Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 22, 23, 24   >   >>

[RP]Chez les Staline

Giovani
Après en avoir parlé à Jo, Giovani pensa bon d'envoyer une lettre à cette Béatrice, qu'il avait vu dans son champ la veille

Citation:
Dame Béatrice,

Je vous remercierai à l'avenir de ne pas m'envoyer Eulaly labourer mon champ. Vous pensez bien que vu son âge, elle m'est complètement inutile.

En vous remerciant,

Giovani
Eulaly_de_baylaucq
Robe de velours turquoise, petites chausses cirées, les cheveux longs, blonds comme les blés, la peau claire, c'est une petite poupée de quatre ans qui marche silencieusement devant Béatrice jusqu'à l'intérieur de la maison.

La petite regarde Sly de ses grands yeux cyans qu'elle avait hérité de son père.
Elle penche un peu la tête. Ce visage... Il lui est étranger mais pourtant garde un air familier.

Un petit coup de cheville discret de Béatrice. Ah oui... La révérence...

L'enfant s'applique si bien qu'elle peut.


Bonjorn, j'm'appelle Eulaly. Et toi ? T'es qui ?

Deuxième coup de cheville de Béatrice qui sourit grimaçant à Sly. Elle murmure : "On dit "Vous" !"
_________________
--Beatrice..
Un courrier d'un homme inconnu. Hein ? Un homme saoûl sans doute...

Citation:
Dame Béatrice,

Je vous remercierai à l'avenir de ne pas m'envoyer Eulaly labourer mon champ. Vous pensez bien que vu son âge, elle m'est complètement inutile.

En vous remerciant,

Giovani


Elle secoue la tête en soupirant. Fallait-il vraiment répondre ?
Elle décide que oui. Mieux valait dissiper les malentendus de suite.




Messer,

Je pense que vous vous méprenez. D'une car Eulaly est effectivement trop jeune pour travailler aux champs. De deux même si elle était en âge, je ne permettrait pas qu'elle crapahute dans la boue pour trois sous. De trois parce que l'hiver, tout le monde sait bien que les champs sont en jachère.
A moins que miraculeusement vous puissiez faire pousser du blé en plein mois de janvier.

Béatrice




[Bien évident que pour le cas d'un enfant RP, on fera abstraction de l''IG au niveau du boulot. Sinon ils meurent tous de faim... Ralala ! Merci pour cette pointe d'humour LJD Gio. Au-moins elle aura fait sourire.
C''était le but hein ? ^^]
Slystaline
Sly lâche bouteilles, broc d'eau et écouvillons. Il regarde la petite fille franchir le palier de son foyer.

Il voit un petit bout de neuf ans. Elle a hérité des traits fins de sa mère, avec une pointe de cyan dans le regard, côté paternel indubitablement.
Quand Moonflower était enceinte, Staline plaisantait souvent sur la naissance d'un enfant à moustaches et favoris. Il n'en est rien.
Remercions le Très Haut.


Il sourit quand le séant de la petite manque de rencontrer les tomettes du sol.
L'Homme le plus classe du Royaume* ne sait par quel bout commencer, verbal de tempéramment, il part donc un peu dans tous les sens.


Salut Eulaly! Belle révérence! Moi c'est Sly, mais tu peux m'appeler Jo. Je suis le mari de ta marraine Zélie-Jeanne et un ami de tes parents.
On va passer quelques temps ensemble, avec ta marraine on te fera découvrir les Flandres et Tournai.
Alors tu peux me dire tu. Puis tu peux t'assoir. Tu veux un verre de lait? Un fruit ? Un yahourt?

Regard en coin à Béatrice qui ressemble quand même pas mal à une laitière, qu'il a bien connu livre-des-vertueusement parlant à l'époque de son célibat.

Ta marraine n'est pas là pour l'instant, on ira faire un tour en ville pour l'attendre mais en attendant, mange un truc pour reprendre des forces.
Puis prenez quelque chose vous aussi Dame.
Voyagez ça use et ça creuse.


