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[RP] Epistolaire : Woh! Eh! Vous êtes où, putain!*

Enguerranddevaisneau
[ Clermont, un monastère.]


Dans la cour vide de gens comme de décor, un baronnet pestait, suant à grandes gouttes alors qu'il s'acharnait sur un potager.
Travailler la terre n'était décidément pas une de ses activités favorites. En effet, outre fatiguer le jeune homme, cette tache avait également l'honneur de lui salir les mains, ce qu'il ne supportait pas outre mesure.

Comment en était il arrivé à travailler au milieu d'une bande de moines aux déviances douteuses? Nuls ne le savait, mais une chose était certaine, s'était que le chemin de gauche n'était pas le plus rapide.
Arrivé entre les murs religieux, il s'était vu alpagué de manière dérangeante par un cureton qu'il avait envoyé aussi sec sur les roses grâce à une répartie pleine d’élégance et de finesse.


VA T FAIRE METTRE IVROGNE!!!!!

Qu'on se le dise, le coche de baron roulait ou il le désirait, et peu importait que ce soit sur la plantation de carotte qui nourrissait la population locale qui vivait sous la famine depuis des lustres.

Le problème étant la quinzaine d'autre moines qui firent leurs apparitions, armés, et qui l'obligèrent à faire pénitence de son vocabulaire plus que branlant.

Fin de journée, enfin, il prend la plume et écrit:


Citation:
Ma douce cerise,

Je ne sais comment exposer ce qu'il m'arrive, mais ceci me tiendra, à mon plus grand dam, loin de vous.
Je suis cloîtré dans un monastère, où une bande de curés tente de m'apprendre les préceptes aristotélicien, travail honorable en soit si il ne me détenait pas contre ma volonté, c'est pourquoi je vous demande de ne pas m'attendre, ne sachant pas quand je reviendrai.
Vivez dés lors, pensez à moi autant que je pense à vous. Le très haut seul sait à quel point vous me manqué, mais des mots couchés sur un parchemin ne pourront définir le manque que j'éprouve.

Vous me manquez.

Enguerrand.

PS: Je vous aime Griotte de Blanc Combaz


Il l'aimait, qu'on se le dise.
Aussi.

_________________
Enguerranddevaisneau
Une vie pourrie aux confins d’un monastère des plus fallacieux, un jeune homme en proie à d’énormes questionnements tente à qui mieux mieux de réchauffer deux menottes transies de froid à la lueur d’un cierge.
Que fait il ?
Il prie.
Qui ?
Aristote.
Pourquoi ?
Par ce qu’il est un pauvre pécheur, du moins de l’avis des moines qui peu à peu ancrent en lui leurs idées immondes pleines de bons sentiments et d’amour de son prochain. L’Enguerrand est influençable et méprisable, mais aujourd’hui il aime dieu.
Et Griotte.

Suite à sa prière, le voila donc devant un pupitre, à écrire une longue lettre à celle qui protège l’être cher.
Elle est rousse, elle est belle, elle est chaude comme la braise-ah ah.


Citation:
Breiz,

Le Bonjour,
Comment se porte votre charmante petite famille ? Fort bien je l’espère, le très haut n’étant guère en proies à causer des troubles au sein d’une famille unie comme la votre.
Pour ma part, me voila encore enfermé dans un monastère à laver mon âme de tous les péchés que j’ais pu commettre par le passé. Aristote est maintenant mon guide et me transporte peu à peu vers les méandres de la félicité.
Mais faisons fi de tout cela pour en revenir à mon sujet préféré : Griotte, ma future épouse que je ne toucherai pas avant le mariage, cela va de soit. Comment se porte-t-elle ? Pense-t-elle à moi ? M’aime t’elle encore malgré mon absences, mange t’elle à sa faim ? A-t-elle des ennuis ?
Tant de questions auxquelles je vous pries de répondre, veillez sur elle, il me tarde tant de la retrouver, et de l’emb *rature* la serrer dans mes bras en tout bien tout honneur et dans le plus grand respect de l’aristotélicisme.

Que le très haut vous garde vous et les autres.

Enguerrand de Vaisneau, baron d’Ittre.

Ps : Mes courriers sont surveillés, pardonne moi pour la tournure quelque peu impersonnelle, mais le moine chargé de ma surveillance, bien que myope, reste très baraqué.


