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[RP]Chez les Staline

Lucas1er
Il fait son malin et replonge sous la table. Il avance a quatre pattes par-ci par-la et ressort ni vu ni connu derriere la tisserande.

coucouuuuuuuuuu !

Se marre comme un bourricot de sa blague.

ha bin nan, elle est po la.

Et bin, je vais avoir chaud lad'dans !


Il etait pas franchement convaincu de la trouvaille, et il se demandait s'il serait pas ridicule devant philomene avec un maillot pareil.
En meme temps, y avait que ca, et en plus, c'etait gratos. Etant souvent faucher, il ne pouvait refuser.
C'etait sa semaine de chance, on lui filait plein de cadeaux, comme ca, sans savoir pourquoi.


Ha bin merci alors ! Ca c'est gentil, pis bon, si ya des nuages, comme ca, j'aurais po froid au bidon.

T'facon, si Philo elle me trouve moche dedans, je le garderais pour dormir chez moi; et pis c'est tout.

Nan bin c'est po grave, t'facon, Cassend' elle va me filer des vetements de riche, paske bon; j'ai pol' temps, je dois filer la !

Je pars en voyage, en plus je pourrais faire des tours de carosse, com les nob' !


Il lui sourit tout fier, et lui fit deux-trois pti bisous, avant de partir en foncant, peur qu'il avait d'arriver en retard au RDV du carosse.
Eulaly_de_baylaucq
Voilà un petit moment que son ami Twuart était parti maintenant. Il lui manquait oui, c'était certain mais sa peine était régulièrement apaisée par des lettres qu'il lui envoyait.

Toute excitée, elle déchirait alors l'enveloppe et la lisait avant de la partager avec ses proches.


Citation:
Je suis arrivé à Cambrai sans problème. Les gens d'ici m'ont bien renseigné et j'ai peut-être trouvé un groupe pour aller jusqu'à Péronne sans problème . Bref tout baigne

Citation:
Péronne contraste beaucoup avec Cambrai.... Cambrai est très vivant, Péronne est quasiment mort...

Citation:
Je fais une halte à Compiègne qui est une ville vraiment très dynamique avec pas mal de voyageurs, bref j'y ai trouvé mon bonheur. Les gens du coin sont chaleureux, mais moins fou que ceux de Cambrai (quoi que...)
J'ai pu trouver un groupe qui m'accompagne pour Confians, je reprends la route Dimanche le temps de recevoir les arrieré de salaire (mine à 17 écus, enjoy).
Sinon, comment se passe la mairie ?
Tout le monde va bien ?
Les abreuvoirs n'ont pas encore frappé ?
Jo ne fait plus de malaise ?
Camille n'a pas été avalée par le siège qu'elle occupe au conseil ?
J'ai croisé un gars à Compiègne qui s'appellait Amaury... étrange non?

Citation:
Tada, me voilà arrivé à Sainte Ménéhould (nom impossible à écrire correctement du premier coup , Vindiou !).
Il s'agit de la ville la plus active que j'ai jamais vu, du monde à presque toutes les heures(et pas toujours les mêmes).
A Compiègne j'ai croisé une Tournaisienne qui sortais justement de retraite et qui cherchait à rejoindre Tours : Maelisse(@), le hasard fait parfois bien les choses non ?^^
Un groupe totalement composé à l'improviste qui va pour Conflans, avec moi dedans (vaut mieux), de Messire Guillemot et de Maelisse. Nous avons tous une destinations différentes :
Guillemot veut rejoindre une amie à Conflans, je veux aller à Bourges et Maelisse veut aller à Tours. On a une chance de fou (ou alors un destin particulièrement vicieux) d'être tombés les uns sur les autres à Compiègne.
Ce soir nous allons plein sud, direction Troyes. Autrement dit : nuit à la belle étoile en vue, enjoy
Sinon, comment va la vie à Tournai, tu t'en sors à la mairie ?
Jo fait toujours autant de malaise ?
Astrid ne zozotte plus ?
Amaurie a encore changé de couleur de cheveux ?
Camille découvre les joies de la politiques ?

