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[RP]Chez les Staline

Eulaly_de_baylaucq
Citation:
Oh vous êtes rentrée !
Vous auriez dû prévenir, je serai allée cherché du pain frais !


La blonde lève la tête vers la fenêtre de l'étage à travers laquelle apparaît la tête ébourriffée de Totote.
Eulaly lui sourit et çà doit bien être la première fois.
Vrai qu'entre la bonne et elle, çà n'avait jamais été le grand amour mais Jo y tenait beaucoup. Et quand Jo voulait quelque chose... pire qu'une femme !

Mais aujourd'hui la blonde a envie d'être aimable.


Pas grave Totote. Nous déchargeons et nous irons déjeuner en ville. Merci quand même. Prenez votre après-midi.

Oui pour sûr, la brune ébourriffée aura vu le changement.
L'éducation que Zélie avait voulu donner à la petite porterait-elle enfin ses fruits ?
A dix-sept ans il était peut-être temps. Quoiqu'il y a quelques semaines encore on pouvait grandement craindre que la jeune femme tourne mal et ce n'était peut-être là qu'une autre de ses nombreuses saute d'humeur ou une fatigue passagère. Il ne fallait jamais espérer plus que çà non plus avec elle.

Entrant dans la maison tandis que Vints délie les malles, elle voit Johnlénine, le cousin de son oncle.


Tiens ! Salut John ! Dis, tu nous donnes un coup de main à décharger ?

Il tombait pile poil lui !
Par respect pour ses tuteurs, Eulaly ne voulait encore faire rentrer Vints dans les murs et elle se voyait assez mal décharger seule et son prétendant la regarder les bras croisés. Du coup, elle ne se pose même pas la question de savoir ce que le cousin fout là de si bon matin. Embauché hop !

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Johnlenine
Citation:
Debout ! Mais debout !
Habille-toi ! Vite ! Prends un outil et trouve quelque chose à réparer ! Maintenant !


John bondit hors des draps, enfile ses braies à l'envers, boutonne mal sa chemise (le lundi avec le mardi), met ses chausses et dévale les marches jusqu'à la pièce de vie. Un outil, trouver un putain d'outil... Il ouvre un tiroir, et se saisit d'une... louche.
C'est avec un air sérieux et affairé qu'il la polit avec sa chemise quand Eulaly entre.


Citation:
Tiens ! Salut John ! Dis, tu nous donnes un coup de main à décharger ?


Bon, pas de question sur sa présence ici, il n'aura pas à inventer un mensonge tout à fait abracadabrantesque.

Salut Eulaly! Oui bien entendu, je te suis.
Eulaly_de_baylaucq
Drôle de "retour". Pas une nuit à la maison et la dizaine de jours qu'elle avait prévu de passer à Tournai avait viré à deux jours.
Pourquoi ?
Faute à un pli urgent en provenance d'Artois. Une mission. Il en allait de l'honneur des femmes. Impossible de rester là les bras croisés.

En effet, il semblait qu'Ombeline et les artésiennes rencontraient quelques difficultés contre les hommes au tir à la corde et le délai était court pour leur venir en aide. Peut-être même arriveraient-elles trop tard. Il fallait tout de même tenter le coup.
Rosa avait accepté la mission avec courage et abnégation elle-aussi. L'idée qu'un certain conseiller était présent ne devait sûrement pas être étrangère à sa décision non plus. Héhé !
Eulaly aurait bien aimé qu'elles soient une dizaine. Pour sûr, elles auraient alors laisser tous les hommes sur le cul offrant une victoire éclatante à la gente féminine ! C'aurait été jouissif. M'enfin, elles feraient du mieux qu'elles pourraient au nombre qu'elles étaient.

Eulaly renonce à emmener à nouveau toutes ses malles. Elle n'emmènerait qu'un change ou deux. Vrai que les aller-retours incessants entre Arras et Tournai étaient assez pénibles de ce côté là. Il faudrait qu'elle songe à partager définitivement ses affaires personnelles entre les deux villes voire acheter quelques nouvelles fringues. Et pourquoi pas, tiens, emmener Rosa voir les boutiques arrageoises ? Vu la classe de la dame, elle ne pouvait être que de bon conseil pour aider Eulaly à se faire une garde-robe d'un style moins "garçon manqué" ce qui plairait sans doute à Vints... et à sa marraine quand elle rentrerait.

