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[RP] Eglise de St Vaast - La diaconesse: Rosa

Nomelia
L'archevêque venait de baptiser Mel, quand elle ressortie elle était trempée jusqu'aux os et tremblotait...

glaglaglalglaglalglagla

Elle se tourna vers son parrain et Tulle et fit quelque chose qui ressembla vaguement à un sourire puis attendit la suite.
Adso


Adso avait allumé son cierge à un autre avant de revenir vers Nomelia. Il allait lui tendre le cierge quand il se rendit compte qu'elle était encore toute mouillée :

Bein alors ? Personne ne vous a tendu de drap pour vous sécher ? Ah mais décidément, il faut toujours tout que je fasse moi-même...

Il lui tendit donc un drap qui était posé sur une petite table à côté des fonts, et lui tendit en même temps le cierge allumé en lui disant :

Nomélia ! Te voilà maintenant entrée dans la grande famille de l'Amitié aristotélicienne. A toi de t'en montrer digne, sous la bienveillante surveillance qui est là pour te guider vers le Salut. Voici un cierge qui symbolise la lumière de la Raison, que tu vas maintenant pouvoir à ton tour apporter à ton entourage.

Puis il farfouilla dans les poches de sa robe et finit par trouver une médaille qu'il mit dans la main du parrain (tout, je vous dis, il fallait tout qu'il fasse lui-même !)

Ton parrain va maintenant te remettre une médaille qui symbolise ta Foi. Porte-là fièrement !

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Liptis
Se retrouver en cet édifice troublait Liptis plus qu'il ne l'avait pensé. Le voila qui manquait à tout ses devoirs. Heureusement que l'homme d'église savait le rappeler à ses devoirs.

Il accueilli respectueusement la petite médaille, s'approche humblement de Nomélia et la lui remit.


Ma chère Nomélia, bienvenue parmi la famille des baptisés. Que cette lumière et cette médaille guident tes pas dans la justesse.

Puis, il posa un baiser sur la joue de la jeune femme et put constater combien elle tremblait.

Nous allons aller fêter cela ensemble...

Se tournant vers l'archevêque... Monseigneur, vous êtes le bienvenu en mon humble demeure pour partager avec nous un petit repas. Il ne savait si sa proposition pouvait se faire mais une certaine jeune femme de Calais lui avait parlé de lui et Liptis était curieux de mieux connaitre ce saint homme.
Adso


Ah ça, Adso ne se le ferait pas dire deux fois : pour rien au monde il ne raterait un repas...

Ah, mais c'est avec grand plaisir que j'accepte votre bien aimable invitation !

Et puis comme ça, ce serait l'occasion de mieux connaitre les paroissiens de Calais et de susciter des vocations, vu qu'il avait bien besoin d'un curé, ou au minimum d'un sacristain, et puis d'autant de diacres que disponibles...

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Damesence
Sence qui n'avait pas pu se rendre à la messe ce matin ni même célébrer un office dans sa paroisse se rendit à l’Église d'Arras.
Elle y entra sans un bruit, se faufila en entrouvrant la porte, s'approcha du réceptacle et trempa le bout de ses doigts dans l'eau bénite afin de se signer.
La jeune femme s'avança et s'assied sur un des banc au bord d'une rangée.
Elle pensa à ce qu'elle venait d'apprendre et qui la touchait fortement.
Comment quelqu'un qu'elle considérait comme un ami très proche et étant au courant de la situation pouvait il lui dire de telles choses?
Elle n'arrivait pas à imaginer repousser celui qu'elle avait tant attendu, surtout pas pour de telles raisons.
Elle resta là un bon bout de temps à réfléchir et à penser à toutes ces choses qu'elle pensait derrière elle.

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Simeon.got
Pour une fois que le frère toque avait voulu faire les choses dans les règles de l'art avec demande écrite à l'appui en vue d'être autorisé à s'occuper de l'église en tant que simple bedeau, il avait non seulement essuyé un refus catégorique de la part de l'évêque de Cambrai mais en plus il s'était fait traiter d'hérétique.

