu'elle avait été initiée par Rickles.

Et voilà qu'un homme tout en paroles et gestes s'approchait de Angélyque et en pouffant elle l'entendit se prendre la langue avec la mamelue.

Le laissant boire , elle ne put s'empêcher de lui dire:


Ah m'sieur, c'lait là, c'est bien l'meilleur. Même une nourrice qu'elle en donn'rait pas de l'aussi bon, hein? M'dame Elisabeth?.. Avec un regard appuyé.

Et m'sieur, scusez qu'j'ai pas bien entendu vot' nom, j'm'appelle Maud. mais euh.. vous avez bien aimé la mouche qui nageait dans vot'lait? Savez elles en sont friandes et par chez moi, on s'amusait à les r'pêcher dans l'lait. Mais là, m'sieur j'crois bien qu'elle vient d'se noyer dans vot' estomac.
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