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[RP] La grange aux mots

Moonflower
D'humeur assez partagée, Moonflower cherchait du calme et du réconfort là où elle le pouvait.
Elle s'alitait dès qu'elle en avait l'occasion, cherchant toujours à ne point éveiller de soupçons chez ceux qui l'aimaient.
Sa vie était devenue compliquée alors que dans son esprit, les choses auraient dûes être si simples.
Un homme, une femme, un enfant, l'amour. Le bonheur, quoi.

Seulement, la vie est ce qu'elle est et la jeune femme la prend en pleine figure, apprenant chaque jour que, non, la vie n'est pas un voyage au pays des merveilles, que la méchanceté, la haine, le vice et la jalousie prennent leur place dans ce monde. Et une bonne place d'ailleurs. Qu'il faut se battre chaque jour pour continuer d'exister et ne pas se perdre.

Petite promenade tranquille lors d'un après-midi printanier. L'air pur lui fait du bien, le paysage qui longe le chemin pour aller à la grange, est parsemé de jonquilles, de crocus et de muscaris. Les oiseaux gazouillent à qui mieux-mieux, l'un passant avec, au bec, un morceau de laine, l'autre avec une brindille. Ils construisent leurs nids comme elle et Ica avaient préparé le leur.

Elle lit le dernier poème, salue intérieurement le talent de l'artiste, puis, de ses mots laissés là, elle écrit ceci :



Ô toi qui, vêtu de liberté, croit paraître,
Prends garde à ne point te fabriquer de prison.
N'imagine pas que dans les geôles on puisse renaître,
Aussi vierge qu'au printemps le petit oisillon.


Elle s'allonge dans le foin, s'endort une bonne heure, peut-être deux, les narines délicieusement chatouillées par l'odeur de ce dernier. Puis se réveille, se frotte un peu les yeux. Les contractions de son utérus semblent se calmer depuis qu'elle a décidé de fuir la scène publique.
Elle a bien fait... pour sûr.
En repartant, elle n'oublie pas de laisser les mots suivants :


Onde, Immonde, Clarté, Saleté
Klesiange
Non loin de son lieu d'habitation, le tournaisien en sursis fut attiré par une grange plantée au milieu d'une clairière. Depuis quelques temps, les gens semblaient y livrer un étrange rituel. Son goût pour l'occulte l'encouragea à en apprendre davantage. Il pénétra à l'intérieur et mit peu de temps à comprendre le sens à donner à la cérémonie.

Son buste fait un quart de tour, le visage suit le mouvement, regard vers l'extérieur... retour à l'intérieur, flanqué d'un malsain sourire. Une vision vient de traverser son esprit, il prend de quoi écrire....



Vaste et plate prairie, lentement ravagée par une Onde,
S'égrainant au passage de petits avatars de l'Immonde.
Ils engouffrent avec méthode chaque parcelle de Clarté,
Mes chastes créatures substituent l'amour par la Saleté.



Puis il laisse à l'attention du prochain fidèle:

Niche, Chandelle, Ruelle, S'entiche.
_________________

Avocat du Dragon - Secrétaire d'Etat auprès des Flandres - Ex-Juge près la Cour d'appel - Seigneur mort né de Rumillies
Eragon...
Depuis le matin Eragon ne pensais qu'a sa visite a " la grange "...
Il était pris d'une terrible excitation ...
L'envie d'y retourner le hantais ...
Quoiqu'il fasse il ne pensait plus qu'a ça ...

"" La grange "

En fin d'après midi , il céda à son désir .
Il vit au loin la grange posée au centre de la clairière parsemée des premières fleurs du printemps ...
Elle semblait trôner là comme sur un piédestal multicolore, duquel se dégageait des parfums envoutant .

Il vit un homme sortir , un étrange sourire lui barrait le visage ...
Il ne le connaissait pas , il l'avait déjà aperçu dans les rues du village et sur la place du marché ...
Eragon se dissimula derrière un grand chêne pour ne pas être vu par cet homme ...

Quand il fut suffisamment éloigné le gamin se précipita à l'intérieur de la bâtisse ...
L'air y semblait plus frais qu'à l'extérieur . Un frisson lui parcourut le dos ...
Est-ce le froid ou l'excitation , il l'ignorait , la seul chose qui l'attirait c'était les vers posés ici par les âmes poétiques de Tournais .

