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[RP]Chez les Staline

Moonflower
Moon était arrivée ce matin-là avec ses gardes et sa fille. Après avoir déposé Eulaly chez Zélie, elle s'était dirigée vers les tavernes pour s'enquérir de la situation et offrir ses services à la justice.

Elle avait retrouvé sa marraine et Guy avec joie, fait la rencontre de Lorin, avait appris à mieux connaître Fred.
La situation était grave, pour sûr. Et ils avaient besoin de monde.

Et puis, elle avait revu Klésiange qu'elle aimait beaucoup. Ils avaient discuté, il avait essayé de la convaincre que ce n'était pas son combat, qu'elle ne devait pas prendre les armes.
Il est vrai qu'elle n'y connaissait rien en combat.
De nature frêle, elle arrivait tout juste à tendre son arc lors des compétitions qu'elle avait disputées.

Mais aujourd'hui... Il fallait qu'elle le fasse... Elle ne pouvait pas laisser le Baron semer la terreur sans rien faire. Elle ne pouvait pas regarder l'infamie gagner en se croisant les bras.
Etait-ce un suicide ?
Peut-être oui. Mais si elle devait mourir demain pour une cause juste, elle aurait fait son devoir.
Et si elle mourrait en combattant pour les idées d'Ica, alors elle mourrait heureuse.

Elle n'était pas forte non, mais elle avait du mal à contenir la rage qui l'animait et qui l'avait fait revenir si vite à Tournai.
La seule envie qu'elle ait en ce moment, était de tuer le Baron noir.

Elle y pensait souvent. Se faufiler, passer par derrière et le poignarder. Quel soulagement se serait pour elle... Du-moins en était-elle persuadée.

Et puis, en voyant Klésiange, elle avait espéré qu'il combattrait à ses côtés. Un homme de sa force, de sa trempe... pour sûr leurs ennemis auraient pu trembler.
Mais au fil de la conversation, elle comprit pourquoi il ne voulait pas qu'elle se batte.
Parce que si elle le faisait, elle se retrouverait face à lui sur le champ de bataille.
Celui qu'elle considérait comme son ami avait offert son bras au Baron.
Un nouveau coup venait de lui être porté.
Effondrée, elle sortit de la taverne.

Mais pourquoi donc était-elle revenue ici ?!!!
Elle aurait sans doute mieux fait de continuer sa route vers le Béarn loin de tout cela, de mettre sa fille à l'abri dans un châlet au pied des Pyrénées.
Elle aurait acheté des moutons, aurait cultivé son potager, aurait regardé sa fille grandir en lui chantant des chansons occitanes, chérissant la mémoire de son cher Ica.

Et, au lieu de çà, elle se retrouvait au milieu d'une guerre qui semblait imminente, s'était acheté des braies et s'entraînait à l'arc en délaissant une nouvelle fois sa fille.
Que lui arriverait-il si Moon devait mourir ?
Elle resterait avec Sly et Zélie. Elle grandirait en Flandres sans père ni mère.
Mais elle saurait, oui, elle saurait, que le prix de la liberté était parfois celui du sang.

"Ma fille ne touchera jamais une épée.", avait-dit son père un jour.
Moon l'avait alors regardé attendrie.
Aujourd'hui, non pas qu'elle voulait qu'Eulaly devienne une guerrière, mais elle se rendait compte qu'on avait pas toujours le choix et que pour défendre ses idées, il fallait parfois en arriver là.
Parce que les autres en face, ceux qui s'imposaient par la force, eux n'hésitaient pas.

Elle s'apprêtait à faire ce qu'Ica avait toujours eu en horreur. Elle s'apprêtait à faire couler le sang.


[color=green]Titre modifié sur demande de l'auteur[/color]
Moonflower
Les journées s'écoulaient dans un climat tendu.
Les Bourrins envahissaient les tavernes, certains forts en gueule, sûrs, tellement sûrs d'eux.
Une chose était certaine, ils portaient bien leurs noms.

