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[RP] Epistolaire : Woh! Eh! Vous êtes où, putain!*

Breiz24
Y’a des fois, il faut faire simple.

Cette fois là en était une. Pourquoi ? Parce qu’une brunette avait souhaité se planquer chez elle, puis ensuite partir se dégourdir les guibolles, et qu’elle était partie avec son soupirant, son frère, sa sœur (Wowohohoooooo), et encore un autre presque soupirant, que le frère et la sœur étaient rentrés au bercail, avec un soupirant de plus – celui de la sœurette – et que des trois autres – aka la Cerise et deux qui soupirent après dont au moins un l’avait déjà embrassée – étaient dans la nature. Et l'embrasseur avec la Cerise, de source fraternelle, donc pas jalouse du tout, donc fiable - la preuve il avait dit "ma soeur et l'autre naze".

Clair, net et concis, donc.




    Griotte de Blanc Combaz, tu avais écris que vous seriez je cite « bientôt de retour ». J’exige des nouvelles.
    Breiz


Et zou, un messager fut envoyé sur les chemins. Ce qu’il ignorait c’est qu’il n’était pas au bout de ses peines. Car outre trouver la destinataire du message, il en avait un autre à remettre, et « discrètement » qu’elle avait râlé, la rousse.



      Enguerrand,

    Je ne sais pas où vous êtes mais je vous somme de me donner de vos nouvelles. Griotte est sous ma responsabilité, et j’exige de savoir où elle est, avec qui, et ce qu’elle fait. Et je vous garantis que s’il lui arrive quoi que ce soit, je vous en tiendrais pour personnellement responsable.
    Breiz.


Bin non, elle n’allait pas s’embarrasser à faire des ronds de jambes pour le Vaisneaux, déjà bien habitué au ton sec et net de la rouquine.

Et le messager ? Bah il poireaute, parce que la rousse a aussi imposé qu’il ne reparte pas sans au moins une réponse, et qu’il insiste bien pour avoir les deux. C’est dur, la vie de messager.


[attention, ceci n'est pas une insulte mais une manière de s'exprimer dans le sud, d'où l'auteure est originaire]
_________________
Enguerranddevaisneau
La veille du départ, deux silhouette se dessinent dans l'ombre de la nuit.
Nevers, ville ou l'Enguerrand et la Cerise s'étaient enfin retrouvés seuls.

Une vie sans chaperon -pour la jeune fille- il n'y avait que cela de vrais, la preuve étant, les deux fabuleux et chastes baisers qu'ils avaient partagés.
Il fallait ajouter qu'en soit, bien que de simples contacts, ils voulaient en dire beaucoup plus pour les deux adolescents.
En effet, en compagnie de la bâtarde, enfin le baron retrouvait la fougue, l'impétuosité qui seyait parfaitement à son age. Enfin il redevenait à son contact le gamin de seize étés qu'il n'aurait jamais du cesser d'être.
Certes, quand il n'était plus en sa présence, il regorgeait de nouveau de l'indolence et des problèmes qui seyaient plus à un adulte, mais il ne pouvait décemment plus se passer de ses bouffées d'airs prodiguées par la Blanc-Combaz.

Ils avançaient donc, tout deux en direction du coche de L'Ittre, nouveau sujet de débats entre le blond et la brune, cette dernière ne voulant pas je cite "Se taper la honte devant Isa". Mais voyager à pied n'était pas pour plaire au Vaisneau, qui en vrais mâle avait su imposer son choix.
Arrivé sur place, un messager, envoyé par Breiz. Sourire narquois de L'Ittre envers la Grouillotte chaperonnée qui s'efface très vite quand tout en discrétion est glissé dans sa main un plie signé par la rouquine.

Une moue dubitative tandis qu'il s'installe en coche, un sourire pour la Griotte, et le voila qui parcourt des yeux les mots de la Grousse. Le ton était net, cassant, et n'apportait pas discutions, ce qui eu pour effet d'irriter au plus haut point le jeune homme. Cela devait donc rester secret. Un mot pour la jeune fille:


Permettez qu'avant le départ, je rédige une lettre purement professionnelle, pour...Hum...Mes affaires.

Lui non plus n'attendait aucune réponse, c'est pourquoi après avoir trempé sa plume, il répondit au dos du billet:

Citation:
De nous, Enguerrand de Vaisneau, Baron d'Ittre,
A vous, Breiz de Sémur, dite la Grousse,

Salutations.

