Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP Ouvert] Hé ho du château !

Calyce.
[1459, période vachement troublée, il y eut l'an 1 et puis l'Anjou et puis l'an pire ]

Verre de vin à la menotte, bâton de réglisse dans l'autre, la môme prend le soleil dans la cour de son pauvre château. Profiter du calme, des oiseaux qui chantent, des papillons qui lui parasitent la vue, glander en regardant les serfs s'affairer autour d'elle. La vie est belle.

A moooOOOOOoOOOOoooooooooort !
Gné ?


La brunette se redresse vite fait pour faire face au pas-content qui venait de crier, renversant vin et réglisse dans sa précipitation. Les menottes croisés sur la poitrine histoire de faire bouclier...

J'veux pas mourir, j'ai rien fait ! J'vous donne quand même une miche par s'maine, abusez pas ! J'vous rends vot'fils que j'esclavagise ! M'tuez pas, j'suis trop jeune !
J'parle pas de vous m'zelle.
Oh ?...j'le savais t'façons j'ai rien à m'reprocher, hein. Mais vous voulez tuer qui ?
L'conseil !
'sont un peu nombreux...pis y a des gens que j'aime bien un peu quand même.
Nafout ! Brûlons l'chateau ! On veut un Duc !
S'tu brûles l'chateau, tu l'foutras où l'Duc, triple buse ?
Ah ouais... mais ON A FAIM !
Pourquoi tu mens ? Tu manges assez bien pour un pauvre.
Ouais mais ça fait bien comme cri de guerre !
Guerre ? T'es pas fou ?
On veut un DUC !


Long soupire. Le nez se plisse alors que dans la tête une lumière imaginaire apparaît...

Bon bah s'allez vous graisser l'visage avec tes potes les plus maigres, les plus moches... ceux qui font vraiment pitié quoi. Faut que vous fassiez vrais pauvres gueux pis on va y aller à Angers voir s'ils se bougent !
Et vous ?
Moi je vous soutiens de loin !


Voilà comment la môme se retrouve devant le château, accompagnée de gens bizarres qui crient des choses toutes aussi bizarres...


ON VEUT DU PAIN ! ON VEUT DU PAIN ! ON VEUT DU PAIN !


A comprendre : Bougez vous là dedans ! Y a quelqu'un ?

_________________
--Muche_
Muche c'est le meilleur copain de Truc. Troubadour de son état, maigre et moche en plus. Vous comprendrez donc qu'il se soit senti concerné par l'appel du 8 mai. Alors le voilà qui suit le mouvement en meuglant lui aussi :

A mort les Thibauld !
A mort les Brennus !
A mort les Sales bêtes !

Virons cette bande d’incapables ! Aux armes Angevins ! Virons les ! Tous à Angers !

Jeunesse lève toi !


J'ai vu, les larmes aux yeux, et les nouvelles ce matin
50.3% pour l'horreur, 49.7% pour la peur.
Ivres d'inconscience, tous Fils d’Anjou.
Au pays des lumières, amnésie suicidaire.
Non Non Non Non !!!

Nous sommes, nous sommes
La Nation de la Tolerance.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Lumières.
Nous sommes, nous sommes
à l'heure de la Résistance.

Pour les rêves qu'on a fait, et pour ceux qu'on fera.
Pour le poing qu'on a levé, pour celui qu'on lèvera.
Pour un idéal, pour une utopie.
Allons marchons ensemble enfants de la Patrie.

Fils d’Anjou !
ça, pour baisser la tête, Ah oui, ça t'aime bien les minutes de silence
Fils d’Anjou !
C'était à peine hier, et déjà tu brandis le drapeau de l'ignorance
Fils d’Anjou !
Nous n'oublierons jamais que nous sommes et seront les fils de la Résistance.
Fils d’Anjou !
Au royaume des aveugles tu sais bien ce qu'on dit les borgnes sont les rois.

Y a ces ombres derrière nous, y a ces idées vendues,
y a ces drapeaux qui flottent et des hymnes dessus,
et puis y a toi mon frère, Oui toi qui n'y crois plus
et puis y a nos prières et nos causes perdues.