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Slystaline
Une chariote chargée ras la gueule bat le pavé à potron minet. L'homme assis à côté du coche, un blond, avec une belle tronche et un charme fou malgré quelques rides aux coins des yeux, sur le front, puis à la commissure des lèvres... salue la laitière en pleine livraison d'un signe clairement interpreté dans tout comté : index et majeur joint posé sur la tempe.

Le vieux beau se retourne pour voir sa femme, confortablement installée au milieu des malles, il lui sourit, elle aussi à l'air enchantée.

Aprés avoir taillé la zone, tracé la route, enchainé les rencontres, les tavernes, les paysages, les bains de mer, les pinces de tourteaux, les seaux de moules, les hecto-litres de vin de pays au goût plus ou moins convaincant, ils rentrent à la maison.

Sly descent d'un bond quand la chariote s'arrête (s'il a toujours du chien malgré les années, il a également conservé la forme physique). Il aide ZJ à descendre, avant d'employer de force Rikiki et John Lennon qui passait par là -au bon moment, comme par hasard- pour décharger l'ensemble des valises.


On est chez nous ZJ!

Bah elle a vu! Quand t'as rien à dire tu peux aussi te taire Staline.*

*Je trouve le narrateur souvent trop sévère avec sa création. Il ferait mieux d'assumer ses écrits plutôt que d'imposer un décalage narquois qui nuit au récit
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Zeliejeanne
Pas bien confortable de dormir sur les chemins, la tête une fois appuyée sur l'épaule de son mari, une fois tombant sans manquer de lui casser le cou, une autre fois posée sur le coude soutenu par une malle. Mais elle est heureuse la Flam. Heureuse de son voyage fait avec l"homme qu'elle aime depuis tant et tant d'années, heureuse d'avoir rencontré leur pupille à Arras, heureuse d'être de retour chez eux. Elle n'a pas besoin d'ouvir les yeux, elle sait qu'elle est à Tournai. L'odeur des tavernes où la bière coule à flot, l'odeur de l'Escaut, l'odeur des Flandres. Zj sourit en pensant à ce que son époux en dirait, il serait sans doute moins délicat. Mais quoiqu'il puisse en dire, lui aussi aimait sa ville, son comté.
Citation:
On est chez nous ZJ!

Elle se redresse, il lui tend les mains, la prend par la taille, elle pose ses mains sur ses épaules et il la pose au sol. Zj se retourne et regarde leur maison .... Elle sourit, même si elle pense que rien ne sera plus pareil sans Eulaly. Plus pareil, mais différent, d'autres choses à vivre avec son époux. Ils allaient se retrouver en tête à tête, le tableau n'était pas si noir au final. Ils vieillissaient ensemble, avec toujours le même amour. Et puis Eulaly reviendra, souvent.
Elle se tourna vers son époux alors que les voisins déchargeait les malles, lui prit la main et lui chuchota :


Mon époux me ferait il entrer dans notre maison, au creux de ses bras ?
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Zeliejeanne
Zélie s'étire, un coup d'oeil à gauche, Sly n'est déja plus dans leur lit, juste un petit mot sur son oreiller : Des mots d'amour et une consigne : "Ne travaille pas". Zj soupire. "Que se passe t il encore." Elle souriait, la vie n'était que surprises avec lui. Elle avait bien eu un peu de mal à le suivre au début de leur mariage, mais aujourd'hui elle était prête. Toujours une malle pleine en cas d'urgence.
Elle se lève et s'apprête à attendre la suite des évenements. Elle descend dans leur salle à vivre et distingue nettement un pigeon appeuré de ne pas voir Patmouille. Zj ouvre la fenêtre et recueille la missive après avoir caressé le volatile contre sa poitrine. Elle le libère il s'envole, Zj déroule le parchemin et lit ..


Ah ben voila ce que j'attendais. Bon d'accord, on repart ! Moi qui avais peur de m'ennuyer sans Eulaly ! Ah Staline ! mon merveilleux époux ! la vie avec toi n'est que rebondissements !

