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[RP]Chez les Staline

Slystaline
Ejecté de chez lui, Staline voit Eilhin rentrer dans sa demeure.
Il salue Fulbert d'un hochement du bonnet, pose une main dans sur son épaule le temps de retrouver son souffle.

Un moment suffit au coquelet blond pour retrouver souffle et esprit. Et faire le tour de la question. Voir la quadrature du cercle dans sa globalité. L'équation est simple il faut l'avouer.
3 femmes, une blonde, une brune, une rousse. Toute superbe.
La brune va se déloquer afin de faire des essayages... Elle sera bientôt Comtesse.
Peut être que la rousse aussi se déshabillera pour tester des vêtements (porte fermé, le blondard ne sait pas qu'elle est là uniquement pour acheter des chausses. Mais même s'il le savait ça le mettrait dans tous ses états quand même il adore les belles chevilles).
Un couvreur bègue.
Une échelle, parce qu'un couvreur ça vient toujours avec une échelle.
Un trou dans le toit, source d'engueulades intra-couple et de déperditions thermique.
Mais un trou poste d'observation. Qui donne dans le salon, lieu où se trouvent les femmes qui vont se désaper!
Tilt.


Fufufuulbert! Passe moi ton échelle! On va s'en foutre plein les mirettes!

Sans attendre sa réponse il prend l'échelle, la met contre le mur et grimpe hâtivement.
Fergal
...
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Zeliejeanne
Citation:
Demain ce sera parfait oui !! Mais heu ... pourrais je vous demander d'en essayer avant, histoire de voir comment cela me va. Savez je n'ai jamais porté de bas de ma vie.

Zélie sourit à cette remarque. Cette jolie rousse la touchait profondément. Elle sortit donc une paire de bas un peu trop grande pour elle, mais qui lui donnerait une idée de l'effet rendu.
Citation:
Pour le prix c'est parfait, vraiment parfait !! Ah et ... je les souhaiterai rouge, est ce possible ?

Tenez essayez cette paire, vous avez de la chance elle est rouge.
Et oui je vous les tisserai dans une laine du plus joli rouge. C'est Messire Calyn qui me l'a fournie et lui aussi fait de l'excellent travail.

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Malycia
Elle salue Eilhin au passage et se mire dans le psyché dès que Zélie en a terminé avec le laçage du bustier, tourne sur elle même, se positionne comme le font toutes les femmes, vous savez un quart de tour dos au miroir et regard qui se porte sur leurs fesses voir si la tenue ne leur fait pas un gros cul!

Elle sourit en se regardant, surprise elle même du résultat, puis portant son attention sur la conversation entre la rouquine et la blondine, lève sa robe de nouveau et montre ses bas.


Rouge oui vous avez raison, regardez les miens ne sont ils pas parfaits! Du plus beau rouge qu'il puisse exister, confectionnés par Toffie, inusables au grand dam de notre couturière.
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Zeliejeanne
Citation:
Rouge oui vous avez raison, regardez les miens ne sont ils pas parfaits! Du plus beau rouge qu'il puisse exister, confectionnés par Toffie, inusables au grand dam de notre couturière.

Zélie riait à cette remarque.
Tu as raison Maly, nous devrions offrir un travail de moindre qualité. Inusable en effet, pas bon pour notre commerce ça ....

Zélie s'arrêta de parler et écouta attentivement, des bruits inhabituels venaient le l'étage. Quelles secondes d'écoute attentives, plus rien. Zélie haussa les épaules, elle avait du rêver.

Bon alors Maly .... qu'en dis tu ? tu es magnifique !
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Slystaline
Staline est monté rapidement sur l'échelle, il ne bouge plus, ne fait plus aucun bruit et passe la moitié de son visage par le trou béant.

Vu en plongée sur Sa Grandeur qui s'admire le popotin dans la psychée, popotin qu'elle a fort joli. On dirait des pommes.
Il aurait grimpé un peu plus rapidement il l'aurait vu sans tenue.
Caramba encore raté...
Mais il faudra bien qu'elle se change à nouveau. Puis une fille qui fais des emplettes essayent toujours plusieurs vêtements. C'est une loi immuable de la race humaine.

Le jeune homme voit son épouse proposer une paire de bas à la jeune Eilhin.
Son esprit divague. Sa bouche s'entrouvre, un peu de bave coule sur les tuiles. Il s'imagine une conversation au ton ambigu, pour ne pas dire au saphisme effreiné.
Dans son imaginaire déviant, les mots que les filles s'échangent deviennent des "Oh tu sents bon Zelie" "C'est vrai Eilhin ? Viens me sentir plus prés alors..." "Dites les filles ? Si on se caressait la peau avec des huiles? Ca nous ferait la peau douce."

