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[RP] La grange aux mots

Mickia
Mickia, était arrivée ce matin même et après avoir fait le tour de la ville
S’arrêta à la grange aux mots…elle était passée devant un atelier d’artiste
Mais elle ne séjournerait pas assez, pour qu’il ait le temps de faire son portrait…
En soupirant elle prit la plume…

    A chacun son destin!
    Du sien?... elle s’en moque ...!
    De rien, ni personne elle ne craint
    Elle est aussi solide qu’un roc …


Mickia, repartit sans hâte vers la place du village,
Non sans oublier de griffonner les quatre mots :

hasard, brouillard, bagage, déménage.

_________________
--Beatrice..
La nourrice d'Eulaly avait été informée de la mort de celle qui la payait depuis des mois par Slystaline.
Alors c'est pour çà qu'elle n'avait pas touché un rond ce mois-ci !

Pestant contre le destin qui l'avait emmené dans cette contrée si froide, maintenant sans le sou, elle entre dans la grange accompagné de son amant du moment affairé à lui pincer les fesses sur le chemin montrant ainsi son impatience à relever ses jupons.
Elle le fait patienter d'un geste de la main.


Saleté de pays toujours nimbé de brouillard,
Il fallait que la gosse soit flamande ?! Satané hasard !
Demain, à la première heure, seront fait mes bagages
C'est fini, j'en ai marre, je r'déménage !


Chaos, Echo, Misère, Guerre

Elle en aurait du chemin à faire pour retrouver le soleil de son Languedoc natal.
En attendant, le jeune garçon l'attend couché dans la paille, le cordon de ses braies déjà dénoué.


Alors ? Fini la poésie ? T'arrive ?
Slystaline
Le meunier tournaisien, de méchante humeur, arpente les rues du bourg sans but aucun.
Arrivé près de la vieille grange, il voit sortir Béatrice échevellée, et Pipoulot le garçon vacher, qui remonte ses braies.
Petit sourire en coin. Comme la confirmation d'une impression... Il lui avait annoncé quelques heures avant le décès de Moonflower et tacitement la fin de son contrat.
Il aurait pu maintenir son salaire et l'embaucher à son compte pour assurer la garde de l'enfante... Il avait préfèré éluder cette solution.
Trop aguicheuse. Pas le bon exemple pour une éducation de qualité.
Il embaucherait Toutoune, la soeur de Loloche. Ca c'est une brave paysanne. Une fille saine. Et bien de chez nous. En plus.

Il lit les vers laissés par la ribaude. Elle ose critiquer son Comté en plus ? Y a des fessées qui se perdent. Des fessées oui...


Quand sur ton cul tu connais les coups, le chaos
C'est qu'sur tes fesses je tam-tame, t'entends l'écho
Horreur, malheur, violence, douleur, misère.
Sur ton derrière, c'est pas l'amour, c'est la guerre.


Il sourit à nouveau en coin, mimétisme inconscient de Sa Grandeur Quiou Deswaard. Si elle le voyait faire ça, elle lui couperai les pouces et il ne comprendrait pas pourquoi.

Il rajoute 4 mots


Mythe, cysthite, grandeur, pudeur
_________________
Krystel_martin
En goguette à Tournai, la jeune fille passa dans les parages et vit une animation sympathique. Le but ? Faire quelques rimes. Or les vers de mirliton étaient une des spécialités de la Paradisiaque Bestiole ! La jeune fille s'approcha donc, le sourire aux lèvres et avec la ferme intention de s'amuser un instant.

Comprenant alors, grâce à l'exemple stalinique*, qu'il fallait user de mots choisis par le prédécesseur, Krystel réfléchit puis s'avança en piochant les quatre mots choisis précédemment et déclama un truc débile :


Voici l'histoire d'un vilain espagnol dont la vertu était un mythe.
Son nom seul provoquait à toutes les femmes une douloureuse cystite.
Un jour, emporté par son désir importun de décadente grandeur,
Le vilain fut pendu. Son corps fut ensuite exposé à la foule, sans pudeur.


C'était vraiment nul mais tant pis... La jeune fille finit en ajoutant quatre mots au hasard :

Orage, Mirage, Précieux, Odieux.

