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[RP]Chez les Staline

Zeliejeanne
Elle l'observe, se régalant de la tartine qu'il lui a faite. Il parle, il pirouette et Zélie sourit.
Citation:
Dis voir... C'est cette semaine ta rentrée universitaire? Blacky t'as donné l'adresse? Il te guidera sur le campus? Je trouve formidable que tu entames de hautes études...

Changement de conversation ! Elle s'amuse !

Oui mon coeur, j'ai l'adresse, mais elle ne me vient pas de Blacky ! étrangement le billet qu'on m'a remis porte ton écriture.
Je vais aller m'inscrire cette après midi.


Et il cause, il disserte, il argumente, il bavarde, il converse mais surtout, il monologue. C'est ce matin du Slystalinisme de haute volée !
Zélie se lève, fait le tour de la table, se pose dans son dos pendant sa palabre, l'entoure de ses bras, lui pose un baiser sur la nuque et lui murmure ...


Avoue que tu es fier de ton épouse, reconnaîs que tu es content qu'elle fasse des études, et si, par hasard, il te venait à l'esprit qu'elle est trop âgée pour ça, mais je dis ça comme ça hein, je sais bien que JAMAIS cette idée ne te viendrait, donc, si elle te venait, ne gage pas trop sur l'effet que ton épouse fera auprès des jeunes étudiants.

Un baiser plus appuyé que les autres, Zélie se détache, le regarde et lui claque une oeillade. Et c'est en riant et en roulant des hanches qu'elle se réinstalle à leur table en consultant son dossier d'inscription.
_________________
Slystaline
Citation:
Avoue que tu es fier de ton épouse, reconnaîs que tu es content qu'elle fasse des études, et si, par hasard, il te venait à l'esprit qu'elle est trop âgée pour ça, mais je dis ça comme ça hein, je sais bien que JAMAIS cette idée ne te viendrait, donc, si elle te venait, ne gage pas trop sur l'effet que ton épouse fera auprès des jeunes étudiants.



Bim exactement ce qu'il voulait pas entendre. Bien sûr qu'il était fier de son épouse. Il se rappelait trés bien d'où ils venaient tous les deux. Deux gueux un peu perdus dans un monde qu'ils pensaient trop grands pour eux, confrontés à des adversités alors qu'ils avaient décidés de faire leur chemin ensemble. Aujourd'hui ils ont des échoppes, une carrière au sein des Force Spéciales Flamandes, sont connus et reconnus dans la communauté de la ville. S'il avait à refaire la route, il la referait, avec les mêmes erreurs et les mêmes réussites à condition que ce soit au côté de son épouse. Non... Ce qu'il ne voulait pas entendre c'était sur les jeunes étudiants. Déjà parce qu'ils sont jeunes. En plus parce qu'ils sont étudiants.
Voilà elle l'embrasse pendant qu'il grommèle avant de se replonger dans sa paperasse.


Tu le sais que je suis fier de toi. Mais les jeunes étudiants!! Haha!!! Laisse moi rire!! Ses petits gomeux poseurs, avec leurs braies taille basse*, leurs chausses aux bouts pointus et leur mêche folle qui s'agitent mollement quand un crécelleur les régalent de son crincrin de souindolle**... Ses petits cons prétentieux avec leurs locutions latines plein leur gueule de fouine et le cirage de bottes qu'ils font aux professeurs! Des merdeux... Trés Haut que je déteste les jeunes!!!

*équivalent du jean slim en 1460
**équivalent de l'electro en 1460

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Totote
C'était bien avant...
Y'avait une épouse et une gamine. Et puis elle, qui attirait tous les regards masculins.
Maintenant qu'la gamine qui avait commencé de lui faire de l'ombre s'est barrée, c'est l'épouse qui devient étudiante. Pas prête de revenir sur le devant de la scène la Totote.

Et puis franchement... étudier. Et pour quoi faire ?
"Cé ton destain" diraient certains. Totote pense que çà ne sert à rien. On réussi très bien dans la vie sans çà. La preuve. Ouais, elle est tournaisienne aussi.


Une lettre de votre filleule.

Dit-elle d'un ton blasé en posant un courrier sur la table où Zélie lit déjà un livre énorme.

J'vais au jardin. Et puis au lavoir. Au marché aussi. Et puis je préparerai le repas avant de me mettre au ménage. Je garde la couture pour ce soir.

