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[RP] Tournoi des Fournisseurs du Louvre - C'est PARTI !

Della
Voilà...bientôt, dans les prochaines secondes, enfin, elle allait connaître le goût très certainement savoureux de ce fameux boudin si connu en Bourgogne par à peu près tout le monde sauf elle !

Et là, boum...Le Premier Maître d'Hôtel interrompit ce moment d'Histoire...

Venez donc dame Della, accompagnons donc la Reyne pour sa tournée.
Non ! Ce n'était pas possible, pas ça, pas maintenant, nooooooooooooon !

Hé si...la Reyne, "sa" Duchesse en personne, arrivait obligeant les gens de sa suite et de la Cour à laisser là toutes leurs occupations pour le protocole...Adieu boudin !

Et dans un sourire un peu triste, à damoiselle Maud :
Excusez-nous, damoiselle...Nous reviendrons ! Ajouta-t-elle avec un clin d'oeil avant de suivre Eilinn.
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux. - N'entame pas de nouveau RP avant juillet.
Beatritz
La Reine avait espérer arriver comme quiconque au salon de l'agriculture... oups... au tournoi des fournisseurs de la maison du Roi... Mais c'était sans compter sans cet important paramètre : elle était, justement, la Reine. La rumeur de sa présence se répandit comme traînée de poudre, et le Premier Maitre d'Hotel et le Grand Echanson rappliquèrent sans délais. A peine avait-on commencé à s'approcher de l'étal près duquel flambaient les joncs, d'où de la fumée s'élevait, mais aussi une irrésistible odeur salée qui indiquait clairement que c'était par là qu'il fallait commencer : plus tard les friandises, plus tard les digestifs : cet odeur, c'était un signe.

D'un sourire, la Reine dit aux deux officiers de la Bouche :


-"Voilà bien de l'animation en nos jardins ! Cela fait plaisir à voir, la journée s'annonce belle !
Rappelez-nous comment cela doit se dérouler ? Qui sera retenu et comment ? Et nos pupilles pourront-elles goûter les mets aussi ?"


Ce disant, elle marchait, droit vers l'étal au cassoulet, l'étal d'un Salvaire d'Irissarri qui n'était pour elle qu'un peu plus qu'un nom sur quelques papiers - arbre généalogique, recommandation de principe à Natale, délégation de pouvoir sur la gestion du Lauragais ; une confiance familiale mais somme toute aveugle - , dont elle avait à peine conscience de l'existence vibrante et exaltée, et chez qui elle ne soupçonnait pas un instant l'émoi qu'elle suscitait... Surtout, un Salvaire qu'elle avait rencontré trop peu de fois pour que sa mémoire a-physionomiste ne s'en rappelât le visage.

Alors arrivée là - l'affaire de quelques pas - , elle considéra les personnes présentes et murmura à Eilinn Melani :


-"Nous commençons ici ?"
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HRP - Béa bientôt en arrêt maladie, cf. MDRPRR - Ne se lance plus dans de nouveaux RP - Ville de Paris - Saint Chapelle : Requiem pour le Pape
Ingeburge
Quelle drôle d'idée elle avait eue là, elle s'en rendait compte maintenant qu'elle voisinait avec des bêtes poilues, cornues et puantes et c'est pourquoi elle esquissa quelques pas de retrait, ne souhaitant pas être incommodée par la proximité des quelques ovins présents; il ne manquerait plus que l'un osât s'attaquer au taffetas de sa houppelande, que ce soit par ses dents ou par son urine, le résultat dans les deux cas serait des plus désastreux. Bien lui en prit car une belle giclée de lait l'accueillit et elle eut assez de présence d'esprit pour l'éviter. Ça commençait bien, vraiment. Un sourira glacé se plaqua sur son visage et elle ne répondit rien sur le moment, se contentant d'accepter sans un mot l'invitation de Maud de prendre place sur un siège placé à l'ombre, prenant bien garde, comme recommandé, à poser les pieds là où il fallait. Elisabeth fut à nouveau saluer et Ingeburge entreprit de gagner son siège. Finalement assise, elle glissa quelques remerciements qui furent certainement perdus car couverts causés non pas par une mais par deux Charolaises.