*autoproclamé. Mais s'il avait connu Georges Abitbol, et même Patrick Abitbol, il se serait incliné, et il aurait pris modestement le titre de 3e Homme le plus classe de tous les temps (oui regardez la Classe Américaine. Et puis la Vérité si je mens aussi. Mais que le 1. Le 2 est moins réussi, comme souvent.)
Zeliejeanne
Zélie revenait du marché, les bras chargés comme d'habitude, d'étoffes, de cuirs et de peaux. Elle était si chargée qu'elle n'arrivait pas à courir sous cette pluie battante. Elle était trempée jusqu'aux os. Elle sortait à peine d'une vilaine toux que celle ci la reprenait. Elle aurait dit des gros mots si elle en connaissait. Arrivant devant chez elle, elle remarqua interdite, une carriole qu'elle voyait pour la première fois. Elle ralentit quelque peu son pas, remarqua trois hommes occupés à descendre des malles. Elle les observa mais ne leur demanda rien, elle voulait rentrer chez elle, se sécher, se réchauffer. Sly saurait la réconforter. C'est intriguée et légèrement inquiète qu'elle entra dans la pièce. Sly, une jeune demoiselle et ..... cette petite fille .... ces yeux .... ces cheveux .... ce sourire .... Sans mot dire Zélie posa son chargement sur la table, regarda son époux.

Sly ? serait-ce .... Eulaly ? Eulaly ? c'est toi mon ange ?

Zélie allait se précipiter vers l'enfant quand elle se dit qu'Eulaly ne pouvait pas se souvenir d'elle. Alors elle mit un frein à son élan et s'avança vers elle souriant.

Bonjour Eulaly. Je suis Zélie ta marraine. Une grande amie de ta maman et de ton papa. Je suis ravie que tu sois là. Je vois que tu as fait la connaissance de Sly. N'aies pas peur, il est grand et impressionnant mais il est très gentil, mais nous avons tout le temps pour faire connaissance.
Me permets tu de t'embrasser
?

Mille excuses pour intervenir si tard. J'ai été tamago ces derniers jours à cause d'une méchante bronchite.

_________________
Eulaly_de_baylaucq
Debout comme un piquet devant sa nurse, Eulaly écoute religieusement le bonhomme qui disait s'appeler Jo.
Il listait le contenu de son armoire et bien que la gamine soit plutôt gourmande, à cet instant un noeud lui serre l'estomac si fort qu'elle est bien incapable d'avaler quoique ce soit.
Comté étranger, maison étrangère, gens étrangers...
Plus de maman, plus de Divinius, plus de Shaena. Un voyage de trois semaines quasi-ininterrompu. C'en était beaucoup pour une enfant de cet âge.


Elle répond d'un simple signe négatif de la tête lorsque Béatrice intervient :

Vous inquiétez pas messer Staline. Elle est pas causante pour un sou. Si vous attendez qu'elle vous réponde sans prendre les devants, elle finirait par mourir de faim.
Nous prendrons bien tout ce que vous avez dit. Merci.


C'est alors qu'une belle dame blonde entre les bras chargés. Eulaly tourne la tête et la regarde.


Citation:
Bonjour Eulaly. Je suis Zélie ta marraine. Une grande amie de ta maman et de ton papa. Je suis ravie que tu sois là. Je vois que tu as fait la connaissance de Sly. N'aies pas peur, il est grand et impressionnant mais il est très gentil, mais nous avons tout le temps pour faire connaissance.
Me permets tu de t'embrasser ?


Une révérence suivie d'un hochement de tête tout à fait sérieux, Eulaly se laisse embrasser sans vraiment sourire.

Bonjorn Marraine. J'ai pas peur... Suis une de Baylaucq. Maman dit que les de Baylaucq n'ont peur de rien.
_________________
--Beatrice..
Citation:
Bonjorn Marraine. J'ai pas peur... Suis une de Baylaucq. Maman dit que les de Baylaucq n'ont peur de rien.