Qu'il est charmant de recevoir missive aussi aimable de votre part. Certes, les règles de politesses ne sont pas votre spécialité mais nous avions osé espérer que vous prendriez au moins la peine de nous saluer.
En vain.

Sachez que nous partons de suite en compagnie de Griotte rendre visite à Isatan, amie de votre protégée, et connaissance pour nous même. Il va de soit que nous veillerons sur elle, et nous nous exaspérons de voir que vous ayez pu penser le contraire, sachant l'affection que nous éprouvons par la jeune Blanc Combaz.

Nous vous tiendrons bien évidemment au courant de l'avancement de notre voyage, et rendrons compte à votre si gracieuse personne si problème il y a.
Mais diantre, prenez la peine d'enrober un peu vos écrit, je ne suis pas le gueux du coin, et n'étant pas non plus votre intime, j'ose espérer que vous ferrez part d'un peu plus de respect à l'avenir.

Saluez le colosse blond pour moi, mangez un peu, la peau sur les os n'étant pas des plus esthétique, et s'il vous plait, faites en baver au paon de ma part.

Bien à vous.

Enguerrand de Vaisneau.

Ps: Si joint, un cuissot de sanglier, chasser par ma Maisnie, espérant vous voir un peu plus charnue à mon retour.


Et un sourire qui rehausse sa lippe alors qu'il quitte le confort du coche pour fournir au messager exténué et en toute discrétion, un lettre ainsi qu'un cuissot de viande empaqueté dans un sachet de toile.
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Breiz24
Il est cinglé !

Elle regarda la viande d’un air fort peu ragoutée, agita le papier, relut la lettre, amusée.[

Il est cinglé ce mec ! Berthe ! Beeeeeeeeeeertheeeeeuh !

La viande fut tendue à la gouvernante, avec pour recommandation de s’en débrouiller, et la rouquine saisit plume et vélin.



    Cher Enguerrand,

Je vous remercie du soin que vous prenez de Griotte, et j’avoue espérer que vous n’en prenez pas soin de trop près. Soyez mignon et contentez vous de chastes baisers voulez vous ? Cela ferait plaisir à la vieille rombière que je suis à vos yeux.
Je ne connais pas cette dame que vous allez visiter, aussi vous seriez bien aimable de m’indiquer où elle vit afin que mes messagers puissent vous trouver.

Je vous remercie de prendre soin de ma santé et gage que ma gouvernante saura cuisiner votre présent au mieux – car elle seule règne sur la cuisine chez moi – et je regrette bien que vous ne soyez pas là pour partager ce repas avec nous.

Sincèrement,
Breiz.

PS : Fais bien attention à elle, je t’en prie.


Et le messager fourbu repartit, priant pour trouver un collègue à la taverne des postes. Ou au moins un cheval frais.
Pendant que la petite famille festoyait, et même Breiz, car elle avait recommencé à s’alimenter normalement depuis quelques semaines à présent.

_________________
Griotte
[Au clair de la lune,
Mon ami Vaisneau,
Prête-moi ta plume
Pour écrire un mot.]


Abandonnée aux mains de la jeune fille, la plume du baron crissait de douleur en traçant de grosses lettres bien grasses au dos du message que la bâtarde avait reçu. - Non, elle n'y avait pas répondu de suite. Et alors ? - Le bout de parchemin n'était pas bien grand. La réponse serait donc toute aussi brève que la bafouille que la rouquine lui avait fait parvenir la veille. Ca lui apprendra à faire la radasse !



Départ pour la Guyenne avancé. Z'êtes à la traine. Sommes à Bourges pour quelques jours. Si tu veux me contacter, nous ferons escale à Limoges. Pouvez aussi nous rejoindre en cours de route...

Hop ! Une petite invitation à la fin, pour faire style "On n'est pas parti sans vous. C'est vous qu'être en retard !".
La môme ne s'attendait pas vraiment à ce que la feinte fonctionne, sa chaperonne improvisée était bien plus Rusée que ça, mais avec un peu de chance, ça atténuerait les réprimandes qui ne tarderaient surement pas à tracer leur chemin jusqu'aux deux adolescents.


Grouillez-vous de porter ça à Sémur. La rouquine va vous faire une tête au carré s'non !

Le messager berrichon dépêché en taverne croiserait surement en route son confrère bourguignon, qui arrivait en sens inverse. Même s'il chevauchait rapidement, la môme n'était pas sur que Breiz lui fasse un bon accueil quand elle réceptionnerait la missive de la morveuse.