Twuartissimement,
Twuart


Elle part dans un grand éclat de rire qui finit en un sourire béat.
Comme ce devait être bon de voyager, d'être libre comme Twuart l'était.
Un jour, elle aussi voyagerait avec ou sans bateau.
Et alors, elle irait jusqu'au Berry, des seaux plein de noisettes qu'elle poserait sur le haut d'une porte entrouverte en attendant qu'il arrive.

Tadam ! Qu'elle lui ferait.
Ce serait de belles retrouvailles, çà oui. Dignes de leur amitié.

_________________
Eulaly_de_baylaucq
[Slystaline et Zéliejeanne sont absents ce soir-là. Où sont-ils ? Que font-ils ? Non mais ! Un peu de discrétion je vous prie ! ]
Ce post fait suite à un MP dans lequel Eulaly reçoit un courrier.

La jeune fille était pourtant rentrée tard, comme souvent ces temps-ci.
Après être allé prier sur le lit mortuaire de Gwad, elle s'était laissée tomber sur sa couche toute habillée, membres écartés, yeux rivés au plafond.

Trop de sentiments forts, dont certains contradictoires, s'entremêlaient dans son coeur...
Elle subissait ce raz-de-marée sans pouvoir rien contrôler, passant des larmes à l'espoir, de la culpabilité à la rage, d'un profond sentiment de solitude au doux sentiment de se sentir aimée des siens.
Cette torture psychologique l'épuisait.

Fermer les yeux... juste quelques instants.
Elle se serait sans doute endormie si on n'avait pas frappé en bas.

Qui donc à cette heure ?

Soupirant, elle se lève, va ouvrir, ne trouvant que la lune dans le ciel enfin éclairci après trois jours de pluie.


Un plaisantin... Comme c'est drôle...

C'est alors qu'elle voit le pli à ses pieds.
Froncement de sourcils.
Les coursiers ne dormaient-ils donc pas ?

Elle le ramasse, l'ouvre et le lit.
Cette adresse couchée là sur le papier, elle la connaissait.
Vingt quatre heures avant, elle se serait damnée pour recevoir cette invitation.
Là maintenant, elle la replie sans grande émotion et la range dans sa boîte à courrier.
Elle n'y donnerait pas suite.

Se mettre sous les ordres d'une personne qui l'avait si profondément déçue, çà sûrement pas.
Et puis elle chérissait à présent un autre projet qui venait de naître le soir même.
Ils en feraient tous une tête !

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Slystaline
Des sandales en bois claquent sur les pavés d'une des rues pavés de Tournai. Car, contrairement aux propos médisants de certaines Brugeoises, Tournai a des rues pavés. Une ou deux. Donc des sandales en bois claquent sur les pavés. Un homme, de grande taille, soulève sa capuche et dévoile son visage. Une barbe de trois jours couvrent ses joues.
Il sourit en voyant sa chaumière. Se demande comment son épouse accueillera son bronzage agricole -complètement hors mode en 1459 ou la pâleur laiteuse est appréciée-. Sly Staline est de retour chez lui.
Il franchit le seuil. Grimace au grincement de la porte.
Lance à la cantonade:


"Wohhh!!! Y a quelqu'un ici??"
Zeliejeanne
Levée tôt comme tous les matins depuis son "entraînement" avec Eulaly dont Sly ne devait rien savoir, Zélie avait pris un grand soin quand au choix de sa toilette, à la coiffure de ses cheveux. Elle s'était parfumée d'eau de roses. Son mari rentrait aujourd'hui de chez les moines et Zélie était impatiente de le retrouver. Les draps avaient été changés, des fleurs disposées dans un vase embaumaient la chambre. Zélie était heureuse comme elle l'était depuis que Sly et elle s'étaient déclaré leur amour. Elle chantonnait et tournait sur elle même imaginant être dans ses bras quand ...
Citation:
"Wohhh!!! Y a quelqu'un ici??"

