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[RP Ouvert] Je rêve... Je me réveille...

Mai
[HRP: N'hésitez pas à poster à ma suite, les rêves de vos personnages et leurs sentiments au réveil. Bon jeu.]


[Je rêve...]

Il fait beau, une lumière divine inonde la scène. Dans ma main s'en glisse une autre, plus large, plus sèche.
Une main de soldat. Mon regard grimpe le long du bras et de l'épaule. Et son visage apparaît. Vossler est là, à mes cotés.
Il me sourit. Ce sourire de confiance qui par le passé était là pour effacer le moindre de mes doutes, la moindre de mes incompréhension.
C'est bras m'entoure avec douceur. Il sent toujours aussi bon. Nous somme dans un grand champ,
ou parmi les herbes folles poussent quelques coquelicots. Au loin des rires d'enfant nous parviennent.
Moment heureux... il m'embrasse. Personne ne m'a jamais embrassé comme lui. Il m'embrasse parce qu'il m'aime.
Il a été le seul à m'aimer réellement, les autres c'était... physique. Quelque chose tire sur ma robe.
Une main d'enfant. Celle d'une petite fille aux boucles châtains et aux yeux verts. Ses yeux à lui.
Notre fille à nous. Nous sommes parents et nous nous aimons. Dans les songes, la vie est belle.


[Je me réveille...]

Doucement. Pour faire durer le plus longtemps possible ce moment heureux que m'offre le rêve.
J'ouvre les yeux et je suis seule. Il n'est pas là. Je ne me réveille plus dans ses bras depuis plusieurs mois déjà,
et pourtant je ne m'y fait toujours pas. Mon fiancé me manque. Triste vie que celle d'une veuve.
Je bouge doucement, m'étire dans les draps en désordre. Et la bosse que forme mon ventre sous les couvertures me saute aux yeux.
Je suis enceinte. Enceinte d'un homme qui n'est pas Vossler, mais qui est aussi mort et que je n'ai pas aimer.
Je suis enceinte et je suis seule. Mon dieux rendez moi mes rêves ou achever moi.
Je n'ai jamais voulu de cette vie là.

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Marzina
[Je rêve...]

Le soleil tape fort sur les quelques cheveux blonds qui recouvrent ma tête. Je porte ma main en visière, au dessus de mes yeux noirs, j'ai une robe de princesse aujourd'hui, comme maman! D'ailleurs elle arrive, me tend la main. Doué qu'elle est grande! Et jolie. C'est la plus jolie brune de Breizh! Avec ses beaux yeux verts, toujours doux et bienveillants...
Je souris. Papa est là aussi, il est toujours autour de maman, à la prendre dans ses bras. Papa, il a de longs cheveux blonds, comme moi. Mais maman me dit que ce n'est pas de lui que je les tiens, mais chut! c'est un secret. Je souris, tombe sur mes fesses, et pendant qu'ils s'embrassent, je hurle:


"Gaaaaast!"

Voilà, ils se retournent vers moi. Je tend les bras. Papa me fait une place dans les siens, et caresse le ventre de maman. Bientôt, il va l'épouser, et j'aurais un petit frère, ou une petite soeur. La vie est belle à Rohan...

[Je me réveille...]

Je me réveille, mais les années ont passé depuis, je ne suis plus une petite fille maintenant. Ce n'était qu'un rêve, un vieux rêve...C'est moi la princesse, et maman est morte. Ce père là n'existe plus, il m'a laissé, il est parti. Le mariage a eu lieu, avec un autre, qui m'a adopté. Je n'ai jamais eu ce frère, ni cette soeur. Je ne l'ai plus revu...
Je hais les mariages.
Je hais les enfants.
Je hais ce père blond qui m'a abandonné.
Et moi, qu'est-ce que j'ai fait?
Je suis tombée enceinte hors mariage, comme elle. J'ai refusé le mariage, comme elle. Il est parti, comme avec elle. J'ai perdu l'enfant, comme elle.
Et pourtant, elle, elle avait Elfyn. Moi je suis seule.

Pourquoi j'y arrive pas, les relations stables?...
Pourquoi je refais pareil qu'elle, mais en pire?...

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«Je ne me soucie pas de vivre dans un monde d'hommes si je peux y être une femme!»
Maira_de_l_ancolie
(et 3 M ^^)

[Je rêve...]
Je suis dans ma chambre j'ai 10 ans quelques part dans les royaumes mais je m'en fou complètement. Je me promène a pas feutré pour sur que cette fois je vais l'avoir. Je me dirige vers un lit jumeau au mien et saute dessus en riant. Il est vide...Je cherche partout et là on me saute dessus. Ma jumelle cachée sous son lit m'attrape par surprise. Il fait beau nos parents nous appel on cours les rejoindre. C'est une journée ordinaire mais qu'est-ce qu'on s'y sens bien et puis tout devient noir.