D'un autre coté, si la rouquine s'acharnait sur son coursier, elle n'aurait peut-être plus assez d'énergie pour se lancer à la poursuite de la bâtarde et lui faire sa fête à coup de "Tu nous as pas prévenus !" - "Pouvez pas partir seuls. C'est dangeureeeeux !" - "Tu nous as demandé de te protéger et tu te barres ?" - "On t'aurait fourni une escorte." - "Tu pars toute seule avec le bloOond ?!" - Milooo paaas coooonteeent ! - Et si tu sais qui vous tombait dessus ? - "Griotte de Blanc-Combaz, fais gaaaaffe à tes feeeesses !"

L'en avait déjà mal à la tête, la môme.

_________________
Breiz24
Visiblement, on ne lui répondait que sur le dos des rouleaux qu’elle envoyait. Conclusion ? Elle allait devoir écrire plus. Pour qu’on lui réponde plus. Logique.
Elle délaissa son ouvrage donc, couvrant la robe d’un linge immaculé, et s’installa à la petite table de sa chambre, ouvrant son écritoire. Fallait écrire plus, elle allait le faire. Le messager avait été sommé d’attendre à la cuisine et de pas enquiquiner les marmitons dans leur travail. Ca, ça voulait dire qu’elle était de mauvais poil. Parce que d’habitude, elle leur filait à bouffer aux messagers. Bon, celui là en aurait surement un peu aussi, on pouvait compter sur la gouvernante de la maisnie pour ça, mais tout de même.

Vélin, plume, encrier. Check.




    Griotte,

Espèce de petite dinde écervelée ! Tu sais que je t’aime, mais parfois tu mérites un bon secouage de ciboulot ! Tu as intérêt à faire attention à toi ! Franchement, partir avec Enguerrand ! J’espère au moins que sa garde vous accompagne et que tu es protégée !
Garde une dague dans ta manche choupette, et n’hésite pas à la brandir si le besoin s’en fait sentir.

Nous ne vous rejoindrons probablement pas, c’est toujours trop compliqué les voyages comme ça avec les enfants. Tu verras bien quand tu en auras. J’aurais aimé que tu nous avertisses tout de même. Sois prudente et n’hésite pas à nous écrire si tu as besoin de quoi que ce soit. Nous devrions pouvoir te faire parvenir de l’argent ou te rejoindre si tu as besoin.

Prends bien soin de toi et te laisse pas marcher sur les pieds.

Je t’embrasse,

Breiz.


Eh, vous, là, remuez vous l’train !

« Vous, là », c’est le messager berrichon, qui a à peine eu le temps d’avaler ses tartines avant de devoir repartir à fond de train rapporter ça d’où il vient. Et visiblement, il n’y a aucun moyen de négocier ça avec la rouquine, qui le suit jusqu’aux écuries, histoire de s’assurer qu’il remonte bien sur son cheval et repart dans la bonne direction. Non mais !

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Griotte
Aaaah, quelle joie de voyager avec Griotte de Blanc-Combaz ! Le baron allait s'en mordre les doigts. Elle avait passé la journée à pester contre les cahotements du coche qui les bringuebalaient à droite à gauche et n'avaient eu de cesse de soulever son estomac. Il était à présent complètement essoré.

Entre deux oeillades noires en direction du Vaisneau, qui avait refusé de poursuivre la route à pieds - il était donc le seul responsable de son état lamentable - elle avait trouvé le moyen de maudire inlassablement ce duché de bouseux, qu'ils étaient obligés de traverser pour atteindre la Guyenne. Elle s'était pourtant jurée de ne plus y mettre les pieds après son séjour forcé dans les geôles de Limoges. Heureusement que la Jarretière lui avait donné un coup de pousse pour s'en extraire.

La peste soit sur Breiz aussi ! - enfin pas trop non plus quand même - Elle recevra une lettre de lamentations dans les jours à venir. D'ailleurs, le messager quittait l'auberge en cet instant, laissant derrière lui une môme blafarde attablée devant un repas au quel elle n'avait pas du tout envie de toucher. Son estomac était encore tout tourneboulé.




A Breiz la Rusée !

As-tu missionné un chaperon pour me surveiller durant mes déplacements ?

