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[RP]Chez les Staline

Slystaline
Aprés une journée harassante à la mine et aux champs, un diner leger et un début de nuit torride, à aimer sa femme à plusieurs reprises et de diverses façons, à faire des trucs que seul Prince osera chanter, et encore plus de 530 ans plus tard... Le meunier dort du sommeil du juste. Bonnet de nuit sur la tête pour être impeccablement coiffé au réveil.

Il entend la chanson. Ne peut s'empecher de la trouver parfaitement rythmé et de bouger en cadence. Il grommèle en entendant sa femme, la voit lui tourner de dos.

Il finit par se lever, ouvrir les volets, sortir la tête.


Pas finit s'boucan Tu Dieu! T'es encore fait comme un cochon!
S'qui s'passe????

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Nevgerel
Alerté par le duo de voix, il releva la tête vers les lueurs aux fenêtres et profita du mouvement pour s'étaler copieusement dans les manguiers nains (arrivés en Flandres avec le mais turbotransgénique qui pousse une fois toutes les semaines) et dans cette posture dont, passés plusieurs soubresauts aussi pathétiques qu'inéfficients, il devait admettre la supériorité sur la station verticale, il agita un paquet qu'il tenait par le poing, ajoutant pour être parfaitement explicite :

Ghnnnn ! Gnh ! Ghnnn !
Eulaly_de_baylaucq
Rhô la la ! L'état... du potager aussi... Oui.

Un paquet !
Sa curiosité s'emballe. Elle descendrait bien vite pour l'assouvir.

De sa fenêtre, elle croise son regard avec celui de son oncle à la fenêtre voisine.
Ouais... Mais... Une jeune fille vêtue d'une simple chainse pour dormir, n'a pas à sortir en pleine nuit, pour arracher un paquet à un homme saoûl étalé dans les légumes, soit-il un excellent ami de la famille. D'autant plus que son oncle est là.

Elle se résigne donc à ce que Jo gère la situation, trépignant d'impatience et se tordant le cou à s'en faire un torticolis pour ne rien louper.

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Zeliejeanne
Citation:
Pas finit s'boucan Tu Dieu! T'es encore fait comme un cochon! S'qui s'passe????

Zélie se tourne, se retourne pour finir par envoyer promener son oreiller et s'asseoir sur son lit, prête à étrangler son époux. S'apercevant qu'il se tient debout à la fenêtre elle n'a qu'une envie : aller le rejoindre pour constater qui est son interlocuteur, si toutefois il en a un. Elle craint malgré tout que le somnanbulisme vienne s'ajouter aux différentes activités nocturnes de son mari. Seulement voila, la petite tisserande n'a plus sa chemise, elle l'avait pourtant bien mise hier soir avant de se coucher. Puis un sourire, la blondinette se souvient. Le seul qui savait où sa chemise avait attéri, était occupé à la fenêtre à haranguer on ne sait qui. Impossible de se présenter à l'huis le torse nu. C'est donc enveloppée dans le drap arraché au lit que Zélie passa la tête pour voir .... Nev ????

Fichtre ! mais que fait Nev allongé dans nos légumes ? il fait épouvantail ?
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Slystaline
Et voilà. Ethilisme et gravitation. C'est le drame. Des panais transformés en purée alors qu'ils sont encore en terre. Ni une ni deux, Sly décide de descendre. Pas dans sa tenue... Ca serait indescant. Il cherche des yeux une paire de braies et une chemise, n'en trouve pas. Marmonne. Enfile la chemise de nuit de son épouse "zzziiiip" il l'a déchire. Il est plus large.
Sans laisser le temps à ZJ de l'engueuler... Pourtant il le mérite.
Il descent, rejoint l'planté dans l'terreau.