Elle se mit alors à l'écart, afin de réfléchir à son problème de lettre à l'Archidiacre tout en écoutant un peu les ragots du village. Peut-être aurait-elle des nouvelles de la Blanche Mélusine, dont l'absence l'inquiétait de plus en plus...

*Néologisme volontaire
_________________
Eulaly_de_baylaucq
Tu sais écrire toi ?!

Ben oui je sais écrire ! J'ai appris andouille ! Et même que je sais faire des poèmes. J'm'entraîne le soir des fois.

La blague !

Eulaly se renfrogne.

C'est vrai ! Tu m'crois pas hein ?! Ben tu vas voir !

Déterminée à lui faire montre de ses compétences en la matière, la gamine entraîne Henri dans la grange où jadis sa mère aimait tant aller.

Elle voit les mots, les lit, prend la plume, réfléchit puis la trempe dans l'encrier et se met à écrire, sa langue sortie sur le côté.


Sur mon bateau, je n'aurai peur d'aucun orage.
J'irai chercher ces galets si beaux si précieux.
Mon épée bravera les pirates odieux.
Les îles dans mes rêves ce sont pas des mirages.

Brouette, Blette, Potée, Mijoter


Allez ! Viens lire maintenant !

Adossé, à la porte, Henri l'a regardée faire en machouillant un brin de paille. Lorsqu'elle l'appelle toute fière, il lui répond d'un ton nonchalant :

Oh de toutes façons, j'm'en fous tu sais. La poésie, c'est pour les filles !

Tu sais pas lire toi hein !


Lire. Pfff ! Qu'elle est bête ! C'est juste que les trucs de filles, çà m'intéressent pas. Cà sert à rien. Moi j'apprends à travailler le bois, au-moins j'fabrique des choses utiles !


Mais si çà sert !

Ah ouais ? A quoi ?

Petit temps de réflexion.

Ben... A écrire à ses amis... A lire des histoires...


Ouais... C'que j'dis. Cà sert à rien.
Mes amis à moi y sont à Tournai. Si j'veux leur parler, j'vais les voir. Et pour les histoires, y'a rien à en dire. Les histoires, çà sert à rien non plus.
Si t'étais ma soeur, au-moins les parents y t'apprendraient des trucs qui servent.


Henri crache son brin de paille à terre.

Marraine m'apprend à faire la cuisine ! Et quand je s'rais plus grande, parrain y m'apprendra la politique ! C'est utile çà !

La cuisine... Ouais. La politique... pfff... Mon père y dit qu'c'est tous des pourritures.

Mon parrain c'est pas une pourriture !

Ben s'il fait d'la politique, si. C'est une pourriture. C'est comme çà. Mon père y m'a jamais menti alors tu peux m'croire.

Le cyan s'enflamme, les dents grincent. Eulaly le pousse de toutes ses forces.

Me parle plus jamais toi ! C'est toi la pourriture !

Et la gamine furieuse prend le chemin de la maison laissant son ami qui cherche à reprendre contenance. D'un revers de main, il chasse l'air devant lui.

Pfff, les femmes... Sur çà non plus mon père m'a pas menti.
_________________
Eulaly_de_baylaucq
Le chemin qui menait à la grange aux mots s'était couvert d'herbes folles. Personne n'y allait-il plus ?

Ams, tram, gram,
Pic et pic et colégram,
Bour et bour et ratatam,
Ams, tram, gram.


Sautillant sur ses petits petons, elle retrace le sentier quasi-disparu. La porte grince bruyamment, elle passe la tête. Personne. Elle entre lentement.

Les araignées ont tissées des toiles dans chaque recoin de la grange jusqu'au vélin trônant au centre. Elle défait un foulard noué dans ses cheveux et le dépoussière avant de relire ses mots. Rien. Personne n'a écrit depuis son départ.
Quel dommage que ce lieu soit si déserté... Petite moue dépitée.
Cà devait être bien Tournai... avant. Du temps où ses parents étaient encore en vie, jeunes et amoureux. Tonton Jo lui raconte parfois le soir... Les tavernes étaient pleines. On y buvait beaucoup et on riait de bon coeur. Beaucoup de monde à la grange, dans les rues. Il y avait des chasses aux oeufs, les Grandes Festivités Flamandes, des bals...