Hier soir je suis tombée sur un homme, que j'avais croisé à Sémur à plusieurs reprises. Un certain Ira', ou quelque chose du genre. Je l'ai vu également à Nevers quand je vous ai faussé compagnie. Et là, comme par hasard, je le rencontre à nouveau en terres limousines. Etranges coïncidences, n'est-ce pas ? Avoue que c'est toi qui l'envoie pour nous épier le blond et moi ! L'espion démasqué m'a assuré qu'il ne travaille pas à la solde de mon père, ce qui m'aurait de toute façon grandement étonné. Crois-tu qu'il a remarqué mon absence ? J'en doute fortement.

M'enfin ! Je t'écris pas pour te parler de mon padré, mais pour te demander de rapatrier ton guignol. La confiance règne ! Ca fait plaisir... mais comme je sais que ça partait d'une bonne intention et que tu te fais du souci pour moi, sache que le voyage se passe pour le mieux. Nous sommes arrivés à Limoges, où finalement nous ne nous attarderons pas. Nous devrions arriver à Montauban dans quelques jours. J'espère que tout se passera bien une fois sur place.

Passe le bonjour à Milo et embrasse Gauvain de ma part.

Griotte

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Breiz24
Il y a des moments comme ça, où c’est la défection absolue. Où on ne sait ni que dire, ni comment, ni que faire, ni rien. Et surtout, où on pèse ses mots.
Breiz n’en était pas encore là. Mais pas loin. S’il était facile, dans une taverne, sous le coup de l’émotion en apprenant une nouvelle, de réagir au quart de tour et de planifier toutes les suites à donner, il était beaucoup plus délicat d’écrire à une grande sœur en rébellion contre son père et la société pour lui expliquer posément de ramener ses miches à la maison pour s’occuper de sa sœur. Surtout au vu des circonstances.
La rouquine prit cependant la plume, s’assit à son écritoire, et se retrouve face à un vélin. Avec devant les yeux l’image d’un petit corps rouge dont elle ne savait rien sinon les mots horribles résonnant à ses oreilles avec la voix d’Anne Blanche.




    Chère Griotte,


Je comprends que tu sois en colère si tu as l’impression que cet homme te suit. Mais je te garantis que je ne le connais pas, je tiens à toi mais pas au point de te perdre par manque de confiance.

Ma chérie, je me moque que tu me haïsses de toutes façons ou que tu me croies. Des évènements bien plus graves me poussent à t’écrire aujourd’hui.
J’apprends à l’instant que ta sœur a été grièvement blessée sur la route entre Dijon et Sémur. Elle était escortée par la mère de Karyl et un homme que l’on m’a présenté comme étant le père du blondinet. L’on m’a dit qu’ils avaient été roués de coups par des malfrats, mais je peine à y croire quand on sait qui a formé Félina au maniement des armes.
Ton père réclame vengeance mais est selon Anne incapable de dire si ta sœur va bien ou pas : il ne lui a pas rendu visite.

Rentre ma chérie s’il te plait, ta fratrie va avoir besoin de toi. J’écris de ce pas à Baile et à Karyl à Nevers, et je me rends dès que possible au chevet de ta sœur. Je m’occupe également de prévenir ton frère. Retrouvons nous vite à Dijon ma chérie, c’est là qu’est ta sœur.

J’enverrais des nouvelles sitôt que j’en aurais.
Sois prudente et prie pour elle.

Nous t’embrassons tous.

Breiz.


Et d’un. Le messager ne ferait pas la route car la rouquine s’employa à écrire un deuxième courrier, à déposer dans les mains du Vaisneau.



    Enguerrand,


La sœur de Griotte vient d’être grièvement blessée sur la route entre Dijon et Sémur. Le messager lui a déjà donné un courrier qui le lui annonce. J’ai essayé de le faire avec le plus de tact possible, mais je vous en conjure, veillez sur elle. Et raccompagnez là à Dijon, où Alycianne se trouve et ou nous nous rendons.
Soyez prudents. Répondez moi je vous en conjure et donnez moi de ses nouvelles si elle ne peut le faire elle-même.

Prenez soin de vous.

Breiz.


Et de deux. La rouquine releva la tête vers on mari, se mordilla la lèvre, ferma les yeux, et reprit son pénible travail.



    Chère Baile,


La mère de Karyl vient d’être retrouvée grièvement blessée aux coté d’Alycianne, guère plus brillante.
Soyez au plus vite à Sémur je vous en conjure, afin que nous puissions tous nous rendre à leur chevet à Dijon où elles ont été rapatriées.
Je m’occupe de préparer le voyage et ce qui peut être nécessaire aux blessés (il y aurait également eu le père de Karyl dans les retrouvés, j’ignorais qu’il en eut un).
Eusaias brame pour réclamer justice au Conseil mais n’a visiblement pas pris la peine de se rendre au chevet de sa fille, aussi j’estime qu’il est de notre devoir de nous soucier d’elle.