Puis, résignée mais ravie, elle prit une tartine de miel, celui que son époux récoltait dans ses propres ruches. La tartine en main, elle remonta les escaliers et refit leurs malles. L'une d'entre elles n'avait pas été défaite, ça tombait bien. Une fois terminée, elle les descendit, passa au marché reprendre toutes les marchandises qu'elle y avait laissées et les rangea dans son atelier. Puis elle s'installa dans leur jardin et profita du soleil encore chaud.

Ca y est Jo, je suis prête !
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Johnlenine
John trainait ses longues jambes prés de la maison des Staline, dans l'espoir de voir en apparté Totote, et ainsi de lui proposer, au choix, un divertissement apéritivo-erotique, une sieste crapuleuse, un interlude coquin, ou un cinq à sept déluré.

Quel n'est pas sa surprise quand il voit Zeliejeanne, la délicieuse femme de son cousin; Elle a la taille fine ZJ, puis la silhouette accorte, et les seins lourds mais fermes -John lui mettrait bien un bon coup à elle aussi. Femme de son cousin ou pas. Globalement John mettrait bien un coup à tout membre du sexe féminin, fusse ce membre de la race des chevridées- être sur le pied de guerre, malles prêtes et fichu sur les épaules.


Ola délicieuse belle cousine!!! Sly ne vous a pas dit? Finalement il a dit que puis nan puis si puis nan qu'il y irait pas, puis qu'il irait quand même, puis qu'il irait pas puis qu'il irait avec vous en faisant un détour par l'est pour contourner l'sud enfin et que vous feriez ça ensemble demain soir... Au final il est parti tout seul tout droit et dès potron jacquet!
Mais il doit rentrer dès demain. Cet abruti vous a fait vous préparer pour rien... Vous voulez vous venger?


Petit sourire complice ou lubrique, interprétable des 2 façons.
Zeliejeanne
Des pas lourds sur la castine qui recouvre le chemin qui mène à leur maison. Zj ne bouge pas, essaye de reconnaître, ouvre légèrement un oeil et s'aperçoit en respirant profondément qu'il s'agit du cousin de son époux. La Flam se redresse. Elle a beau ne pas trop l'apprécier, elle se souvient de quelques propositions déplacées, mais il est le cousin de son époux. Elle l'écoute annoncer ce qu'elle sait déjà : le départ est repoussé. Mais, magnanime et surtout amusée de le voir s'emberlificoter dans ses explications, elle le laisse s'exprimer.
Citation:
.......Cet abruti vous a fait vous préparer pour rien... Vous voulez vous venger?

Une fois le babillage terminé elle annonce :

Je sais John, votre cousin m'a prévenue, je prennais juste le soleil ! Ah au fait, juste une chose. La maison sera fermée cette fois-ci et je vais donner son congé à Totote. Et là voyez vous ? je me venge, mais de vous ! ça vous apprendra à traîter mon époux d'abruti !
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Totote
Citation:
Je sais John, votre cousin m'a prévenue, je prennais juste le soleil ! Ah au fait, juste une chose. La maison sera fermée cette fois-ci et je vais donner son congé à Totote. Et là voyez vous ? je me venge, mais de vous ! ça vous apprendra à traîter mon époux d'abruti !


Oh mais ! Comment Zéliejeanne avait-elle deviné pour elle et John ?!
L'odeur musquée dans la maison qu'ils avaient baptisée à tous les niveaux ? Des braies ou culottes oubliées, jetés sur un meuble ? Un mot salace écrit par l'un ou l'autre qu'elle aurait trouvé ? Une vessie de porc ou des boyaux noués égarés ?

Derrière eux, une pile de linge plié sur les avant-bras, la bonne a tout entendu. Elle regarde son amant derrière le dos de sa maîtresse fronçant fort les sourcils. Mais quelle grande gueule celui-là !

On peut lire beaucoup de choses dans les yeux d'une femme surtout quand elle est en colère. S'il n'est pas trop con, il pourra donc comprendre sans qu'elle n'aie eu à ouvrir la bouche :

T'as intérêt à m'arranger çà mon coco ! Tu pouvais pas fermer ta gueule ?! J'te préviens que si tu n'y arrives pas, tu peux faire une croix sur les gâteries ! Et sur tout le reste d'ailleurs !