Il est là ! Sly est là ! son époux est de retour. Un frisson d'émotion lui parcourt le corps entier. Elle ouvre la porte soudainement, la passe en courant, dévalle les escaliers à la même allure, hurle sa joie !

MON AMOUUUUUUUR !!!! JE SUIS LAAAAAAAAAA !!

Elle le voit se tenir à l'entrée de leur chaumière, et, prise par son élan, lui saute au cou, et l'enlace de ses bras et de ses jambes. Elle l'embrasse longuement puis le regarde amoureusement.

Bienvenue chez toi mon époux ! Tu m'as manqué si tu savais comme tu m'as manqué. Comment vas tu ? ça n'a pas été trop dur chez les moines ? Tu as pu prier comme tu l'avais prévu ? mais tu as travaillé dehors ? te voila bronzé comme jamais ! Tu as faim ? tu as soif ? tu es fatigué ? Oh comme je t'aime ! Euh ! Eulaly n'est pas à la maison ! et si ..... nous ..... en profitions ? Il y a dans notre chambre une chose que j'aimerai te montrer ....

Zélie souriait de ce sourire que son époux appréciait et qu'il était le seul à connaître.
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Eulaly_de_baylaucq
Une lettre trouvée sur l'écritoire de Jo. A peine une once de scrupule, vite balayée lorsqu'elle la parcourt.

J'en étais sûre !

Cela ne faisait que confirmer ce qu'elle avait déjà deviné.
Son baluchon était près. Pas grand-chose. Une houppelande toute simple, une paire de braies et une chemise de rechange, une couverture, deux saucisson et une miche, trois pommes et son matériel d'écriture pour son journal et sa correspondance avec Twuart.

Elle ne pouvait pas emporter plus.
Baluchon, épée et bouclier déjà cachés sous des caisses, dans la charrette qui serait utilisée pour le voyage, elle leur dirait au-revoir à l'intérieur, refuserait d'aller leur faire de grands signes d'au-revoir en les regardant partir, ferait en sorte qu'ils croient à une nouvelle bouderie la tête fourrée dans son oreiller.
Mais elle ne serait pas sur sa couche.
Elle serait dans la charrette.
Et quand ils la découvriraient, il serait trop tard pour faire marche arrière.

Il faudrait tenir au-moins trois jours.
Eulaly avait obtenu de Jo, avec grand-peine, qu'il emmène Bucéphale, le vieux cheval de son père.

Restait à régler le problème Totote.
La servante avait des consignes concernant la jeune fille.

Elle avait passé un temps fou à imiter l'écriture de Sly, sa signature.
Après maints et maints essais, elle était parvenu à un résultat pas trop mauvais.



Mais Totote... Elle serait là, elle, à leur faire des signes à leur départ.
Il fallait s'en débarrasser tout bonnement.

La jeune fille, qui ne manquait généralement pas d'imagination, s'était levée la nuit, avait cueilli quelques poules sur leur nid pour les mettre dans un sac en toile de jute avant de les lâcher devant la maison du vieux Bean.
Aux aurores, prétextant une balade bien matinale dans le jardin, elle était revenue toute fâchée et avait fusillé la servante du regard.


Totote !!!
Le poulailler !
Vous ne l'avez pas fermé cette nuit ! La moitié des poules s'est échappé ! C'est malin ! Il faut de suite les rattraper avant que la maréchaussée ne nous colle une amende !
Non mais vraiment je vous jure ! Cà commence bien !


Et Totote, s'excusant auprès de ses maîtres s'était précipitée, confuse, sac à la main, chercher les volatiles dans le quartier. Elle qui n'oubliait jamais rien !
Comme cela se pouvait-il ?!!! Et maintenant en plus !

La gamine prend alors une moue tout à fait vexée, embrasse ses tuteurs bien trop froidement et remonte dans sa chambre en tapant des pieds dans l'escalier.

J'aime pas les au-revoir.

Il ne faut pas croire, jouer cette petite chipie "mal embouchée" comme dirait l'autre, lui serrait le coeur.
Elle n'avait pas pu croiser le regard de sa marraine à ce moment là. C'eût été trop difficile car elle savait que Zélie avait le coeur bien gros de la laisser.

