Moonflower
D'humeur assez partagée, Moonflower cherchait du calme et du réconfort là où elle le pouvait.
Elle s'alitait dès qu'elle en avait l'occasion, cherchant toujours à ne point éveiller de soupçons chez ceux qui l'aimaient.
Sa vie était devenue compliquée alors que dans son esprit, les choses auraient dûes être si simples.
Un homme, une femme, un enfant, l'amour. Le bonheur, quoi.
Seulement, la vie est ce qu'elle est et la jeune femme la prend en pleine figure, apprenant chaque jour que, non, la vie n'est pas un voyage au pays des merveilles, que la méchanceté, la haine, le vice et la jalousie prennent leur place dans ce monde. Et une bonne place d'ailleurs. Qu'il faut se battre chaque jour pour continuer d'exister et ne pas se perdre.
Petite promenade tranquille lors d'un après-midi printanier. L'air pur lui fait du bien, le paysage qui longe le chemin pour aller à la grange, est parsemé de jonquilles, de crocus et de muscaris. Les oiseaux gazouillent à qui mieux-mieux, l'un passant avec, au bec, un morceau de laine, l'autre avec une brindille. Ils construisent leurs nids comme elle et Ica avaient préparé le leur.
Elle lit le dernier poème, salue intérieurement le talent de l'artiste, puis, de ses mots laissés là, elle écrit ceci :
Ô toi qui, vêtu de liberté, croit paraître,
Prends garde à ne point te fabriquer de prison.
N'imagine pas que dans les geôles on puisse renaître,
Aussi vierge qu'au printemps le petit oisillon.
Elle s'allonge dans le foin, s'endort une bonne heure, peut-être deux, les narines délicieusement chatouillées par l'odeur de ce dernier. Puis se réveille, se frotte un peu les yeux. Les contractions de son utérus semblent se calmer depuis qu'elle a décidé de fuir la scène publique.
Elle a bien fait... pour sûr.
En repartant, elle n'oublie pas de laisser les mots suivants :
Onde, Immonde, Clarté, Saleté
Elle s'alitait dès qu'elle en avait l'occasion, cherchant toujours à ne point éveiller de soupçons chez ceux qui l'aimaient.
Sa vie était devenue compliquée alors que dans son esprit, les choses auraient dûes être si simples.
Un homme, une femme, un enfant, l'amour. Le bonheur, quoi.
Seulement, la vie est ce qu'elle est et la jeune femme la prend en pleine figure, apprenant chaque jour que, non, la vie n'est pas un voyage au pays des merveilles, que la méchanceté, la haine, le vice et la jalousie prennent leur place dans ce monde. Et une bonne place d'ailleurs. Qu'il faut se battre chaque jour pour continuer d'exister et ne pas se perdre.
Petite promenade tranquille lors d'un après-midi printanier. L'air pur lui fait du bien, le paysage qui longe le chemin pour aller à la grange, est parsemé de jonquilles, de crocus et de muscaris. Les oiseaux gazouillent à qui mieux-mieux, l'un passant avec, au bec, un morceau de laine, l'autre avec une brindille. Ils construisent leurs nids comme elle et Ica avaient préparé le leur.
Elle lit le dernier poème, salue intérieurement le talent de l'artiste, puis, de ses mots laissés là, elle écrit ceci :
Ô toi qui, vêtu de liberté, croit paraître,
Prends garde à ne point te fabriquer de prison.
N'imagine pas que dans les geôles on puisse renaître,
Aussi vierge qu'au printemps le petit oisillon.
Elle s'allonge dans le foin, s'endort une bonne heure, peut-être deux, les narines délicieusement chatouillées par l'odeur de ce dernier. Puis se réveille, se frotte un peu les yeux. Les contractions de son utérus semblent se calmer depuis qu'elle a décidé de fuir la scène publique.
Elle a bien fait... pour sûr.
En repartant, elle n'oublie pas de laisser les mots suivants :
Onde, Immonde, Clarté, Saleté