Essayez d’en informer Karyl avec tact, je ne sais pas s’il sait lire ou pas, je n’ai donc pas prévu de courrier pour lui.

J’attends de vos nouvelles au plus vite.

Breiz.


Plus qu’un. Courage, rouquine, après tu pourras commencer à préparer les bagages de ta maisnie, et ensuite, quand vous serez en route, tu auras enfin le temps de mourir de peur entre les bras de ton mari. En attendant, agis.



    Cher Cassian,


Je t’écris aujourd’hui, n’ayant pas eu de tes nouvelles depuis fort longtemps, et en ayant une grave à t’apprendre.
Ta petite sœur Alycianne a été retrouvée grièvement blessée auprès de Félina et d’un homme présenté comme son compagnon, sur la route entre Dijon et Sémur.
Pardonne moi d’être aussi franche, mais as-tu vu ton père ? L’on m’a dit qu’il avait été directement au conseil en apprenant la nouvelle au lieu de se rendre auprès de ta sœur. As-tu plus de nouvelles ? Es-tu encore en Bourgogne ?

J’ai prévenu Griotte ainsi que Karyl, et nous allons nous rendre auprès d’Alycianne dès que possible, partant demain ou après demain au plus tard. J’espère te voir très vite.

Prends soin de toi,

Breiz.


Chose faite. Trois messagers furent envoyés au triple galop vers trois destinations dont une incertaine : il devait se renseigner sur les agissements et déplacement d’un paon, excusez du peu.

La rouquine devait maintenant sonner le branle bas dans sa maisnie. Triste affaire. Triste voyage.

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Griotte
La nouvelle était tombée comme un coup de maillet, broyant le semblant de gaité que la môme commençait enfin à retrouver au près du blond baron. La vie ne lui accordait-elle un sourire que pour mieux la poignarder dans le dos ? Souffre, bâtarde ! Tu n'es pas faite pour être heureuse. Croyais-tu que tu pouvais échapper au malheur qui te poursuit depuis que tu as poussé ton premier cri dans ce monde vérolé jusqu'à la moelle ? Tu es bien naïve, pauvrette.

Alycianne se mourait. Son ainée s'en voulait de ne pas avoir été là pour la protéger. Elle avait passé la soirée de la veille à se maudire d'avoir quitté Nevers en laissant sa petite soeur derrière elle. Cassian avait promis de veiller sur elle. La môme l'avait maudit lui aussi, lui et son père. Où était-il le fringuant Balbuzard lorsque sa fille cadette se faisait passer au fil de l'épée ? Qui avait osé s'en prendre à l'innocence même ? Pourquoi ? Pourquoi elle ? Que faire ?

Autant de questions qui avaient trotté une bonne partie de la nuit dans la tête de la bâtarde. Elle avait dormi d'un sommeil agité, se réveillant plus fatiguée encore, qu'à son couché. Elle devait écrire à la rouquine.




Breiz,

Je ne trouve pas les mots pour exprimer le dégoût que m'inspire l'attaque qu'a subit Alycianne.
Je suis inquiète. Fais moi parvenir de ses nouvelles dès que son sort sera un peu moins incertain. Je prie pour que le Très-Haut la garde en vie et lui face surmonter cette épreuve. Oui, je prie ! Tu te rends compte ? J'ai tellement peur pour elle que je me suis même rendue à l'église de Tulle pour y bruler un cierge afin que 'Cianne s'en remette. Je n'ai pourtant pas l'habitude de me rendre dans les lieux saints, mais je ne voyais pas ce que j'aurais pu faire d'autre pour l'aider.

Même en étant présente à ses cotés, je ne vois pas ce que j'aurais pu faire de plus pour elle. Je sais que Cianne est entourée par des personnes qu'elle aime et que vous prenez tous soin d'elle. Son sort est scellé. Nous ne pouvons qu'attendre et espérer sa guérison. Dieu que j'ai peur de la perdre !

Enguerrand et moi sommes bien loin de la Bourgogne. J'ai décidé de poursuivre la route jusqu'à Montauban. Nous y serons d'ici deux ou trois jours. Si la santé de ma soeur est aussi critique que ce que tu m'as annoncé, même si nous faisions demi-tour en l'instant, nous ne serions jamais de retour à temps pour la voir sourire à nouveau. Car elle va sourire à nouveau, n'est-ce-pas ?