Les Staline, soupirant, montent dans la carriole.


Elle s'y fera déjà Zélie. C'est pour son bien, tu le sais bien.

A quoi la petite blonde avait hoché la tête d'un air triste en regardant une dernière fois la maison.

Déjà on entendait des bruits de sabots. Les autres arrivaient.
Profitant des salutations des adultes, elle pose la lettre de "Slystaline" sur la table de la cuisine et se faufile dans la charrette, se faisant une place confortable, cachée entre trois gros sacs.

L'aventure ! Enfin !

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Zeliejeanne
Le départ était imminent. Les malles étaient chargées sur la carriole. L'atelier de Zélie était rangé, son métier nettoyé. Sly avait fait de même au moulin et en avait fermé la porte à clé. Zélie était soulagée de pouvoir suivre son époux, mais affreusement triste de laisser Eulaly à cette totomachin qui n'avait jamais réussi à obtenir sa confiance. Elle lui avait dressé une liste des tâches à accomplir



faire le ménage, ça vous savez faire
faire la cuisine, ça aussi ça peut aller
passer au lavoir régulierement
nettoyer la chambre de notre pupille
l'aérer chaque jour
ne pas entrer dans la notre
vous occuper du poulailler
récolter les oeufs chaque matin ne pas les laisser pourrir
aller les vendre au marché
remettre l'argent à notre filleule
veiller à ce que Eulaly s'occupe de Patmouille
mais surtout en ce qui concerne Eulaly :
veiller à ce qu'elle se nourrisse correctement
veller à ce qu'elle ne s'empiffre pas de sucreries
veiller à lui tirer de l'eau fraîche du puit chaque jour
veiller à ce qu'elle est de leau tiède chaque matin pour sa toilette
veiller à lui laver les cheveux tous les deux jours
veiller à ce qu'elle ait les ongles propres
veller à ce qu'elle ait des vêtements propres en quantité suffisante afin qu'elle puisse choisir
veiller à ce qu'elle soit joliment coiffée
veiller à ce qu'elle ne rentre pas trop tard
veiller à ce qu'elle ne soit pas triste
veiller à ses fréquentations (autorisation de me faire un rapport en cas de danger que vous m'enverrez par pigeon)
d'autres consignes vous seront envoyées par pigeon express.

La liste avait été mise soigneusement en évidence. Des cris avaient tiré Zélie de ses pensées
Citation:
Totote !!! Le poulailler ! Vous ne l'avez pas fermé cette nuit ! La moitié des poules s'est échappé ! C'est malin ! Il faut de suite les rattraper avant que la maréchaussée ne nous colle une amende ! Non mais vraiment je vous jure ! Cà commence bien !


Zélie sentait dans l'intonation et le choix des mots, qu'Eulaly était fâchée de ne pas les accompagner, fâchée et triste. Ca lui serrait le coeur un peu plus, mais Sly lui avait bien expliqué et elle avait compris. C'était trop .... enfin pas assez .... enfin impossible.
Eulaly vient les embrasser froidement
.
Citation:
J'aime pas les au-revoir.

Zélie la regarde s'éloigner, interloquée. Sa première réaction est de lui courir après, de la prendre dans ses bras, de lui faire plein de baisers, de lui demander de rester pour pouvoir profiter des dernière minutes passées ensemble .... mais c'était ce que elle Zélie voulait, Zélie l'adulte ... pas ce qu'Eulaly voulait. Alors, l'adulte ne bougea pas, regarda sa puce monter les escaliers, devinna au martelement de ses pieds toute la peine de sa filleule. L'adulte sentit son coeur se serrer, mais resta immobile. Ne pas pleurer. Elle se dirigea vers la carriole et y prit place.
Citation:
Elle s'y fera déjà Zélie. C'est pour son bien, tu le sais bien.

Un sourire forcé. Je sais, tout va bien.

