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[RP] La grange aux mots

Shorak
Les derniers mots prononcés par La dame précédente ouvrirent la porte des souvenirs de Shorak, souvenirs tendres et cruels à la fois...Elle prit la plume et s'installa devant le bureau où était diposé un parchemin et un encrier. Elle ferma longuement les yeux et tout en retenant une perfide larme prenant naissance en ses yeux, elle coucha sur le papier ses pensées

à Khiel de SombreTerre...paix à son âme...sombre


Enlacée au coeur de fines volutes pourpres
Mes pensées vagabondes par delà le stupre
Souvenirs de nos corps à corps tout en tièdeur
Ne manque qu'à mon bonheur, ta présence, ton odeur


Aisance, jouissance, jupons, frippon
Thealie
Une éternité qu'elle n'était pas allée à la grange... Profitant d'une accalmie dans ses prérogatives, elle vint retrouver le lieu qu'elle avait tant de fois écumé.
Toujours la même odeur, toujours la même ambiance... La grange lui avait manqué, et c'est avec nostalgie qu'elle se souvint du jour où l'ancienne avait brûlé et ensuite de la construction de celle ci. De ceux qui avaient bâtis cette grange il n'en restait guère au village, tout change, tout bouge...

Après la minute émotion, il fallait passait à la minute confection, aussi mélangea-t-elle tous ces mots dans sa petite tête et finit par écrire au fusain sur un bout de parchemin :


L'air canaille, le regard coquin, le minois fripon,
Je le vois, entre ces dames, déambuler avec aisance
Passant habilement sa main sous chacun des jupons.
Promesse pour chacune d'une prochaine jouissance.


Pas si mal que cela, elle n'avait pas rouillé grâce à la confrérie et surtout grâce à Takoda qui la faisait écrire bien plus que d'habitude. Un autre regard vers l'ensemble de l'œuvre, et la voila partie laissant derrière elle une effluve étrange.

Disgrâce, tenace, envie, ravie.
Alida
Alida aimait les quatrains, et ne résistait jamais à l'envie de s'y exercer..
Dans cette ville inconnue , elle prit la plume avec plaisir............


Si depuis un mois, je suis en disgrâce
N'oublie pas, mon coeur, que je suis tenace...
Des jours et des nuits,tu m'as fait envie.
Bientôt, je serai dans tes bras, ravie.



Bizarre, toujours, retard, velours
Gabriel_d_ici
Gabriel était loin d'avoir le talent de ces dames, mais n'allais pas en faire une drame. Il déclama ce prose et partis avant qu'on ne l'arrose.

Ho soleil de ma vie, toi qui me pris sous ton aile sans retard.
Me fit découvrir sans détours ta beauté de velours.
Ton beau regard émerveille le monde d'un bonheur bizarre
Pendant que ta beauté rend confuses les fleurs pour toujours.


Dame , flamme, trames, rames
Zephyre
Il n'est guère aisé de cadrer son esprit quand on a l'habitude de le laisser fôlatrer aux quatre vents. Mais Zéf' se dit qu'un petit exercice matinal ne pourrait lui faire que le plus grand bien pour apprendre à se discipliner. Reste à savoir combien de temps dureraient les effets bénéfiques de l'entraînement. Mais bon. Tel n'étant point le propos, elle reprit les mots laissés là, traînant dans un coin malheureux. S'assit à une table, et bien que n'écrivant que fort peu -les paysans n'écrivent pas ou si rarement- elle choisit néanmoins avec soin la plume qui tracerait ses lettres d'une main hésitante. Avoir la verve est une chose, la coucher par écrit (quelle idée une expression pareille !) en est une autre.

Aussi chercha-t-elle l'inspiration longuement, puis se penchant sur le velin et tirant la langue de côté comme pour appuyer et encourager son effort, s'appliqua à faire grincer la pointe trempée d'encre pour donner naissance aux mots dans la douleur comme on accouche d'un enfant. Ca bavait de tous côtés, ayant de l'encre plein les doigts et les poings, et relut le résultat, mi satisfaite, en grimaçant. Tant pis, elle ferait mieux une prochaine fois.