A tout bien y prendre, elle n'avait peut-être pas perdu au change. Là où elle se trouvait, la duchesse d'Auxerre pouvait jouir du spectacle offert par la délégation bourguignonne et là où elle se trouvait, personne ne faisait attention à elle. Elle pourrait ainsi profiter de la présentation, glaner quelques bouchées à goûter, demeurer tranquille et ne pas trop se fatiguer. Et ce fut là, alors qu'elle suivait attentivement les échanges et qu'elle prenait note en son esprit des indications données par Maud qu'elle perçut une rumeur qu'elle avait appris à connaître et qu'elle ne connaissait que trop et qui de ce fait, ne l'étonna nullement. La Castelmaure était désormais dans la place, sûrement accompagnée de nombre de personnes auxquelles s'adjoindraient le Premier Maître d'Hôtel et le Grand Echanson qui quittaient maintenant les étals bourguignons. Si Ingeburge avait été chagrinée par l'accueil laitier qui lui avait été réservé, elle se rassérénait présentement tout à fait, nulle tâche officielle ne lui était assignée en ce jour et elle comptait bien en profiter. Elle resta donc assise, tranquille, elle ne se lèverait que si la souveraine s'approchait avant qu'elle n'eût quitté chèvres, vache, boudins et fromages et pour l'heure, ce n'était manifestement pas le cas.

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Grand Master of Ceremonies of France , oh yeaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Back dans les bacs, wesh!
Della
C'était presque intime, ce Tournoi, à côté d'autres festivités ou cérémonies où l'on paraissait. Intime aussi dans le fait que la Reyne était seule. Entendez sans une volée de Huissiers annonçant telle ou telle personne, tel ou tel déplacement. La Reyne était libre d'aller là où elle le semblait bon.
D'ailleurs, c'est elle qui donna le pas en direction du cassoulet.
Della en fut ravie, elle n'en avait jamais goûté de ce plat du Sud, ce serait une première...Pourvu que ça lui plaise.
Tout en marchand, Della donna la réponse à la demande de Béatrice.

Chacune de nous...votre Majesté, le Premier Maître d'Hôtel et moi-même, goûterons des mets proposés. Baissant un peu la voix : Bien sûr, si l'une des préparations ne vous dit rien qui vaille, nous la passerons aussitôt...Reprenant alors : A la fin de la journée, il vous reviendra de décider quel producteur aura l'honneur de servir votre table. Eilinn et moi étant là pour vous conseiller également sur toutes les préparations que nous pourrons faire des productions. Tel ce cassoulet qui devra bien trouver bon vin pour l'accompagner...Acheva-t-elle dans un sourire qui trahit une certaine gourmandise.

Puis, à l'adresse du cassouletier...est-ce que cela se disait ? Hmmm...à voir :

Messire Salvaire d'Irrissari, auriez-vous l'amabilité de nous faire découvrir votre mets si prometteur au fumet qu'il répand...Et racontez-le nous, voulez-vous ?

Le regard du Grand Echanson brillait à l'idée de savourer, de déguster, d'aimer...mais tout aussi important, pour elle, était l'histoire des productions, leur origine, la passion de leur créateur...car on ne fabrique bien que ce qu'on aime avec passion. Ca, elle l'avait découvert par elle-même, les mains dans les vignes...