Du haut de son poste d'observation, il attend de voir si ses délires oniriques prennent forme, ou si l'innocente séance d'essayage restera ce qu'elle est... C'est à dire une innocente séance d'essayage.
--Moonflower.


Montpellier, le 8 janvier 1459

Mon cher Sly, ma chère Zélie,

J'espère que mon courrier vous trouvera heureux et en bonne santé.

J'avais pour projet de revenir vous voir très bientôt mais j'ai été rappelée au Conseil languedocien en urgence.
L'année qui commence augure pour moi travail et voyages mais je ne désespère pas de pouvoir remonter en Flandres un de ces jours.

Eulaly va très bien elle aussi. Elle grandit. Déjà bientôt quatre ans. Vous vous imaginez ?
Je lui parle souvent de vous mais elle était bien jeune lorsque je suis partie et n'a gardé que de vagues souvenirs des Flandres.

Voilà donc la raison de ce courrier.
Mon train de vie actuel, en effet, ne me permet pas de m'en occuper comme elle le mérite et je souhaiterais qu'elle puisse passer du temps avec sa marraine, avec toi Sly, mais également avec son parrain et Théalie.
C'est pourquoi je vous demande par la présente, de bien vouloir l'accueillir quelques semaines chez vous.
Je sais combien Zélie était malheureuse de la voir partir. C'est ici l'occasion de renouer des liens plus profonds entre elles.
Si vous acceptez, sa jeune nourrice Béatrice vous l'amènera sous bonne escorte très bientôt.

Je pense fort à vous et vous embrasse tendrement en espérant vous revoir sous peu.
Merci de bien vouloir embrasser pour moi aussi tous ceux que j'aime à Tournai.

Moonflower

Slystaline
Froidure, sol gelé, vent glacial qui vous cingle jusqu'à la moëlle... Le coquelet blond profite de son jour hebdomadaire hors mine, et de son champ impraticable par cette saison, pour produire de l'eau de vie.

Cette activité clandestine permet aux Staline d'avoir des revenus plutôt confortables au regard leur condition sociale somme toute modeste.
L'alcoolisme était de mise chez le Tournaisien moyen, et la vente de goutte une activité lucrative.

Au delà, Sly aime ce procédé. Il aime entendre l'ébullition. Sentir la vapeur ennivrante. Comprendre la condensation. Se réjouir en voyant couler le premier distillat. Gouter sa force. Nettoyer les instruments.
Apporter son soin, sa précision. Recommencer encore et encore le processus, de l'aurore à l'aube.

Il cherche son épouse dans son foyer pour lui faire partager sa joie, lui montrer le fonctionnement.

C'est là qu'il voit l'enveloppe cacheté sur la table.
Il s'assied et lit. Sourit. Fronce ses sourcils, si blonds et si fins qu'on les voit à peine. Prend son menton entre le pouce et l'index, signe traditionnel de réflexion.

Il se rend dans l'atelier de Zelie Jeanne, attenant à leur petite maison.

ZJ arrête ce que tu fais un moment et lit ça. Je crois que c'est important.
Et je crois qu'il faut qu'on en parle
.
Il tend le courrier à son épouse, la fixant droit dans les yeux, une gravité dans la rétine rare chez lui...
Zeliejeanne
Citation:
ZJ arrête ce que tu fais un moment et lit ça. Je crois que c'est important. Et je crois qu'il faut qu'on en parle.

Zélie tendit une main tremblante. Quelle mauvaise nouvelle était couchée sur cette missive ? Elle se mit à lire et au fur et à mesure de ce qu'elle découvrait, son visage se détendait, un sourire de plus en plus prononcé s'affichait. Une fois terminé, elle riait presque et se retenait pour ne pas sauter de joie.

Mon coeur, mais c'est une excellente nouvelle. Tu sais mon attachement à ma filleule. Tu te souviens de la peine que j'ai eu en la voyant partir. Mon coeur .... nous n'avons pas d'enfant et c'est un cadeau du ciel. Nous allons pouvoir .....

Zélie remarqua à cet instant que Sly ne partageait pas son enthousiasme.

Chéri ? que se passe-t-il ? tu .... n'es pas d'accord ? Sly ??????
_________________
Slystaline
Staline regarde son épouse avec gravité. La garde d'une petite fille, même pour quelques semaines, n'est pas une décision qui se prend à la légère.

Bien sur que si. Avant qu'elle retourne chez sa mère, il est important qu'elle connaisse ses origines.
C'est une Tournaisienne. Pas une chance donnée à tout le monde.