La pitite tornade laissa là la production de son esprit en mal d'idées, avec les mots suivants pour qui voudrait. Mais en gros, ça donnait ça



Vogue, vogue, au loin navire de bois qui lutte et force sur les rames
Pointant vers le ciel la proue, corps sublime d'une Déesse, d'une Dame,
Porte-bonheur inutile face au malheur qui sur les flots se trame,
Ce soir tu seras au fond de l'abîme, gisant calciné, dévoré par les flammes.



épouvantail - tirade - ruade - putentraille


_________________
Malycia
Une avalanche de boules de neige lui était tombée dessus ces derniers jours, même quand on pense ne plus en recevoir, d'autres pleuvent encore, une planque lui serait salutaire, la grange serait son repaire.
Un bail qu'elle n'y avait mis les pieds. Rigolant intérieurement elle ne pouvait oublier la vision croisée tantot, ce qui lui inspira ce qu'elle déposa.


Au cadastre se trouve un drole d'épouvantail
Embobineur usant de belles tirades,
Courrez y et flanquez lui quelques ruades
Et n'oubliez pas de crier: Putentraille!


farce , garce, favori, chéri
Zephyre

/me applaudit ... Excellent JD Malycia... Trop bon !!! /me et se marre bien

_________________
Gailen_d_arduilet
Du haut de mes sept ans, non ce n'est pas un' farce
j'ai fait la nique aux moin' pour revoir une garce
belle et attendrissant' et je suis son favori
pffff mauvaises langues, j'suis pas ('cor!) son chéri!



(hop, et Gaïlen roule des yeux à la fin)



partant - lueur - saigneur - pénétrant

(je fais des rimes embrassées, c'est mieux )
Malycia
Si il y avait bien quelqu'un qu'elle ne s'attendait pas à voir en ce lieu c'etait le petit morveux, froncement de sourcils en lisant ses vers, serait ce elle la garce en question? Et dire que bientôt son rire ne résonnerait plus en ville.

O toi le grandiloquent et puissant saigneur
Qui de tes crocs dans mon cou se fait pénétrant
Vampirise moi et n'oublie pas en partant
De déposer sur mon coeur ta tendre lueur


Pas un cadeau qu'il avait laissé, elle s'était torturé l'esprit pour en tirer quelque chose.

monture, vierge, verge, posture
_________________
Thealie
Elle avait fait la grasse matinée aujourd'hui, l'envie de flâner et de faire preuve d'insouciance la prit en se levant. Au diable les convenances, aujourd'hui elle se reposerait, tout au plus elle irait lire quelques pages à l'université.

Ses pas l'amenèrent à la douce quiétude de la grange. Voila bien longtemps qu'elle n'avait pas profité de ce lieu. Un regard sur les dernières rimes et un sourire espiègle trouva le chemin de ses lèvres.

Sans hésitation, elle écrivit :

Je la revois, l’air farouche, prendre ce fier étalon pour monture.
Qui aurait cru que de tout supplice elle n’était point vierge,
Sans hésitation entre ses mains elle captura et usa de la verge
Tout en gardant sa parfaite cambrure, sa merveilleuse posture.


Voila qui donnerait de quoi fantasmer pour certains... Encore fallait-il qu'ils viennent jusqu'ici et prennent le temps de lire le quatrain.
A son tour de laisser des rimes.


Licencieux, pernicieux, otage, ligotage.

Voila de quoi faire jouer l'imagination de plus d'une personne.
Theadeus
Theadeus lisait les mots qu'il reconnu de sa chère et douce, inconnue pour l'heure, et surement que seul lui était capable de comprendre qu'il n'y avait aucune vulgarité dans ses vers, comprenant bien le sens ancien du mot verge.
Lui même tenta de l'en en défendre.