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Baronne de Seignelay - Blason en travaux. - N'entame pas de nouveau RP avant juillet.
Salvaire_d_irissarri
A peine Ysabeau la ronchonne l'avait-elle prévenu que voici que se trouvait devant lui une foultitude de dames, de beaux atours, de regards, de pépiements divers. Il y avait là toute une troupette de jeunes personnes ; des presque enfançonnes encore, des plus âgées, des tout à fait affriolantes, des quelconques mais devant elles toutes, se tenait devant lui... Elle ! Magnificente, merveilleuse, éblouissante - quoique celà fut sans doute aussi du fait de la couleur de la robe choisie en ce jour - la Reyne, Béatritz, "Sa" Divine, sa cousine.
Salvaire en son intense émoi la regardait, sans prononcer un mot, restant encore une fois la bouche ouverte, à bader devant elle. O temps suspend ton vol ! Même les chèvres plus loin ne bêlaient plus, même la vache s'était tu, les oiseaux même avaient cessé de chanter une seconde. Instant magique où la rencontre se produisait enfin.
Le jeune homme en jeune adolescent énamouré, sûr de ses sentiments comme il l'était, ne doutait point une seule seconde que Béatritz le reconnaitrait entre tous, se souviendrait de lui, s'approcherait enfin et sous les regards esbaudis de sa cour lui pincerait la joue ou lui prendrait la main ou ferait passer sur lui un regard attendri. Il béaticinait encore et attendait , le coeur battant, les mains moites et l'oeil - euh, l'oeil qu'on pourrait tout de même qualifié de rond, pas exorbité mais presque, quelque chose qui se rapprochait,il faut bien le reconnaitre, du regard bovin sous les longs cils soyeux.

Mais, toute chose ayant une fin, le temps qui avait assez suspendu reprit son cours et soudainement, Salvaire se rendit compte qu'il ne se passait rien. La Reyne prenait avis et il devait bien se rendre à l'évidence, elle ne l'avait point reconnu ; en tous cas, pas pour ce qu'il était, pas pour ce qu'il ressentait. Elle ne devinait point ce qu'il portait en lui, au fond de son âme chancelante. Enfin, on l'interrogea :

Citation:
Messire Salvaire d'Irrissari, auriez-vous l'amabilité de nous faire découvrir votre mets si prometteur au fumet qu'il répand...Et racontez-le nous, voulez-vous ?


Reconnaissant Della qu'il cotoyait en salle des Officiers Royaux, il respira longuement, reprenant ses esprits et le cours de sa vie. Désireux de paraitre au meilleur de lui-même en cette charge du jour comme en toutes celles qu'il occupait, il retrouva sa dignité et le sens du devoir prit le dessus. Un regard vers sa soeur, un autre vers la table présentant le plat divin, il prit la parole ; voix qui se voulait ferme et toute émotion troublante s'éloignant au fur et à mesure. A peine si on discernait, au début, un léger trémolo dans les aigus. Prenant tout de même bien soin de ne regarder que la dame Della, il expliqua :


Eh bé, voici :

Tout commença au cours du siège de Castelnaudary pendant la guerre que nous menions contre notre terrible ennemi d'alors, l'Anglois.


La ville était encerclée, les soldats affaiblis, les réserves s'épuisaient. Pour donner du cœur au ventre aux assiégés, le prévôt de la ville voulut, avant de les lancer en une furieuse charge sur l'ennemi, leur faire faire un bon repas.
Les villageois apportèrent alors tout ce qui leur restait : fèves, légumes, porcs, volailles et bien sûr ail rose et épices, ce qui permit aux cuisiniers de la garnison de confectionner un gigantesque estofat qui, nourri du suc de viandes diverses fut, cela est certain, une excellente chose. Afin que tout le monde puisse manger chaud, les cassoles furent placées dans le four de la ville ; s'ensuivit, sous l'effet de la chaleur, le gratinage de la préparation. Bien lestés par ce festin plantureux qui, cela va sans dire, fut arrosé avec tous les vins du cru, les Chauriens ne quittèrent la table que pour se précipiter sur l'armée angloise, mais non sans avoir auparavant fait exploser leurs vieilles couleuvrines qu'ils avaient chargées jusqu'à la gueule.
Leur ruée fut si furieuse et si terrible fut le bruit de l'explosion, que les assiégeants, pris de panique et croyant qu'il y avait dans la ville une artillerie formidable, s'éloignèrent en toute hâte, courant de toutes leurs forces pour ne s'arrêter, dit la légende chaurienne, que devant les rives de la Manche.
Le caçolet, qui s'appelait d'abord estofat et dans lequel plus tard, dit-on, les fèves seraient remplacées par des haricots, est né en ce jour glorieux pour la ville de Castelnou d'Arri et pour tout le Royaume.


