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[RP] Tournoi des Fournisseurs du Louvre - C'est PARTI !

Jumpere
- Rhâââââ Frère Wilfred ! Mais nous n'arriverons jamais à temps !!! Vous vous rendez compte mon frère de la pagaille régnante dans cette grmmbll de ville !

La veille ils étaient partis de Noirlac, avec leurs denrées...du vin blanc de l'abbaye...cinq-cent bouteilles qui tintaient joyeusement à l'arrière de la charrette tirée par quatre boeufs apathiques inutile de leur crier dessus ils n'en faisaient qu'à leur tête...pfff...et quelques caisses de fromages qui pendant tout le trajet les avaient accompagnés de leur odeur...

- Ah, regardez, voici Le Louvre ce me semble non ?

L'odeur de purin régnant, mélangé à l'arôme des fromages de frère Wilfred dégageait une odeur pas encore recensée...Anna se sentit blémir tout à coup.

- Oh Frère Wilfred, ne serait-ce pas Soeur Melani ? Allons voir...

Ils stoppèrent leurs boeufs à la lourde grille et Anna s'éventant de la main s'adressa à sa consoeur.

- Ma soeur bien le bonjour ! nous arrivons en retard non ? Arf, faut dire que en dehors de notre abbaye on ne connait pas grand chose...
Nous venons présenter les produits de l'abbaye. Quelques bouteilles de vin blanc de Noirlac, du Sauvignon je vous prie...oui oui oui ! Un vin hmmmmmmm je ne vous en dis pas plus. Et Frère Wilfred avec moi m'accompagne pour ses fromages de chèvre - mais vous l'aviez deviné n'est-ce-pas à l'odeur - genre crottin chavignolais.
Dites-moi...où pourrions-nous nous placer ?...dites-moi ma soeur...ça sent drôlement mauvais Paris non ?


Très anxieuse Anna...elle se surprit en train de serrer fortement le bras de Wilfred...et si on les refoulaient manu militari ?...
Eilinn_melani
Cela faisait bizarre de voir des cisterciens hors de Noirlac, et dans le cadre de ses charges royales. Et se faire appeler "ma soeur" en plein milieu du Louvre était encore plus déroutant . Eilinn avait reçu un peu plus tôt une missive de la Grande Prieuse de Noirlac lui demandant à ce que les produits de Noirlac concourent, ce qu'Eilinn n'avait pu qu'accepter. Le Premier Maitre d'Hôtel accueillit donc les cisterciens avec le sourire.

Soeur Anna, frère Wilfred, le bonjour. Pas d'inquiétude, vous êtes juste à l'heure ! Entrez donc pour décharger et vous installer !


Déjà des nouveaux tréteaux étaient installés, et des commis aidaient au déchargement du vin et des fromages.


Et oui, Paris sent mauvais, nous sommes loin de l'air pur de Noirlac.
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Ingeburge
Un petit soupir chagrin s'échappa des lèvres au doux incarnat de la duchesse d'Auxerre. Elle avait manqué, pitoyablement manqué, l'annonce faite à tout le Royaume de France indiquant que tous les sujets de Béatrice de Castelmaure auraient l'occasion, après validation par la Bouche Royale de l'inscription préalablement exigée, de présenter leurs productions à la reine. A sa décharge, elle voyait tellement d'annonces de tout genre se succéder sous ses yeux qu'elle ne faisait parfois pas vraiment attention à ce qui lui était présenté. Il lui faudrait engager quelqu'un de plus capable pour dépouiller les courriers et les annonces officielles car elle venait de manquer là une occasion de vanter les qualités d'Auxerre et c'était d'autant plus rageant que ce tournoi était organisée par un des offices de la Maison Royale dont elle-même faisait partie. Un nouveau soupir gonfla sa poitrine alors qu'elle rangeait avec soin dans sa reliure de cuir les parchemins sur lesquels elle travaillait, l'heure de se rendre dans les jardins était venue, au dehors, elle en avait eu vent, les préparatifs d'accueil et d'installation allaient bon train. L'avantage de se trouver au Louvre était aujourd'hui certain car œuvrer dans le château royal lui permettait de se tenir au courant sans trop d'efforts et aujourd'hui, pour le coup, de savoir quand se présenter pour ne pas arriver ni trop tôt – quand il n'y a rien à voir par exemple – ni trop tard – pile au moment où la foule se presse de toute part.