L’Enguerrand n’était guère pieu, juste surveillé.
Et le moine serait content.

_________________
Griotte
** Bourgogne - Y en a au moins une qui est arrivée à destination...**

La Griotte tardait à répondre au baron. Elle avait laissé passer les jours en ruminant la rancoeur et la colère que la dernière lettre du Vaisneau avait fait naître en elle. La prenait-il pour un benêt ? Comment gober l'excuse à la mords-moi le noeud qu'il lui avait sorti pour justifier son absence et le silence dans lequel il l'avait laissé pendant des jours durant ? "Un enlèvement organisé par des moines" - Non mais on aura tout vu ! Et pourquoi pas des petits bonshommes verts descendus du ciel pour l'emmener vers l'infini et l'au-delà, tant qu'on y était ?

Ce mensonge monumental avait rabaissé le blond à la case "troufion de première". Il en prenait cher pour son grade lorsque le sujet de la conversation avait le malheur de se tourner vers sa personne. Et si en plus la morveuse se trouvait en la compagnie du géant, n'en parlons pas !

Oui ! La bâtarde boudait. Elle n'avait pas l'intention de répondre, mais en recroisant quelques jours plus tard le messager qui lui avait porté la lettre en provenance du "monastère", elle ne put s'empêcher de le suivre, curieuse de voir que le pli ne lui était pas adressé. Evidemment, il était pour la rouquine. Ses deux saligauds complotaient dans son dos ! Elle le savait depuis le début, mais elle fermait les yeux en feignant de l'ignorer, mais là, c'était différent ! Griotte ne voulait pas donner de ses nouvelles au blond et Breiz n'avait pas à le faire à sa place, non de non !


RaaAAAHiiiiiaaAAAh !

Terrible cri de guerre, qui rendit le messager sourd lorsque la morveuse embusquée se jetta soudain sur lui pour lui arracher la lettre des mains, alors qu'il s'apprêtait à la tendre à sa destinataire. Une bousculade et la voila qui déchirait le parchemin en mille morceaux.

J'vais l'étriper ! Le fracasser ! Lui maraver sa face ! Il va morfleeeer !

Elle piétinait avec frénésie les débris qui jonchaient à présent le sol.
Irrécupérable, cette missive. Elle lui avait fait la peau !


Je l'aurai un jour ! Je l'aurai !
_________________
Breiz24
Griotte de Blanc Combaz ! Ça va pas non ?

Elle, elle ne connaissait pas le messager, mais il ne lui fallut pas bien longtemps pour comprendre d’où il venait. A l’homme interloqué –et sourd, donc – elle indiqua un muret où s’assoir pour se remettre de ses émotions.

Depuis quand tu détruis le courrier des gens ? Sale petite morveuse mal éduquée !

Ça, c’était pour la faire réagir. Après un « vous, bougez pas d’ici » au messager dont l’audition semblait encore chancelante, elle traina la gamine à l’intérieur de l’auberge, une main fermement repliée sur le poignet de l’adolescente. Elle connaissait Breiz l’amie, elle allait devoir survivre à Breiz la mère. Ça va piquer. D’ailleurs, sourde à toute protestation, la main de fer traine la cerise vers la chambre qu’elle occupe à Dijon, l’y pousse, et referme soigneusement la porte.

Tu as dix secondes pour te justifier, jeune fille.

Regard sévère, sourcils froncés, pointe du pied qui fait tap tap tap tap tap, la totale.

Faut dire que si elle savait les histoires de monastères et de petits hommes verts, elle ne serait pas loin de penser comme la gamine, voire déjà en train de lui chercher un nouveau blondinet pour l’épouser. L’Enguerrand était touchant, mais il y avait des limites tout de même. Non mais !
Bon, sauf qu’elle n’en savait rien pour l’instant, et que de toutes les façons, elle attendait des explications. Et plus vite que ça !

_________________
Griotte
Oeillade provocatrice et mâchoire qui se serre. La morveuse indocile allait-elle attendre que le compte à rebours se mette en route et qu'il en arrive au terrible "uuuuuun", annonciateur d'une bonne raclée, pour répondre à la question de Breiz ? Bof ! Elle avait plutôt envie de lui balancer à la face un « T'as besoin d'un boulier pour compter jusqu’à dix ou quoi ? », mais ça aurait été la torgnole assurée. Changement de discours, donc :

Mais meeerde, quoi ! Enguerrand a pas l'droit de t'écrire.