Nous faisons au plus vite.
Embrasse Alycianne pour moi. Dis-lui que je l'aime et qu'elle n'a pas le droit de nous abandonner comme ça.

Griotte

_________________
Enguerranddevaisneau
Taverne déserte et limousine, le baron noie avec volupté la tristesse qui enserre ses côtes depuis que la nouvelle leur avait était délivrée. Voir Griotte dans un tel état d'agitation avait simplement rendu notre blondin aussi agité que possible, et les nombreux verres ingurgités n'avaient guère rendus le sourire à ce dernier.

La petite Cianne blessée, peut être mortellement.

C'était trop. Cette gosse avait était la seule qu'il avait su apprécier. Souriante, innocente, elle survolait tout les mômes qui avaient croisés la route du blondin, les surpassant en innocence et en lumière. Oui, la Cianne était lumineuse est aussi chaleureuse qu'un rayon de soleil.
Rayon qui semblait décliner suite à une attaque des plus barbare.

Calmer Griotte avait était ardu, toutefois, après quelques mots réconfortant, le baron avait réussi à l'envoyer au lit. Une fois installer au bureau de sa chambre, il avait donc trempé la plume, et répondu à Breiz.





Citation:
Breiz,

Salutations,

J'avoue sans honte que la nouvelle que vous m'annoncez là n'est guère des plus rassurante et créer en moi une peur éminente quant au sort de la petite Blanc-Combaz.
Griotte semble vouloir continuer, jugeant que sa présence au chevet de sa soeur ne changera rien d'autant plus que le voyage nous prendrait de nombreux jours, autant dés lors continuer vers Montauban.
Toutefois, je vous mande de me donner des nouvelles de la môme le plus souvent possible, et de veiller sur elle autant que faire se peut.
Quant aux sort des malandrins qui ont osés poser la main sur elle, j'ose espérer qu'ils seront au minima pendus, du moins avant mon retour.

Rassurez vous, nous devions nous rendre en Anjou, mais j'opte pour vous rejoindre à Dijon à la place.
Embrassez la petite pour moi, qu'Aristote vous protège vous et les votres.

E de V

_________________
Breiz24
Cette fois ci, les mecs, c’est la merde.
La rouquine, ainsi qu’une bonne part de sa maisnie, avait élu domicile dans deux ou trois chambrées d’une auberge de bon aloi. Et depuis ?
Bah rien. Niet. Nada. Pas une seule mini nouvelle de ce qui avait pu advenir de la petite Rouge et de son escorte.
C’est donc la mort dans l’âme qu’elle reprit la plume pour rédiger un seul et unique courrier tant en écrire deux lui semblait pénible.



    Griotte, Enguerrand,

Voici trois jours que nous passons à Dijon, où Alycianne aurait du être rapatriée pour être soignée, la ville étant la plus proche du lieu de l’attaque.
Or, pourtant, à notre plus grand désespoir, nous ne trouvons nulle part quelqu’un capable de nous informer. Une gigantesque omerta plane sur ce qui leur est arrivé. Nous n’avons non plus ni nouvelles de Karyl, ni de Cassian.

Griotte, essaie même s’il t’en coute d’écrire à ton père, je crains qu’il ne soit le seul à pouvoir t’informer de la santé de ta sœur.
Nous continuerons quand à nous a essayer de la voir.

Soyez prudents et répondez moi vite, je vous en supplie.

Breiz.

PS : Enguerrand, prenez soin d’elle ou je vous promets, vous me le paierez !


Et le coursier de partir à fond de train, stimulé par la jolie quantité d’or – avec l’autre moitié au retour avec une réponse – que la rousse lui avait remise.

_________________
Griotte
La Blanc-Combaz tournait en rond dans la chambre d'auberge qu'elle occupait depuis la veille au soir. Elle attendait le retour d'Igor, le colosse travaillant à la solde du baron. L'homme de main avait pour mission de se rendre à l'Alabrena, pour récupérer les quelques vêtements et bibelots que la jeune fille avait laissé chez la Saint Just après avoir quitté la Guyenne dans la précipitation, quelques mois plus tôt.

L'idée de croiser à nouveau la Comtesse répugnait la bâtarde, qui avait tout fait pour retarder le jour où elle remettrait les pieds à Montauban la Réformée, mais l'anxiété montait au fur et à mesure que le temps passait.

Et si quelqu'un avait mis la main sur son butin durant son absence ?