Bon ça ce n'était pas trop grave en soi, tout le monde savait que les moines de tastevin n'étaient pas estimés par léglise aristotélicienne à leur juste valeur mais de là à étendre les vilenies en les traitant de dégénérés, de dangereux pervers qui se complaisent dans la débauche et le stupre, C'en était assez pour que le moine replet se tourmente.

Cette méchanceté gratuite avait mis le frère toque hors de lui, certes, il n'en fallait pas des tonnes pour le rendre acariâtre mais là le prélat avait dépassé les limites de la bienséance, si tant le frère savait ce qu'était la bienséance mais la formule lui semblait appropriée en ces circonstances, c'est certainement ce que feu son mentor aurait dit...

Après être allé ouvrir les portes pour que les enseignants puissent dispenser les cours du jour à l'université, le moine rebondi, sur son dada, avait rejoint l'église Saint-Vaast d'Arras en maugréant, ça n'allait pas se passer comme ça, il lui fallait se rendre compte de l'état dans lequel se trouvait le lieu peu fréquenté.

Le moine poussa la grande porte d'une geste énergique, ça le changeait, et il resta planté là à balayer l'édifice du regard, c'était la première fois qu'il y mettait les pieds.

Puis il s'exprima:


Ben cha doit faire des luchtres qu'y a plus perchonne pour v'nir prier ichi! et il soupira bruyamment...
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Adso


Deux jours ! deux jours que ça lui avait pris, à bride abattue ! Enfin, il faut imaginer l'archevêque s'exciter sur sa mule qui, quoi qu'on fasse de ses rênes, allait toujours du même pas impassible... Adso était déjà bien content quand elle se décidait à avancer et à aller dans la bonne direction...

Toujours est-il que l'archevêque s'était mis en route dès qu'il avait lu la lettre de ce "frère Toque", qui voulait s'occuper de la cure d'Arras. Un moine de Tastevin ! Pensez-vous ! Il était hors de question de laisser un hérétique empoisonner les esprits des arrageois. Selon toutes les apparences, Adso avait réussi à décourager l'importun par courrier. Mais on n'était jamais trop sûr de rien, et Adso avait encore en mémoire l'incident avec le spinoziste Nicolas ou quelque chose comme ça. S'il avait bien retenu une chose, c'est qu'il ne fallait pas laisser entrer l'intrus dans l'église, ou alors, on aurait toutes les peines du monde à la déloger. Il s'était donc mis en route pour Arras sans tarder.

A peine arrivé à Arras, l'archevêque tenta de diriger sa mule vers l'église Saint-Vaast. Comme elle n'allait pas suffisamment vite à son goût, il en descendit (non sans s'être pris les pieds dans le harnachement et avoir failli se rompre le cou...), et se mit à tirer la mule tout en allant à pied. Sous peu, il arriverait à l'église.

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Simeon.got
Le frère toque avança à petits pas dans l'édifice, il restait sur la défensive au cas où il serait surpris par un émissaire de l'évêque, on était jamais trop prudent.

C'est ainsi qu'il arriva devant l'autel sur lequel trônait un vase rempli de fleurs fânées et sèchées et un tissu qui n'avait plus vu l'eau depuis le déluge.

C'était surtout la poussière qui avait pris possession de ce lieu sacré, même plus un cierge à trouver...Soudain, le moine sentit son nez le chatouiller, il ne put réprimer quatre étenuements successifs:


Atchoummeeeuh atchoumeeeuh atchoumeeeuh atchoumeuuuhh!

Cré nom, ch'est plus irritant qu'les oignons chette vieille pouchière! dit le frère très irrité au sens propre comme au figuré...
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Adso


Nom de D... Que cette mule était têtue ! Forcément, le marché était tout à côté de l'église, donc elle n'arrêtait pas d'essayer de chiper sur les étals.

Mais bougre d'âne, tu sais bien pourtant que ce n'est pas bon pour ce que tu as ! Après, tu vas encore braire toute la nuit parce que tu digères mal !

Adso se mit à penser qu'il pourrait peut-être prendre un arrêté épiscopal pour interdire le marché à proximité de l'Eglise. Mais forcément, ça allait râler... Ou alors, juste les jours où il devait passer avec sa mule ? Puis il se rappela que les marchands payaient une taxe à l'évêché pour pouvoir utiliser le parvis, ce serait donc une bien mauvaise affaire pour les caisses épiscopales, qui n'étaient déjà pas bien garnies... Tant pis, il faudrait trouver une autre solution pour rendre ses déplacement à mule plus pratiques.

