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[RP]Chez les Staline

Curchulain
Le provençal se promenait dans Tournai, 'air était frais, le soleil s'était levé depuis quelques petites heures.
Le jeune homme équipé comme à son habitude de son épée avait néanmoins laisser son bouclier de coté.
Récemment tournaisien, il avait quitté sa petite et modeste chaumière pour retrouver la maison ou vivait la famille Staline.

Après avoir traverser une partie de la ville, Cur arriva devant la demeure ou vivait une jeune damoiselle et ses tuteurs.
Le jeune avait proposé à la jeune damoiselle, Eulaly, de faire une petite promenade. Celle-ci lui avait donné rendez-vous chez elle à 10 heures et il était 10 heures.

Le jeune homme devant la porte ferma son poing dont la peume est souillée d'une brulûre et frappa trois gros coups.
Il patienta ensuite jusqu'a ce que l'on vienne lui ouvrir.
Eulaly_de_baylaucq
Miroir mon beau miroir.

Levant ses manches qu'elle trouvait trop longues et terriblement gênantes, elle se sentait ridicule en se mirant dans le miroir en métal poli.

Le large bandier en cuir qui, serré sur une cotardie bleu-gris, mettait sa taille et sa poitrine en valeur - occultant au passage les conséquences de sa gourmandise sur ses hanches devenues celles d'une femme - lui donnait une silhouette qu'elle ne se connaissait pas.
Plutôt joli ceci dit.

Trop décolleté par contre... Elle pose une main sur sa poitrine cachant ainsi la naissance de ses seins.
Cà allait si bien aux autres. Pourquoi çà la choquait tant sur elle ?
Elle porterait une écharpe.

Elle en est à finir un chignon rebelle lorsque trois coups virils lui viennent de la porte d'entrée.
Trois pchttt du parfum à sa marraine et elle dévale l'escalier sous les aboiements du chien prêt à défoncer la porte.


La ferme Patmouille !!! Dégage de là ! Allez !

Un coup de pied plus tard, c'est avec un charmant sourire qu'elle ouvre à Curchulain.

Bonjour ! Vous êtes bien ponctuel.
Je mets ma cape et j'arrive.


Oui. Tout çà pour çà.
Emmitouflée dans sa cape et son écharpe, il ne verrait ni la taille fine, ni la gorge dénudée, ni les jolies manches si bien coupées.
Elle aurait aussi bien pu porter ses bottes et ses braies là-dessous.

C't'idée d'avoir rencart en hiver aussi !


Le prenant par-dessous le bras :

On y va ?
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Eulaly_de_baylaucq
[Suite en halle de Tournai sur le topic "Le verger, bel endroit pour une promenade"]
Zeliejeanne
Patmouille toquait rarement pour faire sortir Eulaly de la maison. C'est donc par curiosité que Zélie passa la tête par la fenêtre. Voyant qui venait chercher sa filleule, elle referma rapidement l'huisserie et se contenta de surveiller par derrière les rideaux.
Bras dessus, bras dessous ...... Zélie n'aime pas ça, et en même temps ..... elle aurait pu tomber plus mal. Mais elle était jeune encore ...
Enfilage des braies rapidement, et surveillance raprochée. Zélie ne les lâchera pas à plus de 10 mètres mais sans se faire voir.

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Eulaly_de_baylaucq
[Quelques jours plus tard]

Totote n'était pas là quand Eulaly rentra en cette fin d'après-midi. On lui avait donné sa journée.

Fâchée par les moqueries des majeurs plus majeurs qu'elle, elle en fit faire les frais au canard, qui, heureusement pour lui, était déjà mort.

Jo ne serait pas là ce soir. "Dans les plumes" avait dit Zélie. Et de ce qu'avait compris la jeune fille, çà ne voulait ni dire qu'il était sous son édredon, ni qu'il s'occupait de la basse-cour. Mystère...

Le canard est donc cuisiné, l'accompagnement aussi, la table mise.

Elle sait que sa marraine tient à avoir une discussion privée avec elle. Elle en imagine même à peu près la teneur et, bien qu'elle n'ait aucune envie d'aborder ce sujet avec Zélie, il lui faudrait pourtant au-moins se résoudre à l'écouter.

Elles dînaient seules.