[Je me réveille...]
En sursaut sortant d'un début de cauchemars. Mon époux est a mes côtés j'espère ne pas l'avoir éveiller. J'ai une toute nouvelle famille mais mon sang s'éteindra avec moi. Mes parents sont mort de maladie le jour de mes 10 ans, on m'a arracher a ma jumelle, j'ai travailler dans un bordel, j'attire le malheur autour de moi, on m'a arracher ma fille a sa naissance et elle est morte sans que je a voit, j'ai tenté d'me suicider, j'ai faillit mourir en couche, mon neveu est mort noyé il y a un an, ma jumelle est morte il y a 6 mois, je suis mariée a un homme merveilleux, je suis enceinte...ça me fait peur ! La joie va t'elle durée cette fois ?
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Aalys
(j'casse vos M !)

[Elle rêve...]

D'un lointain passé enfouie en elle.
D'un château blanc dressé dans des montagnes de l'Est.

Elle se trouvait dans un de ses châteaux de Polska, celui dont la pierre est blanche, contrastant avec la sombre forêt qui l'entourait. Élevé sur des roches, se distinguant de la verdure, il se dressait haut et fier. Par les jours de soleil, ses vitraux et la pierre pâle réfléchissaient la lumière, éblouissant presque les yeux. Elle dormait paisiblement dans son lit de plumes lorsqu'un bruit claquant... résonnant à ses oreilles...la réveilla en sursaut.
Son regard se troublait sachant très bien ce que le Roy faisait plus bas dans le fond du château..Elle se leva, se trouvant bizarrement petite avant de se voir dans le reflet d'une vitre. Elle était là, la bouche béante, avec ses cheveux blonds vénitien dont la couleur pouvait faire pâlir les blés et surtout elle paraissait bien jeune dans sa chemise de nuit. Elle voulu courir, ne sachant pas ce qui se passait, mais déjà un garde géant de son père bouchait l'encadrement de la porte, la regardant d'un air dangereux. Cela avait toujours été comme cela...Il allait l'emmener aussi en bas, dans la pénombre des douves. Son visage candide lui avait apporté bien des tracas...
Héritage damné que ce trône aux deux pays qu'elle avait tant fui. Complots, meurtre, mensonges vivait à l'unisson avec les habitants de ces terres. Ses terres. Mais jamais elle n'y remettra les pieds, préférant fuir pour la Savoie et enfin se retrouver sur ses terres natales, près de son vrai frère, en Breizh.


[Elle se réveille...]

En sursaut par les jumelles qui arrivent en trombe dans la chambre conjugale, venant rompre le silence de leurs rires, l'une tenant par la main le petit Keiran Gwillherm et l'autre serrant précieusement contre elle Yann Izildur. Une réunion de famille au lit ? C'était dimanche ou quoi ?
Un coup d'oeil de l'autre côté de la couche pour confirmer cela par la présence du soldat qui somnole encore. Il faut dire que quand il restait à la maison il s'en donnait à coeur joie, comblant son épouse au plus au point. Pour l'heure la rouquine prit le dernier né, dict le caneton, dans ses bras, jouant avec les doigts minuscules en comparaison à ceux de son grand et imposant canard.
Lys fit un sourire en imaginant son réveil face aux enfants, lui qui était mari et père d'exception bien que souvent absent. C'était là sa vie, la seule qui comptait.

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Idana
[Elle rêve...]

Les yeux noirs palpitent derrière les paupières closes , regardant passer une nuée de corbeaux se détachant sur le ciel voilé de gris, survolant sans cesse une enfant qui court, ses longs cheveux noirs emmêlés par le vent. Elle voudrait courir plus vite pour leur échapper, mais ses petits pieds sont pris dans la fange, englués par la terreur et elle hurle dans le noir ....

Mais voilà que le ciel se dégage , l'herbe verte remplace la boue, et elle marche sous le soleil ... une main ... puis deux ... puis plusieurs se tendent devant elle, ouvertes, amicales .... et tout se succède ....

De l'eau frémissante, une main sous son ventre qui la soutient, et un sourire se dessine sur le visage endormi.Puis la main disparait, la laissant amère et désemparée ... et ses pieds sont englués de nouveau dans une vase qui l'empêche de la rattraper ...

Une source .... une eau frémissante encore et deux yeux bleus qui la regarde .... quatre pieds qui dansent leur ballet dans l'eau limpide et claire et .....


[Elle se réveille...]

Les yeux noirs s'ouvrent, interrompant la fin du rêve ... mais était ce bien un rêve ou les prémices d'un avenir ? qu'importe donc ... elle a compris Idana ... compris que désormais elle peut avancer, marcher vers son horizon , et que plus personne ne pourra l'en empêcher !