Avant qu'elle ne retourne dans le Sud on lui apprendra 2 ou 3 choses.
Ne pas baisser les yeux.
Rester droite dans ses bottes.
Aller à l'Eglise tous les dimanches.
Faire des ricochets avec des galets.
Détester le racisme et les Hollandais.
Se curer les dents pour faire croire à tout le monde qu'elle mange de la viande à chaque repas.
Ne jamais refuser une chope.

Savoir se défendre si on l'attaque avec une framboise, ou un bâton tout pointu.
Représenter la terre où elle est née à chaque moment de sa vie.


Après son fervent monologue, Staline s'assied à la table de travail de son épouse et écrit le courrier suivant :



Tournai, 11 janvier 1959

Moonflower.

C'est avec plaisir que nous avons eu de tes nouvelles, et avec regret que nous avons appris que tu ne pourra pas passer dans les prochains temps.

Sur Tournai, la vie continue son petit bonhomme de chemin. Les récoltes ont été abondantes cette année et nos siestes sont d'excellentes qualité.

Les Flandres restent le plus beau pays du monde, malgré leur platitude qui n'a d'égale que le décoletté de Lulune, la femme du puisatier.

Nous badinons, nous badinons, mais tu attends une réponse.

C'est oui. Bien entendu.
Nous accueillerons Eulaly au sein de notre foyer.
Pendant les semaines ou elle partagera notre quotidien, elle vivra avec nous comme dans sa propre famille. C'est un membre de notre famille d'ailleurs.
Je suis sûr que Théa et Blacky, -eul'bourgmess' comme on l'appelle actuellement- contribueront à lui faire découvrir son pays d'origine.

Nous l'attendons de pied ferme.

Des bises.

Zélie-Jeanne et Sly
Zeliejeanne
Citation:
Bien sur que si. Avant qu'elle retourne chez sa mère, il est important qu'elle connaisse ses origines. C'est une Tournaisienne. Pas une chance donnée à tout le monde.

A ces mots, Zélie lui sauta au cou et l'embrassa amoureusement comme il aimait qu'elle le fasse.
Puis elle sautilla sur place , les poing fermés devant sa bouche pour retenir ses cris de joie.
Je t'aime mon coeur ... merci merci merci ...

Puis elle écouta l'énumération de ce quil voulait lui apprendre. Bien que sa conception de la xénophilie lui faisaient grincer les dents, Zélie ne dit rien, mais savait au fond d'elle même qu'elle ne le laisserait pas faire sur ce point. Elle se pencha par dessus son épaule quand il écrivit à Moon, lisant chaque mot avec une immense joie. Elle profitait qu'il avait la tête baissée pour embrasser le cou qu'il dégageait dans cette attitude.
_________________
--Moonflower.


Béziers, le 18 janvier 1459

Cher Sly, chère Zélie,

Je vous suis reconnaissante pour votre réponse et je sais qu'Eulaly se trouvera à merveille dans votre foyer.
Elle part aujourd'hui même et sera chez vous d'ici quelques jours. Concernant Béatrice, sa nurse, je ne souhaite pas vous l'imposer et elle prendra donc une chambre dans une taverne tournaisienne.
Néanmoins, peut-être serait-il bon de la garder deux trois jours afin que la transition soit plus douce pour l'enfant.
Je vous laisse le soin d'en décider et je sais par avance que vous ferez au-mieux.
Elle restera néanmoins à votre disposition si le besoin s'en faisait sentir.

Je vous remercie encore de prendre soin de ma fille et de lui permettre de découvrir son comté natal et tous les gens qui ont tant compté pour son père et moi.
Je vous embrasse bien tendrement.

Moon'

Post-scriptum : Lulune est-elle réellement aussi plate que les Flandres ? Le puisatier doit s'ennuyer.
--Beatrice..
Des trombes de pluie glacée s'abattaient sur les Flandres ce jour-là.
Que le voyage avait été long... monotone... pénible.
La seule distraction de Béatrice durant ces trois semaines avait été Eulaly. Elles avaient chanté des chansons, vu et revu l'abécédaire offert par la mère de la petite avant leur départ, elles avaient dormi autant qu'elles le pouvaient aussi pour que le temps semble s'écouler plus vite.

Elles avaient tant cahoté et pendant si longtemps que leurs jambes les trahissaient à chaque fois qu'il fallait descendre s'arrêter pour la nuit.
La carriole, conduite par un homme pour le moins taciturne, était flanquée de deux autres hommes pas tellement plus bavards.
Mais après tout, ils n'avaient pas été payés pour faire la causette. Qu'auraient-ils eu à dire d'ailleurs à une jeune fille de quatorze ans à peine.

Tout droit avait dit la maîtresse. Pas de détours. Vous ne vous arrêtez que pour la nuit et faire boire les chevaux. Et puis elle avait donné une bourse pleine à Béatrice pour la location des chambres et pour la nourriture ainsi qu'un acompte pour les gardes.