Vrai que l'automne était déjà à leur porte et Totote avait beau n'être qu'une bonne, elle n'irait pas troquer leur chevauchées fantastiques bien confortablement installés dans le lit des Staline contre un coup vite fait la joue collée sur le mur froid d'une ruelle.
Johnlenine
Citation:
Je sais John, votre cousin m'a prévenue, je prennais juste le soleil ! Ah au fait, juste une chose. La maison sera fermée cette fois-ci et je vais donner son congé à Totote. Et là voyez vous ? je me venge, mais de vous ! ça vous apprendra à traîter mon époux d'abruti !


Bordel, ce n'est pas tout à fait la réponse qu'il espérait... Pas qu'il s'attendait vraiment à un truc dans le goût de "Quoi? Il a fait ça ce fils de con!!! Ha oui, je vais me venger!! Mettons nous tout nus et roulons nous dans la paille!!" mais il espérait un truc plus positif. Et voilà la délicieuse Totote, sa maîtresse à la croupe charnue qui bouge si agréablement quand il la fesse... qui l'arbalétise des yeux. Un mensonge, trouver un mensonge...

Ha mais Sly m'a demandé de monter un étagère en bois de pin dans la buanderie... Du coup il faudra que je puisse entrer chez vous pour prendre les mesures, puis la monter...

Ou quand l'improvisation coûte de l'huile de coude, du bois, mais va permettre quelques parties de tringlettes acrobatiques bien au chaud quand les températures baissent.
Zeliejeanne
La blonde Flam, toujours assise sous le soleil voit arriver sa bonne et observe leur manège. Elle ne bronche pas d'un cil la Zj et s'amuse de les voir tous deux. L'une furieuse se demandant comment sa patronne avait pu déviner, l'autre s'évertuant à trouver une excuse pour s'assurer l'entrée de la maison. Pour ce qui est de savoir comment elle avait deviné, elle ne dévoilera rien ici. Qui sait qui peut lire et le répéter à l'affreux couple scandaleusement amants dans la propre couche des Staline. Zj pouvait passer sur bien des choses, mais occuper leur chambre, c'était l'erreur absolue. Plus elle les regardait, plus elle s'amusait ! Double pattes et Patachon. Elle, assez ronde mais sans être disgracieuse, de quoi partout remplir les mains d'un imbécile. Lui, grand et sec à vouloir le bruler pour soulager ses souffrances. Dieu tout puissant, qu'ils ne se reproduisent pas ! Elle en était là, riant doucement en imaginant ce que pourrait donner une descendance accidentelle et incongrue de ces deux là.
Citation:
Ha mais Sly m'a demandé de monter un étagère en bois de pin dans la buanderie... Du coup il faudra que je puisse entrer chez vous pour prendre les mesures, puis la monter..

Une étagère en bois de pin dîtes vous ? Et bien ! Il ne m'avait pas parlé de ça.
Pour ce qui de prendre les mesures, allez y donc tout de suite. Et pour la monter sachez, cher cousin, que la buanderie est constamment ouverte et que, pour y accéder, vous n'aurez pas besoin de pénétrer dans la maison.
Totote, nous ne partons que dans quelques jours, ça vous laisse ainsi le temps de prévoir vos bagages et de préparer la maison à être fermée.
Des questions ?


Les yeux mi-clos, semblant se reposer, Zélie surveillait chacune de leurs réactions.
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Totote
Et la poussière Dame Zéliejeanne ?
Et les bêtes ? Les canards ? Le chien ? Les chevaux ?


Totote, à l'instant, a l'impression qu'on la vire et ce n'est plus tant à ses moments olé olé avec John, aussi doué et imaginatif soit-il, qu'elle pense mais bien à son avenir et son porte-monnaie. Elle est passée du rouge colère au blanc angoisse en quelques secondes. Le regard suppliant :

Dame Zéliejeanne ! Vous pouvez pas laisser la maison à l'abandon ! Qui sait combien de temps vous s'rez partis ? Imaginez à votre retour... les souris... les cafards... les mouches sur les bêtes mortes de faim, leurs asticots grouillants et l'odeur ! Insoutenable. Et si une tuile devait céder, qui la remarquera ? Avec la pluie, vos meubles s'raient à j'ter.
Vous ne pouvez pas vouloir çà... Vous, une dame si réfléchie...
Dame Zéliejeanne, il faut encore y penser.