L'esprit toujours occupé par la perspective de cette occasion manquée, la duchesse d'Auxerre quitta son bureau pour gagner les jardins d'agrément royaux, situés au nord du château, du côté des faubourgs donc. Malgré ces pensées chagrines, Ingeburge voyait tout de même quatre points qui atténueraient sans nul doute sa peine, qui la consoleraient quelque peu de ne pas avoir été réactive : le premier, c'est que Béatrice, en voisine, était venue à Auxerre – c'était dans une autre vie – et qu'elle avait pu goûter aux productions locales et même, à celles de Carpentras ou de Cologne, et qu'en voisine, elle savait bien que le meilleur vin se trouvait dans l'Auxerrois-Chablisien; le deuxième, c'est que les productions ne seraient pas dévoilées qu'à la seule souveraine là où Ingeburge avait habitude de réserver ses cuvées pour des personnes choisies; le troisième, c'est qu'il y aurait certainement une nouvelle édition de l'événement si celui-ci remportait un franc-succès – et cela en prenait le chemin comme elle pouvait le constater maintenant qu'elle se trouvait à l'entrée des jardins – après tout, le royaume regorgeait de richesses quasi infinies; le quatrième et dernier enfin, c'est que le tournoi serait l'occasion de faire des découvertes et même, l'annonce le disait clairement, de faire des affaires, elle s'était d'ailleurs pourvue du nécessaire pour passer commande si tel ou tel produit emportait son adhésion.

Les jardins venaient d'être ouverts aux visiteurs, curieux et locataires des lieux. Ni trop tard, ni trop tôt... la synchronisation était au poil. La duchesse d'Auxerre, en ses voiles noirs, pénétra dans le lieu enchanteur de verdure et commença à errer, se demandant bien sur ce qu'elle allait découvrir, tant du côté des merveilles exposées que des promoteurs de celles-ci...

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Grand Master of Ceremonies of France , oh yeaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Back dans les bacs, wesh!
Maud

Maud pencha la tête avec un sourire vers le Duc qui partait. Faire des affaires avec un Duc, elle en demandait pas tant. Et soulagée aussi de voir le chien disparaître.
Bien vrai ce que lui avait dit son Grand Monsieur, y avait des hauts de ce monde qui étaient bien aimables envers des gens comme elle.

Ses boudins bien disposés sur les tréteaux avec un linge dessus pour les garder de la chaleur et des mouche, Maud regardait avec intérêt sa voisine étaler ses fromages.

Ca avait l'air succulent tout ça.. Elle l'aurait bien aidée, mais la dame aux chèvres, fille de Poupounet donnait déjà des ordres à une servante. Pour une surprise, ça en avait été une et Maud se disait qu'elle était bien aise de pouvoir papoter avec elle.

Misère m'dame, j'ai l'eau à la bouche rien que d'regarder vos fromages.

Montrant les chèvres:

J'voudrais pas dire m'dame, mais vos biquettes ont le pis à souhait pour les traire. Et pis, ça les soulage'rait bien aussi.

Prenant une bouteille de Nuit Saint Georges dans son panier:

J'ai am'né aussi un très bon vin m'dame. Du Nuits Saint Georges. J'aurais bien aimé que m'iseur Rickles, il vienne le présenter mais il avait pas l'temps.
Alors j'vous propose un verre en attendant la Reyne et j'vais mettre les autres bouteilles au frais dans l'eau

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Neyco
La mini avait fait signe à son valet pour qu'il décharge les futs une fois fait et tréteaux poser, elle mit en présentation avec une jolie nappe les quelques boite à biscuit renfermant ses trésors.

Puis sortant une dernière plus grosse elle la posa fièrement. Sa création, son dernier chez d’œuvre.

Elle y avait travailler tout un mois mais le résultat était la. Posant quelques bouteilles remplit et sortant une carafe ou le vin avait été mit pour l'occasion elle rangea les bouteilles sur la table et la carafe sur le devant.

Bientôt le tout commencerai aussi ouvrirait elle ses boites à biscuits.


James mon ami, j'espère bien que mes derniers biscuits plairont.


O vous savez madame, même chef à été sans voix en les goutant. Et pourtant tout le monde connait son palais difficile.


Croisant ses petites mains.

J'espère bien, je crois que le grand chambellan viendra aussi, j'espère que d'autre viendront comme Alex et les huissiers.

