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[RP ouvert] En Cavale pour le plaisir d'être.

Calynette
Ça faisait depuis quelques temps qu'elle était partie. Partie pour un ailleurs nouveau. Un ailleurs ou derrière ne serait qu'un souvenir lointain.

Elle était partie pour se faire une nouvelle vie. Pour apprendre à vivre autrement. Pour le plaisir d'être.

Ouain! Sauf que, ça voulait bien dire quoi au fait le plaisir d'être ?

La jeune femme en savait strictement rien. Partir pour ne plus s'arreter aux blessures, c'était pas nécessairement la bonne raison. Donc, les gens qu'elle rencontraient en taverne, jusqu'à maintenant lui semblaient bien insipides.

Comme elle aimerait croiser sur sa route quelqu'un de particulier, qui donnerait quelque chose à sa vie meme si ce n'était que temporaire. Lui faire voir la vie d'une manière aléatoire et que l'on pouvait aisément briser le cercle de la tristesse.

Mais, elle n'était pas des plus optimistes. Chaque ville croisée, renfermait plus e gens endormis qu'amusants. Plus de gens sans éclats que de gens intéresants. Peut etre aussi n'était-elle pas prete à vivre de bons moments ?

Bref, quand elle rentra dans une autre taverne et la dernière fois dans cette ville parce que la nuit venue elle partirait vers une autre, Calynette ne croyait pas qu'elle tomberait sur quelqu'un qui changerait quelque peu sa vie et son état d'ames.

Surtout qu'en ce moment, entre le feu du foyer aussi rouge que ses cheveux, le tavernier avec une tignasse aussi noire que la nuit et un dormeur au font de la taverne, Calynette n'avait aucune raison de s'attendre à une illumination.


Du Chouchen vous en avec Tavernier ?

Oui ma p'tite dame je vous amène ça de suite. Répondit ce dernier.

Soupirant, elle ferma les yeux pour retenir cette stupide envie de pleurer attendant son Chouchen qu'elle désirait tant. Ce qui lui fit penser à la missive d'une grande dame qu'elle avait dans sa besace
.
Calynette
Calynette avait quitté depuis longtemps la sordide taverne pour prendre la route pour la prochaine ville. Bientot elle retournerait à Bergerac et juste le fait d'y penser là déprimait. Pourtant elle n'avait pas le choix pour aller à Sarlat le temps de chercher le reste de ses biens.

Ensuite en route vers sa future vie. Celle qui changerait de tout au tout allant au service d'une famille noble. Quitte à tout perdre.

D'ici là pourtant, elle aimerait bien vivre quelques émotions fortes. Mais diantre comment on fait quand on est comme elle est ?

La nuit en tout cas s'offrait à elle sans retenue. Sans honte et pudeur. Caressant sa peau par cette brise printanière qui relevait sa chevelure de feu que nul ne voyait et son visage la faisant frissonner toute entière.

Seuls les bruits nocturnes lui démontraient qu'elle n'était pas la seule ame vivante. D'autant plus qu'elle n'avait plus rien à manger. Rien à donner à un brigand qui tenterait de la voler. Voire meme de la tuer. En fait elle mourrait cette nuit et personne ne la pleurerait.

Quelle vie agréable qu'elle menait! C'était hallucinant comment c'était au top de la gloire.
Calynette
Calynette se réveilla à l'aube le corps en sueur et en transe, ses mains caressant les parties brulantes de son anatomie. Une vive sensation entre ses cuisses la faisait bouillir. Qu'un gémissement de frustration intense se laissa entendre d'entre ses lèvres quand elle réalisa que l'homme qui la caressait, n'était que le fruit d'un rêve et que c'étaient ses mains qui avaient pris le relais. Le plaisir qu'elle commençait à ressentir dans ce rêve l'avait fait se réveiller par les sensations véritables qui la faisaient gémir et frémir.

Elle en avait les larmes aux yeux. Qui était l'homme dans son rêve ? Elle ne s'en souvenait meme pas. Et ça n'avait pas d'importance. Ce rêve lui faisait juste comprendre combien elle aimerait s'unir à un homme dans une union commune dans un plaisir fou qu'ils partageraient.

Alors que ce fut que le froid humide de l'aube qui lui caressait la peau. Elle partie de la place où elle avait campé sans se sustenter. D''ailleurs elle n'avait plus rien pour se nourrir que son balucons avec ses peaux. Peaux qu'elle n'avait aucunement été capables de vendre.

Et là devant, c'était Marmande! Une ville encore qui serait vide de gens, ou remplient de dormeurs et de gens sans réel intéret.

Elle se sentait tellement fatiguée. Dégoutée de tout. Heureusement qu'elle trainait cet espoir dans ses bagages, parce que surement elle se laisserait mourir sans demander son reste.