Sur un ton plus sarcastique qu'il ne faudrait. Non parce que... elle s'y attend à celle-là. Madame Zéliejeanne ne l'aidera plus tant désormais, toute occupée qu'elle va être à ses études. Et tout le travail s'ra pour qui ? Pour bibi bien sûr !

Elle sort la mine désabusée tandis que Zélie pourra lire :




Arras, le 21 novembre 1460

Ma chère Marraine, mon cher Jo,

J'espère que vous allez bien.
Je rentre vendredi à Tournai pour quelques jours.
Ma vie à Arras se passe à merveille. Vints a terminé sa pastorale et il sera bientôt baptisé comme vous savez. Vous êtes bien entendu invités et je vous donnerai la date dès que je l'ai. Mais devinez quoi. Je vais être marraine moi aussi. D'une jeune femme qui s'appelle Bonnie et qui sera baptisée le même jour que mon promis. Elle pense que je serais la meilleure marraine du monde. C'est tout à fait impossible vu c'est déjà moi qui l'est. J'essaierai pourtant de faire de mon mieux.
Rosa est toujours en Lorraine avec Lordromi. Elle doit avoir trouvé sa fille à l'heure qu'il est et est même peut-être sur le chemin du retour. Sinon j'ai prévu d'aller me promener en forêt avec Ade aujourd'hui. Ah et oui ! Il faudra que je vous parle d'une invention tout à fait géniale. Il s'agit d'une étuve pour la maison, une étuve qui fait des bulles. Incroyable hein !

J'ai su que tu entrais à l'Université Marraine. Que je suis fière de toi ! Il faudra que nous fêtions cela comme il se doit.

Avez-vous mon parrain ? Est-il toujours aussi... borné concernant mon mariage et mon installation à Arras ?
J'espère le voir. Je vais mettre mon champ en vente... Je veux le lui dire en face. Il sera sûrement très fâché mais... J'espère qu'il finira par me comprendre.

Il faut déjà que je vous laisse. Ade m'attend.
Je vous embrasse bien fort et vous dis à vendredi.
Je vous aime et vous embrasse tendrement,

Eulaly
Zeliejeanne
Citation:
Tu le sais que je suis fier de toi. Mais les jeunes étudiants!! Haha!!! Laisse moi rire!! Ses petits gomeux poseurs, avec leurs braies taille basse*, leurs chausses aux bouts pointus et leur mêche folle qui s'agitent mollement quand un crécelleur les régalent de son crincrin de souindolle**... Ses petits cons prétentieux avec leurs locutions latines plein leur gueule de fouine et le cirage de bottes qu'ils font aux professeurs! Des merdeux... Trés Haut que je déteste les jeunes!!!


Zélie sourit, il est fier d'elle, elle ne retient que ça.
Puis une diatribe sur les jeunes étudiants. Elle l'écoute, entend entre les mots. Le regarde, le dévisage, l'inspecte.
Son Jo est encore séduisant, très séduisant. Son âge mûr lui donne une attirance envoutante, une sagesse contrastante avec son attitude. Oui, il est grande gueule, trublion, éxubérant, frondeur .... mais il est avant tout un mari exceptionnel. Charmeur sans être séducteur si ce n'est avec elle, droit dans ses bottes, honnête et fidèle. Comment pourrait elle lui preférer un jeune nubile, boutonneux à souhait, et sans grande expérience de la gente féminine.
Bien sûr qu'aucun gandin ne lui attirera le regard, qu'aucun éphèbe ne pourra rivaliser avec lui, mais, il n'était pas inintéressant qu'il n'en soit pas persuadé.
Chaque locution désagréable sur les jouvenceaux trouvait pour rispote des murmures Zélienienes telles que : "humm, oooh, aaah", quelque soucillements, quelques sourires feints plus qu'interessés. Elle allait répliquer pour se moquer et le rassurer quand :



Citation:
Une lettre de votre filleule.
J'vais au jardin. Et puis au lavoir. Au marché aussi. Et puis je préparerai le repas avant de me mettre au ménage. Je garde la couture pour ce soir.