Plus serein à présent, il prit le temps de lancer un regard vers la Reyne, espèrant qu'elle apprécierait le récit, si tant est qu'elle ne le connut point déja. Ce dont il se doutait vu qu'elle était sa "payse", de toutes façons. Il poursuvit sur un ton plus enjoué :

Et à présent, me direz-vous, qu'y a-t-il donc à l'intérieur ?


Salvaire laissa glisser un sourire sur ses lèvres et se saisissant d'une large tranche de pain y déposa une large portion, prenant bien soin de déposer chacun des différents produits.

Té ! Goutez plutôt voir ! Vous n'y trouverez que des bons produits ! Ceux qui viennent des terres du Lauragais, du domaine de Sa Majesté, que j'ai l'honneur d'administrer pour elle. Voyez donc ! De la si bonne viande ! Des oreilles de porc confites, des manchons de canard, des fèves blanches délicieuses, et encore...de la saucisse de Toulouse, de la bonne couenne et aussi des côtes de porc, du collier d'agneau et quelques tomates, et de l'ail, et du céleri et de la porée et... Mais... Macarel ! Ne croyez pas que je vais tout vous dire. Un bon cuisinier est comme un bon medicastre, il sait ses secrets et ne peut tout en dévoiler.

Il se délectait en même temps qu'il racontait, fermait à moitié les yeux pour mieux sentir,tout à fait détendu à présent, heureux d'avoir raconté pour le plaisir de tous. Puis, saupoudrant pour la finition d'une pincée d'hysope, il tendit le tout au bout de sa main, hésitant un instant, sans savoir laquelle de ces dégusteuses allait commencer la première.

[Edit/] Pour les curieux : http://www.couleur-lauragais.fr/pages/journaux/2004/cl66/reportage.html
Et pour les gourmands : http://www.confrerieducassoulet.com/la_recette.html [\Edit]

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"NOSCE TE IPSUM"

- LJS a écrit: "si on a pris le temps de coder les révoltes et les bandits, c'est pour que les joueurs se révoltent et jouent les bandits." -
Elizabelle
Elizabelle suivit la Reyne aux Jardins. Son regard se porta partout sauf sur les stands, l'adolescente étant plus interressée par les fleurs que par la nourriture... Et puis tout ce petit monde se dirigea vers un premier stand. Le jeune homme qui le tient... Ben il porte le même non que la cousine de mère ! Cela veut-il dire que c'est un cousin aussi ?

Bref, il a réussis à attirer l'attention de la brune, qui le fixe, curieuse. Seulement il se contente de contempler la Reyne la bouche ouverte, comme un poisson hors de l'eau... D'ailleurs, il a l'air un peu idiot...

Et voilà qu'il se reprend, et qu'il raconte son histoire sur le cassoulet... Finalement c'est interressant... Même si le contenu de la marmite ne lui donne pas tellement envie... Faut dire qu'elle a jamais aimé les harictots la brune... Et que fera-t-elle, si on lui demande d'y gouter ?

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Eilinn_melani
Le Premier Maitre d'Hôtel était dans les nuages, ainsi il y eut un petit moment de battement entre le moment ou la Reyne l'interrogea et ou l'officier réagit.

Oui Votre Majesté.


Fort heureusement, le Grand Echanson prit le relais, et le candidat commença à faire son exposé, qu'Eilinn écouta distraitement.

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Beatritz
La Reine aurait volontiers, aux explications de Della d'Amahir-Euphor, commenté :

-"Quel dommage qu'en dépit de tous ces mets, nos pupilles ne puissent manger et nous dire leur avis, elles qui pourtant seront les assiettes à nourrir du Louvre, dès ce soir !"