Et le corps se détend, la bouche s'ouvre sur un long baillement ... les bras s'étirent au dessus de la tête, et le regard s'échappe par la fenêtre sans rideaux ... encore une belle journée qui s'annonce ... une autre !

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Lena4
[Elle rêve ...]

C'est une pièce. Une pièce rose avec plein de coeurs collés grossièrement sur les murs, dessinés de la même manière maladroite, d'un fuchia qui fait mal aux yeux. Sur le plus gros des murs, Il est là, dessiné, avec sa blondeur parfaite, son charme espiègle, son rire enivrant, son sourire franc. Et elle est là, la brune, plus belle que jamais, à ses côtés, dessinée aussi, lui l'enlace. Et puis l'image se met à bouger, ils s'embrassent, se regardent, s'embrassent encore, il se chuchotent des choses qui les font rire. Le dessin sonne faux, on dirait une publicité pour le paradis. Mais elle ne le voit pas, ça.
Elle est là, Lena, assise, elle regarde le dessin bouche bée, un sourire idiot sur les lèvres. À ses pieds, il y a une petite créature gémissante, recroquevillée sur elle même, pleine de poussière, faisant tache dans la pièce. Elle supplie d'une voix grinçante : "Rendez le moi, rendez le moi, je vous en supplie ..." et puis elle se met à pleurer, elle pleure de plus en plus fort, ses pleurs aussi grinçant que sa voix se font souffreteux, puis elle hurle, elle se débat... Lena est toujours assise à côtés, elle regarde la créature à ses pieds, puis elle se met à rire, elle la frappe du pied, elle la piétine violement. Son rire ne lui ressemble pas, ce n'est pas le sien, et pourtant il sors de sa bouche.

Et puis soudain apparaît dans la pièce une amie qui lui est très chère, et puis son père et puis sa mère, et puis ses frères, ses amis, soudain tous ceux qu'elle aime emplissent la salle immonde. Ils défendent la créature, l'arrache aux griffes de Lena. Soudain ils se mettent à la frapper, elle leur soeur, leur meilleure amie, leur fille, ils la frappent avec haine et mépris, ils l'insultent ...
Catin ... Traîtresse ... Égoïste ... Aveugle ... Maîtresse ... Profiteuse ... Raclure ...
Et elle se sens plus les coups, elle sens juste les insultes qui lui transpercent le coeur ... Elle hurle ... Elle hurle ... Elle hurle ... Elle ...

[Elle se réveille, elle ...]

... hurle et se débat dans son lit, ruisselante de larme et de transpiration. Son coeur bat à toute allure, elle a encore mal, au coeur, et partout au plus profond de son âme. Et puis elle se remet à pleurer à chaude larmes ...

Non ... Je ne veut pas ... Je ne suis pas ...

Rien ne pourra la calmer ce matin là. Rien.
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Else
[Je rêve]

Pénombre percée de soleil – c’est la maison du Sembre aux volets ajourés. Dehors il fait grand jour, sûrement. Je dors – il ne faut pas. Dormais-je ? Je vois la lumière et si je la vois, c’est que je ne dors pas : mais je sens que je dors et je sais que je dors. Croire mon corps, ou la lumière ? Je dois me lever. Mais si je le fais, et qu’en définitive je dors, quelles conséquences ?
Je les sais et ne les sais pas. En tout cas, elles sont terribles.
Il faudrait être sûr.
Croire assez fort la lumière. Mais mon corps ?
Pardonne-moi Raphaëlle.
La paille dorée du galetas me perce la peau, troue le tissu blanc de ma robe. C’est le jour. Le plus beau jour, Eli. Le plus beau.

- Viens Eli, tu vas être en retard ! Eli ? Eliii ! Eli… Eli…




[Elle se réveille]

- Eliiiiii ! Tu viens, aller, réveilles-toi ! On va visiter aujourd’hui, t’as promis !

Clignement de paupières. Alwenna est à son chevet, la secoue doucement, insistante.

- Faut qu’on se prépare, tu viens ?

D’un coup d’œil, elle fait le tour de la chambre d’auberge rennaise. Les murs paisibles, anonymes, la rassurent. Une question, fugitive, vient asticoter son esprit embrumé : qui allait-elle donc marier, dans son rêve ? Effrayée, elle la repousse. Se concentre sur l’enfant impatiente.
Sa main efface, sur son visage, les relents du songe.