Zélie remarque le ton sarcastique de leur bonne. Mais c'est surtout son attitude qui l'interpelle. La blonde la regarde intensément, retient sa pensée "Mais c'est bien pour ça qu'on vous paye depuis des années, même quand vous passez votre temps à l'étude de l'organisation structurale et fonctionnelle de l'être humain dénomé Johnlenine."
Mais l'humeur et l'ambiance sont bon enfant. La flam' garde sa reflexion.
Elle parcoure la missive et décide d'y répondre de suite




Ma douce filleule

Quelle joie de te lire, toujours.

Pour commencer, oui nous allons bien. Jo est en train de me faire un descriptif tout à fait interessant sur la corporation étudiantesque. Il sait avec force description à quoi ils ressembleront, il faut dire qu'il a beaucoup fréquenté les bancs universitaires. (Je viens d'assister à une crise de jalousie, ma chérie, du grand Staline !)

Nous sommes ravis de te voir demain, je vais de suite demander à Totote de préparer ta chambre. Elle prétendra qu'elle est débordée, ça la changera un peu !

Quel honneur et quelle responsabilité aussi de devenir marraine. J'espère pour toi mon ange, que tu auras la même chance que moi : avoir la meilleure des filleules du monde. Je te félicite pour ça.

Nous reviendrons peut être avec toi sur Arras. Jo voudrait y couper du bois. Ah mais oui ! je ne t'ai pas dit : me voici boulangère. J'ai abandonné mon échoppe de tisserand, je n'y trouvai plus vraiment de plaisir. Il faut dire aussi que mon dos me faisait quelques misères, mais rien de méchant.
Donc voila, il me faut un peu de bois, il est ici, à Tournai, hors de prix.

Tu as donc appris que je rentre à l'université. J'espère juste ne pas être trop âgée et ne pas me couvrir de ridicule, face à tous ces jeunes cerveaux.

J'ai juste croisé ton parrain dans les couloirs de l'école. Il m'a félicité mais l'endroit n'était pas propice à la discussion. Mais rassure toi mon ange, avec ou sans son accord, tu méneras ta vie, comme Jo et moi l'avons menée, envers et contre tous.

Je t'aime mon blondinette.
Jo t'embrasse évidemment.
A demain, ma puce, prend garde sur les chemins.

Marraine.


Totote ! Vous préparez la chambre d'Eulaly, elle sera là demain. Mettez les draps de satin bleus, faites les poussières, et aérez la pièce. Posez aussi quelques fruits dans une coupe, un petit pichet d'eau et un autre de vin. Préparez son linge de toilette. Mettez des chandelles neuves dans les bougeoirs. Pensez à poser sa chemise de nuit sur le lit. N'oubliez pas ses chaussons. Allumez la cheminée qu'elle ait bien chaud, elle arrivera en pleine nuit. Vérifiez le stock de buches qu'elle n'en manque pas ....
Ca ira Totote ?


Puis elle se lève, tend les deux mains vers celles de son époux, les lui prend, l'attire à elle, se blottit dans ses bras, se colle contre lui.

Messire Staline ! voudriez vous me donner un cours sur l'anatomie, dans des draps pas encore défroissés de notre nuit ?

Enlacés, elle l'emmène à l'étage de leur maison.
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Eulaly_de_baylaucq
"Tu devrais peut-être rester à Tournai. Je veux que tu sois heureuse."

Tout le long du chemin qui menait la jeune femme d'Arras à Tournai, elle pensait à ces mots, ses mots.

Tournai, sa Tournai chérie, la ville qui l'avait vue naître et grandir, la ville où vivaient sa famille, ses amis... Elle avait tant de mal à la quitter définitivement. Elle avait fait mettre une annonce pour vendre son champ il y avait de çà quelques jours et puis la vie morne à Arras, ses tavernes trop vides, un fiancé trop occupé, ce sentiment de solitude et d'ennui mis en balance avec les souvenirs de rires dans les tavernes tournaisiennes, le visage bienveillant des siens, son parrain et les FSF si contrariés qu'elle parte... Elle l'avait faite enlever.
Difficile oui... Et pourtant Dieu sait qu'elle l'aimait son Vints. Et lui, devant son dilemme, suffisamment pour lui proposer de rester y vivre acceptant ainsi de sacrifier sa présence à ses côtés au profit du bonheur d'Eulaly.

C'était là une bonne partie de la réponse qu'elle attendait et qui allait la décider à franchir concrètement le pas.