Apercevant la grand maitre des cérémonie la mini se tint droite comme un i et lissa un plis imaginaire. Pas paraitre négliger

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Un Rp en retard ou autre? Un mp et zou.
Fin de la période semi tama.
[img*]http://i68.servimg.com/u/f68/12/68/83/20/newban12.jpg[/img]
Ayena


L'étal était prèt. Pâte de fruit de mille couleurs n'attendaient que des estomacs gourmands, des mains tentées et des yeux affamés (mh, pourquoi des yeux ne pourraient-ils avoir faim ?).

Pèche, pomme, poire, abricot, yen a une yen a une, pèche, pomme, poire, abricot, y'en a une qui est en trop. C’est l'abricot. hop, gobée par la Demoiselle. Il valait mieux qu'elle goute ses propres petites merveilles pour pouvoir mieux les vendre ensuite.

D'ailleurs, la jeune femme avait remarqué le vendeur de liqueur de violette : il fallait qu'elle aille lui tenir la jaquette pour qu'il lui vende quelques fioles : une pâtes de fruit fourrée à la liqueur de violette, ça devait pour émerveiller les papilles.

A deux pas, la vendeuse de boudin tenait sa "boutique". Dès que possible, Ayena irait lui piquer un morceau bien cuit bien chaud. Elle raffolait du boudin.

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>DECO pour bannières et tenues !
- Héraldique -
Della
Le Grand Echanson écouta avec attention la fille de Poup.
Je pense qu'il n'y aura pas de problème, pour les ajouts. Ca nous fera un peu plus à déguster, voilà tout !

Della offrit un grand sourire à Elisabeth à qui elle aurait bien du mal à refuser quelque chose tant elle revoyait sa chère Poup dans les traits de la jeune femme. Elle avait une sympathie naturelle pour elle même si elle se souvenait encore avec quelle rudesse, la bougresse l'avait flanquée hors de l'école des avocats du Dragon !
Pour la glace, je vais demander à Eilinn, en même temps que je vais ajouter le fromage et la tarte...

Maud revenait vers Eli et Della en profita pour filer annoter la liste des productions, discrètement alors que Eilinn accueillait des Cisterciens...
Citation:
Candidats Fournisseurs pour le Louvre

Vins :

- Julien de Lancastre, Comte de Corfou - vin de Soave
- Cristol de Siarr - Vin des Fenouillèdes
- Sturn de Virloinval - Vin des côtes de nuit
- Jehanne Elissa de Volpilhat - Vin d'Anglade
- Eilinn Melani - Vin d'Avize
- Savinien_de_brageirac - Larme d'Or
- Neyco de la Franche Mariemont Casaviecchi - Vin du Minervois


Boissons :

- Cloé d'Albizzi - Liqueur de Violette
- Finubar d'Anar - Liqueur de Poire
- Eirwen de Vergèze - Eau pétillante
- Rosa d'Harlegnan - Bière de Leffe


Spécialités culinaires :

- Ayena d'Alquines - Pâtes de Fruits
- Maud - Boudin
- Cris88 - plat à base de viande et de maïs (Italie)
- Elizabeth Stilton - Fromage de chèvre, miel, fromage Stilton, tarte au meg'in de Mère
- Rahziel - olives et des fromages de Gaeta, des raisins de Montepulciano, jambon de Parme et du pain à Padoue (Italie)
- Cristol de Siarr - Salicorne de St Felix, Croquant à l'amande de St Paul
- Griotte de Blanc-Combaz - Cuisses de grenouilles en persillades, accompagnées d'escargots de Bourgogne, assaisonnés aux fines herbes
- Neyco de la Franche Mariemont Casaviecchi - assortiments de biscuits
- Salvaire d'Irrissari - Produits des terres Castelmaure.

J'ai ajouté un p'tit truc.
Informa-t-elle le Premier Maître d'Hôtel.
Pour Elisabeth Stilton...une tarte qui a l'air suc-cu-lente !

J'y retourne !

Et dans un virevoltement de jupons, le Grand Echanson reprit la direction des producteurs.
Miam miam !

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Baronne de Seignelay - Blason en travaux. - N'entame pas de nouveau RP avant juillet.
Jehanne_elissa
Et qu’avait fait la Goupil en voyant l’eau de Vergèze faire des siennes ? Elle avait rit, bêtement rit, simplement rit. Ben oui, c’est drôle, c’est la nature qui reprend ses droits, il ne faut pas en faire un drame, ce n’est que de l’eau ! C’est son rire à peine calmé mais un sourire joyeux clairement affiché sur son minois qu’elle s’approche d’Eirwen pour lui serrer le bras.

- « Oh je ne me moque pas Eirwen, désolée d’avoir rit, mais ce n’est pas grave tu sais ! N'ai pas l'air effrayée tu es si jolie quand tu sourit !