Pour sûr ils étaient forts. Personne ne pouvait le nier.
Mais si tous les flamands s'étaient soulevés, ils auraient pu avoir une chance. Or, là résidait le problème.
Il y avait l'armée de Slam et des Bourrins. Il y avait l'armée de Dolonov et de la Comtesse. Mais il y avait aussi tous ces gens qui ne se mouillaient pas, enfouissant la tête dans le sable en attendant que çà passe, ne sachant se positionner.

Elle se demandait de plus en plus si finalement, elle avait bien fait de céder à son coup de tête.
Et plus elle y pensait, plus elle se disait que non.
Son élan de générosité envers les Flamands l'avait mise dans la mouise. Même Luna lui avait dit que çà avait été une erreur de rebrousser chemin, surtout que, maintenant, elle était bel et bien coincée ici.

Après avoir été agressée par Pink en taverne, elle préfèrait le plus souvent rester cloitrée chez les Staline en attendant la suite.
Physiquement, elle n'était pas de taille à affronter un seul Bourrin. C'était donc plus prudent.
Au-moins prenait-elle du temps avec Eulaly. Elle lui apprenait les couleurs, les objets, les lettres, les parties du corps. Elle la faisait répéter des mots et s'amusait à l'entendre les déformer.
Ica aurait adoré entendre sa petite voix.
La maison était confortable et elles ne manquaient de rien.

Cependant, les journées lui semblaient interminables.

Moon ne savait plus ce qui se passait au Conseil. Où en étaient les négociations ?
Paraît que çà s'enlisait. Pourtant, la guerre n'éclatait pas pour autant.
Wilfried et ses hommes dormaient dans une auberge non loin. Elle savait qu'ils les protégèraient au péril de leur vie mais repartir maintenant serait du suicide.

Un après-midi, Wilfried vint la voir et l'emmena dans le jardin des Staline pour parler.
--Wilfried

Ma p'tite dame
ch'sais pas c'que vous comptez faire quand les choses se s'ront calmées mais mes gars et moi on a causé et on r'tourne au Béarn. Faudra vous décider.

Il l'avait alors regardée d'un air grave, d'un air qui voulait dire qu'elle ferait bien mieux de les suivre.

Toutes façons, ici, vos économies vont y passer. Vous pourrez bientôt plus nous payer et, c'est pas qu'vous aime pas mais nous faut qu'on mange.
Moi j'dis v'nez avec nous et r'construisez queque chose ailleurs. Ca sent trop l'poisson pas frais dans c'Comté.
Par pour rien qu'le chef y voulait fout'le camp.
R'gardez le choix qu'vous avez. Les salopions, les incompétents ou les autruches. Pas avec çà qu'vous allez faire queque chose.


Wilfried, il y a ma marraine aussi, les Staline, les Dampierre... Et puis... Slam... Il va finir par s'en sortir. Ca me rendrait malade.

Bah ! L'Baron noir, j'comprends ben qu'il vous a fait du mal mais c'est pas en allant vous faire tuer sur l'champ d'bataille qu'vous vous s'rez vengée. Y s'ra ben content tiens.
Et vos amis, ma foi, y prennent leur propres décisions. Faut pas vous mêler d'çà, z'avez un autre rôle à jouer. Vous voulez faire quoi quand vous savez même pas t'nir une épée sans basculer en avant ?
Nous, j'vous l'dit, on interviendra pas.
C'est pas not' guerre.
Et si j'm'écoutais, j'vous prendrais par la peau des fesses pour vous obliger à fout'le camp avec nous.
Mais vous êtes une grande fille, hein. Et pas trop bête avec çà. Bien qu'j'trouve très bête c'que vous avez fait.