Elle tourna la tête vers la maison, vers la fenêtre da "SA" chambre, où elle croyait qu'elle était. Elle fera sans doute un petit signe de la main à travers les vitres ..... mais non rien !
Zélie attendait le départ sans quitter l'endroit des yeux.
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Slystaline
Ne pas fermer la porte d'un poulailler... Etonnant de la part de Totote, d'habitude si consciencieuse dans tout ce qu'elle entreprend.
C'est cette rareté de l'impair additionnée à son caractère conciliant qui fait que le maître de maison ne se met pas en colère.

A vrai dire il aiderait bien la brune aux seins lourds à récupérer les poules. Mais le temps presse, et les derniers détails logistiques doivent être régler.

Sly est également quelque peu surpris par la réaction de sa pupille. Eulaly, d'habitude débordante d'affection, refuse de les étreindre alors que leur absence risque d'être longue.
Il ne dit rien, soucieux d'éviter une scène familliale, un peu culpabilisé de la laisser toute seule peut être...
C'est du coin de l'oeil qu'il regarde son épouse. Il sait que ce type de comportement la touche encore plus que lui. Il devine son coeur serré, engoncé dans un étau qu'on referme peu à peu.


Elle s'y fera déjà Zélie. C'est pour son bien, tu le sais bien.
Le ton est posé, il se veut rassurant.

Sly s'occupe de charger les dernières malles. Il voit un lourd coffre dans la charette, qui n'a rien à faire ici a priori.
Il sourit. Pensant que son épouse a finalement fait une entorse au principe de base "on prend le strict nécessaire".
C'est de bonne guerre. Et ce n'est pas dans la situation actuelle qu'il lui fera la moindre réflexion.
Curieux, il décide quand même de jeter un oeil à ce qui se trouve dans ce volumineux coffre.
Au moment où ses mains se pose dessus, une voix l'interpelle. Aigrillarde la voix.


Hey salut Sly! Vous partez déjà aujourd'hui ? C'est dommage, on avait besoin d'un cinquième au tarot ce soir chez Pipoulot!

Le coquelet blond est un homme. Il ne sait donc faire -à peu prés- qu'une seule chose à la fois. Il va serrer la pince de son ami Rikiki Pouspouce.

Salut mon poulet! Ca aurait été avec plaisir, mais voui c'est aujourd'hui qu'on se casse. On a chargé les derniers colis, dès que nos 2 accompagnateurs seront là, on va tailler la zone.
Tu étais au courant pour la chtouille du père Eugène?


Et les 2 compères partent en digressions et en commérages pendant un moment. Le coquelet blond a complètement oublié la male suspecte.
Keewy
Keewy occupait ses journées comme elle le pouvait, elle se rajoutait même du travail, histoire de s'occuper l'esprit et ne pas penser et espérer encore et encore.
Voyant les tavernes sans âme qui vive, les ruelles désertées par tous, pensant aussi à sa ptite bicoque où malgré le feu de cheminée, il y faisait froid, elle se mit à errer elle aussi seule en direction de son "fossé".

Elle passa devant l'atelier de son amie l'Epineuse, elle s'y arrêta devant la devanture, Khal lui avait dit qu'il y était passé faire quelque peu l'entretien.
Bon sang , qu'elle lui manquait, elle savait qu'elle risquait sa vie chaque jour, d'ailleurs elle avait appris qu'elle avait été blessée elle, alors qu'elle n'avait pu rendre le coup. Keewy se mit à rire pensant que si elle ne regardait pas le séant des hommes , elle aurait pu peut être échapper à sa blessure.

Puis ses pas la dirigèrent vers la maison des Staline, de son ami Jo et de sa femme Zelie, que Kee avait aidé dès son arrivée à Tournai et là aussi portes et fenêtres closes ou presque.
Un soupire cette fois ci, cela était de trop, trop d'absents ici , les maisons se vidaient les unes après les autres.