Eulaly n'était pas malheureuse à Tournai parmi les gens qu'elle aimait, loin de là. Mais elle aimait parfois s'imaginer comment çà aurait été si ses parents avaient encore été de ce monde aujourd'hui dans Tournai aussi vivante que jadis.
Maman serait sûrement beaucoup plus sévère que Marraine... Cà oui. Mais elle ne l'aimerait sans doute pas moins. Et, elle en était sûre, elle l'emmènerait souvent ici pour l'initier à la poésie qu'elle aimait tant.
Et Papa ? La vie ne le lui avait laissé que sa première année. Aucun souvenir ne subsistait si ce n'est qu'un vague air occitan qu'elle se rappelait parfois. Mais on lui avait dit qu'il l'aimait très fort et qu'il venait parfois ici aussi. Moins qu'à la première, celle qui avait brûlé, mais çà, c'est parce qu'il était déjà malade.

Elle prend la plume et, laconique, la trempe dans l'encrier.


Deux carottes, un navet dans ma brouette
Je rajoute encore un bouquet de blettes
Nous ferons dans l'âtre chaud mijoter
Ces bons légumes transformés en potée.

Fleur, Coeur, Printemps, s'envolant


Petit soupir. Comme une mélancolie dont elle est incapable de déterminer l'origine s'empare d'elle.
Elle poussait comme un champignon, devenait bien jolie, savait maintenant parfaitement lire et écrivait presque sans faute. Elle avait appris à cuisiner et à repriser les vêtements, pouvait aider sa Marraine de manière efficace au foyer mais pourtant, quelque chose n'allait pas.
Les rêves d'évasion qu'elle caressait depuis longtemps maintenant n'étaient pas prêts de se concrétiser, elle ne voyait plus jamais son amoureux secret pas si secret en fait, son ami Henri ne sortait plus guère devant travailler près de son père pour apprendre son métier.
Elisabeth et Emilie... pfff... des gamines...
Plus elle grandissait, plus elle les trouvaient bêtes.

Il se passerait encore bien des années avant qu'elle ne puisse voguer. Qu'allait-elle faire en attendant ?
Jo lui avait proposé d'utiliser une partie de l'argent que sa mère avait laissé pour acheter quelques moutons et commencer un élevage. L'idée l'avait séduite. Elle avait même imaginé donner un nom à chacun d'eux.
Quel fou rire avec Amaurie !
Enfin un sourire naît sur ses lèvres.

Elle avait cherché l'avis de son parrain.

Tu sais... Il y a tant de laine déjà... Elle a du mal à se vendre... Et puis les moutons, ce n'est pas si facile. Il faut les tenir fort pour les tondre. Il faut s'en occuper quand ils sont malades. Et puis il faudrait un chien pour les garder. Marraine et Sly seraient d'accord ?
Peut-être plus tard, quand tu seras adulte. Je ne pense pas que ce soit raisonnable pour l'instant.
Et tisserande ? Comme moi, comme ta marraine. On t'apprendrait. Tu pourrais créer de jolis vêtements pour les flamands.


A cet instant, elle comprend ce qui ne va pas. Elle avait besoin de faire un truc bien à elle en dehors des corvées quotidiennes. Quelque chose d'utile pour les autres.
Marre de s'entendre dire qu'elle était trop petite, trop jeune, pas assez costaude, "plus tard", "tu grandiras t'en fais pas", "profite de tes jeunes années"...
Tisserande... Cà c'était un vrai métier !

Zéliejeanne lui avait donné quelques bonnes bases en couture cependant le niveau d'Eulaly était loin d'être suffisant pour ouvrir boutique.
Comme elle tirerait fierté à lui coudre une belle houppelande faite par elle seule !
Parrain trouverait-il le temps de la guider ? Mais oui bien sûr puisqu'il s'était proposé !

Son visage s'illumine. Elle repose sans ménagement la plume sur le vélin et file lui rendre visite, en oubliant même le foulard sale sur le sol.