Mais hélas pour elle - et ce n'était que partie remise - le Grand Echanson embraya sur la première présentation. Là, le cœur de la Castelmaure ne fit qu'un bond : Irissarri, et puis Axel non loin, et soudain c'était évident, et soudain elle voulait le faire taire et l'appeler "Mon cousin" et lui demander des nouvelles de ses terres, de son bleu du Lauragais, de son pays de cocagnes ! Et non, le verbeux cousin était parti dans une explication, une longue, si longue explication, un conte ! On ne pouvait le qualifier d'irréformable ou d'insoumis : il respectait à la lettre la consigne du Grand Echanson : Racontez votre produit. Non, on ne pouvait même pas lui faire le reproche de l'irrévérence...
Et Béatrice n'en pouvait plus d'attendre ; d'attendre pour manger, d'attendre pour saluer ce cousin trop rarement vu, si rarement que ses traits même lui sont inconnus. Mais à le fixer et fixer encore, à regarder parfois Axel tout près, à comprendre la ressemblance, elle sait que ce visage, elle ne l'oubliera plus.

Quand finalement le Salvaire s’arrête, Béatrice répond de façon aussi laconique qu'il a été volubile, de sorte que leurs longueurs de discours s'équilibrent et que l'on n'attende pas davantage pour goûter...


-"Et bien, un tel récit ouvre l'appétit ! Mangeons avant que la brise ne refroidisse ce caçolet."

Elle saisit de ses doigts gantés le large tranchoir et l'attaque à belles et précautionneuses dents (il ne fallait pas en répandre partout, sur sa robe, sur ses manches...). C'était chaud, c'était fumant, c'était fameux. Elle ne mangea pas tout, bien sûr, car il fallait ménager son appétit pour la suite, et parce que si l'on s'y laissait prendre, on la finirait, la cassolette de caçolet ! Mais elle goûta assez des fèves, oreilles de porc confites et morceau d'agneau, pour se faire une belle idée du plat mitonné par son cousin. Fin chef de cuisine !

Elle se tourna vers le Premier Maitre d'Hotel et le Grand Echanson, pour avoir leur avis, retenant le sien pour plus tard, et se permettant de dire :


-"Il faudrait faire honneur à tout ce qu'il reste... Ces demoiselles pourraient goûter, si cela leur fait envie ?"
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HRP - Béa bientôt en arrêt maladie, cf. MDRPRR - Ne se lance plus dans de nouveaux RP - Ville de Paris - Saint Chapelle : Requiem pour le Pape
Axel2fersen
La reine, Sa reine, Sa Majesté...
Et quelle majesté dans cette robe.

Elle s'approche, elle sourit. La blonde se plie, courbe l'échine le plus élégamment possible. Et voilà que Salvaire qui bien qu'ayant du mal à démarrer se lance, s'élance. Il conte , raconte; il narre, l'histoire palpitante, de son plat au fumet si affriolant.

Et voilà que Béatrice plonge sa main gantée vers le plat, elle hume puis goûte et déguste, et elle aime à n'en pas douter...

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Certains sont fan de Yolanda moi c'est Sacha ma star à moi!
--Riccardo


Arriver jusqu'au Louvre n'avait déjà pas été une mince affaire.
Sur les routes, personnes n'avait réussi à lui indiquer où se trouvait "La Louvré" et ces imbéciles avaient passé plus de temps à se moquer du domestique de la Duchesse qu'à l'aider à trouver son chemin.
Finalement, et à contre coeur, il ressorti le parchemin qu'on lui avait laissé et du le montrer à quelques personnes croisées sur la route pour qu'on lui donne une indication valable.
A voir les mines changeant à l'évocation du lieu et à la beauté du texte, il faut croire que les simples paysans n'aimaient pas ce genre de festivité. Normal, s'ils s’obtiennent à remuer les excréments de leurs bêtes et à manger d'horribles légumes sortant de la terre... Beerk.
L'espagnol afficha une mine de dégoût et cracha au dehors.

L'arrivée à l'entrée du Louvre ne fût pas non plus une mince affaire. Bien qu'il ait une lettre de recommandation de la Duchesse du Charolais, les gardes hésitèrent le laisser rentrer au vu de son accoutrement. Et quoi? Lui s'en moquait de leur jalousie pour son corps d'athlète et bruni par le soleil. Ou alors était-ce sa belle tenue rose? Une tenue neuve offerte par la Duchesse pour le récompenser de ... de quoi encore?


Ecoutez pandilla de cretinos! Jé souis aqui presente par el volonté dé ma patronne, la Douchesse Charolaise... dû Charolais. Si vous né me laissez pas entrer immediatamente, jé vous promets qu'elle reviendra con son latte et qué vos posterioros s'en souviendront! Claro?

