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[RP]Chronique de la rue des Maraudeurs/Bas-quartiers de Dole

Sorcor
Sorcor prit le chemin du retour.
Sa retraite prenait fin.
Ses amis moines avaient déjà la larme à l’ œil : il fallait à nouveau se serrer la ceinture.
En chemin il rencontra la sentinelle :

Bonjour sentinelle, quelles sont donc les nouvelles ?
Pas très bavard a ce que je vois, ne vous en faites pas pour ma securité : je rentre directement
Ma compagne m attend certainement et elle m a beaucoup manqué


Sorcor franchit le portail du 17 rue des maraudeurs

Il y avait de la lumière : la petite lampe rouge à l’étage était allumée

Son cœur rempli de joie Sorcor ouvrit la porte et disparu.
La sentinelle reprit sa ronde
Anna_perenna
Il est tard en cette nuit froide du 6 janvier 1458. Une grande jeune femme remonte la rue des Maraudeurs d'un pas rapide et décidé.
Elle jette un oeil vers le n°7, la résidence de Dame Lineluna et Darkcelt, il y a de la lumière à l'intérieur, quelques chandelles dégagent une ombre qui s'agite au-dessus d'une sorte de tableau. L'ombre peint et peint encore. La passante a une envie folle de bondir dans la propriété et de serrer la propriétaire dans ses bras, mais une autre ombre surgit...c'est Dark, alors la jeune femme sourit, dans ses yeux on peut lire une grande douceur, une affection profonde envers ces occupants.
Au 13, tout est éteint...
Au 15 également.
Au 17, des rires fusent, étonnée elle s'arrête un court instant ; elle entend une voix d'homme, c'est celle de Sorcor, puis des exclamations et une explosion de joie. Il y avait une femme chez ce brave Sorc ; " aurait-il trouvé chaussure à son pied ? c'est tout le mal que je lui souhaite, il le mérite tant !" soupire t-elle.
Au 19, des cris, des pleurs d'enfant et des chants de berceuse pour endormir le bébé.

Poursuivant sa route, elle croise une Dame fort élégante, bien mise de sa personne, des allures de noblesse auréolent sa façon d'être.
- Bonsoir Dame dit-elle avec un léger accent étranger.
- Bonsoir Mad... la jeune femme qui remonte la rue s'arrête et se retourne.
- Attendez !
L'étrangère fait volte-face et la jeune femme s'avance vers elle, la regarde intensément.
- Dona ? Ne seriez-vous pas Dona ?
Interloquée, celle-ci acquiesce puis après un bref instant d'interrogation écarquille les yeux en portant les mains devant son visage.
- Mon Dieu, ce n'est pas possible, Toi ?!

Elles s'enlacent un long moment, un moment interminable et s'embrassent affectueusement, puis la jeune femme murmure :
- Dona, tu ne peux imaginer la joie que je ressens de te revoir, viens, rentrons, j'habite ici regarde, au 21.

L'étrangère éclate de rire :
- Au 21, oh je sais, j'en ai fait tout le tour crois moi !

Ne comprenant pas très bien, la jeune femme extirpe à l'intérieur d'une grande jarre de terre une lourde clef et ouvre la porte de la chaumière.

- Assieds-toi Dona, je vais tout te dire, mais attends, réchauffons tout d'abord cette demeure ensuite je te servirai un thé bien chaud.
Les flammes crépitent sur le bois sec, une lumière éclatante enveloppe la maisonnée. Elle fait chauffer de l'eau et verse le liquide bouillant sur les feuilles de thé puis elle commença son récit...