Elle omet volontairement de parler d'elle, d'où elle irait, de comment elle devrait retrouver si vite un autre employeur. Parce qu'elle sait en toute bonne domestique qu'elle est, que çà n'est pas le problème des Staline.

Un coup d'oeil mauvais à John. "Mais aide-moi toi !"
Johnlenine
Il regarde sa maîtresse, elle est plus convaincante que lui... Une étagère dans la buanderie, la seule pièce qui ne donne pas dans l'habitation principale... Alors que les invasions de souris, de cafards, les tuiles qui foutent le camp, les dégats des eaux ça c'est un discours qui se tient. On pourrait (et on pourra) vendre des assurances avec ça. Alors que l'étagère dans la buanderie... Mais quel con. Tout con qu'il est, il parvient à comprendre que Totote cherche du soutien dans son argumentation, pourtant imparable. [i]

Oui et en plus de monter... l'étagère j'ai promis à Jo de ramoner... la cheminée. Elle est toute noire et bien crasseuse. Il faut vraiment que je ramone. Ho oui vraiment!!! Je dois ramoner! C'est trés important. Comme je suis pas bien épais je vais en profiter pour bien grimper... Mettre un truc long dans les conduits étroits.
Puis avec Totote on a des choses à... astiquer! Ho vraiment on va frotter fort fort pour que ça brille...


[i]Avec ses inepties, il se met bénévolement au service domestique de son cousin... Et pour pas un clou, c'est ce qui est toujours de plus facheux avec le bénévolat. Enfin pas un clou...Y a quand même la perspective d'un petit peu d'alpinisme sur le mont de Vénus tototesque. Et quel mont! Par le Trés Haut, quel mont
!
Zeliejeanne
Zélie les laissait s'exprimer sans trop répondre. A vrai dire elle s'amusait de les voir tous les deux s'évertuer à essayer de lui faire prendre des vessies pour des lanternes. Ils se démenaient l'un et l'autre.
Bien qu'elle fut rentrée dans la maison depuis un certain temps déja, ils la suivaient, argumentaient, ne savaient qu'inventer pour aboutir à une seule chose : continuer de se vautrer dans sa propre couche et cette idée, Zelie ne pouvait la supporter.

Citation:
Et la poussière Dame Zéliejeanne ?

Un doigt passé sur le meuble près d'elle et tendu vers Totote signifiant que sa présence ne l'a pas trop dérangée jusqu'ici.
Citation:
Les canards ? Le chien ? Les chevaux ?

Fifrelin
Citation:
les souris... les cafards...

Fifrelin
Citation:
les mouches sur les bêtes mortes de faim, leurs asticots grouillants et l'odeur ! Insoutenable.

Et voila les insectes !!! Les animaux seront nourris par Fifrelin. Sly lui a rendu quelques menus services et il s'est proposé bien aimablement.
Citation:
Et si une tuile devait céder, qui la remarquera ? Avec la pluie, vos meubles s'raient à j'ter.

Fifrelin j'vous dis !
Citation:
Vous ne pouvez pas vouloir çà... Vous, une dame si réfléchie...
Dame Zéliejeanne, il faut encore y penser.

C'est justement tout bien pensé Totote et la décision est prise. Vous retrouverez votre "poste" dès notre retour ne vous en faites pas.

Et voila que double pattes s'y met, moins paniqué que Patachon sans doute pas flanqué des mêmes motivations. Et il parle de ramonage, fait des allusions à peine voilées à leurs activités salaces. Zélie se retourne lui fait son plus charmant sourire et dépose un bisou délicat sur sa joue.

John, notre cousin bien aimé. Comment pourriez vous croire que Jo et moi profiterions de notre lien de parenté avec un homme aussi charmant que vous pour bénéficier d'un ramonage gratuit ? Ce serait absolument ..... honteux. Non, non, croyez moi, Fifrelin s'en occupera aussi contre quelques écus.