C'est comme ça et puis c'est tout !

J'veux pas qu'il te parle de moi. Il va encore raconter n'importe quoi pour s'faire bien voir et s'faire passer pour une victime alors qu'c'est qu'un sale plouc !

Oui, oui ! L'histoire de l'enlèvement par les moines à beaucoup de mal à passer.
La vérité est parfois difficile à entendre... ou à lire !


Pourquoi il nous fout pas la paix au lieu d'nous mener en bourrique, hein ? Ah oui, pa'cqu'il prend plaisir à s'foutre des gens. Il s'est bien joué de moi en m'faisant croire qu'il m'aimait !

Et elle avait été assez stupide pour se laisser berner.

En vrai il espère qu'une femme surtitrée lui tombera dans les bras. En attendant il m'a pris pour un bouche-trou - Enfin on a pas fait des choses douteuses tous les deux, hein oh ! M'regardes pas comme ça ! En plus il doit m'trouver trop moche de toute façon. J'ai entendu Bertrand qui s'foutait d'ma tronche en disant à Igor que j'ressemble à une planche à pain et qu'les aut' conquêtes du baron étaient beaucoup plus mignonnettes et remplumées que moi.

Ouais ! La morveuse était à une mâle-ratée que personne ne trouverait jamais séduisantes. Personne ne voudra jamais d'elle ! Elle ressemblait à une brindille sans formes. Elle était laide et repoussante en comparaison des belles nobles que le baron avait connu avant elle.

Ch'uis mooOOOche ! C'est pour ça qu'il est paaartiiii !

La Griotte se jetta sur le lit et éclata en sanglots.
Être amoureuse, ça vous met dans de ces états...

_________________
Breiz24
Oooooh ! Pauvre choupinette !

Breiz, la versatile.

La rouquine s’assoit donc sur le lit, surprise mais pas tant que ça par la brusque crise de larmes. Ne dit on pas que les premières amours sont les plus douloureuses ?
Une main se pose au creux du dos secoué de sanglots, et malgré elle, un sourire nait sur le visage de la rousse.


Il t’a clairement dit tout ça, Griotte, ou tu ne fais que l’imaginer ?

Une petite pause, le temps de se demander ce qui avait pu conduire la gamine à penser ainsi. Ce qu’avait pu dire le blondinet dans de précédents courriers ou bien au cours de leur périple en tête à tête.

Et puis j’espère bien que vous n’avez rien fait ! Il ne manquerait plus que tu sois enceinte !

Elle n’évoqua pas l’idée d’arriver vierge au mariage. Elle savait tout ce que Griotte avait bien voulu lui dire lorsque terrifiée, elle avait cherché refuge chez elle avec sa petite sœur, et elle ne poserait pas plus de questions. Ni ne chercherait à savoir si le Vaisneau était au courant de la situation. Car après tout, celle-ci était fort souvent la cause de fiançailles rompues ou avortées. Et si…

Et si tu as refusé ses avances et qu’il ne t’as pas forcé la main, c’est qu’il t’aime assez.

Et bien peu auraient hésité, pourtant, à la place du baron. Même en sachant de qui elle est la fille. Contrairement à ce que pensait la cerise, elle ne donnerait jamais à Enguerrand le Très Haut sans confession. Elle se méfiait du blondinet et était fermement décidée à bien cerner sa personnalité. Mais si Griotte l’aimait, et désirait l’épouser, qui était-elle pour l’en empêcher ?
D’une elle n’était pas de sa famille. Et de deux, elle était incorrigiblement fleur bleue. Toute personne l’ayant vue en présence de son mari en sont témoins : dans ses yeux brule l’amour le plus niais et total qu’on puisse imaginer.
Elle ne donnera donc pas son avis avant de se l’être forgé toute seule comme un grande. Et donc d’avoir écrit un courrier au baron pour lui signifier l’illisibilité du premier.
En attendant elle avait une cerise à réconforter.


Et puis d’abord nan, t’es pas moche ! Je t’interdis de dire ça ! D’ailleurs si tu étais moche, Attia ne t’aurait jamais choisie pour porter la tenue de clôture du défilé au Louvre en avril !

Si ça, ce n’était pas de l’argument béton !

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