Tant bien que mal, il arriva à la porte de l'église. Il attacha la mule en veillant à la tenir éloigné de tout étal de comestibles, histoire de ne pas avoir de surprises au retour, puis entra dans l'église Saint-Vaast encore vêtu de sa tenue de voyage, à savoir une simple robe de bure.

Atchoummeeeuh atchoumeeeuh atchoumeeeuh atchoumeuuuhh!

Il y a quelqu'un ?

Il crut discerner une ombre rebondie. Probablement le bedeau.

Vite, vite, venez m'aider, il faut barricader la porte.

Un doute l'assaillit :

Il n'y a personne d'autre dans l'église, au moins ?



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Cedric92
Cedric avait mis ses plus beaux vêtements pour la messe dominicale, il prit place sur un siège confortable et attendit patiemment que ne débute la messe.
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Prince d'Arras
Simeon.got
Pendant que le frère toque essuyait du revers de la manche de sa robe de bure son nez qui venait de se mettre à couler plus que de raison, il entendit la porte s'ouvrir derrière lui. La voix qui tonna dans l'église était celle d'un homme qui semblait être pris de panique, il demanda du secours au frère tastévinégasque pour barricader la porte, ce qui ne rassura pas notre moine dodu.

La première pensée qui lui vînt à l'esprit fut "Courage fuyons!" mais quand il se retourna, Marmiton se rendit compte que le visiteur impromptu était un religieux d'apparence moinesque, alors, ça le chiffonna...

Entre ses dents le frère toque ronchonna, il n'avait pas envie d'être l'innocente victime du moindre complot, l'homme n'était peut-être qu'un imposteur ayant l'apparence d'un religieux, alors prudemment de là où il se trouvait le frère répliqua sur un ton qui se voulait tranchant, en vain...:


Ch'est quoi vot'problème mon frère? z'êtes poursuivi? Parch'qu'ichi y a qu'moi!

Le frère toque tenta de repérer la sacristie au cas où il devrait s'y engouffrer prestement pour se protéger...
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Adso


L'inconnu parlait avec un drôle d'accent [^^], or donc, la logique imparable d'Adso lui disait qu'il ne pouvait s'agir d'un Artésien. Et par conséquent, ni du bedeau comme il l'avait cru de prime abord, ni du fameux frère qui lui avait envoyé ce courrier qui l'avait inquiété. (il n'aura pas échappé au lecteur attentif que dans son raisonnement, Adso avait fait l'hypothèse implicite que les moines de Tastevin étaient tous artésiens d'origine; ce qui est évidemment faux, vu qu'ils viennent de toute l'aristotélité. Mais nous mettrons cette erreur, ou plutôt Adso devait la mettre a posteriori, sur le compte de l'anxiété et de la précipitation. )

Ce n'était pas le bedeau, mais qu'à cela ne tienne. L'inconnu allait quand même pouvoir l'aider. Après tout, il était entré dans l'église, ce devait être un bon aristotélicien. Et en plus, il avait confirmé qu'ils étaient seuls (Si, si, la logique, on vous dit !)

Ch'est quoi vot'problème mon frère? z'êtes poursuivi? Parch'qu'ichi y a qu'moi!

Mon problème ? mais c'est le problème de tous les bons aristotéliciens de cette ville ! Figurez-vous que les hordes du Sans-Nom ont formé le dessein de s'emparer de cette église pour en faire un instrument de leur propagande et empoisonner les âmes des fidèles ! Ils vont les envoyer sur la Lune !

Vite, vite, venez m'aider à fermer ces portes !


Et sur ce, il s'efforça de faire pivoter les lourdes portes.

Gnnnnnnniiiiii !

Nomdediou qu'elles étaient lourdes. Mais qui avait eu l'idée de les ouvrir en grand, aussi, au lieu d'utiliser la petite porte ?
Les gonds devaient être rouillés... Forcément, depuis le temps...