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Zeliejeanne
Zélie arriva quelques minutes derrière sa filleule. Elle l'avait taquinée en taverne et avait remarqué qu'Eulaly était partie un peu vexée et Zélie n'aimait pas ça. Elle avait oublié qu'à l'âge sa sa pupille on était susceptible. C'est en partie pour cela et aussi pour ne pas que la tâche du repas lui incombe complétement que Zélie était rentrée rapidement.
Elles se mirent toutes les deux au travail, dans le silence, puis Zélie le rompit.

Ma puce, j'ai été maladroite ce soir, je n'ai pas été receptive.
Mais tu vois en ce moment tu grandis tellement vite, ça me fait un peu peur. Je voudrais tellement te retenir, en fait je n'ai pas peur, je suis .... paniquée.
Même si je te fais confiance, même si je sais que tu sais ce que tu fais.
Allez pose ce canard et vient t'asseoir près de moi.
Je ne vais pas te faire de grand discours, encore moi de morale, tu n'en as aucunement besoin, je veux juste profiter que nous soyons que toutes les deux pour parler "entre filles", de tout et de n'importe quoi. Mais aussi pour te faire un énorme calin. Bientôt, je ne pourrais plus te le demander, tu seras une trop belle jeune fille pour me l'accorder
.

Zélie lui tendit les bras en souriant.

Puis elle poursuivit et quand je dis que Jo est dans les plumes et que je maintiens le mystère, c'est simplement parce que les adultes ont le droit eux aussi d'avoir leurs petits secrets.. Tu n'en as pas toi ? La marraine n'ajouta pas "bien moins que tu ne le penses jeune fille mais nous n'en parlerons pas".
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Eulaly_de_baylaucq
On reprend. (^^)

C'est donc au moment où Eulaly s'occupe gentiment de l'infortuné palmipède qu'entre sa marraine.
Le silence qui suit lui convient. Elle fait clairement la gueule.

Essayez de comprendre aussi. Depuis qu'elle a dix ans, elle n'attend que sa majorité. Non pas (seulement) pour pouvoir être courtisée ou être libre de s'en aller par monts et par vaux, mais simplement par ce qu'elle veut qu'on la considère.
Et qui considère les enfants ?
Ben personne.
Enfin si... On les considère... Comme des enfants, quoi.
Adorables petits êtres dont on aimait pincer la joue pour certains "Oh mais qu'elle est mignonne !", punaises sans aucun intérêt pour d'autres "C'est pas l'heure d'aller au lit la môme ?", ils avaient une place trop bien définie dans le monde Ô combien vaste et merveilleux des adultes.

Et pourtant, vraiment pour le coup, elle était terriblement ingrate. Car dans sa famille, Jo comme Zélie, s'ils l'avaient beaucoup (trop) gâtée et dorlotée c'est vrai, avaient également toujours tenu compte de ses avis et sentiments. Peu d'enfants pouvaient en dire autant.


Citation:
Ma puce, j'ai été maladroite ce soir, je n'ai pas été receptive.


Elle tourne la tête vers sa marraine, tique à "ma puce" (et tiquer pour une puce c'est un comble !), l'écoute et, obéissante tout de même, lâche le volatile et va s'asseoir auprès d'elle, le regard sombre et la mine renfrognée.

Citation:
Je ne vais pas te faire de grand discours, encore moi de morale, tu n'en as aucunement besoin, je veux juste profiter que nous soyons que toutes les deux pour parler "entre filles", de tout et de n'importe quoi. Mais aussi pour te faire un énorme calin. Bientôt, je ne pourrais plus te le demander, tu seras une trop belle jeune fille pour me l'accorder.


Son esprit crie : "Mais bientôt c'est maintenant !!!" et si, au fond, elle aime toujours autant les câlins de sa marraine, elle s'exécute sans s'attarder avec un enthousiasme tout relatif avant de reprendre sa tâche sans répondre ni plus dire quoi que ce soit.

Un nouveau silence s'installe, le temps que le repas soit prêt sur la table et qu'elles s'installent face à face, le temps qu'il faut aussi à Eulaly pour que les paroles de Zélie fassent leur chemin et que s'apaise sa colère.
Levant enfin ses yeux vers elle, elle lui dit d'une voix mal assurée :


C'est vrai que tu me fais confiance ?
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Zeliejeanne
Zélie la sent réticente et n'insiste pas. Le reste du repas se fera en silence.
Citation:
C'est vrai que tu me fais confiance ?