D'ailleurs elle attendait une réponse de la dame pour cet emploi qui changerait en tout sa vie
.

Pourquoi beau blond n'as tu pas voulu de moi? Pourquoi ? Alors que je sais bien que tu avais quelques sentiments pour moi...

Oui le fait de n'être pas loin de lui, la rendait encore plus fragile. Alors que ces derniers jours elle avait été maitresse d'elle-meme. Voilà ce que lui faisait Bergerac. Lui rappelant sans cesse et douloureusement cet échec lamentable. Ainsi que cette idiote de comtesse. Ça au moins, elle en avait aucun regret.
Calynette
Voilà, la ville était là pas loin. Elle voyait poindre le clocher de l'église. Comme toutes les villes quoi! Rien de bien nouveau.

Soupirant, elle allait poursuivre pour rentrer dans cette ville dans laquelle elle ne faisait que passer. Dans laquelle elle n'irait pas en taverne. Juste passer pour se rendre là où ses souvenirs lui rappelaient son était lamentable. Par contre, le bruit de l'eau attira son attention. Tournant la tete dans cette direction, ses pas décidèrent d'aller voir. Pour y découvrir un lac dans lequel sans hésitation elle se jeta. Sans bien sur, soutirer tous ses vetements et courrant pour se jeter dedans.

Rien de mal de prendre un bain nue dans un lac qui la ravivait. Ainsi décida-t-elle de barbotter et de s'amuser pour relaxer et apprécier le moment présent. Oubliant demain. Après demain et l'avenir.
Trann
J'errais depuis quelques jours en Guyenne, après avoir vu la mer j'espèrais arriver à Montauban, histoire de voir à quoi ressemblait un bled réformé.

Mais bon, le quotidien c'est pas toujours simple, et j'ai pas toujours de quoi me payer une auberge minable avec une paillasse pleine de puces. Alors des fois je crèche dehors, et je profite de ce que m'octroie la nature pour rester un tant soit peu présentable.

Puis un voleur qui pue, ça se repère encore plus vite qu'un voleur sentant la lavande. Bref, je suis donc en train de procéder à mes ablutions, torse nu, mais il fait pas assez chaud pour faire de l'intégral, et je me demande si pécher un ou deux poiscailles pourrait améliorer mon déjeuner, quand j'entends un raffut de tous les diables non loin de moi.

Ce matin, visiblement j'ai droit à un petit caprice du destin en ma faveur, en voyant une donzelle quitter toutes ses fringues et sauter dans la flotte.

J'émis un long sifflement appréciateur en voyant la rouquine se jeter nue dans le lac. Ca allait faire de l'animation à n'en pas douter, surtout quand elle va m'entendre.

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Calynette
Après quelques disparitions sous l'eau et flottement, d'avoir batifoller telle une enfant, Calynette commençait à frissonner. C'est que l'eau malgré le printemps n'était pas encore bien chaude et sa peau lui montrait clairement qu'elle avait froid. C'est donc à regret qu'elle sortie doucement de l'eau laissant peu à peu paraitre son corps nue, pour retourner où était ses vetements.

Pour se rendre compte qu'elle devait se sècher.


Pfff ma Caly, tu n'as meme pas pensé qu'il te faudrait te sècher... se sermona-t-elle en fouillant dans son baluchon pour y sortir les peaux. Tiens, je vais me laisser sècher dessus ajoute-t-elle d'un petit sourire.

La voilà à défaire ce maigre baluchon et à étaler les peaux de moutons encore toutes douces pour s'en faire une bonne place pour bien s' y étendre. Ainsi les rayons darderaient sur sa peau comme dardaient ses boutons de rose vers le ciel.

Ha!!! Quelle bien etre, se dit-elle tout haut en fermant les yeux une fois bien étendue sur ce drat de fortune.
Trann
La donzelle passait du temps dans la flotte. J'avais pour ma part remis mon bliaud, remis ma chevalière dans l'ourlet de mes braies pour la planquer, et décidé d'aller fouiner dans les affaires de la rousse baigneuse voir si il n'y avait pas quelque chose d’intéressant. J'étais arrivé à quelques mètres

Et là, la tuile, la voilà qui revient pour s'étendre sur ses fringues et se dorer la pilule. J'ai juste le temps de me tapir dans l'herbe, et de réfléchir à un stratagème. J'ai bien besoin d'un peu de liquidités, mais m'attaquer à une fille, en plus toute nue, ca bafoue le peu de valeur morale que j'ai encore.

Les hypothèses sont passées en revue : me barrer et la laisser bronzer, le seul point étant que laisser une fille nue dans l'herbe à la merci du premier qui passe ce n'est pas non plus très gentil ; la menacer d'une arme et exiger ses sous, mais elle est A POIL quoi ! ; et surement qu'une troisième possibilité existait, mais là je sèche.