Vu que Cedric n'a pas interagi avec Adso ou Simeon, et que Simeon a affirmé qu'il était seul dans l'église, je considère que Cedric est entré avant Adso, et à l'insu de Simeon. Donc qu'ils ne l'ont toujours pas remarqué au moment où j'écris ces lignes.

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Simeon.got
Ne sachant toujours pas à quoi s'en tenir, le frère toque n'avait pas encore quitté le devant de l'autel d'une semelle. C'est alors que le potentiel religieux se lança dans une litanie quant à son problème, il parla du sans nom...de propagande...d'empoisonner les âmes des fidèles et bla bla bla...Mais ce fut la dernière partie du prêchi-prêcha qui mit la puce à l'oreille du moine, "ils vont les envoyer sur la lune" dit-il...

Aie aie aie! se dit le moine replet, ça doit être un émissaire de l'évêque de Cambrai et sans vraiment le vouloir Marmiton s'exclama:


Ben j'chuis pas chorti d'l'auberge! se rendant compte de sa remarque, il se reprit: j'veux dire qu'on est pas chortis d'l'auberge!

le moine dodu n'avait pas vraiment d'alternative, ce fut donc avec des pieds de pierre qu'il s'avança dans l'allée centrale et là il repéra un homme occupé à se recueillir...L'avait-il reconnu? Jamais on ne le saurait! Toujours est-il que le moine n'avait pas l'intention de se jeter dans la gueule du loup, il lui fallait faire diversion, alors il cria:

Là mon frère, un émichaire du chans Nom, j'l'avais pas vu! fuyons mon frère tant qu'il encore temps, n'fermez pas la porte, ouvrez-là plutôt et béante cré nom d'une cuiche d'grenouille!

Marmiton allait prendre ses jambes à son cou pour déguerpir vite fait...
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Adso


Vu l'état de tension dans lequel Adso était déjà, il n'eut pas besoin qu'on le lui répète deux fois. N'ayant pas encore réussi à refermer la moindre porte, il fila dard-dard sur le parvis de l'église en criant :

Au secours ! A moi ! On assassine votre archevêque ! A l'aide ! Au guet ! A l'assassin ! On veut m'estourbir ! A moi ! Au secours ! A l'assassin !

Certes, ses propos étaient assez confus, mais que voulez-vous : l'émotion...

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Simeon.got
le Moine courait vers la porte en espérant que le religieux batte lui aussi en retraite et la réaction du prêcheur fut au-dessus de ses espérances à un détail près, ce n'était pas un émissaire comme le frère Toque l'avait imaginé mais l'archevêque en personne, ce qui changeait totalement la donne...

Et de fait, voilà que le fou d'Aristote hurlait comme un forcené sur le parvis, Le moine se cacha les yeux tant il était terrifié...Il grogna entre ses dents:


Palchembleu, j'chuis fait comme un rat!

Ben oui, si un badaud passait par-là, il ne faisait aucun doute qu'il penserait que c'était lui qui était aux trousses de l'archevêque sauf si l'autre hurluberlu qui se recueillait à l'intérieur de l'église sortait lui aussi, dans ce cas le moine pourrait retourner la situation à son avantage. Marmiton jeta un coup d'oeil rapide derrière lui mais que nenni, il avait dû prendre peur ou il s'était peut-être endormi, ça arrivait très souvent....

Le moine continuait à se rapprocher de l'archevêque en essayant de se souvenir des révélations qu'il lui avait faites lorsqu'il lui avait écrit, quel calvaire, il n'en était plus certain mais lui avait-il confié qu'il était recteur de l'université? Le moine maugréa Pour sûr qu'il avait dû lui dire...Réfléchis Marmiton...réfléchis et vite se dit le moine....Un mot lui traversa l'esprit "Miche" ça y était, il tenait son salut, l'archevêque ne connaissait pas son métier...Il n'était pas encore tiré d'affaire mais au moins il allait pouvoir aborder le prélat sans se faire repérer, pourvu que personne ne débarque.


Sans tarder le frère toque cria:

Moncheigneur, moncheigbeur chuivez-moi vite, v'nez j'chuis arachois et ma boulang'rie n'est pas loin, filons là-bas nous ch'rons en chécurité!
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