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[RP]Chez les Staline

--Le_bon_chasseur




Gent
le 21 mars 1460

Messir Staline, Dame Staline,

Je me permet de vous écrir pour vous sinifié que mes companions de chasse et moi même avons surpri votre nièsse a moitié nu en conpani d'un jeune garson blond au alentour de Gent cet aprè midi. Je suis intervenu pour leur dire de décampé pour leur sécurité parce que mes companions de chasse et moi même nous chassion a l'arc dans se terrin mais les deux sacripan nous ont lanssé des caillous et se son ensuite enfoui en haut d'un arbre.
Je l'ais reconnu parce que je l'ais vu au stand Fédé et vous aussi daieur et je doi vous dire qu'on a bien bu et bien mangé mes companions de chasse et moi même et pour sa je vous remercie. La musique été bien aussi. Mai votre nièsse est une effronté et je lui avai promis de vous en parlé pour que vous la punissié comme il se mérite quant on jète des caillous a de brave chasseurs qui voulait juste les prevenir que c'était danjereu.
J'espère que vous la punirez donc et que vous secoueré ossi le jeune idio qu'été avec elle mais je connai pas son nom.
Je vous remerci beaucou messire Staline et je vous félicite pour votre campanieu qui m'a beaucoup plu et pour vous dire que j'ai voté pour la Fédé. Je suis désolé de vous embêté pour des histoire bètes d'enfans malpoli mais ils nous ont beaucou énervé et je croi que vous devez savoir ossi ce que votre nièsse fais quant vous la surveillez pas.
J'espère que Fédé va ganié demin.
Bonne journé messire Staline et dame Staline. Je vous salu avec mes respés.

Bourdan D.
Chasseur
Zeliejeanne
Zélie partait pour le marché quand elle vit un parchemin posé sur le rebord de la fenêtre. Sans poser son panier, elle s'en saisit, le déplia et le lut. Zélie devenait rouge de colère ... même sa respiration était devenue profonde et bruyante. Elle prit le courrier et le déposa tout au fond de son cabas afin qu'Eulaly ne puisse pas le lire avant qu'elle n'ait eu le temps de la gronder. Puis elle partit faire ses courses en maugréant à haute voix :

Mais comment a t elle pu faire une telle chose ??? A moitié nue ? par ce froid ? Mais elle veut attraper la mort ! et à Ghent qui plus est ???
Ah cette jeunesse ! inconsciente des dangers de la pneumonie ! Elle aurait pu emmener une couverture au moins. Tiens du reste je vais regarder sur le marché si je ne trouve pas quelques écheveaux aux couleurs chatoyantes, et pas trop chers surtout. Ca leur fera une douce couche.
Bon, et puis je lui demanderais de s'excuser auprès de ce chasseur pour les cailloux ... pfff ils ont passé l'âge quand même ...
** rit doucement**


Puis tout en marchant ... bon alors il me faut des poireaux, des navets, un chou .....
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Eulaly_de_baylaucq
Quelques jours plus tard

Un cadre en bois cloué en deux temps trois mouvements, de la paille, des draps et des couvertures propres, en bonne laine de mouton blackysien (marque déposée), le lit d'appoint est parfaitement confortable.
Elle dégage une partie de son armoire de ses propres vêtements pour y plier ceux de Nolaine.

Cà lui faisait bizarre de partager sa chambre pour la première fois.
Mais ici, avec eux, Nolaine serait en sécurité.

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Zeliejeanne
Mise au courant de toute l'histoire, Zélie revint chez elle en pressant le pas. Elle était scandalisée, outrée, furieuse, mais surtout très affligée pour Nolaine. Les hommes allaient s'occuper de ce malade et elles, les filles, allaient s'occuper de Nolaine. C'etait elle la priorité. Il fallait parler avec elle, lui faire sortir tout ce qui lui péserait maintenant dans le coeur et pour longtemps. Les meurtrissures corporelles étaient importantes, mais pas inquiétantes, bien moins que les mentales.
Zélie arriva donc chez elle et entendant du bruit dans la chambre de sa filleule, grimpa les escaliers rapidement. Arrivant dans la chambre d'Eulaly, elle constata tout le travail déja fait.


