Enguerranddevaisneau
[ Clermont, un monastère.]
Dans la cour vide de gens comme de décor, un baronnet pestait, suant à grandes gouttes alors qu'il s'acharnait sur un potager.
Travailler la terre n'était décidément pas une de ses activités favorites. En effet, outre fatiguer le jeune homme, cette tache avait également l'honneur de lui salir les mains, ce qu'il ne supportait pas outre mesure.
Comment en était il arrivé à travailler au milieu d'une bande de moines aux déviances douteuses? Nuls ne le savait, mais une chose était certaine, s'était que le chemin de gauche n'était pas le plus rapide.
Arrivé entre les murs religieux, il s'était vu alpagué de manière dérangeante par un cureton qu'il avait envoyé aussi sec sur les roses grâce à une répartie pleine délégance et de finesse.
VA T FAIRE METTRE IVROGNE!!!!!
Qu'on se le dise, le coche de baron roulait ou il le désirait, et peu importait que ce soit sur la plantation de carotte qui nourrissait la population locale qui vivait sous la famine depuis des lustres.
Le problème étant la quinzaine d'autre moines qui firent leurs apparitions, armés, et qui l'obligèrent à faire pénitence de son vocabulaire plus que branlant.
Fin de journée, enfin, il prend la plume et écrit:
Dans la cour vide de gens comme de décor, un baronnet pestait, suant à grandes gouttes alors qu'il s'acharnait sur un potager.
Travailler la terre n'était décidément pas une de ses activités favorites. En effet, outre fatiguer le jeune homme, cette tache avait également l'honneur de lui salir les mains, ce qu'il ne supportait pas outre mesure.
Comment en était il arrivé à travailler au milieu d'une bande de moines aux déviances douteuses? Nuls ne le savait, mais une chose était certaine, s'était que le chemin de gauche n'était pas le plus rapide.
Arrivé entre les murs religieux, il s'était vu alpagué de manière dérangeante par un cureton qu'il avait envoyé aussi sec sur les roses grâce à une répartie pleine délégance et de finesse.
VA T FAIRE METTRE IVROGNE!!!!!
Qu'on se le dise, le coche de baron roulait ou il le désirait, et peu importait que ce soit sur la plantation de carotte qui nourrissait la population locale qui vivait sous la famine depuis des lustres.
Le problème étant la quinzaine d'autre moines qui firent leurs apparitions, armés, et qui l'obligèrent à faire pénitence de son vocabulaire plus que branlant.
Fin de journée, enfin, il prend la plume et écrit:
Citation:
Ma douce cerise,
Je ne sais comment exposer ce qu'il m'arrive, mais ceci me tiendra, à mon plus grand dam, loin de vous.
Je suis cloîtré dans un monastère, où une bande de curés tente de m'apprendre les préceptes aristotélicien, travail honorable en soit si il ne me détenait pas contre ma volonté, c'est pourquoi je vous demande de ne pas m'attendre, ne sachant pas quand je reviendrai.
Vivez dés lors, pensez à moi autant que je pense à vous. Le très haut seul sait à quel point vous me manqué, mais des mots couchés sur un parchemin ne pourront définir le manque que j'éprouve.
Vous me manquez.
Enguerrand.
PS: Je vous aime Griotte de Blanc Combaz
Je ne sais comment exposer ce qu'il m'arrive, mais ceci me tiendra, à mon plus grand dam, loin de vous.
Je suis cloîtré dans un monastère, où une bande de curés tente de m'apprendre les préceptes aristotélicien, travail honorable en soit si il ne me détenait pas contre ma volonté, c'est pourquoi je vous demande de ne pas m'attendre, ne sachant pas quand je reviendrai.
Vivez dés lors, pensez à moi autant que je pense à vous. Le très haut seul sait à quel point vous me manqué, mais des mots couchés sur un parchemin ne pourront définir le manque que j'éprouve.
Vous me manquez.
Enguerrand.
PS: Je vous aime Griotte de Blanc Combaz