Elle en aurait presque ri Béatrice si çà n'avait pas été la vérité.
En effet, elle avait témoin de scènes qui l'avaient souvent consternée.

Cette phrase : "Tu es une de Baylaucq, les de Baylaucq n'ont peur de rien", la maîtresse la balançait souvent à l'enfant.
Pas le droit de pleurer, pas le droit de chouiner, pas le droit de se plaindre. Les câlins, les baisers quasi-inexistants.
Les de Baylaucq n'ont peur de rien. Les de Baylaucq ne pleurent pas.
Pfff !

Combien de fois elle l'avait entendue pleurer elle, la mère ?
Presque tous les soirs depuis qu'elle la connaissait. Mais ouais... C'était pas une "de Baylaucq", elle... même pas une Divin d'ailleurs.
Et pourquoi lui marteler ainsi ce nom ?
C'est bon quoi. C'était une de Baylaucq. Tout le monde le savait, la gamine aussi.
On aurait dit qu'elle avait peur que çà s'oublie.

Et son fils encore bébé qu'elle ne regardait même pas ou si peu avec à chaque fois cet air accablé, qu'elle ne sortait jamais comme si elle avait voulu le cacher... Heureusement que Savina était là. Il ne finirait peut-être pas comme sa soeur.

Drôle de façon d'élever les gosses en tout cas.

Au Languedoc, on parlait aux enfants, on jouait avec eux, on les serrait fort, on riait. On les battait aussi parfois quand ils l'avaient mérité (fallait quand même que çà pousse pas trop tordu les petites languedociens hein).

Mais la nurse restait à sa place. On la payait pour garder une gamine si sage qu'elle en était morne. Au-moins la tâche n'était pas ardue.


Bonjorn donà Staline. Je m'appelle Béatrice. C'est moi qui m'occupe d'Eulaly depuis son arrivée au Languedoc.
Je mange juste un bout si gentiment proposé par votre époux et je vais me chercher une chambre.
Je peux rester mais je crois pas que çà va faciliter euh... votre relation avec la petite.
C'est comme vous voulez.
Donà Moonflower m'a dit de me mettre à votre disposition.


Slystaline
Staline embrasse sa femme, puis prépare un plateau repas avec des fruits de saisons, des laitages et du pain frais.
Il pose le plateau sur la table et glisse ostensiblement un yaourt vers la jeune servante languedocienne.
Quand le blondard à une idée en tête, il ne l'a pas ailleurs
.

T'as peur de rien Eulaly c'est bien. Mais tu n'as pas encore vu la trogne du marchand de fumier, ni celle de Fifrelin d'ailleurs.
Ça, et puis, la peste bubonique, la sècheresse, et la gale des gens propres, ça fait vraiment peur. Je te montrerai des dessins.


Le Tournaisien a des notions de psychologie enfantine plus que rudimentaires.

Enfin dans tous les cas on va bien s'amuser tu verra. Et ta chambre est prête on te la montrera.

Il se tourne vers la nurse.

En effet je pense que pour qu'Eulaly se sente chez elle, il serait souhaitable que vous résidiez ailleurs, pour qu'elle puisse s'acclimater.
J'ai pris des dispositions avec Blacky, le parrain de la puce, pour que vous puissiez loger dans une chambre de la taverne municipale.
D'ailleurs on va aller le voir ton parrain Eulaly! Tu va voir il est très gentil.
Eulaly_de_baylaucq
Citation:
T'as peur de rien Eulaly c'est bien. Mais tu n'as pas encore vu la trogne du marchand de fumier, ni celle de Fifrelin d'ailleurs.
Ça, et puis, la peste bubonique, la sècheresse, et la gale des gens propres, ça fait vraiment peur. Je te montrerai des dessins.


Enfin un sourire. Un vrai. De celui qui découvre des dents blanches et fait pétiller les yeux de bonheur.