Infiltrer les Bourrins, vous j'ter dans la gueule du loup comme çà. Parfois z'êtes inconsciente quand même.
Ca vous passera avec l'âge... si vous vous faites pas tuer avant.
En tout cas, si j'avais su ce que vous vouliez faire, j'vous aurais ligotée moi, jetée dans vot'cariole et emmenée illico-presto en Normandie.
Faut arrêter d'faire des conneries. J'peux pas vous protégez cont'vous même.

Allez ! Soyez un peu maligne. Sortez d'c'ette fichue armée. Qu'y en a des mieux taillés qu'vous pour vous remplacer.
Vos élans d'coeur, vot' haine cont'le Baron, y vous mèneront à vot'perte sans çà.
Zeliejeanne
Zélie buvait sa tisane debout comme elle avait l'habitude de le faire. Elle regardait par la fenêtre et voyait son amie discutter avec ce Wilfried qu'elle ne connaissait pas mais en qui Moon avait toute confiance. D'où elle était elle ne pouvait entendre ce qui se disait, mais elle observait son amie. Elle regardait avec désolation sa pâleur, sa maigreur, sa tristesse. Moon avait la râge au coeur et sa rancoeur était compréhensible. Elle avait soif de vengeance et Zélie compatissait. C'est alors qu'elle entendit un gazouillemnt près d'elle. Eulaly lui souriait en lui tendant les bras. Le visage rayonnant à la vue de sa filleule, Zélie posa rapidement sa tasse et prit tendrement Eulaly dans ses bras. Sa filleule apercevant Moon dans le jardin tendait vers elle son index en disant "MMMman MMMman".

Oui mon ange c'est Maman et elle va vite venir nous rejoindre dés qu'elle aura terminé sa conversation.
Elle sait combien tu as besoin d'elle mon coeur et elle agira toujours pour ton bien Mamour.
On va juste lui rappeler que dans les situations perilleuses il est urgent de ne rien faire et de réflechir......

Puis regardant Eulaly : On danse ?

Zélie entraina la petite dans un tourbillon contrôlé et elles riérent ensemble aux éclats.
_________________
Moonflower
Lorsqu'elle écoutait Wilfried, cela lui rappelait le discours de Klésiange.
Il disait en gros la même chose.

Pas son combat, pas son rôle, pas sa place.
Elle l'avait écouté aussi mais aveuglée par ses émotions, elle n'avait alors rien voulu comprendre et lorsqu'il lui avait avoué se battre du côté du Baron, de colère et de déception, elle avait alors tout rejeté en bloc.

Pourtant, jamais elle n'avait eu à se plaindre de ses conseils jusqu'à maintenant. Et finalement, en y réfléchissant calmement, il voulait sans doute simplement la protéger.

Sortir de l'armée ? Ne pas risquer sa vie ? Laissez tomber sa marraine et Guy ? Partir loin ?
Elle aurait l'impression de les trahir, de baisser les bras et alors, Slam aurait gagné. Cette manche en tout cas.
Elle le voyait déjà se frotter les mains.

Mais lorsque Wilfried et Klésiange lui disait que ce n'était pas son combat, avaient-ils tort ?
Moonflower devait se l'avouer : ses motivations étaient purement d'ordre personnel.

L'esprit torturé, fatiguée, elle soupire. Il fallait prendre une décision. Au-moins concernant l'armée dans l'immédiat.


Citation:
Y'en a des mieux taillés qu'vous pour vous remplacer.


Pour sûr oui...
C'était évident.

Elle lève doucement ses yeux vers Wilfried et murmure.


Je vais quitter l'armée Wilfried... Je vais... Je vais vous écouter... Ica n'aurait pas voulu que je prenne les armes... pas même pour le venger... Et je ne suis pas de taille... vous avez raison. C'est juste que... c'est dur de l'admettre...

Son regard se perd dans les bouquets floraux multicolores du jardin.

J'ai fait une erreur en revenant ici. Je suis navrée de vous avoir fait perdre du temps... et... et je repartirai avec vous dès que ce sera possible...
--Wilfried


Il acquiesce satisfait par la décision de la jeune blonde.