_________________
Cerrydwenn
La cuite d'hier avait été sévère mais la compréhension de n'avoir été que le dindon de la farce de ses lettres qui ne signifiaient rien d'autre "tu n'es qu'une pauvre idiote et n'a nulle valeur" l'avait fait désaoulée bien vite .. errant dans les ruelles , titubante encore un peu , le bras de son mari qui la rattrappe et la soutient , il l'écoute débiter ce qu'elle a sur le coeur , la prend dans ses bras et la porte telle une princesse jusqu'à leur couche .. la bulle protectrice de ses bras dans lequelle elle s'endort paisiblement .

Petit éternuement au matin quand les doux rayons du soleil viennent taquiner le bout du nez de la renarde , elle se love pour sentir la chaleur de son époux , glisse ses lèvres doucement en son cou , le caline bien décidé à profiter le plus possible de sa présence , à son esprit moults questions viennent s'inviter ... et pourquoi pas le suivre après tout ? ..

Une fois qu'ils eurent quitter le lit , prirent de quoi se sustanter , elle l'accompagna jusqu'à son bureau puis au retour elle avait besoin d'écrire alors elle coucha quelques mots ...





Fleur, Coeur, Printemps, s'envolant

Je danse , virevolte au milieu d'un champs de mille fleur
une main sur ma poitrine car j'ai l'impression qu'il veut sortir ce coeur.
Oui je dansais dans ce champs de blé , sous tes yeux on m'a enlevé au printemps
Tu as crié , éffaré , des années tu m'as cherché , retrouvé femme tes peurs s'envolant ..

souvenir - sourire- douleur- bonheur.

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Noiraude
Noiraude ne quittait plus son calepin depuis son arrivée à Tournai. Il y avait tant d'habitants dans cette ville , elle en croisait tellement dans une journée que les visages et les noms fourmillaient dans sa tête et se mélangeaient dans un beau fouillis.
Elle avait déjà fait moult connaissances, comme Cerise la rousse au tempérament bouillonnant avec qui elle n'avait pas tardé à s'en faire une amieet son mari Guy -de - dampière qu'elle découvre sous un jour nouveau, pas du tout comme elle se l'imaginait ,lorsqu'il apparaissait en gargotte. La petite Eulaly avec tonton Slystaline qu'elle appelle Jo et son parrain Blacky. Le maire Amaurie et sa compagne Astrid, la diaconesse du village. Cette dernière fort amusante avec son cheveux sur la langue et qui avait accepté sans rechigner de lui rechercher son acte de baptême et de mariage au fin fond des archives de Rome. Elle avait aussi revu des personnes qu'elle avait déjà croisé dans le passé comme la redoutable Malyca, le couple toujours en effervescence de Giovani et Eilhin, le petit Lucas qui veut creer une équipe de soule, Rosa la belle veuve blonde qui n'a personne pour lui chauffer les pieds.
Pour l'instant sa liste s'arrêtait là, elle avait juste ajouté Klésiange et Akheane sont en couple, elle n'avait pas encore eu le temps de mieux les connaitre.

Sa nouvelle vie lui donna envie d'écrire un poème:


Au souvenir de mon défunt époux
Une douleur sourde m'étreint oppressante
Mais le sourire me revient doucement
Lorsque je pense au bonheur du présent


Chaleur - Torpeur - Dormir - Courir
_________________
Mickia
Mickia, avait répondu un grand « OUI » quand Jérôme lui avait proposé de se rendre a Tournai pour la grande fête de l’échalote…
Aussi faisant un petit tour dans ville, à la recherche de ce dernier…sans succès …elle s’arrêta à la grange aux mots…

    Sous le soleil diffusant une douce chaleur
    Se poser enfin … et s’arrêter de courir!
    Côte à côte s’allonger ... pouvoir dormir ...
    Et délicieusement tomber dans une agréable torpeur


Mickia, avant de reposer sa plume griffonna les quatre mots.
Échalote, rigolote, fête, discrète.

_________________
--Josiane
Elle le rendait fou. Sous ses airs de dur à cuire, brillait un coeur insoupçonné. Même s'il la maltraitait parfois, elle aimait ça. Et elle en redemandait.

Il était capable de faire d'elle tout ce qu'il voulait. Elle aimait à aller toujours plus loin avec son amant imaginatif. Bien sur, elle cachait cette relation. Il le lui avait demandé, pour leur bien à tous les deux qu'il avait dit.