Pourtant , les volailles étaient toujours là, ils avaient du embaucher quelqu'un pour les soigner. Elle se dirigea vers celui ci , en effet , au moins là c'était quelque peu vivant et bien entretenu.
Du fourrage était disposé en prévision peut être d'un hiver rude, dans un box. Il faisait bon, elle y entra, prenant quelques graines de blé et de maïs dans les mains, les jetant aux poules juste pour les voir se jeter dessus, elle fini par s'assoir, mettant ses genoux vers sa poitrine et se mit à révasser , avant de finir par s'endormir sur le fourrage.

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Zeliejeanne
Le corps recroquevillé dans les bras de son époux, la tête appuyée sur son l'épaule, cahotant au rythme des roues de la carriole sur les chemins, Zélie parvenait malgré tout à sommeiller, plus ou moins.
Les chevaux s'arrêtent, la petite blonde ouvre les yeux, les écarquille, et finit par sourire. Tournai ! Ils y sont ! Elle en pleurerait de joie si elle n'avait pas peur d'être ridicule. Plus de deux mois qu'ils étaient partis ...
Elle se redressa causant le réveil de son mari.


Sly ! Sly ! réveille toi ! on est arrivé, on y est !

Et de l'embrasser tant sa joie était grande. Elle sauta en bas de la charette, commença à détacher leurs bagages, jusqu'à cette grosse malle qui avait contenu Eulaly. Ses mains se posèrent dessus et Zélie sentie une énorme boule lui remonter à la gorge, l'empêchant presque de respirer. Elle mit du temps à l'évacuer et se tourna vers Sly.

On va vite aller la rechercher ! tu me promets ?

Elle prit les bagages les plus légers, les porta à l'intérieur de leur maison. Elle y entra et eut l'agréable surprise de constater que leur bonne s'était correctement occupé des lieux. Un sourire aux lèvres, elle monta les bagages à l'étage, évita de regarder vers la chambre de sa filleule, se mit en habits de nuit, s'écroula sur le lit et y attendit son mari.

Oh ! ciel ! combien de fois ai-je rêvé de cet instant ?
_________________
Slystaline
Quelques mois d'exode. Quelques mois de combat, pour des valeurs, pour une certaine idée du Royaume. Contre une certaine idée inverse de celui-ci. Les traits de Sly a pris de la gravité, quelques cheveux blancs se voient à présent sur ses tempes. S'il n'a pas perdu une "certaine légèreté" (sic) de la dureté, voire de la froideur se lisent à présent dans ses yeux par moment. Clos pour l'instant les yeux. Les voyages le font toujours dormir.

Un doux réveil, que le sien. Un baiser, des sons bien connus, la vision de la chaumière familliale.



Citation:
On va vite aller la rechercher ! tu me promets ?


Dès qu'on peut. Oui. Je te le promet.

Comment répondre autre chose ? L'absence de celle qu'il appelle leur fillote à défaut d'oser l'appeler leur fille, le pèse autant que son épouse. Les cheveux blancs sur les tempes s'expliquent par ça, en grande partie. Mais pas que.
Il suit son épouse, vidant le reste de la charette.


Bon euh... Faut que j'aille boire des coups en taverne. Tu m'rejoins?
Une certaine légèreté, j'vous le disais.
Zeliejeanne
La blonde Tournaisienne se sent transportée. Elle ouvre à peine les yeux. Elle est dans les bras de son époux. Elle repose la tête contre son épaule, ils sont dans les escaliers. Elle est harassée de fatigue et Sly la dépose sur leur lit. Elle s'y asseoit, regarde autour d'elle, et sourit.

Mon coeur ! nous sommes chez nous.

Elle entend Eulaly faire la fête avec Pat'mouille. Elle entend aussi ses grosses pattes monter les escaliers. Ce chien est interdit de séjour à l'étage, mais qu'importe, ce soir elle pourra dormir avec lui. N'est-ce pas jour de fête ? Zélie se déshabille et se met en tenue de nuit. Elle va vers la fenêtre, admire la vue qu'elle a sur Tournai, sa ville, leur ville. Puis elle ferme les rideaux et se couche attendant les bras de son époux.