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Sorcor
La sentinelle aperçut sorcor sortir de sa maison

Il portait dans ses bras une grosse malle de voyage qu’il déposa sur le bord de la chaussée

Il attendit le coche qu’il avait commandé la veille

Ses idées étaient claires à présent
Il avait eu enfin des nouvelles de lilas_rose par des amis voyageurs

Au lieu d attendre son retour comme ce qu’elle lui avait promis, elle était à Saumur et l avait trahi pour une personne obscure

Il se rappela soudainement une partie de sa lettre, la plus douloureuse :

« Reste avec tes amis, cette ville ( dole) pue à plein nez et je l'ai quitté sans regret. Je pensais que tu étais différent mais je vois que tu es comme eux... Je voulais t'écrire pour t'expliquer mon départ mais finalement pas besoin que je me fatigue »

Sorcor sortit de sa torpeur : le coche arrivait

Envoyez donc cette malle à Saumur à sa destinataire ! Dites lui bien de ne plus remettre les pieds ici, dans cette rue des maraudeurs ou tous mes amis l ont accueilli à bras ouverts

Le cocher prit la malle et prit le chemin de Saumur

La sentinelle vit Sorcor rentrer dans sa maison et s enferma à double tour
Anna_perenna
La jeune femme allait entreprendre son récit lorsqu'un tintamarre au-dehors fit sursauter les deux amies. Elles ouvrirent la porte et entendirent Sorcor crier :

Citation:
Envoyez donc cette malle à Sémur à sa destinataire ! Dites lui bien de ne plus remettre les pieds ici, dans cette rue des maraudeurs ou tous mes amis l ont accueilli à bras ouverts.

Dona et Anna (c'était le nom de la nouvelle propriétaire du 21) se regardèrent. Une peine inextinguible se fit jour dans leurs yeux. Sorcor leur ami était à nouveau dans la peine. Elles rentrèrent à l'intérieur et Dona dit :

- Ce garçon est un dépendant affectif. Toujours jouer le rôle du gentil est peut-être une des conséquences de sa dépendance affective. Peur de déplaire, peur de perdre, peur de ne pas être aimé… il va falloir qu'il apprenne à aimer les gens mais pas au point de se damner et de se rendre malheureux.

- C'est vrai Dona,il a longtemps donné plus d’importance aux autres qu’à lui-même. Beaucoup ont bénéficié des services de Sorcor, normal alors que la frustration, l'injustice grandisse en lui. Les autres ont toujours été plus important que lui.

- Et ses relations amoureuses ?

- Il n'a jamais quitté une relation amoureuse. Ce sont les autres qui l’ont quitté. Il ne voulait pas leur déplaire et ne pouvait, n’y partir, n’y exprimer ses besoins. Un vide qui ne cesse de se remplir de cette rage. Il ne peut pas déplaire. Entre ses besoins et ses émotions, il a crée un mur pour s’empêcher de penser à lui et de vivre des émotions qu'il pensait être négatives. Je ne veux pas qu'il explose. Ce garçon a trop de valeurs en lui...

Je vais l'aider à ce qu'il trouve un certain équilibre entre être gentil pour les autres et être gentil pour lui-même. Si il ne met pas des limites, si il ne prend pas soin de ses besoins,il ne pourra plus s’occuper des besoins des autres.
Un dicton dit : charité bien ordonnée commence par soi-même! Ben ce brave Sorc il va falloir qu'il fasse de cette phrase son crédo :
" Gentillesse bien ordonnée commence par moi-même ".

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Anna_perenna
Les deux femmes regardèrent Sorcor rentrer chez lui, la mort dans l'âme et la souffrance au corps puis en firent de même de leur côté.

Dona la première rompit le silence :


Je t'écoute Anna, raconte-moi cette étrange histoire.

Alors Anna entrepris l'épouvantable récit.