Je me lance.


HAUT LES MAINS C'EST UN BRAQUAGE !

Bien entendu je suis toujours planqué dans l'herbe, comme arme j'ai juste une dague, et faut espérer qu'elle se carapate en laissant ses fringues.
Je suis un eternel optimiste.

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Calynette
Le soleil la réchauffait à merveille. Yeux clos elle se sentait partir vers le sommeil. C'était si bon d'avoir prit un bain. Tout allait bien. Merveilleusement bien.

Mais pourquoi bordel de foutre de caca prout faut-il toujours que ça tourne mal ? Avait-elle vraiment envie d'entendre une telle anerie venant d'un idiot en manque d'écus ? Surtout qu'elle avait quoi sur elle. 1,51 et...Ha oui ses peaux. Pfff... Bon voilà...


HAUT LES MAINS C'EST UN BRAQUAGE !

Évidemment qu'elle se lève vivement et que son coeur bat follement à ces paroles dites venant de nul part. Surtout qu'elle est... mmm nue bien sur, se souvint-elle en sentant le vent la faire frissonner à nouveau. Où encore ses seins se dressent merveilleusement. Elle s'en fout

La rouquine qu'elle est n'y voit personne. Pas encore, quand dans les fourrées elle voit une tete blonde et deux yeux qui la scrutent. La maréchale qu'elle avait été eut envie de rire avant de dire tout haut.


Bon allez sortez! Prenez ce que vous voulez et foutez moi la paix après.

Ça ajouterait juste davantage à ses mésaventures qui n'en finaissaient plus. Alors qu'elle avait eut un petit moment de répis. Elle était meme prete à se laisser prendre elle meme. Après tout son passé n'avait été que ça... alors ce ne serait pas la fin de son monde.
Trann
Voilà ou j'en suis maintenant, à faire comme le pire des brigands et braquer des gens solitaires sur la route.

Sauf que là ça ne se passe pas comme prévu. Pourquoi je ne suis pas tombé sur une pucelle effarouchée qui s'enfuit en courant ? Surtout que je n'ai pas trop l'habitude de procéder ainsi, un cambriolage nécessitant rarement de se retrouver nez à nez avec celui qu'on est en train de voler.

Je finis donc par me relever, mais n'ose pas trop regarder la rousse.


Euh... vous pourriez vous habiller un peu alors ? La situation est affreusement gênante...

Oui je suis pudique et exigeant, et alors ? Enfin soutenir une conversation nécessite généralement que je me concentre un peu, et avec une fille nue en face, le sang a plutôt tendance à irriguer une autre partie de mon anatomie. Donc si je veux rester un tant soit peu sérieux, faut pas que je me laisse distraire.

Et euh... Ahem... Je peux vous prendre votre bourse ?

Je suis vraiment trop nul, je lui demande son consentement pour lui piquer des trucs... Piquer des choses chez les nobles ou les bourgeois ne me pose aucun souci, mais si elle a l'air aussi désargentée que moi, j'ai un soupçon de scrupules...
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Calynette
Calynette n'en revient pas. C'est inouïe, l'homme lui demande....de s'habiller...

Euh... vous pourriez vous habiller un peu alors ? La situation est affreusement gênante...

Ce qui la fait rire aux éclats. Loin d'avoir peur de la dague que porte à la main l'homme. Pour ne pas dire le gamin aux manières incertaines qu'avait son....agresseur.

Demande qu'elle ne fit pas. Allez savoir pourquoi alors qu'il n'en avait aucunement à sa vertu. Vertu disparue mais ça, personne ne le sait. Mais pas catin pour autant. Enfin, chacun avait sa verson de la latitude de l'expression
.

Non M'sieur! je ne me vêtirai pas et vous ne prendrez pas ma bourse.Pour ajouter avec un brin de malice dans le regard,Se sera moi qui prendra soins de vos bourses si vous de décampez pas vous memes. Marre que l'on se croit tout permis avec une arme de mome.

Ainsi resta-t-elle debout, nue, toujours aussi frissonnante ses cheveux ballayant son cou et son visage.
Trann
C'est pas mon jour de chance... Pourquoi elle est pas coopérative ?

Ah nan mais vous êtes pas gentille ! J'ai pas un liard en poche, je fais comment moi si vous voulez pas que je vous détrousse ?

Nan mais c'est vrai, on ne pense pas assez à la difficulté pour vivre de ceux qui choisissent de mener une vie de bohème et de dérober une fois de temps en temps des petites choses sans "trop" de valeur chez les gens !

Mon estomac se met alors à grogner bruyamment, bah oui, j'ai pas pris mon petit déjeuner.


Et euh... vous auriez même pas un truc à me donner à manger quand même ?


Bah quoi, on peut tenter non ? Ca peut marcher après tout, sur un malentendu...
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