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[RP]Chez les Staline

Slystaline
Hou il va pas l'aimer celui là. Mais hou qu'il va pas l'aimer. Sly le scrute de haut en bas. Rien ne manque, la panoplie en entier. Si c'était une crêpe, ce serait une complète avec l'oeuf en dedans. Là comme c'est un estudiantin c'est les chausses parfaitement cirées avec le bout pointu, , la chemise à manche large et bouffante, un pan dépassant volontairement de la braie taille basse... Sûr qu'il met un berêt à la con de carabin italien avec des épinglettes symbolisant ses passions quand il sort en ville, se souler de mauvais vin en caraphe et tringler de la catin à 2 écus 50 sous.

Et c'est que dans les critères de l'époque -Sly juge que 1460 est une période où les moeurs se dégradent et où les valeurs se perdent. Il vous dira que c'était mieux dans les années 40, pendant sa jeunesse. Qu'avant on évoluait dans la crainte du Trés Haut et de l'autorité, et dans le respect des siens. Il éludera volontairement les parties de beuveries, les blagues sacrilèges auxquelles ils s'adonnaient avec ses pairs, faisant tourner le curée en bourrique, et les levrettes bucoliques avec de jeunes campagnardes.- donc dans les critères de l'époque Googtrad doit être considéré comme un beau gosse par la gent féminine. Y-a-qu'à voir Eulaly... Elle reste un instant figée, comme transie d'admiration, les yeux qui brillent et la bouche entre-ouverte. Et c'est qu'il est jeune en plus. Ca c'est pire que tout.

Enfin que tout... Pas que de cet air condescendant... Ce mépris teinté d'arrogance à l'utilisation des adjectifs qualificatifs... "C'est mignon"... "Z'êtes sympa"... J't'en foutrais dans la gueule des mignons et des sympas.
C'est qu'il a même pas dit bonjour en plus!!! Ha nan, ça va pas bien se passer entre eux.
Le Tournaisien lui adresse son regard spécial "Quand tu allais, moi je revenais"


Ouais sympa... Si vous voulez.

Petit sourire provocateur. Les meurtres que le Seigneur de guerre a commis sont de notoriété publique et il le sait. Il opte de ce fait pour l'option "je vais le mettre mal à l'aise par insinuation" plutôt que pour une confrontation frontale. On ne pourra rien lui reprocher comme ça. Il pourra toujours se défausser par des "Ha mais je n'ai jamais rien dit de tel" des "Tu vois le mal partout" et des "Mais c'est qu'il est susceptible le jeune homme" si on lui dit quoi que ce soit. Ligne de défense impossible en cas de confrontation directe.

Googtrad vous dites...Damoiseau? Original. C'est pas trés trés masculin comme nom mais que voulez vous on choisit pas. C'est pas trés Flamand non plus... Z'êtes pas Normand au moins?

Et, comme si de rien n'était, Sly de jouer avec le couteau de cuisine.
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Zeliejeanne
Dame Zélie sur son escalier perchée, tenait dans son bec son pouce qu'elle mordait à s'en faire mal pour ne pas s'esclaffer. Les silences pesants de son époux lui parlaient plus que n'importe quel discours. Elle avait bien compris que les adjectifs savamment choisis par Léonard et explicitement mièvres déplaîraient à Sly tout comme ils la froissaient elle.
De son perchoir, elle ne pouvait distiguer que les mains de Jo qui s'étaient emparées du couteau de cuisine et pas le moins inoffensif.
Elle savait pertinemment qu'il n'irait pas jusque là, mais qu'il avait d'autres armes et elle ne fut pas déçue :

Citation:
Googtrad vous dites...Damoiseau? Original. C'est pas trés trés masculin comme nom mais que voulez vous on choisit pas. C'est pas trés Flamand non plus... Z'êtes pas Normand au moins?

Elle éclata de rire silencieusement, mais comme toute bonne plaisanterie ne doit pas traîner en longueur, elle décida de ne pas attendre la réplique du jeune sentencieux, se leva et descendit les marches en prenant soin de marquer chacun de ses pas. Arrivée dans la cuisine, elle feint une surprise relative à la présence du jeune potache.

Oh ! bonjour Léonard ! Sly mon chéri ! tu aurais du me dire qu'il était là ! j'aurai pris moins de temps. Mon époux vous a offert une part de gâteau ! vous verrez il est excellent, c'est moi qui l'ai fait. Mais asseyez vous voyons, nous avons encore quelques minutes.
Vous avez aussi fait la connaissance de ma pupille je vois ! N'est-ce pas qu'elle est merveilleuse ? Mon ange on partage la dernière part de gâteau ? j'ai encore une petite faim avant de partir
.

La blondinette parle avec ambages, plus ou moins dans la séduction, plus ou moins consciente. Elle s'asseoit quelques secondes sur les genoux de son mari, prend le dernier morceau, croque dedans, et donne la becquée à son Jo qu'elle sent tendu et fermé comme une ceinture de chatesté.
La seule réelle envie qu'elle a en ce moment, est d'embrasser éperdument son blond et de renvoyer le blanc bec chez sa môman, voir si elle ne s'y trouve pas. Mais elle n'en montre rien.

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