Il s'approcha de la feuille de vélin et lut les poèmes qui suivaient le sien ...
Quelle étrange suite de versets ...Une pointe d'aigreur dans la dernière prose ...
Que cela ne tienne, il n'était là que pour une chose , composer une mélodie de mot lui aussi ...


Pour éviter la foule , elle se faufile dans les ruelles
Cacher l'enfant fruit de l'amour , qui en elle se niche
Provoque les complexités donc elle s'entiche
Mais l'enfantement a une fin , comme la chandelle



Eragon relue ses lignes , satisfait de lui , il inscrivit en dessous les quatres mots pour un autre poète ...

couche, ripaille ,paille , souche...

Puis il sortit de la grange pour se rendre à la taverne ....
_________________
Malycia
Elle n'etait pas encore venue poser ses fesses dans la nouvelle grange, la précédente, celle de son enfance ayant été détruite, malgré les cris des gens qui la fréquentait.
Mais leur hargne et leur détermination eurent raison des détracteurs, et cet édifice leur fut dédié.
Plaisant moment de détente, à son tour elle deposa ses rimes.


J'aimerais que sur ta couche tu me couches
Allongée dénudée sur ton lit de paille
Goulument de mon corps tu ferais ripaille
Sous ta langue je ne ferais pas la souche


Lorgnant les autres poêmes tout en réflechissant, elle se décida à laisser ça!

plaie, vraie, chatte, gratte
_________________
Thealie
Une soirée douce, calme, ça faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi sereine ni aussi reposée. La fatigue était la mais elle passerait.
En faisant la route depuis la taverne jusque chez elle, elle fit un petit tour à la grange.
Elle aimait cet endroit qui revivait comme avant. La quiétude des lieux était toujours aussi envoutante.
Les mots laissés la laissèrent perplexe un petit moment. Ne sachant comment on pourrait interpréter le quatrain qui lui venait en tête et s'en fichant quelque peu en même temps, elle laissa sa main écrire :


Tenace, vivace, vorace comme une plaie
Qui ronge, démange, dérange, gratte.
Il n'y a qu'un pas entre le rêve et le vrai,
Espoir d'une souris dans les pattes d'une chatte.


Elle souriait, elle était heureuse n'en déplaise à certains et ça faisait du bien, tellement de bien. Cette sensation de plénitude qui lui donnait l'impression de revivre.
Petite bouffée de nostalgie en ayant quelques réminiscences mais bien vite effacée par sa joie de vivre retrouvée.

En l'honneur de Nevgerel revenu, elle se décida à laisser des rimes d'un style particulier. La personne qui serait motivé trouverait toujours quoi faire avec cela.


Bousier, fumier, carotte, crotte.
Cenguine
Ca faisait longtemps que Cenguine n'était pas venu à la grange et elle s'y glissa pour aller feuilleté les derniers écrits, elle souria et prit la plume à son tour.
Elle chatouilla son nez avec en réfléchissant puis commença


Lors de ma traversée sur les chemins j'ai vu un bousier
Je n'arrêtais l'observer, trimbaler sa boule de fumier
Je me disais quel plaisir ils ont à rouler toute leur crotte
Puis continuant ma route en l'écrasant, je mangeais ma carotte.


noir soir boire choir
Moonflower
Promenade de l'après-midi, une sieste dans le foin. Moon aimait cette habitude qu'elle avait prise récemment.
Elle arrive dans la grange et regarde les poèmes laissés là. Elle sourit. Graves, drôles ou coquins, les vers sont, pour elle, une façon bien agréable de dire les choses.
"On y va" :


Eux les heureux soiffards ne pensent jamais qu'à boire,
Et lorsqu'arrive le soir,
Ceux-là profitent du noir,
Pour ivres et heureux dans la rue se laisser choir.