Oui, tout le long du chemin elle n'avait pensé qu'à çà et à mesure qu'elle avançait, son dilemme s'éclaircissait jusqu'à devenir décision en arrivant dans sa ville natale. Elle trancherait donc le cordon. A l'instant même d'ailleurs, en remettant l'annonce pour son champ. Et puis elle fabriquerait encore quelques fûts durant son séjour. Ce serait les derniers avant de fermer son échoppe.

Eulaly respire l'air tournaisien à plein poumons et sourit. Il ne fallait pas être triste d'être tant aimée. Elle pourrait aller et venir à sa guise puisque les deux villes étaient voisines et un champ n'était jamais qu'un champ. Elle en acquerrait un autre à Arras.

Au loin se profile la grande silhouette du moulin de Jo, la chaumière attenante à la cheminée fumante. Elle met K-libre dans son box et entre.


Coucou ! C'est moi !

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Zeliejeanne
Citation:
Coucou ! C'est moi !

Il n'en fallait pas plus à Zélie pour sortir de sa chambre, pour dévaller les escaliers quatre à quatre, à peine habillée, pas encore coiffée, même si ça ne faisait aucune grande différence quand elle l'était. Elle était là, Eulaly était là.
Elle traversa la pièce et se précipita dans ses bras. Et oui, il fallait se faire à cette évidence, depuis quelques annèes maintenant, c'était Zélie qui se tenait dans les bras de sa filleule.


Mon ange ! que je suis heureuse de te voir ici. Tu vas bien ? Le voyage s'est bien passé ? comment va Vints ? Fais moi voir comme tu es belle !

Et de la regarder des pieds à la tête, la tenant toujours par les mains. Ravie, merveilleusement heureuse, elle ne cessait de l'admirer.

Tu as faim ? j'ai préparé un gateau aux pommes, celui que tu préfères ! viens nous allons le déguster.

Et de hurler après la bonne : TOTOTE ! LA PETITE EST LA, MONTEZ SES BAGAGES S'IL VOUS PLAIT ! ET PREVENEZ MONSIEUR QU'ELLE EST ARRIVEE !

Allez viens, nous avons plein de choses à nous raconter, Jo ne va pas tarder.


Sans lui donner le temps de répondre vraiment, elle l'avait déjà attirée à la table familiale, coupé les parts de gâteau et les avait mis dans les assiettes.
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Slystaline
Maintenant qu'il a un casier judiciaire -même si ce casier sera certainment temporaire- il ne parait rien de plus normal pour Sly Staline l'agit' prop' casse c... pieds Tournaisien que de postuler à la maréchaussée de sa ville. Sa logique et la notre... Allez comprendre.
En tout cas, à sa grande fierté et à sa grande surprise, ce ne fut qu'une formalité. Accepté dans la journée même. Palatina lui a remis un grimoire trés complet à potasser. C'est avec cet ouvrage sous le bras que Sly entre dans la cuisine et voit épouse, fillote et tarte aux pommes. Il adore la tarte aux pommes. Et faire chier Keewy, mais ça n'a rien à voir.


Salut les filles!!!

Il va les embrasser.


Alors!!! Raconte nous tout!!!

Et de s'installer, se retenant de se jeter sur la tarte. Si la recette des soeurs Tatin avait été connue en 1460 il n'aurait pas pu résister.
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Zeliejeanne
Pour une fois la bonne avait fait preuve d'un peu de zèle et voila que l'homme de la maison arrive un énorme dossier sous le bras. Zj a pris l'habitude de ne plus poser de question. Les facéties de son époux étant monnaie courante, elle n'eut que cette pensée : "Allons donc ! v'la aut'chose !"
Citation:
Salut les filles!!! Alors!!! Raconte nous tout!!!

Le baiser qui suivit trouva écho auprès de sa femme, elle l'accompagnait toujours d'une main tendre posée sur la joue pourvue d'une pilosité naissante. Ses yeux gourmands balayant la tarte, Zélie se leva, alla chercher une autre assiette et servit à son mari la plus grosse des parts.
En même temps qu'elle la lui tendit elle prit place sur ses genoux et il dégustèrent la tarte ainsi installés, les yeux tournés vers leur pupille attendant qu'elle se raconte.