Elle gardait précieusement ce pendentif, et ce manteau chaud qu'il lui avait offert. Elle ne savait pas si elle l'aimait. Il était quand même étrange parfois. Et puis... Il y avait ce Sylvain... qui était tout son inverse. Si doux, si prévenant, si beau... Moins fort certes, et moins imaginatif... mais tout de même.

Elle avait aimé se laisser aller avec lui la veille. Et puis.. personne n'avait pu les surprendre. S., comme elle l'appelait, était chez un vieil ami pour la nuit.

Ca ne pouvait donc pas être pour ça qu'il lui avait donné rendez-vous devant la grande aux mots. En l'attendant, Josiane s'amusait à lire les divers poèmes laissés ça et là, elle n'oserait pas écrire non, elle ne savait pas bien.
--Schaduw
Pourquoi donc qu'j'm'étais pris à la tripoter celle là, un sourire qui m'en rappelait une autre, sauf qu'celle là elle s'était pas moquée d'ma sale trogne.
Moi qui m'faufile derrière les fenêtres qui guette qui épie tous les gestes et les travers d'ces gens là!
Y m'voient jamais mais moi ouais!
J'ai l'vice dans la peau, et elle elle aime ça, son r'gard quand j'la malmène, ça m'excite quand j'lis la peur dans ses yeux.
J'y veux pas d'mal mais parfois l'sang monte tellement à la tête que j'sais pu quoi.
Toujours s'souv'nir d'l'autre, qui m'a rit au nez, mais c'te sensation que j'ai r'sentis quand j'lai dépecée, j'sens qu'ça m'revient, c't'envie, c'gout d'sang.

Elle, j'pensais qu'elle était pas pareille, mais nan elle a pu s'empêcher d'forniquer avec c'bellâtre, elle croyait p't'être qu'j'le saurais pas, elle n'sait rien d'moi, ni qui j'suis, ni d'quoi j'suis capable, une catin comme toutes les autres, offrant son cul au premier v'nu.
Charogne t'vas crever toi aussi, ton autre y t'reconnaitra même pas quand j'en aurais fini avec toi.

T'es là, t'attends, tu t'impatientes, t'sais pas encore c'qui va t'arriver, j'te vois, j't'observe, putain que t'es belle, trop belle pour moi, mais t'sras plus jamais à un autre.
Trop tard pour toi ma belle, fallait pas, nan fallait pas, j'ai pu l'même regard qui s'pose sur toi, t'es d'venue une proie, ma proie.

Personne n'sera là pour t'sauver, personne saura qui t'a fait ça.
Ton heure est arrivée, ta fin est proche, j'te saute dessus, j't'entraine dans les bois, on t'retrouvra peut être, ou peut être pas mais s'ra trop tard, t'sras morte.
Tu crois qu'on va jouer, tu t'laisses faire, t'm'fais même pas pitié, t'es qu'une traînée comme z'autres.
Pis enfin tu comprends, qu'cette fois c'est plus un jeu, que cette fois....Tu n'respire plus.


J'vais t'cisailler t'émincer façon échalote
Faire un puzzle avec ta tête t's'ras rigolote
J'te promets qu'tu s'ras la première à la fête
C't'apprendra l'prochaine fois à t'faire discrète

ombre, sombre, cruauté, dépecé
Slystaline
[5 jours après le passage de Schaduw]

Giovani et Sly avaient commencé leur après midi à Tournai Général, en compagnie de la tri Vi Comtesse Rosa et de Camille Agathe la jeune tribette, pucelle en chef.
Débats sur les mérites comparés de boire à la paille par rapport à la méthode traditionnelle qui apporte le plaisir de sentir un peu de mousse couler sur le menton. Réflexion de Giovani sur "Han comment Camille que tu as grandi". Echanges d'informations et de cancans sur la ville et le Comté. Digressions sur la franc paillonnerie. Un début d'après-midi à la coule quoi.

Giovani semblait cependant soucieux.


Giovani :"Dis Sly, tu connais Josiane ? La jolie jeune femme un peu idiote ?"

Sly : "Ouais bien sûr j'l'ai four... heu bien connu dans ma jeunesse."

Giovani : "Bah ça fait 5 jours qu'on l'a pas vu."

Sly : "Ha ouais ? J'l'ai croisé en début de semaine, elle semblait attendre quelqu'un devant la Grange aux mots."