Zélie lève la tête et lui sourit.

Entièrement, totalement, aveuglément.
Et puis... Jo et moi t'avons donné tout ce que nous pouvions te donner, je ne parle pas seulement d'amour mais de préceptes. Bien sûr ce sont les nôtres, ceux auxquels nous croyons. Ils ne sont peut être pas les meilleurs pour un aute quidam. Maintenant que tu es grande, tu dois faire le tri dans tout ce que nous t'avons donné. Tu dois garder ce qui te convient et mettre de côté ce qui ne te convient pas. J'ai bien dit "mettre de côté" pas jeter. Car l'adulte que tu es en train de devenir n'est pas immuable et tu seras sans doute un jour contente d'aller en rechercher un ou deux. Puis au fur et à mesure que tu avanceras, tu te feras tes propres règles de vie, qui ne nous regarderont pas et desquelles tu n'auras pas à nous rendre compte.
Tu feras tes propres erreurs comme nous avons fait les nôtres. Mais ce seront tes "expériences" qui feront de toi une adulte responsable, une adulte à part entière, toi Eulaly de Baylaucq en quelque sorte .
Alors ne t'occupe pas de ma panique, c'est à moi de la gérer, pas à toi.
Fonce ma puce ! mais sache que quoi qu'il arrive, tu trouveras toujours ici le réconfort et l'amour de Jo et moi. Si un jour tu as de la peine, tu trouveras deux épaules sur lesquelles pleurer sans avoir d'explication à donner. Si un jour tu as à rire, nous rirons avec toi.


Zélie débarrassa la table en ayant terminé. Terminé ? pas vraiment, elle pourrait parler la nuit entière. Mais ça suffisait pour ce soir. Elle ajouta quand même avec le sourire.

Ah juste une chose encore, que tu ais 14 ans, 24 ou 40, tu seras toujours ma puce.
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Eulaly_de_baylaucq
C'est malin !
Pour une fois qu'elles avaient l'occasion d'être seules, de discuter entre filles, de passer un agréable moment, elle avait tout fichu par-terre, volontairement. Pour se venger...

Là, elle est mal.
Zélie aurait dû la secouer, la sermonner vertement, lui mettre une giffle même. Son comportement l'aurait largement justifié.

Au lieu de çà, Eulaly se retrouve face à une montagne d'amour et de sagesse. Les paroles douces et sensées de sa marraine l'atteignaient en plein coeur et lui faisaient plus mal qu'aucune baffe ne l'aurait fait car elles la mettaient devant la monstruosité de son égoïsme et de son orgueil, lui montrait l'abîme de son immaturité.
C'est ballot pour une jeune fille qui se veut déjà être une femme accomplie.

Finalement, après avoir tout de même aidé sa marraine à débarrasser la table et mettre de l'ordre, elle l'embrasse, morose, pour monter dans sa chambre.

Sa gorge se serre malgré ses efforts. Elle se jette à plat ventre sur son lit pour pleurer, la tête dans son coussin.
Elle se sentirait mieux le lendemain. Elle irait serrer sa marraine contre elle et lui demander pardon.
Ce qu'elle ne lui dirait pas c'est qu'elle avait compris, avec grand-mal cependant, qu'il ne suffisait pas d'être majeure pour être une femme.

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Eulaly_de_baylaucq
Cà n'était plus drôle.
Eulaly, en tailleur sur son lit et la mine défaite, essaie tant bien que mal de mettre de l'ordre dans ses idées.

De la bière, des blagues... Quand est-ce que çà avait dérapé ?
Elle pensait le voir aujourd'hui et ensemble, ils auraient ri aux éclats en repensant à la veille.
Comme çà qu'elle avait vu les choses.

Mais la "blague" avait suivi son cours et ne ressemblait plus trop à ce qu'elle avait été. Pari idiot ? Piège destiné à la déstabiliser pour ensuite mieux se moquer d'elle ? Dépit parce qu'aucune flamboyante rousse n'avait accepté de partager sa vie ? Sentiments sincères ?

Elle ne savait plus quoi en penser et, si c'était un coup fourré, elle se jurait à l'instant d'avoir sa peau.

Il était beau garçon, drôle, plein d'esprit et malgré leur différence d'âge, ils s'entendaient plutôt bien. Sourire. Soupir.