A la main vierge de tout travail manuel de venir serrer avec chaleur l’avant bras de la jeune femme avec qui elle avait grandit. Mais se connaissaient-elles vraiment ? Un peu, oui, bof bof, bif bof, pas trop quoi. Jehanne Elissa gardait de très bons souvenir de la blonde des souvenirs d’enfance mais dès qu’elle avait été en âge de vraiment partager avec autrui, de vraiment discuter d’autre chose que de nougats et de lapins, elle s’était éloignée d’Eirwen car avait commencé à quitter les jupons de Tante Pol… Au final sa relation avec la jeune femme était assez proche de celle avec Catalina : l’apprécier mais sans trop la connaître, l’apprécier car elle se doit de l’apprécier et sans que cela soit senti comme tel. Puis après tout, elle était aussi sa suzeraine…

- « Avec tout ça on n’a pu se dire bonjour ! » Le regard se pose tour à tour sur Eirwen et le Chevalier de Siarr. « Avez-vous fait bonne route ? J’espère que la Reine aimera nos produits, on doit faire honneur au Languedoc ! »
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Rosa
L'étal de la Blonde des Flandres prenait forme. Les fûts trempaient dans un baquet d'eau froide et de glace, une jolie nappe était étendue sur l'étal, les pichets aux couleurs de Leffe étaient disposés contenant les différentes bières déposées: la Blonde, la Brune, la Triple, la Radieuse, et en grande primeur, celle qui fut l'effigie des Flandres. La Bière aux Bulles Carrées. Feu son époux en avait fait la promotion lorsqu'il travaillait à Paris, les plus anciens s'en rappelaient encore. Il était plus que temps de la remettre au goût du jour.

Pendant ce temps, la place était fort animée: Boudins, vins, eaux, fromages, tout cela était extrêmement alléchant. Elle se demandait si la dégustation seraient également pour les présentateurs après l'apparition de la Reyne. Après tout c'était l'occasion unique de goûter des produits du Royaume entier...

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Jumpere
Adressant un sourire franc et sincère à Eilinn, les cisterciens regardèrent dans la direction indiquée par celle-ci. Ils ne seraient pas trop mal placés assurément, et déjà des commis déchargeaient les caisses de fromages et les deux barriques de vin.

- Merci Eilinn de nous accueillir avec tant d'amabilité, on va tenter de faire honneur à l'abbaye...allons Wilfred, c'est maintenant que la grande aventure commence. Au travail !

Remerciant les commis, ils présentèrent sur les tréteaux de façon à alerter l'oeil du visiteur et de leur hôtesse les fromages élaborés par Wilfred, puis Anna tira en bouteilles le vin blanc à la couleur subtile et les dispersa autour des fromages.

- Frère Wilfred, vous savez quoi ? Je vous laisse terminer la présentation, je vais aller de ce pas nous présenter au Grand Echanson afin qu'il note nos produits à la participation de ce concours.

La soeur viticultrice s'avança vers la belle Dame, la salua et lui dit timidement.

- Bonjour Ma Dame, nous représentons l'abbaye de Noirlac pour nos fromages, les crottins de Noirlac ainsi que pour notre vin blanc le Sauvignon Blanc de Noirlac. Cette année il est remarquable, son arôme est très particulier...tenez...d'ailleurs humez-moi ce bouquet...hmmm ? vous n'y trouvez pas l'odeur caractéristique du genêt et du cassis ?

Ce faisant elle lui présenta un godet de blanc de l'abbaye.



- N'est-il point trop tard pour nous inscrire ?

Tout en attendant la décision du Grand Echanson, elle regarda autour d'elle tous les produits qui s'étalaient dans les jardins du Louvre. Ce mélange de culture de terroir confortait les liens sociaux entre les différents comtés. Toute une reconstruction de patrimoine et de relations humaines qui pour ne serait-ce que le temps d'un concours mélangerait savoir-faire et savoir-être.

Et puis soudain...l'horreur...terrible instant où tout cesse, tout fui, le ciel vous tombe sur la tête...


- Mère Eloin...Mère Eloinnnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!