Ko cè? Allez rentre boire un coup il fait soif.
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Zeliejeanne
Ahurie, les yeux écarquillés, elle regardait la scène que lui offrait son époux. Vrai qu'il lui a déja tout fait le Staline, mais c'est qu'il ne s'arrête jamais !!! Chaque jour apporte son lot de surprises, de "j'ai pris une GRAAAAnde décision", de "J'ai bien réfléchi", de "il faut que je te dise un truc", de "nous allons devenir riches", de "jai décidé que" de "tu ne crois pas que nous devrions ?" de "j'ai bu comme un cochon ce soir" .... mais le coup "j'enfile la chemise de ma femme", était inédit.
Elle n'eut pas le temps de s'avancer pour l'en empécher, le "zzziiiip" venait de sanctionner une telle bévue.
Elle n'eut pas le temps de lui rappeler qu'il faisait le double de son poids, qu'il avait deux ou trois têtes de plus qu'elle, sa chemise venait de rendre son tablier.
***immense soupir***
C'est malgré tout en riant doucement qu'elle le vit prendre les esacliers, la déchirure du tissu offrant une large vue sur ses fesses. Fort heureusement, Nev semblait tout à fait incapable de remarquer un tel détail, et même s'il le faisait, il n'en garderait aucun souvenir.
Intriguée malgré tout et inquiète aussi pour Nev, Zélie s'installa sur la marche la plus haute. De là, elle pourrait, sans être vue par l'ami du couple, entendre ce qu'il se dirait plus bas.


édité pour faute de syntaxe

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Eulaly_de_baylaucq
Voyant son oncle ramasser Nev, Eulaly enfile bien vite une robe de chambre. Ils vont entrer, elle ne veut rien louper. Elle sort de sa chambre tout en discrète précipitation et voit sa marraine déjà sur les gradins.
La jeune fille lui sourit et s'asseoit à ses côtés, tendant son oreille vers en bas.


Il y a quoi dans le paquet tu crois ?
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Zeliejeanne
Zélie entend des pas feutrés derrière elle. Elle se retourne, non pour savoir de qui il s'agit, mais bien pour accueillir sa filleule, ravie qu'elle vienne la rejoindre. Leur inébranlable complicité n'en sera que renforcée.
Citation:
Il y a quoi dans le paquet tu crois ?

Aucune idée ma puce, mais pour qu'il vienne l'apporter à cette heure ci, ce doit être important. Dans quoi ton oncle s'est il encore fichu ?

Zélie la regarde

Tu n'as pas froid ?

Et, tenant toujours d'une main le drap dans lequel elle s'est enroulée, elle frictionne de l'autre main le dos de sa pupille
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Eulaly_de_baylaucq
Eulaly lui sourit.
Adorable et bienveillante marraine, tantôt guide, tantôt amie, perspicace, sensible, intelligente, douce et ferme, sachant se mettre en retrait, à son détriment parfois, pour privilégier le bonheur de ceux qu'elle aime, la femme qu'elle estimerait et aimerait le plus jusqu'à la fin des temps.

Eulaly se laisse faire quelque secondes puis la regarde mieux et ne peut réprimer un petit gloussement amusé.


Moi je n'ai pas froid. Toi pas encore en dirait bien.


L'oeil de la pseudo-pucelle frise un peu, son sourire devient coquin.
Elle enlève sa robe de chambre pour la mettre sur leurs épaules à elles-deux, toutes collées en haut de l'escalier.


Maintenant que Jo est en bas, c'est plus prudent.

Petit clin d'oeil plein de sous-entendus suivi immédiatement d'un trépignement d'impatience, la main en visière sur le bas des marches.

Mais qu'est-ce qu'ils foutent ?!
Nev doit trébucher sur chaque pousse de panais... Espérons au-moins qu'il ne soit pas tomber dans la mare...

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Nevgerel
y coup na boire ?... ah ben n'est pas d'nefus, c'était même gnustement ch'il m' fallait tiens !

Refilant le paquet à Sly pour se dépêtrer du chantier qu'il venait de concevoir, Nevgerel parvint, avec cette exactitude d'approximation judicieuse que seule l'expérience confère à l'ivrognerie, d'un seul geste suivi de nombreux et incertains oscillements à se remettre debout. A partir de quoi se fiant aux mathématiques de Gneuclide, il sut calculer la courbe exacte qui, passant par le massacre des artichauts, la brutalisation de la clochette à l'entrée du portail et le renversement des pots de pétunia, devait l'emmener avec grâce et élégance dans les cuisines des Sly. Trouvant le lieu qu'il ne connaissait pas, disposé exactement selon les nécessités requises, à savoir muni d'une solide table en bois, la gaillard tournaisien après avoir expérimenté trois fois la largeur de la salle selon un mouvement de balancier réussit à claquer sur la table une bouteille extirpé de sa chemise

Tiens, na ne vient de ne chez de ne nes curés, na nest du bon !