Elle dépose les quatre mots suivants :

Chaumière, Lumière, Pâté, Embaumé

Puis va piquer son petit roupillon quotidien.
Lyzea
Tout allait de travers, depuis quelques jours…
Elle ne savait plus où elle en était…
D’abord ravie de l’accueil qu’on lui avait réservé,
elle commençait à percevoir la vraie nature des gens d’ici…
Pour certains, son attachement allait grandissant,
pour d’autres…
Elle baissa la tête et propulsa au loin un caillou qui traînait malencontreusement sur sa route.
Elle fulminait…
Au détour d’un chemin, une grange se profilait sous les rayons de la lune.
Elle en poussa vivement la porte et pénétra en ces lieux silencieux.
Quelques craquements la firent sursauter, mais elle continua d’avancer.
Au centre, une table était dressée… et un bout de parchemin abandonné.
Il lui semblait que quelques mots avaient été rapidement griffonnés.
Elle leva les yeux et fut surprise d’apercevoir
d’autres bouts de papiers fixés aux murs de la grange.
Elle s’en approcha, mais ne pouvait déceler ce qu’on y avait écrit.
Par contre, les écritures différaient…
Mais sur chacun, quatre lignes s’alignaient.
Elle ressortit avec celui qu’elle tenait en main et, sous l’éclairage céleste,
réussit à décoder les quatre mots qu’on y avait laissés…
Après une brève hésitation, elle coucha ses sombres pensées.



Je n’aspirais qu’à un peu de chaleur, un peu de lumière…
Pour le vide combler, trop longtemps j’ai cherché ta chaumière.
Esseulée, cœur en pagaille, mes désirs j’ai dû embaumer.
Moche et délaissée, puis-je au moins servir de chair à pâté ?



Que laisser maintenant, pour le suivant ?
Rage, limogeage, exclu, crochu

Un tantinet soulagée, Neo inscrivit ses quatre mots,
rentra à nouveau dans la grange pour les laisser sur la table,
et vint piquer son quatrain auprès des autres.
Curieuse, elle se promit de revenir, afin de lire les mots affichés…

_________________
Eragon...
Eragon se leva de bonne heure ce matin.
Le soleil caressait a peine la cime des arbres .
Il avait pas dormi de la nuit , il avait pensé a la grange ....
Il s'était même levé au beau milieu avec l'envie d'y aller , mai la nuit trop noir l'en dissuadât ...
Il courait déjà au-delà des ruelles , au travers du des bois ....
Puis il la vit ....L'objet de sa nuit blanche ....La grange
Il s'engouffra en elle plus vite qu'un courant d'air ...
Il lut les derniers vers ...Les mots laissé a son attention .
Puis il inscrivit sur le papier ces quelques lignes ...

C'est le cœur emplit de rage
que les soldats firent le limogeage
Il fallait qu'il soit exclu
ce capitaine aux idées crochues



Quelque peu perplexe sur la façon dont on pourrai interpréter ses vers , il décida de les laisser quant même ...

Puis il déposa les quatre mots pour le prochain poète ...
Verrou
Clef
Céder (ée , é ))
Clou



.
Moonflower
Elle arrive dans la grange. Fidèle à ses habitudes, elle lit les derniers vers puis les mots avec lesquels elle devra composer.
Moon sourit doucement.
Elle va écrire ce poème pour lui... Il saura bien...
Une plume, un parchemin, de doux souvenirs érotiques. Elle se rappelle... et sa main en tremble encore.


A ton désir, mon Amour, j'ai cédé.
De mon innocence, tu as brisé le verrou.
La passion, sensuelle, n'a point besoin de clef.
Dans nos coeurs, s'est planté "Je t'aime" d'un clou.


Elle reste un peu, pensive, lassive... Se souvient d'un poème qu'elle lui avait écrit lorsqu'elle était encore vierge. Elle pensait alors qu'il serait un merveilleux amant, avait osé le lui déclarer en vers.
Elle si réservée avait alors osé le faire. Oui... Et chaque nuit, il lui prouvait qu'elle ne s'était pas trompée.