"Wait and see." disait Jo parfois.
"Si ce n'est pas une blague, il s'accrochera." avait dit une de ses amies

Gwened était venue l'informer que sa marraine était désormais au courant et tentait d'étrangler Saian. Jo saurait la calmer.
Elle, courageuse, avait choisi de ne pas les rejoindre pour courir chez elle pour s'enfermer dans sa chambre, un noeud dans le ventre.

Elle se lève, colle son nez au carreau. Il se passait quoi là-bas ?

Elle ne doutait pas avoir bientôt des nouvelles.

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Zeliejeanne
Zélie était rentrée de la taverne assez contrariée. Une discussion s'imposait, certes, mais par où commencer ? Eulaly était susceptible ces derniers temps. Comment l'aborder sans la froisser.
Pour l'heure il était urgent de préparer leur bagage. Zélie se mit au travail sans jamais cesser de penser à cette histoire, à cette farce. Elle n'aimait pas l'idée, mais ce qu'elle n'aimait pas surtout c'est qu'Eulaly ne lui ai rien dit, ne soit pas venue lui en parler. Elles auraient pu y voir clair toutes les deux, sans jugement, sans colère, sans à priori. Oui c'était ça qui rendait Zélie triste. Qu'Eulaly l'ait tenue à l'écart. Pourquoi ? Une partie de Tournai semblait au courant ... et pas elle !
Les dents serrées, Zélie continuait de préparer leur départ. C'était décidé, Zélie ne lui en parlerait pas, elle attendra que ce soit elle qui vienne se confier.

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Eulaly_de_baylaucq
Les heures qui passent sans que personne ne monte les marches trois par trois, le sommeil qui finit par gagner, deux jours entiers qui s'égrènent sans que ni l'une, ni l'autre, ne provoque une rencontre qui leur aurait permis de discuter, deux journées oui, qu'elle constatait la tristesse sur ses traits lorsqu'elle la croisait furtivement.
Elle détestait être punie ou grondée, n'avait clairement pas envie qu'on lui fasse la morale, mais le poids de la culpabilité devenait bien trop écrasant, pire que tout cela réuni.
Zéliejeanne ne méritait pas çà. Oh que non.

Eulaly, un peu fébrile, prend son courage à deux mains, s'avance vers sa marraine occupée à plier des vêtements dans l'armoire, pose doucement sa main sur son bras pour l'interrompre et la regarde au fond des yeux, pas triste non, ni même penaude, plutôt juste... désolée.


Marraine... Tu veux bien qu'on parle toutes les deux ?

Elle prend sa main, l'entraîne vers le bord du lit et s'asseoit.

Tu n'aimes pas Saian ?
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Zeliejeanne
Attendant un départ sans cesse remis, Zélie s'occupait de choses habituelles. Elle ne parlait pas. Vrai qu'elle n'était pas bavarde, même quand tout allait bien. Mais depuis cette "histoire" elle s'était enfermée dans un mutisme en présence de sa filleule. Elle ne voulait pas la punir, ni l'accabler, elle ne lui en voulait même pas, mais une seule question revenait sans cesse : "Pourquoi ne me fait elle plus confiance ?". Elle rangeait une pile de draps dans son armoire quand elle sentit sa main sur son bras. Zélie s'arrêta, tourna la tête doucement vers sa filleule et lui offrit son plus beau sourire, celui qui cachait le mieux tout ce qu'elle ressentait.
Citation:
Marraine... Tu veux bien qu'on parle toutes les deux ?

Ai-je déja refusé que nous parlions ?

Eulaly l'invite à s'asseoir sur le lit, ce qu'elle fit. Zélie se croise les doigts des mains et les intercale entre ses cuisses. Puis elle pose sur sa pupille, sur cette enfant qui a grandit trop vite, sur ce qui est une de ses deux raisons de vivre et d'être heureuse, son regard bienveillant, le même qu'elle lui réserve depuis sa naissance.


Citation:
Tu n'aimes pas Saian ?