" Lors de mon arrivée sur Dole, je rencontrai par hasard une sentinelle ; dire que cet homme me plut dès le premier regard est un doux euphémisme, j'en tombai éperdument amoureuse. Un problème se posait : lui ne l'était pas. Chose étrange il en bavait pour la Dame du 13, une personnalité fort élégante, bien mise de sa personne, aux lettres de noblesse, mais celle-ci ne s'en souciait guère. Jetterait-il alors son dévolu sur moi ? Etais-je prête à en accepter le prix ? Aurais-je pu accepter qu'il succombe par dépit à mes avances ? Que nenni ! Je n'aurai jamais pu m'abaisser à perdre mon honneur. Il s'avérait qu'il ne m'aimait pas certes, mais je pris le pari de me faire aimer de Lui.
Combien de fois l'ai-je provoqué ! Combien de soirs ai-je pu l'épier derrière mes fenêtres ! Combien de nuits me suis-je damnée à en perdre l'âme !
Je me suis sentie si petite, si insignifiante que j'eus l'impression de perdre toute dignité humaine.
Si tu savais tendre Dona comme j'ai pu souffrir ! Chaque matin je noyais mon regard dans mon miroir essayant de me faire encore plus belle, tentant de comprendre son déni envers moi. J'aurais tant voulu changer de personnalité pour pouvoir me sentir aimée !

Et malgré les connaissances, malgré Line, malgré Sorcor, Heylias et les autres, malgré le nombre de verres de tord-boyaux que j'ai pu boire, je continuais chaque soir à me mettre au lit et je passais en revue chaque détail en me demandant ce que j'avais pu mal faire...

Quelle idiote j'étais ! Qu'est-ce-qui m'a pris de croire, d'espérer pouvoir obtenir le bonheur ?
J'ai appris ta venue sur dole, j'ai appris que tu me cherchais pour tenter de comprendre le mystère de ma mort.
Sorcor a bien senti la chose et t'a mis la puce à l'oreille et vous aviez compris que je m'étais retirée afin que je puisse recoller mes morceaux, pour me permettre de me reconstruire.

La sentinelle n'a fait que son devoir. On n'approche pas une sentinelle. Il a ordre de passer par les armes toute personne tentant de l'approcher. J'ai bien failli mourir. Line et Sorcor m'ont recueilli et devant la gravité de mes blessures m'ont transportée chez les moines.
Je me suis remise tant bien que mal. Les braves religieux m'ont veillée, soignée sans relâche. Pendant ma convalescence, j'eus le temps de réfléchir...on m'avait crevé le coeur, tout a été fait et établi pour brouiller les pistes, la faute m'incombait et si je me suis empêchée de vivre pendant une éternité je n'avais qu'à m'en prendre qu'à moi-même...la culpabilité est le pire des sentiments. Elle m'a pourrie l'existence. Je perdais chaque jour un peu plus de mon âme à force de jeter l'opprobre sur ma misère affective et j'en devenais un peu plus méprisable chaque jour.

Et puis les moines m'ont reconstruite peu à peu, ils m'ont démontrée que ma personnalité restait inchangée, que je serais toujours une femme forte ayant seulement été perturbé par des circonstances malheureuses que la vie nous glisse sournoisement sous nos pieds ; que mon intégrité morale n'était pas entamée, que je devais rester fière et sure de moi...

Anna se tait et avale cul sec un grand godet d'alcool fort puis elle reprend :

Alors j'ai décidé de revenir, de changer d'identité. Je m'appelle désormais Anna...Anna _perenna pour vous servir ! Anna reste ce qu'elle était auparavant avec une force de caractère plus soutenue. J'ai profité de cette convalescence pour m'instruire encore et encore, j'ai appris à trancher entre ce qui est bon ou mauvais pour moi , rejeter ce qui ne me convient plus, garder ce que j'approuve et qui me sied le mieux.

- Et ta fille où est-elle ?

- Ma fille est en lieu sur en un domaine qui s'appelle Quebechuy. Elle y est bien traitée, apprend les bonnes manières et la bienséance. Les gens qui gèrent le domaine et qui s'occupent de son éducation sont des gens bien.
D'ailleurs je dois aller lui rendre visite. Elle me manque terriblement tu sais...nous pourrions y aller ensemble si tu le désires, hein qu'en dis-tu ?


- Avec plaisir Anna...elle éclata de rire à cette dernière parole. Dona regarda son amie, lui sourit doucement puis se leva et alla l'étreindre.

- Que je suis heureuse de te revoir...trois ans...trois ans déjà !