Ils avaient oublié Mère Eloin dans la charrette, la grande prieuse...oh Seigneur, pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé...elle dormait à leur arrivée au Louvre...mais là quand même...
le regard suppliant, elle interrogea du regard la jolie Dame qui prenait note des participants...mon Dieu pourvu qu'elle se dépêche de nous inscrire pensa-t-elle.
Salvaire_d_irissarri
Le jeune homme observe Ysabeau qui a pris grand soin des ajoncs quasi sacrés de la Montagne Noire, il surveille Maïté du coin de l'oeil qui prépare la cassole, il aide à installer le four. Sans prêter aucune attention à autre chose que sa cuisine, il est au four, au moulin, à la cassole, au feu. D'un geste auguste, il verse la préparation, pose le tout au mitan de la pierre, chauffée par le bois, juste à point et désignant un banc demande à la cantonnade :
Qui veut rester assis là ? Il faut surveiller la cuisson finale. Il ne reste plus maintenant qu'à le regarder, le contempler, savourer le fumet délicat et observer la formation de la croûte sur le dessus et Attention !

Il prend un ton doctoral, pénétré de l'importance de l'instant :
Par 7 fois ! Pas une de plus, pas une de moins, il faudra casser la crôute, délicatement mélanger le tout, la refaire passer dessous et à la toute fin, après la septième fois, la merveille du cassoulet de Castelnou d'Arri sera prêt à servir.



Il se relâche enfin. Tout est prêt ! Tout est dit ! La viande caramélise au milieu du plat, le lard fait des bulles à côté de l'oignon, le confit d'oie chante avec les carottes, la saucisse de Toulouse danse sous les fèves. Régal des yeux, délice des papilles...Il s'assied lui-même sur le banc et ferme les yeux, savourant l'instant magique du devoir accompli, du plaisir à venir.
Il regarde enfin autour de lui. Les concurrents qui s'installent, la valetaille qui court, les catastrophes qui s'enchainent, bruits de verre brisé, cris d'effrois, bêlements et coassements divers.
Il éclate de rire en regardant à l'entour. Ce tournoi est une immense foire, la foire du Louvre ! A rééditer sans aucun doute. Image du Royaume, tel qu'il est, tel que la Reyne a voulu le voir en ce jour de fête : Magnifiques atours cotoyant les tabliers, chausses de velours glissant au milieu des sabots, parures somptueuses frolant la cochonaille ! Voila qui est cocasse !

Il imagine déja, sa cousine Béatritz, "Sa" Majesté, parcourant les étals, d'un oeil gourmand mais gardant stature et port de Reyne, comme il convient. Il sait bien lui qu'elle ne pourra pas résister à son plat et imagine déja l'honneur qu'il lui fera de si bien représenter son domaine du Lauragais, le pays de cocagne.

Avisant quelques curieux qui passent en jetant un oeil ou plutôt en frémissant du nez devant leur installation, il les interpelle :

Hola les gensses ! Venetz aqui ! Je vais vous raconter l'histoire du cassoulet de Castelnou d'Arri :

Eh Bé ? Vous comprenez main'nant que ce délice divin, il ne faut point le morfaler. Faut le déguster, doucement, lentement, en fermant les yeux. C'est point cela qui vous fera vous estouffader, té !
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"NOSCE TE IPSUM"

- LJS a écrit: "si on a pris le temps de coder les révoltes et les bandits, c'est pour que les joueurs se révoltent et jouent les bandits." -
Eloin
De fait, la moniale dormait profondément. Habituée aux cahots de la route et aux longues heures de voyage, elle qui voyageait régulièrement, s'était laissée bercée par la lente avancée des bœufs tirant le lourd attelage.

Elle n'avait presque rien vu du trajet, si ce n'était les premières heures, ensuite elle avait plongé dans un sommeil réparateur, ce qui comblait le manque lié aux précédentes nuits d'insomnies qu'elle avait subies.

Le commentaire de la sœur viticultrice sur la puanteur de la capitale l'aurait fait sourire, si elle avait été éveillée, pour sur. Mais ce fut autre chose qui l'éveilla, en sursaut d'ailleurs.


- Mère Eloin...Mère Eloinnnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!

Brutalement sortie de l'agréable songe qui était le sien avant cette sonore interpellation, la cistercienne ouvrit les yeux et regarda autour d'elle. Les hauts murs du Louvre luy faisaient face, avec, au premier plan, les jardins peuplés d'étals aux mille couleurs et senteurs.
Étonnée d'avoir autant dormi, et surtout inquiète de savoir pourquoi sœur Anna l'appelait ainsi à tue-teste ; Eloin se redressa et descendit de la charrette.
Un sourire à frère wilfred qui installait les fromages sur l'étal dévolu aux cisterciens pour ce jour, un hochement de teste à sœur Eilinn qu'elle venait d’apercevoir dans son vestement ni totalement masculin, ni totalement féminin, puys la moniale rejoignit sœur Anna, en discussion avec une femme dont le visage rappelait quelqu'un à la Grande Prieuse, ancienne chambellan du Maine.
Eloin se fendit d'une courte inclinaison du buste en direction de celle qui était, si ses souvenirs s'avéraient corrects, l'actuelle Grand Echanson, avant de se tourner vers sa consœur.