Honte à notre province, honte à notre Patrie,
Honte à nous la jeunesse, honte à la tyrannie,
Honte à notre province, revoilà l'ennemi,
Allons marchons ensemble enfants de la province.

Nous sommes, nous sommes
La Nation de la Tolerance.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Lumières.
Nous sommes, nous sommes
à l'heure de la Résistance.

Nous sommes, nous sommes
La Nation de la Différence.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Lumières.
Nous sommes, nous sommes
à l'heure de la Résistance
Estrella.iona
ON VEUT DU PAIN ! ON VEUT DU PAIN ! ON VEUT DU PAIN !

C'est vrai qu'il fait faim ! Surtout quand on cause de pain. Quand elle entend ce cri du coeur, Trella pense instantanément à une miche tout droit sortie du four à pain, tiède, dorée, moelleuse à souhait, avec de la confiture... Miam.

Surgissant de la taverne dans laquelle elle faisait le pilier, ou alors de la Chancellerie, elle sait plus trop mais c'est un peu pareil, l'Etoile se trouva alors nez à nez avec toute une bande de gueux bizarroïdes chantant des chansons à plein poumons - chanson dont elle adora l'air d'ailleurs, quel grand homme que ce troubadour là - et au milieu desquels elle reconnu un minois identifiable entre mille et même deux mille : Caprice.

Elle se fraya alors un chemin en jouant des coudes et en refilant des coups de pieds aux obstacles qui étaient là jusqu'à rejoindre son amie qui vociférait qu'elle voulait du pain.

Prise de pitié, elle la regarda d'un air empli de tendresse. Sa suzeraine était-elle donc si ingrate pour qu'elle refuse la subsistance à sa vassale ? Calyce n'était pas si chétive que ça, jamais elle ne se serait doutée qu'elle crevait la dalle.


Oooooh Calyce... Pourquoi tu m'as rien dit ?! Tu sais bien que je serais toujours là pour toi ! J'ai pas de pain mais ça fera l'affaire...

Elle lui tendit une brioche de poche.

Les cuisines de mon chateau te sont ouvertes, j'te ferai des poires au saumon ! Par contre...

L'oeil glisse sur toute la populace qui meurt de faim aussi.

Ca va être chaud pour nourrir tout ce monde, ma bonté à des limites ! Pis c'est pas trop le bon endroit pour réclamer des miches, là dedans ils sont entrain de s'étriper pour reconnaitre le duc.

Tête qui se hoche, c'est qu'elle a ses accès la gamine, c'est ça d'être chancelière. Sauf que ces temps ci elle préfère être dehors que dedans, l'air de là dedans étant devenu irrespirable...
Calyce.
Moitié de brioche dans la main, l'autre moitié déjà dans la bouche. Faire entendre la voix du peuple ça donne aussi faim. Main libre dans celle d'un gueux qu'elle est sensé représenter.

Ouais nan tu comprends pas, là. Ch'parle pas d'moi mais d'eux, là. Dis lui à la dame comme t'as faim !
Owiii ma m'zelle j'ai la dalle !
suivi d'un gargouilli affamé. 'peux avoir un peu d'vot'brioche ?
Euh...crève.


La générosité de la Dénéré a ses limites.

Mais t'peux aller dans les cuisines de Trella, ici présente. Elle t'ouvre ses portes.

Pas le temps d'ajouter quoi que ce soit, le bougre s'est déjà carapaté à la recherche du château de l'étoile sous les yeux d'une Calyce perplexe.

Tsss...j'y ai même pas filé ton adresse.
Tu disais ? Ils s'étripent ? Mais qu'ils sortent ! L'peuple aussi il veut étriper.


OUIIIII ! ON VEUT JOUER AUSSI ! ÉTRIPONS NOUS !

_________________
Estrella.iona
Elle est pas gênée Calyce, elle invite des gens étrangement misérables dans son chateau à elle. Mais ça, comme tout, ça se paiera. A chaque fois que Calyce commet un impair, Trella le note mentalement dans sa liste de trucs à faire payer tôt ou tard, comme la vengeance est un plat qui se mange glacé, et elle agrémente cette annotation d'un glacial "Ca s'paiera".

Ca s'paiera.