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Mifalifou
Nuit d'hiver. Mifalifou était de retour dans à Dole, qu'il detestait tant, "condamné" a rester trois jours là. Ah! Que cela lui pesait! Mais que pouvait-il y faire? Il devait attendre, alors, il attendra.

La nuit, les rues de la capitale n'étaient pas bien plus vivantes que la journée. On eut pu même croire qu'elles l'étaient plus la nuit, par endroits, et plus précisement, ceux propices aux complots et autres illégalités à tel point flagrantes que personne ne les remarquaient.

Seul bon souvenir de cette horrible ville? Sa compagne, qui partageait le même désir de ne pas y rester. Sa belle... sûr, ca, c'était du bon souvenir! Dans la nuit opaque, un sourire se dessinait sur le visage de Mifalifou. Que d'aventures déjà, en seulement trois semaines! Les bons souvenirs lui revint... Sémur, ville si accueillante et pleine de vie. Il aurait voulu y rester plus longtemps! Malheureusement, on le demandait dans sa ville natale, et il désirait baptiser sa belle selon la coutume Septhalienne, et qui plus est, là où lui-même avait été baptisé de cette religion unique au monde.

Pendant les quelques jours qu'ils devaient passer ici, notre héros s'était bien décidé a rencontrer deux trois "connaissances" avec qui les affaires n'étaient pas claires... Alors, et pour réfléchir, il déambulait la nuit dans les rues de la Capitale.

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Sorcor
Sorcor s’était cloitré chez lui depuis la veille au soir.
Le prédateur rodait sans doute dans la rue des maraudeurs
Enfin au matin Sorcor s’aperçut qu’il était vraiment sortit d’affaire en lisant la nouvelle énigme : un autre périra à sa place

Il avait entendu dire que du changement aurait lieu dans bon vieux quartier
Matatention02 était de retour : il souhaiterait certainement s installer à nouveau ici

Sur ces bonnes pensées Sorcor sortit prendre l air
Justement il aperçut Mata chargé comme un baudet


Tiens voila ce cher Mata qui en veut à mon héritage ! Alors tu reviens t'installer parmi nous! Bien ça!

Tu peux toujours squatter ma remise transformée en étable ! Cela te coutera quelques ecus biensure


Et pour épater son ami, Sorcor sortit en vitesse son attelage, cadeau de Dona Lucia

Ses deux boeufs magnifiques attendaient les ordres
]

Alors mata: pose donc tes affaires dans la charrette: je t accompagne!

D'un petit coup de fouet, Sorcor, fier comme un coq, fit avancer ses betes. Ils se mirent à avancer
Matatention02
Matatention02, ravi de trouver la belle Dole, aperçut son ancien ami Sorcor accompagné de deux beaux boeufs.

Bonjour l'ami! Heureux de te revoir. Je vois que tu as préparé de quoi m'aider à emménager. J'ai réussi à trouver une maison dans la rue, c'est le numéro 1.

Matatention02, avec l'aide de Sorcor, posa ses affaires dans la charrette puis se mirent en direction de la rue des maraudeurs.

Alors comme ça il y a un tueur en série parmi nous et tu as été sa cible?
Qu'à tu fait pour mériter ça?

Ils continuèrent doucement à parler des temps passés loin de l'autre puis la nuit tomba.
Dès que les affaires furet déposées, ils s'empressèrent de se rendre en taverne pour boire une bonne bière afin de vénérer Dame Boulasse.
Matatention02
Il faisait nuit noire dans la rue des maraudeurs. La sentinelle surveillait l'heure pour la relève. Il devait être aux alentours de 1h du matin.

Que c'est calme ce soir, dit un des garde, pour une fois qu'ils vont tous se coucher avant minuit!

Mais il avait tord, il n'avait pas vu les deux silhouettes se déplaçant l'une contre l'autre vers l'extrémité de la rue.

Ces deux personnes étaient enlacés et s'échangeaient des baisers.

Encore un couple qui risque de ne pas dormir cette nuit, dit l'autre garde.
Je me demande qui est-ce?