Si je n'aime pas Saian ? Zélie reflechit. Saian est, après Jo, et pas de la même façon, l'homme que j'apprécie le plus à Tournai. Il est mon ami, même s'il ne s'en souvient plus, il m'a prêté son épaule quand j'avais envie de pleurer, son oreille quand j'avais besoin de parler, son bras quand je me suis mariée. J'ai énormément de reconnaissance, de respect et de tendresse pour cet homme là. Je le trouve drôle, intelligent même s'il se montre quelque fois un peu irrévérencieux. Il ne le fait que par provocation.
Alors oui, on peut dire que j'aime Saian, enfin, je l'aime bien, beaucoup.
Pourquoi cette question ?

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Eulaly_de_baylaucq
Eulaly ignorait totalement que sa marraine portait Saian si haut dans son coeur cependant, elle ne fût tant surprise d'entendre tous ces mots tendres et profonds qu'elle utilisait pour le décrire.
Un petit sourire s'esquisse, tendre lui aussi.


Je sais que tu as entendu certaines choses à notre sujet. Je sais aussi que tu te doutes que tout cela n'est pas tout à fait sérieux.
Je t'en aurais parlé mais... tout s'est emballé à un point tel que je savais même plus quoi penser, encore moins quoi te dire alors...

Nous n'allons pas nous marier tu sais... En tout cas pas...


Un autre sourire, elle balaie ses quatre derniers mots d'un geste.

Non, ce n'est pas à l'ordre du jour. Tu vas devoir me supporter encore un peu, j'en ai peur.

Et puis de toutes façons, Jo a dit qu'il est trop vieux pour moi et Katina refuse catégoriquement qu'on se marie. Je ne suis pas rousse, tu comprends. C'est rédihbitoire.


Après un sourire malicieux, son regard se perd quelques instants dans le vague.

Tu sais... Plus je le découvre, plus je le trouve charmant et drôle et intelligent oui !
Et pour un vieux, il est plutôt en forme. Parfois même trop.


La jeune fille rit doucement en secouant la tête puis replonge son regard dans celui de sa bienfaitrice.


Cà m'aurait rendue très triste que tu me dises que tu ne l'aimes pas.


Moi je suis FSF avec tout ce que çà implique. Saian repartira sans doute par monts et par vaux un de ces jours... Je ne le crois pas homme à être capable se poser trop longtemps à un seul endroit, fut-ce Tournai. D'ailleurs, il repart déjà...
Nous nous rendrions bien malheureux.


Elle réfléchit, se lève soudain, agacée.

C'est n'importe quoi ! Je ne sais même pas pourquoi je te dis tout çà ! Encore moins pourquoi j'y pense.
Tout çà n'aurait jamais dû arriver jusque là. Après tout, çà n'était qu'une blague...
Je voulais juste te rassurer un peu. Je sais que je t'ai déçue. Pardon pour çà marraine...

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Zeliejeanne
Zélie avait tout écouté sans mot dire. Sauf quelques mimiques, qu'elle réprimait aussitôt, auraient pu trahir ses pensées.
Zélie la regarda se lever agacée ... ah ça mais ! que fallait il qu'elle fasse ? Elle parlait ça n'allait pas, elle se taisait, ça n'allait pas non plus. Elle hurlait dans sa tête :
Mooooon ! au secours ! ta fille a le même caractère que toi, puissance 10 ! déja que tu n'étais pas un cadeau ! Cette pensée la faisait sourire se souvenant de la première impression que Moon lui avait faite et sur laquelle Zélie s'était empessée de revenir.
Citation:
Je sais que je t'ai déçue. Pardon pour çà marraine...

Zélie la rattrape par la main .... in extrémis. Elle se lève et fait face à sa pupille, celle de ses yeux ...

Eulaly ! tu ne m'as jamais déçue tu entends ? JA. MAIS ! et je ne le suis toujours pas. J'ai juste ... pas compris et je ne comprends toujours pas.
Si c'est une farce ! parfait rions en ! Si c'est un projet ! parfait discuttons en ! Si tu es amoureuse ! j'en serai heureuse pour toi car l'amour est un véritable bonheur quand il est partagé. Si tu en souffres ! je serai là pour te soutenir. Si tu ne sais pas, on peut en discuter pour t'aider à y voir plus clair.
Mais dans tous les cas Eulaly, c'est à toi de décider de ce que c'est, et c'est à moi de m'adapter pour te venir en aide. Je t'aime jeune fille ! et ça, ça ne changera jamais.


Puis lui donnant une petite tape sur le haut des fesses :

Allez va préparer ton bagage nous devons nous tenir prête.

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