Après quoi il s'assit d'un coup d'un seul et trouva par miracle une chaise sous lui.
Slystaline
Sly fait peu de cas des dégats jardiniers occasionnés par le tournaisien moustachu, occupé qu'il est à essayé d'ouvrir ce foutu noeud sur ce foutu paquet. Il abandonne et fini par le déchirer, tout en rentrant à son tour dans la cuisine.

Oh bordel!

Regard de remerciement à son compaire (vert Pépère).
Il se change rapidement.
Braies, chemise, veste. Petit gilet trois quart à motif. Chaussures qui claquent. Cravate qu'il noue en double Windsor. Et la canne avec le pommeau en argent. Tout y est.


Roh ça mitraille sec! C'est pas un peu juste là?
Il se rajuste devant un miroir composé de feuilles d'étain derrière des plaques de verre. Oui. Les Staline s'embourgeoisent avec les années et les divers responsabilités et/ou margoulinages...

Rooh la vache, ça éclabousse hein!
Avec ça je suis vraiment une belle bête.

Il bande les muscles. Fier de sa mise.

Rooh puutain j'en ai jamais eu une aussi belle! Rohh là là ça éclabousse!

Courant vers le bas de l'escalier puis braillant :
Les filles!!! Venez voir l'Daron! Puis venez picoler avec nous!

Et Sly de poser, conscient de sa superbe. Coq un jour, coq toujours.

[/quote]

(dialogue de Sly "emprunté" au film "Comme la Lune" de Joel Seria)
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Eulaly_de_baylaucq
Le truc quand on est en haut d'un escalier, c'est qu'on n'a pas forcément un grand angle de vue sur l'étage en-dessous.
Mais on ne peut s'y tromper, ils sont bel et bien rentrés ; en témoigne l'infernal ramdam qui la fait grimacer, paume sur le front, en imaginant la corvée de ménage du lendemain.


Citation:
Oh bordel!


Le regard des deux nanas se croisent.
La curiosité d'Eulaly est à son paroxysme mais on l'a bien élevée (surtout quand ses tuteurs sont dans le coin). Elle ne descendra pas tant que...


Citation:
Roh ça mitraille sec! C'est pas un peu juste là?
Rooh la vache, ça éclabousse hein!
Avec ça je suis vraiment une belle bête.
Rooh puutain j'en ai jamais eu une aussi belle! Rohh là là ça éclabousse!
Les filles!!! Venez voir l'Daron! Puis venez picoler avec nous!


La robe de chambre tombe sur le nez-de-marche, Eulaly dévale les escaliers, pieds nus, manque de trébucher dans les froufrous du bas de sa chainse et s'arrête net devant le spectacle, la bouche en coeur, bée de stupéfaction.

Là, au milieu, de quelques débris de vaisselle cassée, Nevgerel en second plan, noir de terre du potager, dans un équilibre plus que précaire aidé par une table bienvenue au milieu de laquelle trône une bouteille, pose, tel un prince, son oncle, Slystaline, beau comme un dieu dans un costume assurément fait sur mesure, canne à pommeau d'argent sous la main d'un bras tendu aristocratiquement.


P'tain, Jo... C'est bien toi ?

Et d'en faire le tour pour l'observer sous tous les angles.

Ben merdà alors... On dirait l'Roy... Tu veux juste pas virer ton chapeau rouge ?
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Zeliejeanne
Les regards se croisent, l'un interessé, l'autre inquiet. Zélie attend la suite, tend l'oreille, imagine, suppute, redoute, supplie, évalue, échaffaude bref, elle craint le pire.
Citation:
Les filles!!! Venez voir l'Daron! Puis venez picoler avec nous!

Et voila Eulaly qui s'envole dans les escaliers. La blondinette ne fait même pas un geste pour la retenir, à quoi bon ! Elle ferme les yeux quand elle la voit perdre l'équilibre dans les esacliers, les rouvre quand elle n'entend pas le cri de la douleur provoqué par une chute, mais elle, elle ne bouge pas. Elle reste là, assise sur la plus haute marche, les jambes écartées à la manière d'un homme, les coudes posées sur ses genoux, la tête dans la paume de ses mains..... résignée, elle attend, elle écoute.
Citation:
Ben merdà alors... On dirait l'Roy... Tu veux juste pas virer ton chapeau rouge ?