Devant la mine incrédule des deux gardes, il leur tira un grand sourire et les balaya sur le côté avec son bras afin de se frayer un passage.


Gracias, généreux...idiota.


Sifflotant et trimballant le matériel nécessaire, il se mit à la recherche de sa patronne sur qui il finit par tomber. Sans baisser le ton, il s'avança vers elle jusqu'à être certain qu'elle le reconnaisse.

Ah! Patronne! mé voilà finalamente!
Como estas? Y vuestra vaca? Donde esta?


Il fit mine de la chercher du regard et puis sourit en pointant du doigt la Duchesse du Charolais!

Ah, pero que? Elle était derrièreuh vous!
Jé ne l'avais pas voue!


Satisfait de sa plaisanterie et ne craignant point de représailles en ces lieux trop fréquentés, il tira un énorme sourire et alla s'emparer du petit tabouret ainsi que du seau pour récolter le lait. Se retroussant les manches, dévoilant au passage deux beaux biceps bronzés et travaillés, et protégeant sa belle tunique avec un tablier, il leva les bras au ciel.


Admirez lé travaiiil!

Délicatement, il empoigna les pis de la grosse vache et commença à les mouvements pour traire jusqu'à ce que les premiers jets virent remplir le seau.
Yolanda_isabel
Pourquoi aime-t-on Marraine ?

Elle est noble, elle est grande, elle est belle.

Mais encore ? Est-ce suffisant ? Marraine est douce, calme et généreuse.

Est-ce bien tout ?

Marraine manie le jeu des mots, le verbe et la langue, et des lèvres encore juteuses du plat tout juste goûté, Marraine se prend à penser aux autres, aux demoiselles. Un instant, un instant d'âpre dispute dans le si petit mais si rond - corps de Yolanda. Ces demoiselles ? Sont-ce les pupilles ? Ou elle-même et les Pupilles, car assurément à être la filleule préférée et la pupille d'une Reyne, il y a des différences. Mais pour la gloire du cassoulet ne peut-on faire fi de ces différences.

Et parce que l'écran des bienséances ne tient guère longtemps, les lèvres roses sucrées se mettent à saliver et les yeux à réclamer.

Elle ne le dit pas, le pense, fort, très fort. Et accroche de son mieux le regard, qui de la reine, qui du premier maître d'hotel.

Moi, j'en veux !

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« Sauvez un gueux, mangez un noble. »
Della
Ô Dieu qu'il racontait bien son plat, le Salvaire ! On le savourait avant même de l'avoir à la bouche, on le goûtait des yeux, du nez et des oreilles avant qu'il ne brûle la langue...Della qui devenait épicurienne après avoir été une stoïcienne pure et dure, salivait à chaque mot, à chaque sourire prometteur !
Du coup, elle ne vit rien du jeu de regards qui s'échangèrent entre le cuistot et la Reyne, bien trop occupée à respirer, les yeux mi-clos, la promesse de la dégustation.

Béatrice donna le signal : tous sur le caçolet !
Oui mais pas vraiment comme ça, avec discipline et rigueur et grâce s'il vous plait, nous sommes à la Cour quand même, pas en campagne contre des hérétiques.

Ainsi donc, après que la Reyne elle-même eut goûté le mets, Della et Eilinn firent de même.
Il s'en fallut de peu que le morceau de viande d'agneau ne finisse au sol car son équilibre était précaire mais l'on assista à un joli mouvement d'adresse de la Blonde qui réussit à rattraper le lâche entre ses doigts pour juste après, l'amener à sa bouche...