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Eulaly_de_baylaucq
Une chaumière chaleureuse, sa famille heureuse qui l'accueille et une bonne tarte aux pommes... han... ... dont la plus grosse part vient de partir chez Jo... Quoi demander de plus -hormis qu'il lui rende son dû- pour être tout à fait, parfaitement comblée ? Une lettre de son promis amenée par un pigeon mieux couvert que son précédent peut-être... Oui bon. Mais sinon ? Qu'elle trouve un trésor dans le jardin ? Oui oui. Mais encore ? Un normand à castagner à proximité ? Bon c'est bon là ! Elle est quand même vachement loin d'avoir à se plaindre non !

Elle est super bien en fait. Ils lui manquaient tant si souvent. Les revoir eux, dans l'ambiance douillette d'une chaumière dont la chaleur de l'amour réchauffe encore plus qu'un âtre pourtant déjà bien rougeoyant, avoir à se raconter toutes les mille choses des semaines passées loin les uns des autres... que du bonheur oui.

S'emparant de la deuxième plus grosse part de tarte, Eulaly les regarde et sourit tout à la fois amusée et attendrie. Des nouvelles c'est çà ? Fallait leur raconter un peu sa vie à Arras... C'est que c'était vachement calme à Arras. Tellement même qu'elle s'était résignée à quitter son Vints harassé de boulot pour ne pas mourir d'ennui.

Citation:
Alors!!! Raconte nous tout!!!

Tout vraiment tout ? Euh...

J'aime bien Arras.

Cà ce n'était pas faux. Elle aimait bien. Même si les arbres y parlaient presque plus que les hommes. Mais quand même, c'était un peu mince pour plusieurs semaines de séparation. Une illumination soudain !

Vints a fait venir un baquet à soufflet du royaume de Suède. C'est formidable ! Y'a un système qui chauffe l'eau par en-dessous. On entre dedans et ensuite en actionnant le truc çà fait des bulles. Cà vous plairait beaucoup !

Et puis une idée en entraînant une autre...

Ah et il a vendu sa forge pour devenir boulanger. C'est que le pain était bien trop cher à Arras. Depuis les autres boulangers suivent son prix et tout le monde peut se nourrir à un prix raisonnable.
Quand je serai arrageoise, on montera une filière pain. Je m'achèterai peut-être un moulin. Cà me plairait bien çà.


Etait-ce tout ? Non pas encore.

J'ai commencé à m'intéresser à l'histoire de l'Artois, à étudier les différents fiefs, j'écoute de loin les discussions politiques... Y'a de l'animation. Mais ce n'est pas la même qu'ici. Même s'ils arrivent quand même bien à s'engueuler, ils ne laissent pas le comté aller. J'sais pas comment dire mais... même s'il y a des frictions, notamment concernant l'indépendance et l'autonomie, çà reste relativement constructif.

What else ?
Le baptême de Vints n'avançait plus, les préparatifs du mariage encore moins. Que Zekileur avait ramené sa cinquantième souris au pied du lit n'allait pas les passionner. Qu'elle avait tenté une chasse en forêt qui s'était avérée infructueuse pas tant non plus.


Voilà.

Elle leur sourit, reprend une deuxième chope de lait, se sert la troisième plus grosse part de tarte (et toc !) et préfère dévier le sujet sur eux.


Et toi Marraine ? Paraît que tu vas à l'Université alors maintenant.
Je suis fière de toi ! On a enfin une érudite dans la famille.
Toi aussi t'es fier Jo hein !
Tiens ! Dis-nous voir quelque chose en grec pour voir !


Et d'offrir à ces deux enlacés-là son plus beau sourire.
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Zeliejeanne
La vie est ainsi faite, de plaisirs éphémères, de tracas, de problèmes et de bonheur intense et éternel. Et ce moment partagé, autour d'une simple tarte aux pommes, de verres de lait (bon y avait aussi une chope pour le blond), assise sur ses genoux, n'ayant d'yeux et d'oreilles que pour Laly, ce moment faisait partie des cadeaux de la vie.

Un baquet à bulles !!! quelle drôle d'idées, mais pour quoi faire ?