Les embrassades auraient dû être longues. Elles ne le furent pas. La liste des recommandations par contre avait été interminable.
Eulaly rêvassait tandis que Béatrice hochait la tête à chaque nouvelle phrase.
Des adieux froids, à l'image de sa maîtresse. Béatrice espérait que tous les flamands ne dégagent pas cette attitude. Pour elle qui avait toujours vécu au sud c'était une chose assez incompréhensible.
Mais bon. C'était une bonne place, pas très difficile vu le caractère de l'enfant, relativement bien payée et propre. Elle n'allait pas se plaindre.
Nombre de ses amies étaient bien moins loties qu'elle.

C'est juste que ce voyage dans une contrée inconnue ne l'enchantait guère. Et elle n'était pas encore partie qu'elle aurait voulu être déjà de retour. Boarf...
Elle regardait la petite souvent un peu consternée. Jamais encore elle n'avait vu enfant aussi seule. Rares étaient les fois où elle ouvrait la bouche, plus rares encore les fois où elle esquissait un sourire. C'était d'une tristesse...

Vers la fin du voyage, le paysage s'était considérablement aplani. C'était donc çà les Flandres ?
Un pays froid et plat où il pleut ? Un pays où les gens seraient durs et froids, ne trahissant pas leurs émotions ?
Béatrice en frissonne d'avance. Son séjour allait être horrible, elle pouvait déjà le pressentir.
Mais sa maîtresse avait pensé à elle aussi. Elle avait pour ordre de s'instruire et devrait donc passer un certain nombre d'heures quotidiennes à cette tâche.
Elle trimballait donc dans ses malles une jolie pile de livres. Livre des vertus, recueil de poésies en latin, grammaire françoise, mathématiques, géographie.
Béatrice avait remercié chaleureusement sa maîtresse mais dans l'intimité de sa chambre, elle avait surtout soufflé très fort.
Voulait-elle faire d'elle une érudite ?
Savait-elle qu'elle n'avait pas spécialement le goût des études ?
Mais elle supposait sans doute que pour s'occuper d'Eulaly, la nurse devait être instruite...
Elle ferait, elle ferait... mais les jeunes garçons de son âge l'intéressaient bien davantage.

Soudain le convoi s'arrête.


Les Staline ? C'est par où ?, avait demandé un des gardes à un groupe de passants.

On leur avait indiqué une charmante chaumière, ni délabrée, ni luxueuse. Une simple chaumière sur le toit de laquelle une cheminée soufflait sa fumée grise et odorante.


On est arrivé.

Les deux gardes descendent de cheval. Le conducteur va aider la jeune fille à descendre de la carriole.

Attends-moi là Eulaly. Reste à l'abri.

Béatrice s'avance lentement vers la porte, les jambes engourdies, les cheveux déjà ruisselants de pluie et frappe deux coups.

Bonjorn, y'a quelqu'un ? La petite Eulaly est arrivée. S'il vous plaît ?! Il y a quelqu'un ?!

Slystaline
Sly était occupé à couper son eau de vie avec de l'eau minérale afin d'atteindre un degré d'alcool raisonnable, autours de 55 degrés à vu de palais. Enfin à papilles de palais plutôt pour être cohérent avec le sens du gout.

Ouais! Rentrez! Restez pas dehors avec cette pluie!

Il regarde l'inconnue.

Vous êtes qui vous ?
Installez vous prêt du feu vous êtes trempée comme une soupe.
Puis prenez un yahourt! Mon épouse en a fait ce matin


Pourquoi un yahourt ? Uchronie absurde ou hospitalité tournaisienne ? Nous n'en saurons rien.[/i]
--Beatrice..
Citation:
Ouais! Rentrez! Restez pas dehors avec cette pluie!
Vous êtes qui vous ?
Installez vous près du feu vous êtes trempée comme une soupe.
Puis prenez un yahourt! Mon épouse en a fait ce matin


Hein quoi ? Euh... Il n'a pas du bien comprendre. La prenait-il pour une gueuse qui réclamait le gite et l'aumône ?
En même temps, à sentir son haleine, il n'était pas étonnant qu'il n'ait rien compris.


Je suis Béatrice. Je vous ramène Eulaly sur demande de donà Moonflower. Vous êtes bien messer Staline ? Sly Staline ?
Je vais vous la chercher.


S'abritant comme elle le peut avec ses mains, elle court à la carriole chercher la petite tout en demandant aux gardes de décharger les malles.

Allez, viens par ici toi. Tu es arrivée chez ta marraine. Et n'oublie pas de dire bonjour et de faire la révérence.

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