J'vous trouve enfin raisonnable. J'en suis heureux.

Son regard est soudain attiré par du mouvement derrière la fenêtre. Une autre blonde danse avec l'enfant. D'un geste du menton, il invite Moon à se retourner.

R'gardez. Il est là votre avenir.
L'plus beau cadeau qu'vous puissiez faire à Icarionnoste, c'est pas d'mourir pour l'venger mais bien d'faire grandir sa fille en sécurité pour qu'y puisse continuer à vivre à travers elle.
Pensez-y quand vous voudrez faire une chose sotte.
C'est l'meilleur conseil qu'j'puisse vous donner.


L'homme se lève.

J'vous tiens au courant pour le départ. Et d'ici là, faites-vous un peu plus discrète, çà vous évitera les ennuis.


Il la salue d'un geste de la tête.


La bonne journée. En cas d'besoin, v'savez où j'suis.
Moonflower
Elle se tourne et voit Zélie danser avec la petite.
Son coeur se serre alors.
Jamais elle ne dansait de la sorte avec sa fille.
Elle aimerait tellement pouvoir retrouver cette joie de vivre, cette légèreté.

Moon écoute les dernières paroles de Wilfried, opine du chef et le salue à son tour.
Puis elle entre à nouveau dans la maison et sourit en les voyant danser encore.


Je peux me joindre à vous ?
Zeliejeanne
Citation:
Je peux me joindre à vous ?

Zélie s'arrête de tourner, s'adresse à Eulaly :

Qu'en dis tu Mamour ? on accepte cette jolie Dame dans notre danse ?

Eulaly tend les bras vers Moon : MMMman MMMman !!

Bien sûr qu'on l'accepte !!!

Zélie tend l'enfant vers les bras de Moon, prend son amie par la taille et l'emmène dans son tourbillon. Zélie chante, mal mais elle chante, elles sourient toutes les deux ne se quittant pas des yeux, Eulaly fait éclater son rire communicatif, et toutes les trois finissent par rire de bon coeur.
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Moonflower
Elles tournèrent, virevoltèrent et chantèrent pendant un bon moment.
Pour la première fois depuis longtemps, Moonflower s'amusait vraiment.
Les rires et en particulier celui de sa fille emplissaient la maison et son coeur de joie.

Puis elles s'arrêtèrent, essouflées, en riant.


La vie, çà ne devrait être que çà !
Qu'en dis-tu Zélie ?


Elle lui sourit largement et rajoute :

Merci d'être mon amie. Si tu savais comme j'en suis heureuse.

Puis, regardant Eulaly en levant un doigt :

Et d'ailleurs, pour remercier les Staline de leur hospitalité et de leur amitié si précieuse, ce soir, c'est Maman qui cuisine !

L'index sur la joue, les yeux vers le plafond, elle fait mine de réfléchir.

Du boeuf-panais ! Préparez-vous à vous régaler !
Vous venez avec moi ?
On va faire quelques courses.
Zeliejeanne
Zélie est heureuse de voir Moon sourire et rire.
Citation:
La vie, çà ne devrait être que çà ! Qu'en dis-tu Zélie ?

Pas que ça Moon. Tu oublies l'amour, celui d'un enfant, d'un mari, d'un parent, d'un ami et celui du divin.
Une invitation à dîner ? chez moi ? c'est original !! et bien j'accepte.

Citation:
Du boeuf-panais ! Préparez-vous à vous régaler !

C'est Sly qui va être ravi, lui qui se plaint de ne manger que du canard. Je n'en fais qu'une fois par semaine. non mais tu t rends du toupet qu'il a ??

Puis s'adressant à Eulaly : Allez venez jeune fille, Marraine connait un suuuuper marchand de petites sucreries. Mais attention il te faudra les cacher parce que Maman est une vilaine grande gourmande . On lui en donnera un ou deux si elle est sage !
Allez Zou ! jeunes filles c'est parti pour la promenade.