_________________
Slystaline
Le soir du 23 décembre 1459.

- Putain je te l'avais dit Phomane qu'il bluffait. Il bluffe toujours quand il se gratte les tempes. T'es vraiment bête à manger de la paille
- Ecoute Portequoi, la vie est un jeu, la prochaine fois tu prends ma place au lieu d'ouvrir ta grande gueule.
- Sreugneugneu la vie est un jeu, la vie est un jeu... Suffit de se fier au frottage de tempes, pas la peine d'avoir été à l'école pour ça..
- Portequoi ?
- Oui Phomane?
- Va te faire mettre.
Juste avant qu'ils en viennent au mains.
- Bon écoutez les nains. Nous sommes la veille du réveillon de le Nowell. Je sais que vous n'avez pas de quoi payer votre dette. Je pourrais mettre en place un échéancier, récupérer du cash petit à petit. Vous harceler pendant des semaines, vous faire peur, vous faire mal. Venir dans votre chaumière, vous menacer de vous couper des doigts pour les refiler à Quiou.
Mais c'est la veille du réveillon de le Nowell bordel. En plus j'aime pas la violence contre votre espèce. C'est de mauvais goût.
De mauvais goût comme la façon dont Keewy a décoré la Taverne Municipale. Elle fait n'importe quoi quand on est pas là avec Maly et les copains. Il était quand qu'on rentre.
Bref... Qu'est ce que je disais? Ah ouais. J'aime pas la violence contre les nains. Mais vous avez une dette envers moi. Donc... Demain on reçoit. Le baron Johann Gambolputty de von Ausfern-schplenden-schiltter-crasscrenbon-fried-digger-dingle-dangle-dongle-dungle-burstein-von-knacker-thrasher-apple-banger-horowitz-ticolensic-grander-knotty-spelltinkle-grandlich-grumblemeyer-spelterwasser-kurstlich-himbleeisen-bahnwagen-gutenabend-bitte-ein-nürnburger-bratwustle-gerspurten-mitz-weimache-luber-hundsfut-gumeraber-shönendanker-kalbsfleisch-mittler-aucher van Hautkopft van Ulm vient diner à la maison.
Oui je sais c'est la classe. Vous allez assurer le service, puis nous chanter une chanson à la con prés du sapin quand on attaquera le dessert. J'aime bien en foutre plein la vue aux barons teutons quand j'en invite chez moi. Oh quai? D'oh quai?


Aprés quelques palabres, la chose se fit. Les nains en livrée firent le service chez les Staline, qui bouffèrent du renne fourré au marron ce 24 décembre 1459, en compagnie de Johann Gambolputty de von Ausfern-schplenden-schiltter-crasscrenbon-fried-digger-dingle-dangle-dongle-dungle-burstein-von-knacker-thrasher-apple-banger-horowitz-ticolensic-grander-knotty-spelltinkle-grandlich-grumblemeyer-spelterwasser-kurstlich-himbleeisen-bahnwagen-gutenabend-bitte-ein-nürnburger-bratwustle-gerspurten-mitz-weimache-luber-hundsfut-gumeraber-shönendanker-kalbsfleisch-mittler-aucher von Hautkopft van Ulm.
Un vieux poivrot, tout de barbe blanche, d'habits rouge et blanc vint interrompre la chanson des nains. Et la famille Staline de le chasser à force de moultes coups de pieds au séant. Une belle soirée. La magie de Nowell...
Zeliejeanne
Zélie détestait les diners mondains, mais son époux avait lancé une invitation qu'elle ne pouvait pas annuler. Et puis, depuis qu'elle entendait parler du baron Johann Gambolputty de von Ausfern-schplenden-schiltter-crasscrenbon-fried-digger-dingle-dangle-dongle-dungle-burstein-von-knacker-thrasher-apple-banger-horowitz-ticolensic-grander-knotty-spelltinkle-grandlich-grumblemeyer-spelterwasser-kurstlich-himbleeisen-bahnwagen-gutenabend-bitte-ein-nürnburger-bratwustle-gerspurten-mitz-weimache-luber-hundsfut-gumeraber-shönendanker-kalbsfleisch-mittler-aucher van Hautkopft van Ulm, elle allait enfin faire sa connaissance.
Et puis son époux avait bien fait les choses. Tototmachin s'occuperait de fourrer le renne lui avait-il promis et des nains feraient le service. Bien qu'au prime abord Zélie fut méfiante elle devait bien se rendre à l'évidence, son Sly avait assuré sur ce coup là. Il avait fait preuve de beaucoup d'attentions à son égard, avait chatié son langage, et, miracle de Nowel sans doute, avait très peu bu. Zélie l'avait observé toute la soirée, oscillant entre admiration et méfiance.
Les nains chantaient, Zélie fronçait les sourcils. Elle n'aimait pas les nains, pas par ségrégation ni par à priori, mais ils lui avaient toujours fait peur. Elle n'avait qu'une hâte, qu'ils quittent leur domicile. Qui plus est, ils chantaient faux. Elle n'aimait pas non plus le baron Johann Gambolputty de von Ausfern-schplenden-schiltter-crasscrenbon-fried-digger-dingle-dangle-dongle-dungle-burstein-von-knacker-thrasher-apple-banger-horowitz-ticolensic-grander-knotty-spelltinkle-grandlich-grumblemeyer-spelterwasser-kurstlich-himbleeisen-bahnwagen-gutenabend-bitte-ein-nürnburger-bratwustle-gerspurten-mitz-weimache-luber-hundsfut-gumeraber-shönendanker-kalbsfleisch-mittler-aucher van Hautkopft van Ulm.
Il lui semblait prétentieux et un rien vicieux. Elle avait plusieurs fois perçu son regard posé sur son décolleté. Alors quand ce vieux mandiant à la barbe blanche arriva, tout de rouge vêtu, tenant sur son dos une hotte en osier, c'était comme la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.
D'un seul élan elle aida son mari à le chasser ..