As tu besoin d'aide ? Ce que tu as déja accompli est formidable Eulaly. Es tu certaine qu'elle veuille partager ta chambre ? Lui as tu posé la question ? Tu sais elle aura besoin de nous, mais aussi de solitude. On n'arrive à sortir toute sa colère et sa peine que quand on est seule. Il faudra respecter ça Eulaly. Être à son écoute mais aussi être attentive et savoir deviner quand elle voudra parler et quand elle ne le voudra pas. Mais vous êtes amies et bientôt belles soeurs, et je suis certaine que tu sauras faire. Mais prenons garde à ne pas l'envahir.

Zélie regardait autour d'elle et se disait qu'au moins ici, elle se sentirait en sécurité et que, si l'idée venait à ce monstre d'y venir, il trouverait à qui se heurter. Comment une telle chose avait elle pu arriver ? Comment se méfier d'un homme qui prétend être votre ami ? Comment peut on se conduire aussi bestialement quand on prétend aimer ? Zélie hochait la tête d'incompréhension.

Quelqu'un a t il penser à remercier ces chasseurs de nous l'avoir ramenée ?
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Eulaly_de_baylaucq
Oh Marraine !

Grand sourire à Zélie.

Je n'ai pas vu les chasseurs mais il faudra penser à leur écrire oui, pour sûr.
Pour Nolaine... Non... Je ne lui ai pas demandé.
Seule ? Tu crois qu'elle voudrait avoir son coin à elle ?


La blonde réfléchit, hésite puis répond :

Tu sais... Tu dis que je saurai faire mais... Je ne sais pas quoi lui dire depuis que... Je l'ai un peu réconfortée, je lui ai dit qu'on était là, qu'elle était en sécurité... Mais à part çà...
Je suis très mal à l'aise et je crois même être maladroite.


La vérité est que si elle voulait avoir son coin à elle, ben... çà m'arrangerait aussi. C'est très égoïste hein ?
On va se dire quoi le soir ? Elle ne parle plus, elle s'est complètement renfermée sur elle même, elle ne sourit plus... Et moi je me sens toujours mal en face d'elle maintenant.
J'aimerais pouvoir l'aider mais je ne peux pas. Y'a pas de mots qui viennent... J'essaie de faire comme si rien ne s'était passé, de rester naturelle... Je lui ai proposé de lui cuisiner ce qui lui ferait plaisir, tout çà. Mais elle ne réagit plus pareil. J'suis complètement perdue...


Regarde le lit d'appoint.

On pourrait lui aménager la petite pièce qui sert de débarras... Ou sinon... Je peux lui prêter ma chambre et prendre moi le débarras. Qu'est-ce que tu en penses ?
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Zeliejeanne
Zélie avait répondu d'un sourire :

Faites comme vous le sentez les filles, je serais d'accord de toute façon. Seules pièces à ne pas envahir, à n'y même pas pénétrer sans mon autorisation : notre chambre et mon atelier. Pour le reste ....

QUELQUES JOURS PLUS TARD

Zélie s'était levée tardivement ce matin. Comme d'habitude, son époux était déja parti, comme d'habitude, elle profitait de cette solitude pour réflechir quelques minutes. Deux nuits qu'elle dormait mal. Mais qu'est-ce qui lui a pris de prendre une telle décision ? Bien sûr elle avait écouté ses arguments, bien sûr elle les avait compris, bien sûr la Damoiselle avait expliqué et Zélie la sentait sincère, bien sûr elle se fichait du qu'en dira-t-on, bien sûr elle connaissait la droiture de son époux et personne mieux qu'elle savait l'intensité de l'amour qu'ils se portaient ... bien sûr.
Et de mettre tout ça à nouveau à plat, la rassurait. Elle n'avait pas à être inquiète, c'était ridicule.
Elle se leva, se prépara selon son rituel et descendit au rez de chaussée de leur chaumière. Elle prit son petit déjeuner, en évitant toujours le miel, gambergeant éternellement. Zélie soupira, parlant avec elle même.