Faut préciser que la liste s'effaçait régulièrement vu la mémoire légèrement défaillante à long terme de l'Etoile, et que Calyce ne payait jamais rien.

Ah c'est donc ça... Vous gueulez parce qu'on n'a toujours pas de duc alors que ca va faire cinq jours que les élections sont finies ? Nan maiiis faut comprendre tsss ! J'crois que y'a une histoire de velours : y'en a un qui veut du velours vert sur le trone, un autre refuse d'y poser ses fesses si c'est du vert et réclame du bleu...

Air docte devant la foule en délire qui s'interroge certainement du bien fondé de cette histoire, et en apparté à Calyce :

'Fin.. J'crois que c'est ça.
--Troubapouet







Moi quand j'ai faimmmmmmmmmmm
Je mange du painnnnnnnnnnnnnn
Toi qu'en as poinnnnnnnnnnnt
ben mange ta mainnnnnnnnnnnnn



La révolution en chantant, y'a que ça de vrai. D'une ça permet aux gens d'oublier qu'ils ont faim, et de deux ça rend la chose bien plus conviviale. Un barde anglois du nom de jean michel jégaire, lors d'une réunion secrète dans la cave d'une boulangerie artoise lui avait dit un jour
« fauw paw etwe selfich mon friend et ne point twop parwléw de yiou dans tes songs »... Sinon après les gens disent que tu te la pêtes ou des trucs comme ça et t'es pas reconnu, blablabli, blablabla. Francisco Lalinette s'en cogne. Quoi de mieux que de raconter sa life, comme aurait dit le célèbre jean michel, dict mich pour faire plus vedette, pour faire passer un sentiment, une émotion. On chante bien ce qu'on connait. Et la dalle, Troubapouet il connait, vu que personne jamais ne lui lance le moindre denier pour le récompenser du travail fourni.



Pense à moi comme j'ai la dalleuuuuuuuuuuuuuu
et tu ma panse tu rempliraaaaaaaaaaaaas
Pense à ma triste douleuuuuuuuur heuuuuuuuuuu
celle qui m'ravage l'estomaaaaaaaaaaaaac aaaaaaaaaah


Il est nul, il est vraiment nul mais y'a que lui pour ne pas s'en rendre compte. Là au milieu de la foule, il va pas tarder à prendre des claques dans la trogne s'il ne trouve pas un truc plus inspiré



Ah ça ira ça ira ça ira
Des miches toutes fraiches sur le comptoir heuuuuuuuuu
Ah ça ira ça ira ça ira
pour se sustenter, fini le drayoireuuu

Ah ça ira ça ira ça ira
Qu'on ouvre les portes de cette fort'resse heuuuuuuuuuu
Ah ça ira ça ira ça ira
Qu'on goute une table enchanteresseuuuuuuuuuuuuuu

SPONGGGGG.. ploc ploc ploc


Une caillaisse vient de lui atterrir sur la tête.
L'art lyrique est méconnu par cette bande de bouseux que pourtant de tout son cœur il soutient. Pourtant là, au milieu de la foule, un homme a noté le dernier morceau. Ce parchemin traversera les siècles et les générations et sera bien plus tard transformé en quelque chose dont notre troubadour/poète aurait été fier.




Pourquoiiiiiiiiiiii ?
Pourquoi tu m'fais çaaaaaaaaaaa ?
Pourquoi tu m'caillasses, pourquoi tu m'menaces ?
Pourquoi tu m'aimes paaaaaaaaaaaas ?


SPONGGG... ploc ploc ploc
Schplaff
une tarte vient de tomber en supplément. C'est offert, c'est jour de fête. Il ne l'a pas vue venir, il n'en connait pas la provenance, et c'est le regard triste qu'il observe la foule autour de lui.


Bouffer bouffer, y'a que ça qui compte pour vous ? et l'art dans tout ça ?
Ben t'as qu'à nous en donner du lard, on d'mande que ça !!


Pauvre Francisco qui maintenant marche aux côtés des crevards en silence. La tête cabossée, le cœur en miettes. Va s'exiler notre troubadour, ça va pas trainer.
Il paraît que les anglois ont un sens du lyrique bien plus développé que cette bande d'incultes.
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)