Le couple s'arrêta au numéro 1 de la rue, la demeure de sire Matatention02.

Tiens il a enfin trouvé une compagne, lui qui cherchait désespérément quelqu'un, il avait même fait une annonce sur une pancarte.
Je me demande quand même qui est son heureuse cavalière, elle n'a pas l'air d'être de Dole.

Sur ces mots, la sentinelle continua sa ronde en apercevant tout au long de la nuit une petite lueur au numéro 1.
Lylou
Lylou sortit de la taverne au bras de Matatention02 , la soirée avait été fort agréable , le destin était quelques fois étrange, elle aurait due, avec son amie Misan, se trouver sur les routes a cette heure si , et voilà qu'elle se retrouvait en charmante compagnie, a Dole , où elle n'était sensée que venir chercher son amie, juste un aller-retour ,,,,,,,

Après tout, rien , ni personne ne l'attendait ,,,,,,tendrement enlacés , quelques baisers échangés , Lylou n'aperçut même pas la sentinelle , faisant le tour de garde ,,,,,,

Le coeur léger , souriant a Mata , discutant et riant avec lui ,,,,,,,cela faisant longtemps qu'elle n'avait passé soirée aussi agréable et joyeuse,,,,,,,

Arrivée sur le perron de sa maison , Lylou sentit son coeur battre un peu plus vite ,,,,,,,,,regardant Mata , celui ci se retourna et s'effaça pour la laisser entrer,,,,,,,

Lylou baissa la tête et entra ,,,,,,,,se disant que son coeur lui jouait bien des mauvais tours en ce moment et qu'il fallait rester sur ses gardes,,,,,,,,,,

Mata la suivi et la porte se referma sur eux,,,,,,,,,,
Anna_perenna
Au 4 de la rue des Maraudeurs l'atmosphère était aux au-revoir. Dona faisait ses adieux à son amie Anna. Celle-ci n'arrivait pas à croire que la femme qui l'avait tant aidé dans sa jeunesse puisse partir.
Tout avait une fin, les bonnes comme les mauvaises choses.

- Alors, tu t'en vas, c'est décidé ?

- Anna, je devrais être partie depuis fort longtemps. Je crois que que je peux te laisser maintenant, je ne me fais plus de soucis pour toi et puis...rien n'empêchera des retrouvailles.

Anna était envahie d'une tristesse profonde, elle appuya sa tête contre la poitrine de Dona comme elle faisait lorsqu'elle était jeune fille, l'Aragonaise lui prit délicatement son visage entre ses mains et regarda la face bouleversée d'Anna. Elle était dans l'incapacité de dire un seul mot ou de pleurer davantage.

- Nous appartenons l'une à l'autre, jamais je ne t'abandonnerais. Nous serons toujours là l'une pour l'autre en cas de besoin ; tu le sais.

Un murmure, un bruit de pas à ce moment là les fit se retourner. Mat rentrait chez lui et en superbe compagnie.

- Tiens, je ne les connais pas ces deux-là.

- C'est Mat...Matatention, on se demandait ce qu'il était devenu, il nous avait quitté pendant de longs mois. Bel homme n'est-ce-pas ?!

- Oh oui ! Très bel homme, il ressemble un peu à Sorcor il me semble ; et la jeune femme qui l'accompagne est également fort belle.

- c'est vrai ! Je ne la connais pas mais ils ont l'air très complices tous les deux.

Un bruit de serrure que l'on ferme, une petite chandelle dissipant ses halos au dehors et de petits bruits furtifs.

- Ben ces deux-là, mon avis est qu'ils ne vont pas faire marcher la quenouille ce soir reprit Anna en riant gentiment.

Les deux jeunes femmes éclatèrent de rire joyeusement oubliant un instant leurs déchirants adieux, puis les hommes de garde espagnols de Dona avancèrent une voiture charrette.

- Je serai toujours avec toi Anna, même à des lieues et des lieues j'aurai toujours un oeil sur ta vie. Je serai ton oiseau bleu...au fait, te rappelles-tu la complainte que tu me murmurais il y a si longtemps ?