Ah non ! il ne va pas venir gâcher cette soirée où la paix, la tolérance, l'amour de son prochain, la générosité, le pardon, et la fraternité doivent régner ! Nanmého !

Puis ils revinrent s'installer à table et écouter chanter les nabots en soupirant.
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Eulaly_de_baylaucq
Rentrés chez eux, bien au chaud, un repas délicieux sur la table, à boire à profusion, des invités, des chants, Patmouille à ses pieds, des cadeaux... Toutes les conditions étaient réunies pour qu'elle passe un des meilleurs réveillons depuis bien longtemps.

Mais le sourire sur son visage, qui était maintenant celui d'une jeune fille, s'il ne fait pas qu'apparence, parce que quand même, la fête est jolie, s'efface de temps à autre, lorsqu'on ne la regarde pas.

Elle vient d'apprendre l'après-midi même la mort d'Eilhin, Giovani et de son amie Camille. Elle pense à Gwad, mort lui aussi et à Twuart qui, à cette heure, si loin d'elle, devait s'apprêter à reprendre les armes. Elle savait qu'un jour, une lame aurait raison de lui et qu'il ne rentrerait plus au campement. C'est souvent comme çà que les soldats zélés finissaient.
Et puis elle pense à Amaurie. Leurs convictions n'étaient plus les mêmes et elle sentait, avec une infinie tristesse, que leur amitié deviendrait sans doute impossible au grand jour d'ici quelques temps. A moins que...
Non, il était sûrement déjà trop tard.

Le renne fourré est bon. Les autres mets aussi. Jo et sa marraine semblent heureux et elle même rit lorsque le mendiant tout de rouge vêtu se fait botter le cul jusqu'à la porte par Zélie.
Pour sûr, certains n'étaient pas gênés de rentrer ainsi chez les gens sans y être conviés.
Totote se penche toujours aussi bas pour les servir, offrant une vue vertigineuse aux convives de devant, une autre à donner des envies d'alpinisme à ceux de derrière. Patmouille, à l'affût sous la table, attend, la queue frétillante, qu'on fasse tomber quelque aliment par mégarde pour se charger de le nettoyer d'un seul coup de langue.

Scène familiale simple qui tranche avec le contexte général si difficile des Flandres.
Juste une bulle de bonheur.

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