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Moonflower
Quel agréable moment elles avaient passé en ville !
Déambulant entre les étals, ici goûtant le goût savoureux d'un fruit, là, s'émerveillant sur la qualité d'une étoffe.
Dans les rues, elle regardait les Bourrins en coin, tentait de faire fi de leur présence pour se concentrer uniquement sur le bon moment qu'elle passait avec Zélie et Eulaly.

Discuter des choses toutes simples de la vie lui faisait grand bien.
Elle choisit de beaux panais et un succulent morceau de boeuf qu'elle leur cuisina ce soir-là.
Un flan aux baies rouges compléta le menu.
Après le repas qui s'était déroulé dans une excellente convivialité grâce notamment aux blagues de Sly, ils jouèrent aux cartes puis allèrent se coucher, heureux d'avoir passé une si bonne soirée.

Le lendemain, Moonflower et Zélie décidèrent de passer la journée dans le potager. Elles cueillirent des fruits et des légumes, en firent des conserves, des confitures, une tarte pour le soir aussi.
Eulaly les aidait à sa manière en arrachant de la verdure sans faire nulle différence entre mauvaise herbe et salade. Elle goûta à la terre flamande aussi. Inutile de dire qu'un bain et un passage au lavoir s'imposèrent en soirée.

Moon appréciait cette vie simple. Elle retrouvait un peu de cette légèreté dont elle avait tant besoin, profitait encore un peu de ses amis avant de pouvoir repartir.
Le soir, souvent, elle pensait à Ica et l'incluait dans chacune de ses prières. Il lui manquait encore terriblement mais elle apprenait à vivre sans lui, épaulée par les gens qui l'aimaient.
Aux côtés d'eux, elle réapprenait à vivre. Elle apprenait aussi à mieux connaître sa fille qu'elle avait trop souvent négligée durant toute sa première année.

La petite était sage, éveillée, curieuse de tout. Capricieuse aussi. Impatiente. Coléreuse parfois.
Moon n'aurait su dire de qui elle tenait le plus.
Elle était à son avis un mélange plutôt bien dosé entre son père et sa mère.
Mais ses yeux, son regard cyan... c'était lui.
La voyait-il grandir de là où il était ?
Si oui, il en serait sûrement fier.

La jeune femme aurait aimé aller se baigner dans l'océan comme elle l'avait si souvent fait pendant son début de voyage. Elle avait alors l'impression qu'il l'enlaçait encore et se gorgeait de cette sensation merveilleuse.
Mais les routes étaient trop peu sûres. Il fallait se résigner à rester ici pour l'instant. Alors, pour le retrouver un peu quand même, elle chantait souvent des berceuses occitanes à Eulaly.

Les jours passaient ainsi, tranquillement, dans une certaine sérénité malgré les évènements.
Ses économies étaient encore conséquentes mais elle devait faire attention. Il lui fallait en garder une bonne partie. Elle en aurait besoin pour sa nouvelle vie.
Moonflower
Moon était rentrée de Bruges avec sa marraine.

Ces quelques jours de vacances lui avaient fait un bien fou et c'est requinquée, sourire aux lèvres, qu'elle toqua à la porte de ses hôtes ce matin-là.


Slyyyyyyy !!!!! Zéliiiiiiiie !!!!!! Je suis rentrée !


Elle n'attendit même pas qu'ils viennent lui ouvrir, entra et renversa sur la table un plein panier de coquillages.

C'est pour toi Sly. Pour faire tes colliers. Sont beaux hein ?


Elle prit un bénitier, le tourna entre ses doigts.

Y'a même moyen de diversifier ton activité là. Regarde, on pourrait faire de celui-là... une pince pour les cheveux.