Anna plaque ses mains devant sa bouche, leva les yeux au ciel puis d'une voix fort douce chantonna :

" Dona, ma belle Dona, veux-tu être mon amie...

Dona reprit la complainte et toutes deux dans le froid glacial de la nuit poursuivirent...

" Mon enfant mon amie, je serais ton égérie
Longtemps longtemps j'ai cherché l'oiseau bleu dans ton coeur et dans ta vie
Comme toi j'ai pleuré en tendant mes deux bras
Mais pour toi, j'en suis sûre un beau jour il viendra...
Ne crains rien, le soleil ne meurt pas sous les dunes
Il s'en va pour t'offrir le plus beau, le plus beau clair de lune
Et pourquoi voudrais-tu t'envoler dans le vent
J'ai voulu moi aussi m'envoler, m'envoler.

Ne pleure plus belle Anna mets du bleu dans ta vie
Pour t'offrir l'oiseau bleu je ferai des folies
Mon amie ne pars pas ce n'est pas mieux ailleurs
L'oiseau bleu il est là, cherche bien dans ton coeur...
Si c'est vrai, dis, Dona, j'irai très haut dans le ciel
Te cueillir pour t'offrir un morceau de soleil
Mon amie tu iras bien plus loin que le jour
L'oiseau bleu c'est ta vie, c'est ma vie, c'est l'Amour...


On entendit dans le silence de la nuit doloise des notes cristallines enveloppant d'une douce torpeur la vieille ville endormie. Dona_Lucia monta dans sa charrette, un dernier regard langoureux et le convoi s'ébranla.

Tout s'effaça dans la noirceur de cette nuit, Anna un instant fut perdue et se sentit seule à nouveau.
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Sorcor
Sorcor venait de recevoir un pigeon de son ami mata établi à Dijon, avec sa belle lilou.

Ils avaient pris une maison ensemble et : ils allaient se marier !

Mata lui avait annoncé son souhait de le voir comme témoin : sorcor accepta tout de suite, très heureux pour eux deux


Tiens je vais tarder à leur rendre visite !

J emporterai quelques cochonnailles et spécialités culinaires


Sorcor commença ainsi une liste sans tarder
Anna_perenna
Ce soir là, Anna recevait de la visite de personnes de sa contrée natale. Elle fit la connaissance des conjoints et conjointes ainsi que des enfants.
Tout le monde était assis au coin de l'âtre regardant les flammèches crépiter. Les châtaignes de l'hiver dernier ne tardèrent pas à être englouti et le vin absorbé.
Puis les hommes installés devant la cheminée se levèrent, s'étirèrent et d'un air las soupirèrent :


" Femmes, il est tard ! allons nous coucher..."

On souhaita la bonne nuitée à Anna qui d'un sourire discret les remercia. Puis une fois que tout le monde fut parti elle débarrassa les débris des enveloppes de châtaignes dépecées, ramassa les godets et sortit les laver dans la rivière. Elle nettoya les salissures que les bottes avaient rejeté sur le sol, rangea sa petite boîte de couturière qu'elle était aller chercher pour recoudre un bouton sautant du col d'un de ses amis. La chemise était restée sur la table bien pliée, l'homme l'avait oublié.
Ceci fait, elle arrosa quelques plantes, sortit les déchets et étendit ses torchons au dehors.
Elle bailla, s'étira et voulut se coucher. Sur la grosse table de ferme elle entrevit un parchemin inachevé...quelques idées lui sautant à l'esprit elle en termina l'exécution, rangea sa plume et son encrier. Se ravisant elle nota quelques courses pour le lendemain de peur d'oublier le moment venu.
Elle donna de l'eau au chien, ferma la porte à clef lorsque soudain on frappa à la porte. Elle s'empressa d'ouvrir. L'homme à la chemise oubliée lui fit d'un air réprobateur :

" Anna, tu as oublié de me remettre ma chemise !"

