Slystaline
Le Tournaisien est parti de frais matin cueillir des cerises noires dédiées à la fabrication d'un Kirsch. Rare et original en Flandres, certes. Cher à la vente de ce fait oui da, mais il destine toute la production à la consommation domestique ou aux présents faits aux proches pour les baptêmes, mariages et anniversaires.
C'est le genre de travail agricole qui plait au grand blond. Pas qu'il soit particulièrement amateur de kirsch en digestif dans des petits godets -il préfèrera une poire Williams voire une eau de vie framboise pour ça, il sait ce qui est bon- mais il a conscience que pour agrémenter un dessert, c'est tout de même pas mal.
Sur ses arbres, il râle contre le temps de ces derniers jours, qui fait que la cueillette est bien maigre. Pas la moitié de ce qui a été récolté en 1459. C'est encore les Gentois qui vont prendre, en exutoire à sa mauvaise humeur. Comme toujours. La vie a ses injustices.
Le labeur fini, il place les petits seaux en fer non forgé dans sa brouette à deux mains, qu'il pousse jusque chez eux.
Il va enlever tiges et feuilles résiduelles pour éviter que le distillat ait un côté âcre qui ferait naitre des petits grimaces aux convives en gâtant un baba.
Ensuite il mettra les fruits dans son fouloir, cuve de bois dans laquelle il rentrera avec de gros sabots, pour écraser les burlats, gorgés de sucre, en faisant attention à ne pas écraser les noyaux. Traditionnellement le broyage des fruits est réalisé par les femmes. Mais parmi les nombreux défauts du coq flamand, la misogynie ne figure pas. Il la laisse à d'autres.
Les fruits broyés seront placés dans des cuves. Ils fermenteront sans adjonction de levures. Jamais rien ajouter au fruit, une marotte chez Staline. La fermentation sera de ce fait longue et périlleuse. Les futs stockés en cave pour limiter les variations de température-. Sly surveillera ses futs, espérant qu'il n'y ait pas d'altération ou de pourrissement.
Faute de quoi il aura perdu une journée. Le goût du produit altéré serait infect, un distillat altéré est tout juste bon à laver des céramiques...
Mais en arrivant près des box à chevaux, Sly voit Usher et son bazar enorme... Il lâche les poignets de sa brouette, court vers la porte d'entrée, qu'il ouvre à la volée.
Zelie!!!!!!!! Eul' est rentrée!!!!!!!
Il se précipite à la rencontre de sa fillote.
C'est le genre de travail agricole qui plait au grand blond. Pas qu'il soit particulièrement amateur de kirsch en digestif dans des petits godets -il préfèrera une poire Williams voire une eau de vie framboise pour ça, il sait ce qui est bon- mais il a conscience que pour agrémenter un dessert, c'est tout de même pas mal.
Sur ses arbres, il râle contre le temps de ces derniers jours, qui fait que la cueillette est bien maigre. Pas la moitié de ce qui a été récolté en 1459. C'est encore les Gentois qui vont prendre, en exutoire à sa mauvaise humeur. Comme toujours. La vie a ses injustices.
Le labeur fini, il place les petits seaux en fer non forgé dans sa brouette à deux mains, qu'il pousse jusque chez eux.
Il va enlever tiges et feuilles résiduelles pour éviter que le distillat ait un côté âcre qui ferait naitre des petits grimaces aux convives en gâtant un baba.
Ensuite il mettra les fruits dans son fouloir, cuve de bois dans laquelle il rentrera avec de gros sabots, pour écraser les burlats, gorgés de sucre, en faisant attention à ne pas écraser les noyaux. Traditionnellement le broyage des fruits est réalisé par les femmes. Mais parmi les nombreux défauts du coq flamand, la misogynie ne figure pas. Il la laisse à d'autres.
Les fruits broyés seront placés dans des cuves. Ils fermenteront sans adjonction de levures. Jamais rien ajouter au fruit, une marotte chez Staline. La fermentation sera de ce fait longue et périlleuse. Les futs stockés en cave pour limiter les variations de température-. Sly surveillera ses futs, espérant qu'il n'y ait pas d'altération ou de pourrissement.
Faute de quoi il aura perdu une journée. Le goût du produit altéré serait infect, un distillat altéré est tout juste bon à laver des céramiques...
Mais en arrivant près des box à chevaux, Sly voit Usher et son bazar enorme... Il lâche les poignets de sa brouette, court vers la porte d'entrée, qu'il ouvre à la volée.
Zelie!!!!!!!! Eul' est rentrée!!!!!!!
Il se précipite à la rencontre de sa fillote.