Et tout en disant cela, elle met le coquillage dans les siens pour montrer au nouveau créateur, le bel effet que cela aurait sur ses clientes.

Dis, tu pourrais en faire un pour ma Marraine ?
J'aimerais le lui offrir.
Zeliejeanne
Zélie était descendue en entendant la voix de Moon. Elle était ravie qu'elle soit de retour... Elle avait besoin d'elle. Mais Zélie était fatiguée ce matin mais ne voulait rien laisser paraître. Alors plus pour se reposer d'avoir descendu les escaliers que pour autre chose, elle s'appuya contre le chambranle de la porte, se croisa les bras et admira la scène. Après plusieurs secondes de récupération elle décida d'affirmer sa présence.

Bon alors !! il n'y en a que pour mon époux ? et moi alors ? je compte pour du beurre ???? Pas de moyen de me rendre jalouse !!!!

Zélie ouvrit les bras pour y recevoir son amie.
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Slystaline
Aide toi et Aristote t'aidera c'est en substance la devise de Tournai ville franche.

En bon margoulin qu'il était, Sly avait vu dans cette crise un moyen de diversifier son activité et de faire de l'argent en plus.

Il s'était lancé dans l'artisanat de bijoux en pierre et en coquillage qu'il vendait à prix d'or aux touristes d'Artois et du reste des Flandres.

Ces colliers s'ils étaient colorés, ne valaient pas grand chose et le liant finirait par rompre une fois que tout ces braves gens regagnerait leur "home sweet home". Une façon comme une autre de punir les Ratésiennes de leur invasion de taverne.

Le vrai scandale n'est pas là. Il est plus grave. Sly employait des gamins des rues pour faire ces breloques et les payait une misère.
Mais! Après tout.. On est en 1458! Ce qui serait vraiment affligeants c'est que d'aucun perpétuent cette tradition de travail des enfants des siècles et des siècles plus tard.


Ho oui Moon merci! Je ferai un collier pour Théalie, un pour Zelie et un pour toi... De mes petites mains.

Pendant que son épouse serre leur amie dans ses bras, Sly se dit qu'il faudrait que pour ces 3 bijoux là, il chipote un peu moins sur la qualité du matériel.
Moonflower
Citation:
Bon alors !! il n'y en a que pour mon époux ? et moi alors ? je compte pour du beurre ???? Pas de moyen de me rendre jalouse !!!!


Un large sourire se dessine sur les lèvres de Moonflower tandis qu'Eulaly court déjà vers Zélie en l'appelant.
Un gros câlin à trois plus tard, Moon lève un doigt pour annoncer à Zélie.


Ma chère, t'oublier toi ? Tu plaisantes ? Regarde !

Elle invite Zélie à s'approcher d'une seau dans lequel s'agitent quatre magnifiques crabes.

Voilà le repas de ce soir ! Et d'une ! De deux...

La jeune femme déplie un torchon dans lequel était emballé une jolie carafe en coquillages.

J'ai trouvé çà dans une échoppe de Bruges. J'espère que tu aimes.

Puis elle se retourne vers Sly, grimace un peu.

Oh ! Merci Sly ! Euh... mais pour moi... euh... ce n'est pas la peine hein...

La vérité est que la jeune fille avait déjà vu une des créations de Sly et l'avait trouvée pour le moins... originale.
Evidemment, difficile d'avouer à son meilleur ami ce qu'elle en pensait réellement...
Mais une pince à cheveux... il serait peut-être plus doué pour les pinces à cheveux.


Laisse tomber le collier... Théalie en a déjà de bien jolis. Une pince à cheveux avec ce bénitier ? Tu saurais faire ?

Elle ne pouvait en toute décence offrir un de ses horribles colliers à sa marraine... Mais une pince à cheveux... Hein ?
Au pire, s'il n'était pas doué pour les pinces non plus, Théalie pourrait toujours la cacher sous la masse de ses magnifiques cheveux noirs...
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