Elle regarde son Jo, dubitative. Vrai qu'ils aiment les baquets monoplaces qu'ils utilisent ensemble, Mais des bulles !!!
Zj l'écoute, ponctuant ses propos par des expressions verbales ou physiques, des haussements de sourcils, des hochements des inclinaisons de têtes ... Mais, l'essentiel n'est pas dit. La flam sent bien qu'il se passe quelque chose ou plutôt qu'il ne se passe rien dans la vie de sa filleule. Elle part dans ses pensées et n'entend plus. Une seule question l'obsède : "Est-elle vraiment heureuse ?". Elle ne posera pas de question, pas maintenant, pas tout de suite. Mais le doute est semé dans l'esprit de sa marraine.
Le regard insistant de sa pupille sur elle l'a fait écouter à nouveau.

Citation:
Tiens ! Dis-nous voir quelque chose en grec pour voir !

Zj rit.

Mon Dieu je n'en suis pas encore à pouvoir parler cette langue, mais, il est vrai que je connais une phrase, une seule. C'est un jeune élève qui me dit tous les matins : **se concentre pour bien prononcer**

Νομίζω ότι είσαι όμορφη, είμαι στην αγάπη*

Je ne sais pas bien ce que ça veut dire, il porte un drôle de nom, il s'appelle Googtrad. Ca doit vouloir dire "bonjour, je suis heureux de vous voir ?" je ne sais pas, mais , je prends bien soin de lui répondre : "merci, moi aussi". Bon je le trouve un peu collant, mais ça lui passera.
Rho, excusez moi, il va être l'heure que je parte à l'université.


Elle se lève, embrasse son époux amoureusement, bise Laly tendrement, et monte dans sa chambre pour finir de se préparer.

*je vous trouve très belle, je suis amoureux (merci google traduction)
_________________
Leonard


En voici un de ces petits gommeux poseurs avec ses braies taille basse, ses chausses à bouts pointus et sa mèche folle. Lui a en plus une chemise plutôt bon chic bon genre, ample sur les épaules, cintrée à la taille, légèrement ouverte sous sa lourde cape neuve en laine noire importée de Paris.

Mi-aristo-mi-voyou, beau gosse comme tout, pas bolosse pour un sou, il s'appelle Léonard mais on le surnomme Googtrad et a la démarche nonchalamment chaloupée des jeunes de son âge.

Il est spécialement beau aussi, assez pour avoir sa petite cour de dindes dans la grande cour de l'Université.
Sauf que, c'est pas forcément que les dites-dindes ne l'intéressent pas - il y trouve bien quelque intérêt aussi bien ponctuellement physique que psychologique dans le temps puisqu'elles lui permettent de se hisser à une place enviable sur le podium de la célébrité-, non, il les aime bien ses copines mais il y a une nouvelle depuis quelques jours, une femme, une vraie, avec ce charme que n'ont pas les jeunes pousses au visage encore trop bourgeonnant, aux hanches trop plates, au sex-appeal trop vulgaire et au vocabulaire trop limité. Cette femme, vous l'aurez deviné, c'est Zéliejeanne Staline.

Ah çà elle avait fait son p'tit effet la Madame ! Le visage rayonnant, les yeux en amande, le regard curieux de tout, la démarche légère, la tenue trop sobre pour ne pas cacher dessous une coquinerie certaine, ses bouquins sous le bras, avide d'apprendre sans doute et cette solitude apparente traversant les couloirs l'air un peu perdu.

Des regards curieux et gourmands avaient glissé sur la belle au milieu d'autres plus jaloux aux cils plus allongés. On jasait sur son passage, les jeunes étudiantes se fâchaient de l'intérêt que lui prêtaient les garçons, on se demandait qui elle était. "La femme de l'ancien CAM Staline.", chuchotaient les mieux informés mais sans pouvoir un instant écorcher son aura de mystère.

Lui, Googtrad, avait osé l'approcher directement en classe de grec. Faut dire qu'avec sa belle assurance, il n'était pas du genre à s'encombrer de trop de timidité. Elle était là, assise, ouvrant consciencieusement son livre.

En bon latiniste, il s'était dit : "Alea jacta est !*" et l'avait abordée en bon helleniste sur un "Ο ναός είναι ανοιχτός; ?**" qu'il savait pertinemment qu'en tant que novice, elle ne comprendrait pas.

Cà avait marché. Ils avaient sympathisé. La dame était tout à fait charmante et paraissait finalement assez sociable.