C'est dans cet état, proche de la béatitude, qu'elle laisse quatre mots pour le suivant :


Galoper, Nuit, Attraper, Fuit
Nevgerel
Profitant que la guerre des fruits mous attendait ses protagonistes comme telle qu'en sa légendaire couardise Keewy se faisait porter pâle, Nevgerel prit le plaisir d'un détour par la grange et voici ce qu'il y conçut :

tu semais tes poils dans la nuit
à qui voulait les attraper
Moi, je les voulais tous, ça j'ai bien galopé
mais t'as gardé le dernier et puis tu as fui



harpie - pie - amer - ta mère
Malycia
Elle avait pointé son nez deux jours plutot, mais apres avoir farfouillé, fouiné, tout retourné, en vain elle n'avait rien trouvé. Le précédent qui avait deposé ses vers n'avait rien laissé, si! de quoi l'insatisfaire et l'obliger à revenir....et comme par miracle ou alors soudaine illumination les mots furent retrouvés, enfin bref, maintenant elle allait pouvoir se repaitre et satisfaire son envie d'ecrire une bafouille..d'autant qu'elle reconnaissait bien là les mots du vilain blond qui faisait tourner les têtes de la moitié des filles de Tournai, le messie était de retour avait elle entendu crier dans les rues de la ville!
Ni une ni deux, de quoi l'inspirer.

Tournai est envahie par un envol de pies
Coursant le prince telle une horde de harpies
Faisant de lui le plus sombre héros de l'amer
Qui finira sous les jupes de ta mère


faquin, taquin, stupre, rustre
_________________
Thealie
C'était une journée grise, une journée pluvieuse, une journée sans charme selon Théalie.
Elle qui adorait le soleil trouvait ses longues journées sans rayon bien monotones. Autant les gros orages ne la dérangeaient pas car fugaces, autant les pluies longues et fines la rendaient mélancoliques.
Quand elle en avait marre de voir s'écraser les gouttes de pluie sur le reflet de sa vie, elle préférait bouger et voir du monde.
Mais avant de passer en taverne elle entra dans la grange.
Au moins ici point de mystère, toujours un bon air.
Les mots laissés la firent sourire, et sans hésitation elle écrivit :


Certains diront que tu n'es qu'un rustre,
Un vil coquin doublé d'un faquin.
Moi qui te connais, je te sais taquin,
Au cours de nos nuits de stupre.


Elle trouvait ses vers malhabiles, mais tant pis. Elle laissa derrière elle :

Libertine, mutine, fessée, assez.
Moonflower
Dévergondée. C'est ainsi qu'un certain promis à sa marraine se plaisait à l'appeler pour la taquiner. Il savait bien que Moonflower était tout sauf çà et que çà l'énervait à chaque fois. Aussi prenait-il un malin plaisir à l'affubler de ce qualificatif, déclenchant, presque à chaque fois, une réaction de la jeune fille.
Lorsqu'elle se rendit à la grange et qu'elle vit les mots avec lesquels elle devrait composer, elle pensa d'abord que c'était un complot.
Et puis, réfléchissant un peu, elle en vint à la conclusion que personne ne pouvait savoir qui viendrait écrire le quatrain avec les mots qu'il laissait.

Bien sûr, Moon avait tout de même évolué de ce côté là. Et Ica n'était évidemment pas étranger à cela.
Aussi se dit-elle qu'elle pourrait bien tenter un poème coquin, pour la première fois de sa vie.

Il lui fallut tout de même prendre une bonne inspiration avant. Il faut avouer aussi qu'en l'écrivant, le teint de ses joues se réhaussa...
Mais qu'importe... Elle avait osé. Et ne le regrettait finalement pas.


Ainsi demande la belle libertine :
"Veuillez, Messire, me donner la fessée.
Sachez que pour vous je serais mutine,
Je n'en aurai jamais assez."


Plus émoustillée qu'elle ne voulait bien l'admettre, Moon quitta la grange laissant derrière elle les quatre mots suivants :

Tabouret, Pâté, Meurtrière, Charnière
Keewy
Keewy était plus ou moins énervée ce soir, fallait qu'elle prenne l'air la jupette, fin surtout sa tête
Elle se décida à arpenter les ruelles, et vit sortir de la grange Moon

Oh tiens , jvais me défouler avec des vers , ça m' fera moins mal aux pieds


Elle lu le dernier poeme, et déposa le sien sans hésitation

Oh spèce de viclarblondineux , viens t'assoir sur le tabouret
Tu voulais être emballé, tu le seras mais de pâté
Oh oui, je n'ai qu'une envie ce soir, devenir meurtrière
Pour sûr, tu n'échapperas pas à mes charnières


Clou/ bijou/ envie/ folie

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