Dès que la nuit sera tombée, elle ira le chercher. En attendant elle tournait en rond comme un lion dans sa cage, maudissant Igor qui ne revenait pas assez vite à son goût. Elle interrompit ses allées-venues en entendant frapper à la porte, qu'elle alla ouvrir dans la précipitation.

Soupir de déception. Ce n'était qu'un messager. Un messager bourguignon.
Lecture fébrile. Aucunes nouvelles d'Alycianne, ni de Cassian. C'était de plus un plus inquiétant.
Aux grands maux les grands remèdes, la môme s'installa devant la petite table et se décida enfin à écrire à son père. On l'aurait obligé à écrire sous la contrainte, que les mots auraient été tout aussi dénudés d'affection. Ca c''est son coté "adolescente en pleine crise de rebellion contre son père" comme dirait Breiz.




A Eusaias de Blanc-Combaz,
De ta bâtarde.

Je t'écris depuis Montauban, où j'avais quelques affaires à récupérer.

J'ai eu des nouvelles inquiétantes au sujet d'Alycianne. On m'a dit qu'elle a été attaquée sur les routes du duché et qu'elle se trouverait entre la vie et la mort. Est-ce vrai ? Où se trouve-t-elle ? Est-ce-que tu prends soin d'elle, au moins ? Et Cassian, où est-il ? Il m'avait promis de veiller sur elle pendant mon absence. Je savais que je n'aurais pas du partir et la laisser seule avec lui...

Je reprends la route dès demain pour rentrer au plus vite et me rendre au chevet de ma soeur.


Un autre mot à l'intention de la rouquine, pour lui signifier qu'elle avait bien réceptionné sa missive.



Breiz, tu me fous les pétoches. J'ai écrit à mon père. Et n'affiche pas un sourire victorieux !
Nous sommes à Montauban. Reprenons la route dès demain.
Griotte

_________________
Breiz24
Toujours aucune nouvelles. Dijon ville mortelle pour la rousse et le blond, qui ne sortaient presque plus tant l'ambiance mortifère de la ville les atteignait.
Et de la petite fille en rouge, aucune trace.

Avec un soupir, la rouquine reprit plume et vélin pour rédiger une courte missive à l’attention de la cerise – mais pas celle avec une robe blanche à pois verts – et l’envoyer.



    Griotte,

Toujours aucune nouvelle. J’essaye de me dire que ta sœur va bien, car si elle était passée de vie à trépas, l’on aurait eu vent de la cérémonie lui rendant hommage.
Elle doit donc être en quelque hospice, ou château proche de Dijon appartenant à des amis de ta famille. J’aimerais être à son chevet pour pouvoir te tenir au courant. Et lui dire que tu penses à elle et que tu arrives bientôt.

Soyez prudents, je vous en prie.

On vous embrasse.
Breiz, Milo, Gauvain et Elin.

PS : Berthe te fais dire qu’elle attend ton arrivée pour refaire de la brioche. Ce qui signifie d’après Gauvain que vous avez intérêt à vous dépêcher, parce que la brioche c’est bon, et qu’on en aura pas tant que vous n’êtes pas à Dijon !


Le courrier fut confié à un coursier qui reçut pour ordres de vérifier chaque étape de la route la plus logique entre Montauban et la Bourgogne.

_________________
Eusaias
Les plaies d'Alycianne, les âneries de Cassian, les soucis de Jusoor, la lettre à Griotte, qu'il était compliqué d'être un père à plein temps. Les plaies avaient été pansées, les gros yeux avaient été fait à Cassian, Jusoor fut conseillée et désormais la lettre à sa fille allait être rédigée. Pour un homme d'arme, un amoureux de la guerre, ce genre de combat quotidien l'éreintait et comme d'habitude il se promit de prendre plus de personnel pour l'aider.

Assis à son écritoire le Balbuzard se mit au travail.



Citation:
A la cadette de mes filles,
L'enfant terrible, Griotte Blanc Combaz
Bonjour.



C'est bien a regret que je confirme les rumeurs qui disent qu'Alycianne fut blessées gravement lors d'un affrontement en Bourgogne.

Ces jours ne sont plus en danger et chaque jour que dieu fait, je la veille et la soigne au mieux.

Ne blâme pas ton frère et ne te blâme pas non plus pour ceci. La seule faute est mienne et jamais j'aurai du vous autoriser a parcourir les chemins seuls, vous étiez trop jeunes.

Rentre au plus vite, nous en discuterons de vive voix et Alycianne sera contente de te voir.