Hhhmmm...quel déliche...
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux. - N'entame pas de nouveau RP avant juillet.
Marineblanche
Marine Blanche avait suivi Riccardo silencieusement, ce qui était rare chez la petite mais fallait pas la comprendre aussi, hein ! Elle ne parlait pas la même langue que lui. Et quel interêt qu'elle l'embête pour qu'il l'engueule si elle ne comprenait pas ce qu'il disait ! N'empêche, elle ne pouvait pas s'empêcher d'esquisser un sourire amusé quand elle regardait sa tenue...Rose !
L'aventure jusqu'au Louvre était rude ! Difficile de trouver le chemin entre les gens qui se foutaient de la poire de Riccardo ! La rouquine aurait bien voulu leur foutre une raclée mais avec un bras cassé, ça le faisait pas, hein ! Sinon elle leur aurait cassé la figure, si si ! Bref, ils continuèrent leur routes mais arrivés devant l'entrée du Louvre, encore une fois, il eut un petit incident...Les gardes n'en faisaient qu'a leur tête quoique la petiote pouvait les comprendre, hein. Un domestique habillé en rose et une gamine rousse d'environ huit ans avec le bras dans une écharpe, ça ne passait pas inaperçu, surtout dans ses lieux là.

La rouquine suivit alors Riccardo comme toujours jusqu'à la Duchesse du Charolais, elle esquissa un sourire amusée à la blague pas drôle du tout du domestique.


- Zour 'Dame !

Que faire? Que dire? Ce n'était pas le genre de Marine de se poser ce genre de question mais là c'était différent, ça grouillait de noble et elle ne savait pas vraiment comment se comporter donc elle resta bien évidemment prêt d'Angelyque. Des odeurs inconnues arrivèrent au nez de Marine Blanche. Très agréables. Son regard bleu se posa sur Riccardo qui était en train de traire une vache...Mais que faisait une vache ici? La petite plissa du nez. Elle vit aussi des personnes qui commencèrent à gouter un met qu'elle ne connaissait pas du tout la petite. S'adressant à la Duchesse en chuchotant :

-Dites 'Dame, vous croyez que moi aussi, ze peux gouter?
Angelyque
Angelyque serra les dents à l'arrivée de Riccardo, le sagouin savait très bien qu'elle ne pouvait le corriger devant tant de monde. Elle lui lança un regard d'avertissement et siffla entre ses dents.

Attends qu'on rentre à Cruzy...je vais t'apprendre les bonnes manières tu verras, quand je pense qu'à la Casa Aussona le valet de mon frère, Barradouna lui embrasse les pieds quand il le voit, tellement il est content de voir son maître! le pire est qu'il n'est même pas payé lui, c'est un esclave! plus un mot Riccardo! surtout quand la Reyne s'approchera, tu opineras de la tête à tout ce que je dirai tu as compris? sinon, je te préviens, je t'envoie à Oingt où tu seras en cuisine, à la merci de Mathilde!!! méfie toi aussi que je ne t'échange pas avec Barradouna! occupe toi de traire à présent!

La Charolaise poussa un long soupir et sourit en voyant arriver MarineBlanche. Elle suivit le regard de l'enfant qui semblait interessée par ce qui se passait en direction de l'autre stand, qui était un peu plus loin.

Bonjour Marine, hum...je ne sais pas trop, le mieux est que tu ailles demander à ma fille Della, c'est la jolie blonde qui est à côté de la Reyne, elle est Grand Echanson, je ne puis dire si tout le monde a le droit de goûter après la Reyne.
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Beatritz
D'un geste et d'un sourire, la Reine invita ses pupilles à goûter, si elles le voulait. Salvaire d'Irissarri s'était donné bien du mal, il eut été dommage de ne point faire honneur à son plat, de lui en laisser plusieurs livres sur les bras.
Puis elle observa Della, sa si chère Della, dont l'enthousiasme tirait des mots à demi masqués par les haricots fondant en bouche. Quel déliche, oui...


-"Que goûterons-nous ensuite ?"

Elle regardait les étals voisins. Elle savait la liste de candidats fort longue... Il n'y aurait pas trop d'une après-midi pour tous les visiter, s'ils étaient aussi bavards que son cousin ! Souriant à Axel et Salvaire, elle s’apprêta à réjouir ses papilles de nouvelles saveurs.
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HRP - Béa bientôt en arrêt maladie, cf. MDRPRR - Ne se lance plus dans de nouveaux RP - Ville de Paris - Saint Chapelle : Requiem pour le Pape
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