- Ah mon Sly ! Pourquoi n'es tu pas plus aisé à suivre ?
- Il te plairaît s'il était comme le commun des hommes ?
- Non bien sûr, c'est du reste c'est ce qui m'a plu chez lui et qui me plaît encore.
- Alors ne te plains pas, la plupart des hommes sont des ivrognes
- Euh ... lui aussi
- Certes, mais ils sont aussi menteurs, drageurs et infidèles.
- Il est un peu dragouillard tout de même.
- Tu le sais, mais tu sais aussi que c'est un jeu tout masculin, il t'a toujours eté fidèle et le sera toujours
- **soupirs** Je sais bien
- Bon alors quoi ? tu veux quoi ? qu'il rentre dans le lot des insipides ?
- Ben non, surtout pas. Il le ferait si je le lui demandais, mais il ne serait plus lui même, il finirait par s'ennuyer, et moi je veux le voir heureux.
- Tu lui fais confiance ?
- Evidemment ! il m'a prouvé maintes fois qui il était vraiment, sous celui qu'il paraît être.
- Alors ? il est où le problème ?
- **plusieurs secondes de reflexion** Ben, y a pas de problème, aucun problème.


Zélie rassurée termina sa tartine, se leva, debarassa en chantonnant, et partit gaiement vers le village.
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Nolaine
[Dans la chambre des filles]

Nolaine remontait du villa et entra dans la chambre, toujours cet air triste, sombre, qui ne s'arrangeait de jour en jour. Même si elle voulait remonter la pente, elle l'avait trop dégringolé ...

Soupire long et affaissa sur une chaise, le regard se tourna vers son amie, qui elle même ne savait plus que faire et commençait a être agacée.


L'homme qu'elle appréciait énormément, s'était déclaré, et ça non plus ne la rendait pas moins sombre, elle imaginait déjà le pire, alors qu'ils n'en étaient qu'aux prémisses...

je me demande ce qui m'attend encore... au coin du nez.

Elle entortilla une mèche brune autour de son doigt, tout en regardant, sans regarder vraiment, Eulaly...
Nolaine n'était vraiment plus celle quelle était il y a quelques mois, elle s’enferrait dans un égocentrisme morbide et suicidaire.

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Dans ses bras j'ai revécu
Eulaly_de_baylaucq
[Dans la chambre des filles]

Hum... ?

Eulaly, à son écritoire, arrête sa plume et lève le nez vers Nolaine d'un air blasé.

Depuis qu'ils avaient recueilli Nolaine sous leur toit, il lui semblait qu'un lourd nuage gris flottait sur eux, empêchant toute joie de s'exprimer. Pour çà et parce qu'elle croyait voir Nolaine se complaire dans son rôle de victime, la jeune fille, qui avait, vu les circonstances, serré les dents au départ, ne pouvait à présent presque plus supporter sa présence.

Nolaine aidait Zélie à la cuisine ? Elle allait au jardin.
Nolaine allait au jardin ? Elle avait à faire au tribunal.
Elle travaillait tard à son atelier espérant que Nolaine serait endormie lorsqu'elle monterait se coucher, engonçait sa tête sous l'oreiller quand il arrivait à la brune de crier ou de gémir la nuit.
Et la plupart du temps, elle s'arrangeait pour aller travailler au moulin de Flo, fuyant la maison, SA maison, et priant pour que la brune n'ait pas l'excellente idée de lui proposer son aide.

Sans coeur Eulaly ? Non.
Elle avait voulu l'aider au départ mais les jours passaient et Nolaine se renfermait complètement, ne s'ouvrait qu'à Jo ou à d'autres hommes, lui semblait il, et, bien qu'elle n'ait jamais subi de traumatisme de ce genre, elle avait du mal à concevoir qu'une fille violée recherche à ce point la compagnie des hommes.
Elle en était même venue à se poser la question de savoir si Nolaine avait vraiment vécu ce qu'elle avait raconté ou si c'était seulement un prétexte pour s'immiscer chez eux, voire se rapprocher de Jo et de se faire aimer en quémandant douceur et protection.

Cette femme, fut-ce sa future belle-soeur, s'était ainsi introduite dans leur chaleureux cocon pour le plomber de l'intérieur. C'est comme çà qu'Eulaly voyait à présent la situation et il lui fallait au-moins fuir pour pouvoir la fermer. Mais ce soir là, elle avait du travail et s'était retrouvée seule avec Nolaine dans sa chambre devenue la leur.