Mais qu'il est rigolo ce messer avec sa drôle de figure, sa façon de parler autant et cet accent dont les intonations sont bien plus prononcées que chez sa mère. Et la dame si gentille ! Eulaly se sent déjà aimée.
Non pas que sa mère ne l'aimait pas. Bien au contraire. Mais elle était toujours si triste qu'elle était incapable d'en faire démonstration.
Pis elle lui parlait toujours de cet homme qu'elle appelait son père. Icarionnoste de Baylaucq. Cà venait de lui ce nom.
Mais pour Eulaly c'était trop abstrait. Elle n'avait strictement aucun souvenir de cet homme que sa mère avait tant aimé.
Elle savait juste que c'était le meilleur homme sur la terre, le plus beau, le plus intelligent, le plus doué, qu'il gagnait toujours et qu'il les avait aimé d'un amour sans faille jusqu'à ce que la maladie l'emporte, que c'était injuste et cruel mais qu'un jour elle le rencontrerait pour de vrai chez Aristote.

La gosse est donc là, fragile poupée de porcelaine dans sa robe de velours, des noeuds assortis dans ses cheveux, les chausses bien cirées, immobile, silencieuse.
Une poupée oui... Si on n'avait pas senti sa respiration, on l'aurait juré.

Elle est au centre d'intérêt de l'attention générale.
On lui propose de bonnes choses, on lui parle, on lui sourit, on veut lui faire des dessins (même si elle n'a rien compris concernant le thème des dit-dessins sauf que çà devait faire peur et que ce serait peut-être marrant d'avoir peur un coup).
Elle sent un truc dans son coeur, comme un éveil. Agréable sensation qu'elle découvre là.
Et elle se détend. Et le sourire naît. Et les mots arrivent aux portes de ses lèvres. Mais Jo se tourne vers Béatrice pour lui parler.
Elle grommellerait presque mais non seulement elle n'en a pas le droit mais en plus Jo vient de lui dire qu'il n'avait pas besoin de la nurse et là !

"Chouette ! Elle va pas rester !"

C'est pas qu'elle n'est pas gentille Béatrice mais avec elle faut toujours se tenir comme il faut, parler bien, ouvrir des livres... tout le temps.

Avec les gens là, quelque chose lui disait qu'elle allait s'amuser. Fallait juste qu'on lui apprenne comment faire. Il y avait sans doute du potentiel.
Pas besoin de Béatrice et de ses petits coups de cheville pour la rappeler à l'ordre.


Citation:
D'ailleurs on va aller le voir ton parrain Eulaly! Tu va voir il est très gentil.


Nouveau sourire.

Dis Jo, mon parrain Blacky c'est le frère de mon papa ?
Maman m'a dit que c'était un de Baylaucq aussi.
Cà veut dire qu'il a peur de rien ?
Tu lui as montré les dessins à lui ?


Et voilà que la gamine ose glisser sa menue menotte dans la grosse main de son nouveau tonton. C'est une première, assurément.
Elle regarde Béatrice en coin sans sourire.


On va montrer la chambre à Béatrice ? Comme çà elle va bien se reposer et pis nous on ira voir parrain.

Un nouveau beau sourire à tonton Jo et elle rajoute en tournant la tête vers sa marraine :

Marraine tu viens avec nous ?
_________________
--Beatrice..
Citation:
En effet je pense que pour qu'Eulaly se sente chez elle, il serait souhaitable que vous résidiez ailleurs, pour qu'elle puisse s'acclimater.
J'ai pris des dispositions avec Blacky, le parrain de la puce, pour que vous puissiez loger dans une chambre de la taverne municipale.


Bien messer Staline. Je vous suis.

Citation:
On va montrer la chambre à Béatrice ? Comme çà elle va bien se reposer et pis nous on ira voir parrain.