Elle alla la chercher et lui donna.


" Allez, la bonne nuitée Anna..."


Une fois qu'il eut disparu à l'angle de la rue, elle jeta un coup d'oeil à ses alentours, caressa son chien et lui parla gentiment puis elle referma la porte. Elle alla se laver le visage, se regarda dans le miroir et nota ses premières rides.
Anna s'arrêta ensuite à la porte de la chambre de sa fille, la regarda dormir, la recouvrit et l'embrassa tendrement, puis ramassa ses effets et rangea sa poupée de chiffon.
Près de son lit elle prépara ses vêtements pour le lendemain et mis un peu d'ordre dans la pièce.
Avant de s'allonger elle pensa à la Garde Civile, au journal, à ses prochains articles, à sa vie quoi...


Elle ne trouva pas le sommeil et se demanda pourquoi les femmes vivaient plus longtemps...
Elle éclata de rire toute seule...une folle...


" c'est parce-qu'elles sont faites pour les longs parcours et elles ne peuvent pas mourir avant...elles ont trop de choses à faire..." murmura-t-elle.
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Lineluna
Il faisait nuit noire quand la sentinelle passa dans la rue des Maraudeurs. Cependant, à l'intérieur de la demeure du 7, rue des Maraudeurs il pouvait encore apercevoir la faible lueur dansante d'une bougie.

Espérons que les habitants n'aient pas oublié de l'éteindre, pensa-t-il, sinon un incendie pourrait malencontreusement se déclarer à l'intérieur.

Après un instant de réflexion, il murmura pour lui-même :

Hum.. l'habitante du 7 c'est Dame Lineluna la couturière, peut-être est-elle encore en train de veiller pour terminer un ouvrage.

Rassuré, il se promit néanmoins de repasser plus tard par la rue pour voir si tout va bien.

Tournant à l'angle de la rue il clama :


Il est deux heures, dormez tranquilles bonnes gens, tout va bien !


A peine 6 minutes plus tard, s'en suivi un remue-ménage monstre, digne des allées du marché un matin de jour du seigneur, et dont était totalement exclu la sentinelle, qui se trouvait d'ailleurs à présent à 3 rues de là.

Un petit garçon aux cheveux ébouriffés sorti en trombe du 7 et s'en alla tambouriner à la porte du 4. Quelques minutes plus tard, alors qu'il s'en retournait d'où il venait les bras chargés d'un enchevêtrement de linges et de langes, parsemés de sachets d'herbes, de pots de miels, de flacons d'huile, le tout presque entièrement recouvert par de larges draps de lin, ce qui faisait qu'on avait du mal à distinguer le gamin au-dessous de tout ça... Alors qu'il s'en retournait d'où il venait donc, l'habitante du 4 dévala à toute vitesse les rues de Dole sans se soucier de fermer sa porte et s'en alla tambouriner à son tour contre une autre porte, réveillant alors son habitante, hirsute mais souriante.

S'écoulèrent en tout et pour tout pas moins de 8 minutes de discussions animés, de petit trot, de recommandations, de chiffons et d'embrassades et l'habitante du 4 fit irruption en trombe à l'intérieur de la demeure du 7 alors que la matrone dont la demeure se situait 5 rues plus loin, si tout le monde a bien tout suivi, se trouvait maintenant aisément installée sous la toiture du 4.

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Sorcor
Sorcor devait s’absenter urgemment pour faire retraite et quitter dole dans la nuit.

Son amie lineluna était proche d accoucher et il manquerait certainement cet heureux événement.

Malgré tout il n’avait qu’une parole et avait promis d apporter quelques bonnes cochonnailles après cet effort.

Il donna des instructions à bobby, sa tête de cochon musicien:


Quand Stan viendra me chercher tu lui ouvriras la porte et tu lui donneras ces bonnes victuailles.

Je compte sur toi Bobby ! Ne me déçois pas, tu as déjà tâté de mon couteau !


Sorcor finit de se préparer puis partit dans la nuit
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