Vous habitez là ! Mais ce n'est pas loin de chez moi ! Je pourrais peut-être venir vous chercher chaque matin. Plus prudent pour une jolie dame comme vous d'être escortée. Surtout qu'il fait encore nuit quand nous marchons vers le Savoir. Ah ah ah ! Vous savez, les rues ne sont plus sûres à notre époque. Saviez-vous que j'ai gagné le concours d'escrime l'an dernier ? Vous ne pouvez refuser. C'est le devoir de tout gentilhomme qui se respecte.

Et blablabla et blablabla entrecoupés d'éclats de rire, de petits sourires, d'amples courbettes à peine insolentes et de grands gestes. Et hop ! Voilà ! Dans la poche.
Il viendrait donc la chercher tous les matins.
Quant à l'époux dont elle avait parlé ? Bah ! Il ne pourrait se fâcher de savoir sa femme entre d'aussi bonnes mains.


Toc toc toc.

Zélie, vous êtes là ? C'est Googtrad. Je viens vous chercher comme prévu.


* Le sort en est jeté.
**Le temple est-il fermé ?
Slystaline
S'empiffrant de tarte aux pommes d'une main, enlassant son épouse de l'autre, Sly écoute le récit de leur fillote.
Un peu de bière rejoint la tarte mâchée en bouche. Jo fait dans le classieux ce jour là.

Le bain suédois l'intéresse particulièrement. Pas pour les bonnes raisons. Il est dans une phase où il est pas bien finaud, et de ce fait imperméable aux possibilités et aux plaisirs hédonistes et libertins, plus concentré à raconter n'importe quoi.


Citation:
Un baquet à bulles !!! quelle drôle d'idées, mais pour quoi faire ?


Dans un mitraillage buccal de miettes de pâtes feuilletés

Muahaha!!!! J'fais des bulles dans mon bain sans baquet schwabe.

Et Sly de retenir son épouse en enserrant une de ses jambes avec les deux siennes, d'enfourner la croute de la tarte pour se libérer la main, la senestre passe sous sa chemise rouge, rejoint son aisselle droite et le trentenaire (bien tapé) de faire des bruits de pets en soulevant et en rabaissant son bras. Dans le classieux j'vous dit...

Il se calme un peu quand le récit d'Eulaly perd de sa verve... Elle marque des temps d'arrêts, des hésitations... Cache t'elle quelque chose? Tout va-t-il bien chez elle? Il tentera de le découvrir au cours de la semaine.
La palabre reprend bon train sur les études de son épouse.


Googtrad tu dis? Un peu collant? M'étonnerait pas qu'on entende parler de lui dans les prochains temps tient.

Les sourcils se froncent mécaniquement. Un mouvement incontrôlé de machoire les accompagne, tout à fait carnassier le mouvement. Il est comme ça Jo... Il peut passer du cabotin un peu relou, au papa poule soucieux du bonheur de sa pupille, au meurtrier en puissance en 3 minutes.

Son épouse l'embrasse, ce qui le détend instantanément et monte à l'étage se changer.

Trois coups sur la lourde en chêne.


Citation:
Zélie, vous êtes là ? C'est Googtrad. Je viens vous chercher comme prévu.


Dans sa barbe....
Puuutain quand on parle du loup...

Fort, de sa voix de ténor poussée dans les basses.

ELLE EST EN TRAIN DE SE PREPARER!!! Mais rentrez prendre une part de tarte Goog...machin en l'attendant.

On va pouvoir juger de la bête sur pièce, il demande à Eulaly de lui ouvrir la porte, en avisant du coin de l'oeil le couteau de cuisine parfaitement aiguisé posé prés des restes du dessert.
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Eulaly_de_baylaucq
Eulaly essuie les miettes et le lait autour de sa bouche d'un revers de man... avec une serviette posée là et se lève nonchalamment elle-aussi puisqu'elle avait cet âge là, pour aller ouvrir.

Oh p'tin ! Mais il est canon !
Alors çà ressemble à çà un étudiant au XVème siècle ?
Tu m'étonnes que çà doit être génial l'Université !

S'attardant à tenir la porte entrouverte, faisant fi des bonnes manières, elle le détaille de pieds en cap, curieuse, sur ses gardes aussi parce que c'est bien sa marraine que le loustic va raccompagner. Et quand elle s'en souvient, elle retombe d'ailleurs très vite sur terre et l'invite à entrer d'un geste sec du bras et d'un sourcil levé.