Giovani : " C'est louche...Tu crois que ça peut avoir un rapport avec l'enquête ?"

Sly : (il tremble et ceci est une didascalie) Tu te souviens des paroles du géant pendant notre hallucination sous champignon?

Giovani : (il a un air soucieux, prend une voix d'outre tombe et répète le monologue du géant*
Je suis là pour vous aider.

Ne cherchez pas toutes les réponses à la fois. Le chemin se construit pierre après pierre.

Une personne a vu l'homme. Trois l'ont vu c'est vrai, mais n'ont pas vu le corps. Une seule personne.

Je suis venu vous dire trois choses :

- Il y aura bientôt une femme ajoutée à l'édifice

- les loutres ne sont pas toujours ce que l’on pense

- Sans lune, il apparaît.


Sly : Roooh putain. "Il y aura bientôt une femme ajoutée à l'édifice"

Giovani : Roh défection, c'est pas bon. Je vais à la grange aux mots voir ce qui s'y trame

Sly : J'te suis.

Ils saluèrent Rosa et Camille, et les laissèrent un peu interloquées. Puis ils se rendirent à la grange.


[Devant l'entrée de la Grange]

Giovani : "Là... Des traces de luttes... Du... Sang.... Un autre morceau de médaillon. Et cette touffe de poils...(Il se baisse pour la ramasser)
Giovani : "C'est à la fois doux et huileux, mais c'est...
Sly : (termine sa phrase) des poils de Loutres!

Giovani : Regarde il y a des pas et 2 trainés comme si on tirait un corps inerte! Ca se dirige vers le sentier qui mène à la forêt! On y va!

Sly : J'te rejoint! Je veux juste voir s'il y a d'autres indices à l'intérieur!

Giovani fonce vers la forêt.Jo entre dans la grange, et lit le poème laissé par Schaduw. L'écriture est nerveuse, haineuse. Le quatrain glace le sang du coquelet blond, qui a perdu de sa superbe.

Citation:
J'vais t'cisailler t'émincer façon échalote
Faire un puzzle avec ta tête t's'ras rigolote
J'te promets qu'tu s'ras la première à la fête
C't'apprendra l'prochaine fois à t'faire discrète


Comme possédé, il prend la plume et utilise les mots laissés.

Dans tout Tournai tu es le Roi des Ombres
La beauté est ton ennemi, Josiane.... Tu l'as dépecé.
Le fond de ton âme est obscure, ton coeur est sombre...
Mais le peuple te chatiera pour tant de cruauté.


4 mots laissés : damnation, punition, prière, lumière.Et un Jo qui court pour rejoindre Giovani.

* Cf [RP] Mais qui a tué Laura Palmier ?
Cerrydwenn
Apres avoir retrouver son époux au matin dans des fragrances de fleur d'oranger , elle se dirigea ver les cabane .

Retroussant le nez à le lecture des mots laissés elle finit par coucher les siens ...






damnation, punition, prière, lumière

De ma main à mes levres tu es remonté ce fut ma damnation ,
De mon insolence sur un bureau tu m'as couché ce fut ma punition,
Chaque jour j'ai subi le tourment de ton amour au delà de mes prieres,
Tu m'as offert le chemin de ton coeur , de ton corps , de ton ame je suis entré dans la lumière ...


ami infinie ocean dent

_________________
Mickia
Mickia, se retrouva devant la grange aux mots…cela faisait un moment qu’elle n’y était venue… après avoir prit connaissance des quatre mots nouveaux…
Elle chercha l’inspiration et griffonna…

    Le cœur à cœur, s’est transformé en dent pour dent ... !!!
    La haine profonde a remplacé l’amour infini!
    L’ennemi juré a succédé au si tendre ami ...
    Je me retrouve seule ... face à l’immensité de l’océan…

Avant de partir, Mickia inscrivit les mots…

Jardin, chagrin, arme, charme.


_________________
Guy_de_dampierre
Jardin, chagrin, arme, charme.

De cette lourde pierre dans ton jardin,
Celle qui provoque en toi tant de chagrin,
Contre elle je n'ai pas d'autre arme,
Que les plus douces qualités de mon charme.


Jeu, gueux, pupille, famille.
_________________
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