Elle lance un regard noir à l'enfant.
Oh mais ! Sale gosse ! Elle la jetait presque dehors !
Et cette familiarité soudaine avec ces inconnus !
Béatrice ne la reconnait pas.
Si c'est là l'influence que ces gens allaient avoir sur Eulaly, sa mère serait contente !
Oh et puis ! Elle s'en fout finalement. Elle fait son travail c'est tout. Elle fait ce qu'on lui dit de faire.
Etre payée à rien faire, elle allait y trouver son compte. Y'avait juste ses satanés bouquins qu'elle allait devoir se forcer à ouvrir... Tsss !

Pour le reste, donà Moonflower n'aurait qu'à s'arranger avec les Staline. Après tout c'est elle qui l'avait voulu.


Oui, merci. Montrez moi ma chambre. Eulaly a l'air bien impatiente que je m'en aille.

Zeliejeanne
Zélie écoutait à peine tout ce qu'ils se disaient, elle n'avait d'yeux que pour Eulalay. Comment ce petit bout de femme pouvait elle avoir autant de caractère. Zélie souriait elle était sour le charme de cette enfant. Elle observait aussi son époux. Elle le connaissait par coeur. Il avait beau fanfaronner et offrir des goûters, et parler de l'un et de l'autre, et sembler prendre les décisions, et faire le clown ... il ne la trompait pas. Sly était ému et heureux d'avoir une enfant à la maison. Il avait déja partagé les tâches : "toi Zélie tu lui apprendras les bonnes manières, moi je lui apprendrai à boire des chopes, dire des jurons, se défendre comme un mec et ..... péter" Zélie avait réussi à le dissuader sur ce dernier point. Son époux faisait des projets et ils concernaient cette petite fille. Zélie se rendit compte à ce moment là combien une maison sans petite tête blonde devait lui peser bien qu'il n'en parlat jamais.
Citation:
Marraine tu viens avec nous ?

Zélie sursauta, cette réplique venait de la tirer de ses pensées.

Et comment que je viens avec vous. Je file me changer et on y va. Tu viens voir ta chambre ?

Zélie lui tendit la main

Allez on fait la course ... la dernière arrivée en haut sera une poule mouillée !!!!!

Déja mouillée par la pluie, Zélie avait bien l'intention de ne pas gagner et de se transformer en poule.
_________________
--Georges_braseins
Quelques semaines plus tard, un homme arrivait tirant un magnifique étalon brun.

Bonjorn messer et donà Staline. J'ai un pli pour vous de la part de donà Moonflower.


Il tend le papier à l'homme blond.



Chère Zélie, cher Sly,

Je vous remercie encore d'avoir accepté Eulaly parmi vous.
Je ne sais vraiment comment vous l'annoncer mais pour ma santé, il me faut me défaire de mon ancienne vie.
Je laisse ma fille à vos bons soins. Je sais que vous l'élèverez bien.
Je vous fais amener le cheval de son père, Bucéphale, qui lui revient de droit.
J'ai tout vendu et je vous donne la moitié de ma fortune pour que vous ne manquiez, ni vous ni elle, plus jamais de rien.
Une somme de 6000 écus est donc à votre disposition chez le notaire de Tournai. 2000 autres sont bloqués jusqu'à la majorité de l'enfant.
L'autre moitié ira à la famille adoptive de mon fils Keenan à Montpellier.

Je m'en vais sur les routes sans plus rien d'autres que ma jument courir après le vent.
Je suis désolée de vous imposer ainsi la situation. Ne me haïssez pas. Et dites à Eulaly que je l'aime malgré tout.

Je vous embrasse...

Moonflower


Bon. J'vous met le cheval où ?
Slystaline
Sly prend le pli et le lit à haute voix, après avoir vérifié qu'Eulaly ne se cache pas derrière une porte.
Il reste un instant songeur. Regarde son épouse d'un air entendu.

Citation:
Bon. J'vous met le cheval où ?