Intriguée, elle se penche un peu et finit par distinguer la partie droite de son époux. Elle essaye d'imaginer l'autre partie sans gros éffort, et arrive à concevoir l'ensemble.
Pfffffff ! Mais elle sourit, vrai qu'il est beau son mec ! Hochement de tête, elle se lève, retourne dans leur chambre, trouve une chemise propre dans leur armoire, l'enfile, pose un châle sur ses épaules, et descend doucement vers le rez de chaussée. Elle l'admire, en fait le tour lentement, le réajuste, nul besoin n'en est, c'est juste par habitude du métier, elle lui sourit.

Et, tu comptes moudre dans cet accoutrement ?
Tu es magnifique mon coeur, mais je n'oserais plus te prendre le bras pour la promenade dominicale. C'est Nev qui t'a conçu un tel frac ?


Coup d'oeil vers Nev, enfin de ce qu'il en reste.

Bonjour Nev, ou bonne nuit ... ben dis donc mon cochon ! vous êtes aussi frais et vigoureux qu'une salade qui n'aurait pas vu une goutte d'eau de tout lété. Z'y ressemblez d'ailleurs, côté couleur. Euh ... vomissez dehors, j'aimerais mieux.
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Eulaly_de_baylaucq
[Quelques jours plus tard. Nuit suivant l'anniversaire de Slystaline]

Et merdà !!!!

Honte ! Elle a oublié ! Elle n'a pas pu ! Elle ne l'a pas vu ! On l'a harcelée au tribunal ! Elle était harassée de travail ! On l'a enlevée, ligotée !
Non... La vérité c'est que toute heureuse du retour de Florestan, elle n'avait eu que lui en tête. Et son oncle ? Son anniversaire ? A la trappe.

Il est tard ou tôt... C'est selon. En tout cas le jour J est passé et elle n'a même pas souhaité un bon anniversaire à celui qui l'élève depuis 11 ans.
Adieu le pur-sang arabe. Ce serait un Shetland.

Se rattraper ! Vite !

Pieds nus, en chemise de nuit, elle dévale l'escalier, traverse la maison, le jardin, file à son cabanon de charpentière.

Il est là le meuble, terminé, qu'elle avait construit pour Florestan et elle... Le magnifique banc qui devait trôner devant leur cheminée avec eux dessus, lovés l'un contre l'autre.
Il y a aussi deux échelles et trois seaux dans un coin mais ce serait vraiment se foutre de sa gueule hein...

Alors elle se résigne. De toutes façons, elle comptait leur en faire un aussi... Et puis les travaux chez Flo ne sont pas terminés... Y'a pas d'urgence.

Elle tire le banc. C'est lourd. Cà fait des traînées dans le sol. Cà arrache les légumes au bord du chemin (z'étaient plus à çà près).
Elle bataille la gamine. Mais finalement, elle arrive à tirer le banc jusqu'à l'intérieur puis jusqu'à la cheminée.
Corvée de lavage. Forcément avec toute cette terre...
Et puis, épuisée, elle écrit un mot à Jo pour qu'il le découvre à son réveil.




Bon anniversaire tonton.
Je n'ai pu le terminer que tard dans la nuit mais je voulais qu'il soit parfait pour toi parce que tu le mérites.
Pardon pour le retard... Marraine te fera des coussins pour mettre dessus.
Je t'aime.

Eulaly

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Zeliejeanne
6. du matin. Zélie descendit lentement les escaliers. Les marches qui grincent sous ses pieds nus, la font stopper quelques secondes, lui donnant l'allure d'une poupée désarticulée. Elle arriva tant bien que mal au rez-de-chaussée. Dans leur pièce principale, servant à la fois de cuisine et de piève à vivre, la blondinette raviva le feu. Elle s'aperçut en souriant qu'Eulaly n'avait pas oublié.
Zélie mit la table, prépara le petit déjeuner comme elle le fait tous les matins, mais avec un peu plus d'application. Tout devait être parfait aujourd'hui. Une fois terminé, elle disposa face à l'endroit de son époux une dague qu'elle avait dénichée chez le forgeron.




Elle déposa dessous ce petit mot



A toi mon Amour.
Je te souhaite un excellent anniversaire.
Un petit présent, bien peu de chose comparé à l'amour que je te porte.
Reste celui que tu es, c'est comme ça que je t'aime.
Ton p'tit bout d'femme.


Puis elle remonta le rejoindre dans leur couche, le réveiller doucement comme il aimait qu'elle le fasse.
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