Oui, entrez donc prendre de la tarte.
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Zeliejeanne
Elle finissait de lacer ses botillons, un peu troublée par la pensée que Laly pouvait leur cacher quelque chose Il fallait qu'elle sache ce qu'il en était vraiment. Elle trouverait bien un moment pour être seule avec elle et savoir si l'impression qu'elle avait eue était fondée, ou pas.
Citation:
Toc toc toc. Zélie, vous êtes là ? C'est Googtrad. Je viens vous chercher comme prévu.

Zélie sursaute ! Léonard ! elle l'avait oublié celui là. Ainsi c'est donc vrai ? il va se pointer ici tous les matins ? A vrai dire, il n'était pas désagréable mais elle n'avait nullement besoin d'un chaperon, et depuis le temps qu'elle vivait à Tournai, elle savait de qui elle devait se méfier et ne se sentait nullement en danger.
Et puis, elle n'était pas née de la dernière pluie non plus ! Elle savait bien que les regards qu'il portait sur elle, sur sa gorge et même .... enfin ... passons, n'étaient pas porteur que de l'envie de rendre service.
La Staline était une femme d'honneur et surtout, très moureuse de son mari, mais, à son âge elle se trouvait néanmoins flattée qu'un jeune damoiseau, à peine plus vieux que sa filleule, puisse s'intéresser à elle.
Elle se mit donc devant sa coiffeuse et arrangeat ses cheveux comme le font les jeunes étudiantes : retenus au somment du crâne par des épingles, et s'aidant de ces dernières, retirer quelques mèches qu'elle laissait pendre négligemment devant les yeux. Parfait, c'était parfait.
Cette coiffure lui dégageait le cou et Dieu que son époux aimerait, pouvant ainsi y poser les lèvres plus aisement. Car, bien évidemment, c'était avant tout à lui qu'elle pensait. Mais, elle avait bien l'intention de lui faire payer la statue contre laquelle quelques Arrageoises devaient venir se vautrer.

Citation:
ELLE EST EN TRAIN DE SE PREPARER!!! Mais rentrez prendre une part de tarte Goog...machin en l'attendant.

Seule encore, elle éclata de rire. Le ton de son époux était révélateur. Il était jaloux. Enfin jaloux. Vrai que depuis cette quinzaine d'années passées ensemble, elle ne lui avait jamais donné l'occasion de l'être. Devait elle en rajouter en ouvrant la fenêtre et en criant à Léonard un "j'arriiive" trop langoureux pour être sincère ? Non, si elle s'amusait de voir son époux marmonner, elle voulait par contre, ne donner aucun faux espoir à ce jeune séducteur. Garder la situation bien en main avant toute chose.
Elle décida donc de rester encore un peu à l'étage, assise sur la plus haute marche des escaliers, ne perdant rien de ce qui se dirait plus bas.

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Leonard


Citation:
ELLE EST EN TRAIN DE SE PREPARER!!! Mais rentrez prendre une part de tarte Goog...machin en l'attendant.


Woulà ! Son gros est là. Pas de bol. Il s'en serait bien passé. Mais alors qu'il s'attendait à ce que ce soit l'ours qui ouvre la porte, c'est une jeune blonde qui reste plantée là devant lui comme une gourde. Ouais, il leur faisait toujours c't'effet là la première fois.
Mignonne quand même la donzelle mais bon, comme dit plus tôt, à cet âge elles ne l'attirent pas vraiment. Sauf pour... Mouais, il décide de lui offrir un petit sourire en coin quand même. Sait-on jamais.

D'un mouvement de tête expert, il replace sa mèche rebelle sur le côté, habitué à être admiré, attend qu'Eulaly ait fini l'inventaire visuel, hausse un sourcil insolent en réponse au sien en entrant tranquillement une main sur la bandoulière de son sac, l'autre dans sa poche, salue le blond d'un signe de tête assez indifférent et regarde vers l'escalier avant de revenir à eux.


Googtrad. Mon nom c'est Googtrad.
Alors c't'ici que Zélie habite.
C'est mignon.


Et tournant la tête à droite puis à gauche, il recense rapidement quelques détails de l'antre dans laquelle vivait la belle Zéliejeanne espérant qu'elle se grouille pour être seul avec elle. Puis, sans chichi, il sort la main de sa poche pour prendre un bout de tarte.

Merci pour la tarte. Z'êtes sympas.
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