Qu'est-ce que t'as dit ? Au coin du nez... Ah... Des emmerdes sûrement.
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Nolaine
[chambre trop étroite pour deux?]

Nolaine leva son visage et cette fois regarda Eulaly. Ce qu'elle ressentait depuis quelques jours devenait plus concret, son amie... enfin Eulaly semblait agacée dès que la brune lui parlait, l'évitant de plus en plus.
Santant que sa réponse était dans le sens "te connaissant rien de bon pourra arriver"... Nolaine racla sa gorge.


Qu'as tu?


Elle regretta immédiatement ses mots, la jeune fille lui parlerait surement, ho combien c'est difficile d être loin de son amoureux, qu'il lui manque et qu entre eux c est si sans mensonges...Utopie que nolaine avait gardé pour elle, ne voulant pas rompre son serment avec Flo....
Où alors qu'elle en avait marre de la voir ainsi, et qu'il fallait qu'elle passe a autre chose... enfin Nolaine sentait; allez savoir pourquoi; qu'Eulaly n'allait lui faire aucun cadeaux.
C'est peut - être ça qu'elle attendait... une raison de fuir ou pas.

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Dans ses bras j'ai revécu
Eulaly_de_baylaucq
Crever l'abcès. L'occasion était belle.
La blonde la saisirait-elle ? Bien sûr que oui.

Elle abandonne sa plume et son vélin pour se tourner vers Nolaine, le regard dur.


Je vais te dire.
Je commence sérieusement à me demander quel genre de fille tu es réellement et quelles sont tes intentions.

Cà fait un petit moment qu'on se connaît maintenant. En Normandie, tu me disais vouloir rejoindre les Flandres pour Kaël. Bon... Etrange à la base mais tu faisais les yeux doux à Guilhain ou le contraire, j'sais plus trop. En tout cas, tu n'étais pas insensible à son charme.
Passons.

Quand on est arrivé en Flandres, tu étais soi-disant très intéressée par ce fameux Kaël, tu allais le voir chez lui, mais parallèlement, tu faisais tout pour te rapprocher de Flo tant et si bien que vous êtes allés jusqu'à vous embrasser.
Je l'aimais déjà en secret à cette époque mais je me suis effacée parce que je voulais votre bonheur. Cà m'a coûté. J'sais pas bien si tu peux imaginer.

Et ensuite quand Flo s'est déclaré à moi, tu as agi comme une maîtresse jalouse, insupportable alors même que tu avais appris votre lien de parenté.
Tu partais dès qu'il arrivait, ne lui adressait plus la parole autres que des monos-syllabes sèches.
On a essayé de te parler, de comprendre, on a mis pas mal d'eau dans notre vin. On s'est fait du souci pour toi. Tu nous envoyais chier.
C'est là que tout a commencé à déconner vraiment.

Et puis il y a eu Barinos. J'avoue que je l'ai vivement encouragé à te faire la cour. Toi amoureuse, on avait une chance d'une, de te voir heureuse, ce qui nous aurait fait bien plaisir, de deux, que tu nous foutes un peu la paix. On débutait notre relation. On en avait besoin. Mais çà tu n'en avais rien à foutre. Moi, moi et encore moi. Voilà la vraie Nolaine !

Pour Bari, un coup, tu lui faisais ta mignonne, puis tu le repoussais, tu ne voulais que de l'amitié et puis rebelote.
Je ne peux pas pardonner encore moins justifier ce qu'il t'a soit-disant fait mais à la base, tu n'y es pas pour rien.

Après évidemment, tu vas geindre auprès de mon oncle. Tu as besoin de protection. Homme de coeur, protecteur, il te l'accorde volontiers. Il t'ouvre sa maison, tu t'installes chez nous et là tu papillonnes entre Kim et Illidan.


Elle plouffe.

Un, deux, trois ce sera toi !
Pour quelqu'un qui vient de subir un viol, je te trouve assez prompte à retrouver les bras d'un homme.


Elle arque un sourcil et poursuit sur sa lancée.


Parallèlement à çà, quand ton frère t'écrit pour te demander de tes nouvelles, de quatre mots, tu l'envoies à nouveau gentiment à ses oignons. Adorable Nolaine. Là c'est bon, il abandonne avec toi. T'as gagné.