Le coquelet blond réfreine la première réponse qui lui vient en tête. Une grossièreté.
Il se mord les lèvres pour ne pas répondre par sa 2e idée, qui aurait consisté à donner l'adresse de la boucherie chevaline de Tournai.


Dans l'écurie. Il y a 2 stales. L'une est occupée par Stewball notre cheval blanc, l'autre sera celle du cheval d'Eulaly.

Il salue le sudiste, le raccompagne et retourne auprès de son épouse.
Zélie... Qu'est-ce que tu en penses ? Je crois qu'il faut qu'on parle de tout ça... Sérieusement.
Le mot lui écorche la bouche, comme à chaque fois.
Zeliejeanne
Citation:
Zélie... Qu'est-ce que tu en penses ? Je crois qu'il faut qu'on parle de tout ça... Sérieusement.

Elle regardait son époux. Effondrée par ce qu'il venait de lui lire.

Je ne sais que penser mon ange .... Tu crois que ? dis ? tu crois ? Zélie laissa couler ses larmes sur ses joues imaginant qu'elle ne reverrait jamais son amie. Je ne veux pas de cet argent, il revient à Eulaly pas à nous. Nous ne sommes pas riches mais elle ne manquera jamais de rien.

Puis une pensée lui traversa l'esprit.

Mais alors Eulaly restera chez nous ? pour toujours ? dis ? elle restera ? Je peux l'aimer comme ma fille ?

A cette idée elle courru vers Sly ... Attrape moi !!!! et sauta dans ses bras en l'embrassant follement. Elle est à nous mon ange pour toujours !
_________________
Slystaline
Sly fait virevolter un instant son épouse. Légère. Si légère qu'elle défie les lois de la gravité. Même si le coquelet ne connait pas ces lois.
Elle est à nous mon ange pour toujours !

Non mon coeur. On est a elle, pour toujours et ça depuis que tu es sa marraine. Mais elle reste la fille de Moon et d'Ica, même si on l'élèvera comme la notre.

Il faudra trouver une façon pour lui annoncer la mauvaise nouvelle. Je crois que tu es plus douée que moi avec les enfants... Ca serait mieux que ce soit toi qui t'en occupes.


Lâcheté typiquement masculine ou sens de la psychologie élémentaire? Sans doute un peu des 2. Comme tout homme, Sly est multiple.
Tantôt mari, tantôt homme, tantôt frère.
Toujours tiraillé entre le Saint et le débauché.
Entre le bourgeois au moeurs et à l'éducation aristotélicienne et entre le mysanthrope.
Entre l'homo oeconomicus qui cherche à maximiser son profit individuel, et entre le citoyen solidaire de ses compagnons de route.
Parfois lâche, parfois héroïque. A la fois lourd et fin. Rigoureux et joueur. Tantôt cynique, tantôt candide.
Un vrai bordel ambulant. Un bipède à station vertical comme tous les autres quoi.
Dans la situation du moment. C'est le Saint-ou le bourgeois formaté par sa société à vous de vous faire votre propre avis en fonction de votre "Weltanschauung"- qui prend le dessus.


Cet argent je n'en veux pas non plus. Il est à Eulaly... Et à Keenan aussi. Je prendrais les dispositions pour que la moitié des 6000 qui nous sont alloués aillent sur le compte d'Eulaly. Et que l'autre retourne à Keenan.
Je verrai avec le notaire pour que la transaction soit sécurisée et transparente.

On est pas riche, riche... Mais on a de quoi l'élever en lui inculquant la valeur des choses.
Puis de la fraîche, mine de rien... Entre nos 2 échopes, nos 2 champs, les salaires miniers, le fric que je brasse par la vente d'eau de vie, les paris clandestins et les combats d'animaux...


Petit sourire en coin, de ceux qu'on voit habituellement illuminer le visage de Quiou.
Quand le Saint est là, le Débauché n'est jamais bien loin. Un vrai bordel ambulant j'vous dit.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 22, 23, 24   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)