Certes ses vers semblent sans aucuns doutes licencieux,
Pour autant ils ne sont pas vraiment pernicieux,
Ne croyez pas qu'ils vous prennent de votre innocence en otage,
C'est seulement votre perversité qui est en ligotage.

il inscrit les prochains mots : fustiger, ériger, raisin, mauvais vin.
Thealie
Une écriture qu'elle reconnut immédiatement, des vers qui la firent sourire. Elle savait que ce qu'elle avait laissé auparavant était ambigu. Etait-ce fait exprès ? Un peu... Mais après tout, les rimes laissées ne lui avaient guère laissé le choix.
Elle aussi était ambigu d'une certaine manière. Laissant la ses pensées, elle s'activa pour écrire un poème.


De temps en temps quelques grains pourris de raisin,
Au sein d’une grappe que personne n’oserait fustiger,
Transforment le meilleur cru en mauvais vin
Malgré les fioritures que certains, autour, ont érigé.

Pas très convaincue par la tournure de ces vers, la belle brune resta un moment pensive mais n'arrivait pas à tourner autrement ses mots. Ne trouvant pas de solution, elle laissa cela comme ça et mit en dessous les prochaines rimes :

Voyage, mirage, tergiversation, conversation.


Voyage... Oui bientôt... Sachant qu'il lui fallait préparer quelques affaires chez elle, Théa s'en alla sans remords ni regrets.
Fergal
Une grange qu'elle n'a plus fréquenté depuis longtemps. Trop occupée, peut être. Trop insouciante ... sûrement. Mais ce jour, quelques mots jetés là et la rousse décide de coucher les siens, sans chichi, sans fioritures.

De ci, de là, d’aucun nous parle de voyage.
Des mots, des rumeurs, des bribes de conversations.
Mais ne nous perdons pas en tergiversations,
Croire en plus vert ailleurs est un vrai mirage.


Et la jeune fille de laisser à son tour quatre mots pour faire fleurir une autre imagination.

Fertile - Futile - Précieux - Heureux.
_________________
Malycia
Elle traine les pieds ce matin, marche dans les rues de la ville sans trop savoir où elle va, son esprit est embrumé, son coeur est blessé, transpercé, il saigne, une douleur opressante s'y est installé.
Ses pas finalement l'entrainent jusqu'à la grange, elle s'installe dans un coin et songe recroquevillée sur elle même, les genoux regroupés contre son corps, elle respire avec difficultés.
Elle ne sait comment elle pourra survivre à tout ça, tant d'évènements étaient venus la bousculer en ce début d'année, elle ne fut pourtant pas surprise, elle s'y attendait, un jour ou l'autre ça aurait fini par arriver...mais même en étant préparée la souffrance ne peut être évitée.
Une larme, puis une seconde roulent en perles de pluie sur ses joues, elle les essuie d'un geste maladroit du revers de la main, presqu'en colère contre elle même d'en être réduite à cet état maladif dont elle n'arrive pas à guérir, elle sombre de jour en jour un peu plus dans la mélancolie, son humeur est soumise à la morosité dont elle n'arrive pas à s'echapper.


Séduit il l'était par mon esprit fertile
Les sentiments ne sont pas choses futiles
Saurai je enfin garder ce bien si précieux
Y aura t il de nouveau des jours heureux


Epuisée, lassée, elle s'endort dans son coin...

entrave, esclave, liberté, egalité

--Plumetis
La catin travaillait depuis peu dans un bordel tournaisien. Si les écus qui résonnaient sur la table de la chambre lui permettaient de vivre, elle cherchait parfois à s'évader par ses lectures ou la poésie qu'un client régulier de son comté de naissance lui avait enseignée.

Elle avait entendu parler d'une grange dans cette nouvelle ville. Une grange où l'on pouvait s'adonner au plaisir des vers.
C'est d'un pas leste qu'elle s'y rend.


Enchaîne-moi, pose sur moi tes entraves.
Soumise, à genoux, je suis ton esclave.
Tu ne portes atteinte à ma liberté.
Au corps à corps je ne veux d'égalité.


Elle sourit pensant à un de ses clients friand de ses petits jeux coquins et s'en va non sans laisser quatre mots pour le suivant.

Roc, Moque, Craint, Destin
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