Tu traînes les pieds, tu gémis, tu tires une gueule jusqu'à par-terre, tu t'exclus. Tu veux partir de Tournai et puis finalement tu restes et puis non, et puis si. Tu ne souris qu'aux hommes. Tu cherches, tu trouves, tu tâtes, tu repousses. Et tu te fais passer pour la plus malheureuse des femmes.

Là moi je sature.
Ne compte plus sur moi pour te plaindre ou te chercher des solutions.

La clé de ton bonheur, y'a que toi qui puisse la trouver.
Et si tu crois qu'elle passe par une relation sereine avec un homme, tu ne t'y prends absolument pas de la bonne manière pour construire quelque chose de solide.

Prends ta vie en main et arrête de te morfondre ! Merdà !


Eulaly n'avait pas pour habitude de ronger son frein. Elle avait trouvé la force de le faire dans l'amitié qu'elle éprouvait pour Nolaine. Mais son comportement l'avait passablement émoussée et elle avait enfin pu vider son sac ce soir.
Dieu que çà faisait du bien !

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Nolaine
Nolaine écouta Eulaly en silence sans rien dire, sans même bouger un cils. Quand elle eut fini, la Brune se leva. La jeune blonde avait sorti ce qu'elle gardait dans le cœur, il était tant.

Puis d'un ton très laconique, Nolaine parla.

Moi... oui étrange je suis comme tout le monde... Le portrait que tu viens de faire et celle d'une catin.

Hausse les épaules

En parlant de mon frère... ce cher Florestan qui avant d'arriver à Tournai me déclara son amour et qui s'effaça petit a petit durant ce séjour a tournai. s'il était si franc avec toi comme tu dis... mais demande lui ce qu'il s est passé dans la grande du verger a notre arrivée à Tournai, avant tout ça.


Nolaine parlait et rangeait ses affaires, elle avait parlé... peu et trop.

J'ai promis de me taire mais ce n'est plus possible... parle lui véritable a ton amoureux, qu'il soit franc avec toi...quoique si tu veux la vérité c'est apparemment pas a lui qu'il faut la demander.

Elle avait fini son baluchon, le reste...

Et je n'espère que jamais tu vive ce que j'ai vécu, ne me donne aucunes leçon sur la manière de gérer ma vie.

Puis plus rien...Nolaine ne pouvait plus parler... elle sortait elle ne reviendrait plus, c 'était certain.
Avant de sortir elle se tourna.


Oui tu as raison je suis responsable de ce que Barinos m'a fait subir, je n'ai jamais dit le contraire.

Je te souhaite beaucoup de bonheur dans ta vie si rangée si tranquille, que je ne voudrais plus perturber..
.

Elle sortit, doucement alla vers la porte d'entrée pour enfin aller dehors, se retourne... Passage de sa vie terminée, avait elle pensée a cet instant.
Elle n'avait pas voulu être virulente dans ses paroles, pas la peine ça n'était pas la peine.
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Dans ses bras j'ai revécu
Eulaly_de_baylaucq
Le portrait que je viens de faire est le tien.
Dis-moi où j'me suis trompée si ce n'est pas le cas.


Elle la regarde faire son paquet sans essayer de l'en empêcher lorsqu'elle insinue des choses sur elle et son frère.
Eulaly éclate d'un rire diabolique, nerveux.


Alors çà c'est bas ! Et c'est donc toi que je dois croire !
La grange ! Belle idée ! Tu dis ton frère inventif, tu l'es bien plus encore !


Carrément méchante :

Lorsque ton frère et moi avons fait l'amour, c'était la première fois pour nous deux. Et c'était beau ! Si tu savais !
Tu aurais dû voir ses yeux à l'instant où il entrait en moi ! Ses mains partout qui me faisaient frémir de désir, et tous ces mots tendres qu'il me sussurait à l'oreille.
Et tu sais quoi ?
On recommence, souvent, dès qu'on arrive à se voir. Parfois même plusieurs fois d'affilée. Et c'est toujours aussi merveilleux !
C'est dur à entendre hein !
C'est dur parce que tu es amoureuse de ton propre frère ! C'est très clair maintenant ! Tu es amoureuse de lui et jalouse de moi !
Mais je m'en fiche bien maintenant. On s'aime et on va se marier. Si tu croyais pouvoir te mettre entre nous tu t'es drôlement gourrée.