Je t'embrasse fort.

Ton inconscient de père.

_________________
Griotte
Quatre jours que la morveuse rongeait son frein. Au début elle avait trouvé ça drôle. Semer le Vaisneau au détour d'un chemin lui donnait une nouvelle excuse pour le narguer lorsqu'il l'aurait rattrapé. Elle allait pouvoir se foutre de lui, de son fichu coche et de cet idiot de Bertrand, qui, grace à son sens de l'orientation déplorable, avait conduit le baron on ne sait où en lui faisant faire moult détours tandis que la gamine empruntait un raccourci en compagnie de deux gaillards armés jusqu'aux dents. Parait qu'ils allaient l'accompagner jusqu'à ce qu'elle soit de retour à bon port. Génial ! Deux nouveaux chaperons dans les pattes...

Deuxième jour d'attente. Le sourire avait laissé place à des sourcils froncés. Pourquoi mettait-il autant de temps à arriver ? Au troisième jour, un pli anxieux ne quittait plus son front. Il lui était arrivé quelque chose, mais pourquoi n'avait-elle aucune nouvelle du coche et de ses occupants ? Elle avait interrogé des voyeurs ayant emprunté la même route qu'eux, mais personne n'avait vu leurs traces. Et s'il avait fait demi-tour ? Peut-être qu'il avait décidé de changer de direction...

Quatrième jour. La môme se préparait à reprendre la route. Le baluchon était posé à ses pieds. Assise devant une choppe et un bout de parchemin crasseux, elle rédigea quelques mots qui arriveraient en Bourgogne bien avant elle. Merci pigeon express !




Breiz,

Papa m'a donné des nouvelles de Cianne. Il m'a dit qu'elle est tirée d'affaire et qu'il prend soin d'elle. Es-tu parvenue à la voir ? Vous êtes toujours à Dijon ? Je ne vais pas tarder à arriver. Je me rendrais directement à son chevet pour m'assurer qu'elle va bien et lui tenir un peu compagnie. J'ai du mal à l'imaginer alitée pendant sa convalescence. Elle va vite avoir la bougeotte ! Faudra l'occuper.

J'ai paumé le baron près de Clermont. A moins que ce ne soit lui qui m'ait paumé ? Si ça se trouve il est peut-être devant moi. Je ne sais pas... Nous nous sommes séparés en deux groupes. J'étais persuadée qu'en prenant le chemin de droite nous arriverions plus vite. Lui affirmait que celui de gauche serait plus rapide. Tu me connais, je suis têtue, lui aussi. On est chacun parti dans une direction différente en se donnant rendez-vous dans la ville suivante. Le premier arrivé aurait gagné, sauf que voila, ça fait quatre jours que j'attends de voir son coche franchir les remparts. Je trouve ça louche, mais personne n'a croisé sa voiture. Me suis dit qu'il a peut-être décidé de tracer jusqu'en Bourgogne pour arriver le premier et pouvoir se vanter que je suis à la traine. Tu l'as vu ?

A bientot !
Griotte

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Breiz24
La rouquine avait entendu des rumeurs ça et là, quelques informations à gauche à droite. Mais rien de bien concret. Aussi la lettre de la gamine arriva-t-elle comme un soulagement pour la rousse.
Ne pas avoir vu Alycianne tout ce temps était inquiétant. Au regard des nouvelles apportées, si personne ne savait ou était l’enfant, c’est qu’elle était protégée.



    Griotte


Je suis heureuse que tu aies eu des nouvelles de ta soeur. Je n’ai pas encore réussi à savoir où ton père l’héberge, peut-être est-elle simplement au palais ducal, c’est encore là qu’elle serait le plus en sécurité.
Je ne sais pas quoi te dire à propos d’Enguerrand. Nous ne l’avons pas vu à Dijon en tous cas. Ni entendu parler d’un baron blond retrouvé dans un fossé. N’aies crainte. Les hommes ont toujours eu un très mauvais sens de l’organisation, et une logique dépourvu de bon sens. Ne t’inquiète pas, il finira bien par arriver.
Quand à toi, sois prudente sur les routes. J’espère que tu es escortée. A défaut de bon sens, les hommes ont souvent des muscles fort utiles.
A très bientôt.

Breiz.


Et la lettre, pleine de précieux conseils, fut portée à un coursier avec message de se grouiller, et de tenter de repérer un blondinet chouinant près d’un carrosse à l’essieu brisé au bord du chemin.

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