- J’arrive, Lys.
Mai
[Elle rêve]

Ils sont sur les rempart de Rennes, il fait nuit et les brasiers et torches formes des lumières mouvantes entre les créneaux.
A son bras le Grand Duc est là, l'air sombre, en colère. Il marche vite et elle n'arrive pas à le suivre, il la traine vers la tour St Georges.
Rennes est attaquée et il est là à ses côtés, il court presque. Marie tombe à terre avec violence, il pleut et la pierre se fait glissante.
Maï a mal. Elfyn fait demi tour et l’empoigne le bras pour me relevé. Ses doigts anéantissent le bras maigre de la jeune femme. Elle hurle vaguement, l'air boudeuse.
A cet instant les assaillants passent les créneaux en hurlant. La capitale de Bretagne va tombé ce soir, mettant à jour l’échec cuisant de la jeune femme.
Dans le dos du Roy, un assaillant fonce sur eux, sa lame brillant sous le soleil lunaire. Marie s'avance et le métal froid s'enfonce en elle dans son ventre arrondis...
Tout se brouille autour d'elle, les bruits des épées qui s'entrechoquent se fait lointain, son corps percute les pavés. Et le rouge inonde le tissus de sa robe.

Elle a échouée.



[Elle se réveille]

Un cri. Un sursaut.
Les mains se pose aussitôt à l'endroit de la blessure. Rien. Elle n'a rien. Le bébé non plus...
Ses doigts frottent ses tempes, ses yeux, effaçant vigoureusement les brumes de ce cauchemar.
Doucement, les pieds trouvent le sol et la blondine vacille jusqu'à la bassine d'eau. Froide.


Pourvu que personne ne m'ai entendue...

Elle écoute les bruits de la maison autour d'elle, rien. Sauf...
Sur le rebord de la fenêtre, un emplumé roucoule en la regardant. Le volatile est maigre et fatigué d'avoir porté un lourd parchemin.


Il y a des mots qui apaisent, qui consolent, qui motivent. Une carte d'anniversaire d'Ewen Devirieux.
La petite lu et relue la lettre mainte fois. Ewen avait beau vivre à l'autre bout du Royaume il ne l'oubliait pas pour autant.
Loin des yeux, loin du cœur? Pas pour lui. Le petit noble était adorable.

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Alwenna
[Je rêve]

Je suis dans une auberge, j'avance, je regarde autours de moi. Des gens boient et rient, moi je marche. J'avance, je monte les escaliers, à ma gauche se présente un couloir, dans lequel je marche, encore. Soudain, j'entends des pleurs, troublée, je progresse plus vite, et arrive devant une porte entrouverte. Je peux appercevoir une femme agenouillée devant un corps inerte. Ma vue se brouille, quelqu'un arrive en courant, m'attrape, me porte, je le frappe, j'essaye de me sortir de son emprise, en vain. Je n'arrive à voir que les cheveux bruns étalés sur le sol, avant que l'homme me prenne sur son épaule, que je me cogne la tête sur une poutre au plafond, et que je perde connaissance.

Flash.

Je me retrouve dans une chambre, je suis sur un lit, un mouchoir trempé dans la main, des larmes encore ruisselantes sur mes joues. Des cris de joie enfantins parviennent à mes oreilles, moi je suis triste et seule, je ne comprends pas. On toque à la porte, et avant que je ne puisse dire quelque chose, une petite dame maigre et blonde, accompagnée d'une autre adulte, elle, brune, me sourit et me demande d'un signe de tête de la suivre. Quelques heures plus tard, je sortirai de la demeure tenant la main de la brune, avec un air surpris.

Flash.


Et là. Je me revois encore au bord de cette falaise, désespérée, à deux doigts de faire une très grosse bêtise, et finalement, elle est arrivée, et a sauté. J'éprouvais de la haine, et ce saut fut une révélation, la goutte d'eau qui a tout changé, elle est tombée, j'étais sauvée. Et quelques jours plus tard, j'apprends qu'elle a été soignée. Presque déçue, choquée, comme un gros mensonge, de héroïne, elle passe à arnaqueuse. Etonnée de mon égoïsme, que je pense néanmoins justifié, je suis seule, dans un trou, peut être qu'il y a des gens à la surface, qui me parlent pour me tenir compagnie, je suis toute seule au fond du trou, seule. Seule. Seule.
Seule ?
Seule.
Seule !
Seule ...


[Elle se réveille]

Seu... Mmh ...'Eule ... Seule ...

Alwenna, doucement, petit à petit, au fur et à mesure des fois qu'elle répète le mot, sort de son rêve, de son cauchemar plutôt, et finit par bailler longuement. Les mains potelées frottent les yeux à moitié fermés, Lys s'asseoit dans le lit, s'étire, et une larme roule encore sur sa joue. "Pourquoi est ce que je souffre ? Pourquoi moi ?" pense la petite. Au bout du rouleau qu'elle est, la brune, si jeune, elle ne comprend plus rien, "La tristesse, quand elle s'ennuie, se décharne injustement sur les plus joyeux enfants" disait parfois sa soeur, pour l'embêter, lui faire peur.

Faut croire que c'est pas qu'une vilaine blague.

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