Nolaine finit son baluchon. Eulaly croise les bras.

Oui, je suis certaine qu'il y a une place à dormir chez Kaël, Illidan, Kim ou même Barinos va savoir. Sinon tu peux demander à Pelagius, Alex ou Romain. De Vaisneau pourquoi pas ?
Rassure-toi, tu n'auras plus aucun conseil de moi sur comment gérer ta vie et toi ne t'avises plus jamais de débiter tes fantasmes incestueux devant moi.


Nolaine partie, elle claque furieusement la porte derrière elle. Violent adieu.
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Nevgerel
Nev ne s'était jamais pointé chez les Staline, et ça se comprenait bien ; la taverne se faisait déjà l'arène de tant de débauches que le domicile se devait d'être respecté comme le refuge des migraines.
C'était normal et de bon aloi.

Sauf cette nuit.
Parce que Nevgerel était plus cuit qu'une escalope cuisiné par Malycia
Parce qu'il avait promis un truc à Sly
Parce qu'il s'en était soudain souvenu en rentrant chez lui selon cette expression qui correspond chez les ivrognes à l'illumination christolique des curés, à l'eurékâ des chercheurs
"bordel merde, j'ai encore noublié ne druc à Fly... à PLy... à Sly ! Ah merdeuh bon nan pis gnivais mainnenant !

Nevgerel s'était donc rendu en titubant jusque chez les Staline à 3h du mat' bien trempée.

Il s'était approché de la porte et avait commencé par tambouriner trois fois dessus avec sa tête pour reprendre son équilibre, puis cinq fois au poing en hurlant


Slââââïïïïï ! Slâââïïïïïï !

Et comme dans la surdité de son ivresse il était incapable d'entendre une réponse il avait poursuivi en dansant dans son jardin selon des tracés en huit ouverts que lui permettait un équilibre digne de navigation en haute mer par gros temps - et écrabouillant bien des espèces du potager,

en dansant sur une chanson qu'il se mit à brailler à plaisir


(http://www.youtube.com/watch?v=YTi_p0zkLFU)

Slaïlaïlaïlaï, laïlaïlaïlaï , laïlaïlaïlaï
pi dibi dibi poï poï !
Slaïlaïlaïlaï, laïlaïlaïlaï , laïlaïlaïlaï
pi dibi dibi poï poï !

Quand Sly il danse, quand Sly il danse
nul autre zigue n'a sa cadence
quelle présence, quelle prestance
il y a vraiment de quoi tomber en transe
jouant des hanches, il se penche
puis se relève comme une tanche
...


(le truc en MP)
Eulaly_de_baylaucq
Ô doux pays des rêves !
Enlaçant amoureusement Flo transformé en oreiller, lui sussurant quelques mots d'amour ardent, Eulaly sursaute soudain dans son lit.


Les chasseurs !!!!! Où sont mes fringues ?!!!

Oui nan mais... Elle réalise très vite que ce ne sont pas des chasseurs et que ce n'est que son oreiller. Et voilà que Patmouille se met à hurler à la lune en guise d'accompagnement.

Elle saute bien vite au bas de son lit et passe une tête ébouriffée par la fenêtre.


Nev ?!!! M'enfin !

Et de viser les dégâts du potager en marmonnant des trucs pas très aristotéliciens.

Nan mais t'a vu l'heure ?!!! Y'a des gens qui dorment ici !
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Zeliejeanne
Zélie dort, tranquillement pour une fois. Son époux ne revisite pas leur couche comme il le fait souvent, il ne ronfle pas comme un sonneur comme quand il a trop bu, non, une nuit paisible comme la blondinette les aime, comme elle en a peu. Elle se tient blottie dans ses bras, la tête sur le haut de son torse. Vrai qu'elle est fatiguée, journées de labeur, tracas de la vie, bref elle récupère, enfin !
Une voix nasillarde, des aboiements de Patmouille ! Zélie croit rêver, puis se réveille à peine et râle ...


M'enfin chéri ! ne vas tu pas te taire !!

Et de quitter ses bras, et de lui tourner le dos, et de se saisir de son oreiller pour se le mettre sur la tête, et de le recouvrir de l'édredon ..... Zélie se rendort.
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