Sur ce Zj quitta la cuisine les laissant tous les deux perplexes, puis, comme pour mettre la cerise sur le gâteau, elle revint, sourire charmant sur le visage et pour finaliser sa vengeance elle précisa, pouce et index collés, détaillant chaque syllabe :

FI ... FRE ... LIN !

Puis elle monta à l'étage en riant doucement.
_________________
Slystaline


Quelques jours plus tard.


Ellipse, ellipse, ellipse. Ellipse j'écris ton nom; Ellipse je l'écris aprés avoir vérifié que tu portes bien 2 L, comme halle, pas comme canard. Ellipse. Vous voulez une ellipse? Pas forcément? En voilà une quand même.

Résumons furtivement ce qui s'est passé pendant ce laps de temps.
Donc... Pendant cette ellipse, John est reparti la queue basse. Il a dû affronter une Totote furieuse le lendemain, Totote finalement calmée par une levrette cadencée sous une porte cochère. Ne jamais sous-estimer les vertus apaisantes de la levrette sur l'humeur de la libertine. Plus efficace qu'une verveine, effets à moins long terme qu'une rivière de diamants.*
Pendant cette ellipse... Sly est rentré. Regards et sourires croisés avec son épouse. Chabadabada. Heures qui n'appartiennent qu'à eux.**
Pendant cette ellipse... Remi et quelques traitres à leur comté organisés en corps d'armées ont pris la mairie.
Les Tournaisiens, citoyens et FSF se sont levés comme un seul pour faire face à l'adversaire et se défendre, sans l'aide de personne.
Pendant cette ellipse... Sly s'est dit, comme souvent... Qu'il était Tournaisien bien avant d'être français. Que le chauvinisme, défaut insuportable chez l'Arrageois, est une qualité essentielle chez le Tournaisien. Une conscience de ce qu'il est. De sa place dans le monde...
Pendant cette ellipse... ZJ a appris à sa famille qu'elle devait impérativement partir pour une semaine chez les moines.

Sly s'organise pour cette semaine d'absence. Il se voit déjà le jour du retour de sa femme, assis à la table de la cuisine, pâle dans des vêtements pas repassés au couleur triste, mangeant des petits gateaux secs en lui faisant des yeux de merlans fris. L'émouvoir à peu de frais, lui faire comprendre que son absence à tendance à prendre de l'importance***...
Mais pendant cette absence, il ne va pas se morfondre non plus. Bordel.****
Parties de ramponneau, alcools forts et tavernes louches seront son lots quotidien. Puis il organisera des noubas dans la maison.
D'ailleurs il vérifie qu'il ait de quoi "survivre".
Tour rapide dans la cave semi enterrée. Des futs de bière. Des clayettes chargés de Chablis, de Côte de la Route et de Beaujolpif. Liquide OK.
Contrôle de la buanderie, sur l'étagère qu'ils ont monté avec Fifrelin (ils ont fait ça pendant l'ellipse) il vérifie l'état des stocks et des conserves.


Bon on a des cuisses de canard, du cou de canard farci, du magret de canard, du canard en gelé, du canard fourré au canard... Ca devrait l'fai...

Cou de folie.

Il sort et hurle :


COIN COIN COIN!!!

Est-il saoul? De si bon matin? Non. Il en a marre... Du canard.

Ellipse, une vieille cane ainsi nommée par les Staline, le regarde d'un oeil tout ce qu'il y a de plus abstrait.


*réflexion machiste qui n'amène rien à l'histoire, un peu comme une pointe de paprika dans un waterzooi.
**contre champ intéressant par rapport à la pique machiste précédente.
***piquer des paroles de chanson dans une narration est une honte. Que les paroles soient de Pascal Obispo, est une circonstance plus qu'agravante.
****pourquoi utiliser le mot "bordel"? Le narrateur chercherait-il a prouver que son langage est aussi fleuri aux mots crus que son personnage? Un lecteur averti le savait déjà. Le narrateur vous répondrait que c'est pour rythmer le récit à un moment où il trouvait que celui ci donnait du mou. Faire une espéce de variation de ton, à peu de frais.

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