Je suys là, ma sœur.

C'était là un constat qu'auraient pu faire les deux femmes se trouvant face à elle sans qu'elle ne s'exprime, mais il ne fallait point trop demander à la moniale, lorsqu'elle dormait ainsi durant des heures entières, alors que le sommeil la fuyait, d'ordinaire...
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Héraldique
Wilfred_ivanhoe
wil tres heureux d'etre la pour représenter l'odre cistercien de l'abbaye de Noirlac aida soeur anna a vider la charette et a attacher les boeufs ensuite pendant que soeur anna allait les inscrire il termina la présentation des produits de l'abbaye et vit arrivé mere Eloin


oh ma mere vous etes réveillée,je vous remercie déja de m'avoir permi de venir ici avec vous,j'en suis tres heureux
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Della
Allant de-ci delà, le Grand Echanson eut l'agréable surprise de voir arriver vers elle, une bonne soeur !

Dire qu'elle avait imaginé elle aussi entrer dans les ordres...elle fut toute chose lorsqu'elle salua la nonne.

Bien le bonjour ma soeur, je suis ravie que Noirlac soit présente. C'est une bien belle abbaye. J'ai failli m'y...Hop là, juste à temps pour rattraper le mot "marier"...et le changer par...reposer.
Ouais, c'est moyen moyen mais bon...Sourire chaleureux en respirant la bonne odeur...
Ah oui, maintenant que vous le dites...oui, le cassis se sent assez, en effet. En bon Grand Echanson, Della respira les yeux mi-clos, les parfums du vin, goûtant sans même l'avoir en bouche la saveur douce et sucrée qu'il promettait. Et de redescendre sur terre...[
b]Trop tard ? Non non, il n'est jamais trop tard pour bien faire, ma soeur ![/b]

Elle aurait bien expliquer à la bonne soeur qu'elle allait de ce pas ajouter l'Abbaye sur la liste mais cette même bonne soeur hurla après une bonne mère dont le nom n'était pas inconnu de Della.

Lorsque Mère Eloin apparut, Della s'inclina pour la saluer.

Mère Eloin, je suis honorée de votre présence en les jardins du Louvre.
Je suis Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor, Grand Echanson Royal. Nous nous sommes croisées déjà, à Noirlac et aux funérailles de...
Della se mordit la lèvre ne sachant plus s'il s'agissait de la fille, de la soeur, de la nièce ou de la cousine de la moniale...la Pomme.
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux. - N'entame pas de nouveau RP avant juillet.
Miglia150
Julien de Lancastre était en retard. Julien de Lancastre pouvait se permettre d'etre en retard. Non pas qu'il fut convaincu que ses trois charges royales lui donnassent un je-ne-sais-quel pouvoir hiérarchique, bien au contraire !, mais, pour une fois, si une affaire maréchalesque le retenait d'une présentation viticole de Soave ayant été toutefois soigneusement préparée auparavant, il pouvait bien etre justifié par le fait que tout était pret sauf son habillement inapproprié à la situation - sa tenue de Maréchal - qu'il avait quand meme pris soin d'agrémenter par le baton relatif à sa charge que sa main gauche régissait, objet fétiche des représentations officielles.

Derrière lui une petite troupe de quelques trois ou quatre hommes rétribués au préalable qui se chargeaient du transport du materiel lancastrien disposé pour le tournoi : de nombreux caisses de vin, bien évidemment, mais également une paire d'étendards qui cotoieraient le stand qu'on lui destinerait.
A son arrivée dans les jardins où il servissait la couronne en tant que huissier, pas de recherches curieuses parmi les personnes déjà présentes, mais la quete directe vers le Maitre de Cérémonie auquel le comt-fiote adressa la parole sitot qu'il la retraça dans la foule accourie pour l'événement.


Bien le bonjour, Vicomtesse Eilinn, vous me voyez désolé de ce retard navrant qui ne fut dicté que par la gestion d'une petite affaire interne à ma maréchaussée d'Anjou, Berry et Bourgogne. Auriez-vous la bonté de me pardonner ce retard et de faire organiser un petit espace pour mon produit?
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