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La gargote Helvétique : [RP] De la guerre de l'Eglise contre nous

Jehane
Quand dans l'méli-mélo, elle préfère toujours le méli.


J'veux pu y aller, j'veux y pu yaller, j'veuspuyalleeeeeeeeeeeeer.

S'essuie l'nez d'un coup d'revers de la manche.
Renifle, pleure à chaudes larmes, renifle encore.

Il est où lui?

[Elle, c'est Jeje, une marionnette sympathique, aimable, jolie, rigolote parfois mais bon, elle reste une marionnette et pose un sacré problème à celle qui lui a donné vie.
Lui, c'est ...euh, comment vous dire...comment matérialiser une chose que personne ne voit, sauf elle, ma Jeje!
Vous l'avez compris, c'est là que se trouve la tuile! Elle, la Jeje, elle voit ce que vous pourriez appeler la fée Clachette, ou Casper ou encore euhhh je sais pas moi, Jiminy Cricket ?
Bien entendu, c'est comme ça, vous en conviendrez aisément que je perds totalement le contrôle de ma poupée.
Aussi mille fois pardon si il lui arrive de dire ou faire des choses qui pourraient vous heurter...cela est tout à fait indépendant de ma volonté.]

Mais euuuuuuuuuh, t'es oùùùùùù Pipo?

Secoue la tête, la main droite tape le front et la gauche tape le dos d'sa caboche.

Ohhhh là tout doux!! Si c'est pas honteux d'embêter l'monde au repos! Je conge moi ma Dame!

Ah te voilà toi. Il était temps que tu reviennes, il était temps que tu t'souviennes de c'que t'as laissé derrière toi, oui, derrière toi!

Non mais ça suffit, tu crois pas?

J'ai besoin d'toi! T'es jamais là quand j'ai.....

C'est bon, c'est bon, mais sache-le suis pas l'bon génie moi, d'accord?
Alors qu'est-ce t'as encore?

J'veux pu y aller!

Où ça?

Bein, à l'armée!

Ahhhhhh?

J'ai fait une grosse boulette!

Regarde ses pieds en s'dandinant.

Raconte à Pipo.

J'ai éjecté un soldat!

Et alors, t'es l'chef non?

Oui mais non, y avait aucune raison! Il a rien fait l'pauvre.

Bah c'est ça être chef. Pas besoin d'raisons!! Et puis il aurait pu faire mal.... ça s'appelle d'la prévention.

C'est qu'en réalité, j'ai pu ma tête à moi.

Va voir derrière l'arbre, elle est ptête restée dans l'casque.

RHOOOOOO

Trépigne, se tord les doigts d'impatience.

D'accord, jsuis toutes ouies!

C'est que j'ai aussi larguer Last.

Bein, pourquoi t'as fait çaaaaaa?

Parce qu'il m'a trahie.

J'm'en doutais! La blondinette, la Sainte Nitouche savoyarde, il se l'est faite!!!

Naaaaaaaaan, mais t'es monstrueux!
J'te déteste.

C'est toi qu'es v'nue m'chercher, hein, mais si tu veux, j'repars!

Nonnnnnn reste, mais dis pu d'bêtises!
Il m'a trahie dans l'sens où il a joué d'ses charmes pour m'attirer chez les ambuleurs.

Mouai...et l'aurait fait pareil avec la tite blonde!

Exactement!

T'es jalouse quoi!

Méeuuuu non, non et non!
C'est que du coup, chuis chez les ambuleurs et lui j'le vois partiqu'ment pu!
Hè hè hè entre-nous hein, l'Amsterdam, elle m'a écrit aussi et j'en ai pas fait un fromage, moi!

C'est un peu maigre comme motif de largage non?

Si! Justement, si mais chais pas comment r'venir en arrière.
Parsque lui, il m'a traité d'intemporelle, euhhhh, non, d'intempérie!

Zglourp

Non, j'me rappelle pu, mais il m'a retiré un point ...

Se ronge les ongles, les sourcils rapprochés du nez, preuve d'une profonde réflexion intellectuelle.

Ah viiii, voilà c'qui m'a dit le traitre, que j'faisais des crises intempestives!
J'me d'mande bien pourquoi y'm dit ça, c'est gratuit ,non?

On s'en fout!
Bon Jeje, avec ça, comme dirait l'autre, un d'perdu, dix de r'trouvés!

Ouiiii t'as raison, avec ça qui sont même pas dix chez les ambuleurs hein! Alors ça limite les choix, quand même!

Et Cendres, il te plait j'le sais!

Rhannnn arrête, si j'lui plaisais, l'aurait d'jà dit, non?
Et puis les autres, z'ont une amie, j'crois.

Mouai ça, c'est qu'un détail qu'empêche rien!

PIPOOOOOOO!
Tu prends beaucoup trop d'liberté j'trouve!
...........

Tu sais, moi aussi si j'voulais j'pourrais user d'mes charmes et tout obtenir d'mon chef!

Hummmm çà, ça m'étonnerait!

Dis qu'chuis un laideron tant qu't'y es!

Tout d'suite les grands mots! Tu sais pas faire ça Jeje, j'te connais moi!

Pourtant j'l'ai fait avec Last quand il m'a avoué qu'il savait pas trop s'y prendre avec les femmes; Qu'il fallait qu'j'lui appenne!
J'ai aidé non avec la lesson one: THE HELVETIQUE KISS?

C'est pas pareil Jeje, faudrait déjà qu't'apprennes les bonnes mannières!

Rhaaaaaaa pitié, non, pas ça!!

Changeons d'sujet!
Bon, et le Raoul qu'est-ce t'en penses du Raoul?

Beinnnnn, il a .... euh, il a pas....
Pfffff il a qu'un oeil.
Et puis, non, il a pas d'chapeau!

Tu veux que j'te dise?
Tu m'énerveuuuuuuuu, t'as toujours une pièce à mettre sur le trou. Et tu sais quoi? Le Raoul, bien dommage qu'il n'a pas qu'un œil parce qu'avec ses deux yeux et bien il te voit telle que t'es et jamais, tu m'entends, jamais il ne voudra d'une enquiquineuse comme toi!
Na

.....................................................

"Reniflage", juste pour se donner une contenance.
Demi tour sur elle-même, calmement, dignement, tête haute et bouche pincé, un pas puis un autre... amorce d'une démarche nonchalante et quelque peu théâtrale...

Où tu vas?

..............

Jejeeeeeeee où tu vas comme ça?

Voir Cendres.

Ah, c'est bien, t'es décidée, alors?

Ta tatata, c'est de l'ambuleur dont j'ai besoin.

Mais encore?

Un ambuleur, ça vend et ça achète, tout et n'importe quoi, non?

Euh, oui et?...ça m'dit rien qui vaille ça!

Et bien, j'm'en va faire du troc!

Nom de d.... Troquer quoi?

[Ne réveillez jamais l'eau qui dort!]

Demi tour, rapide et franc, les yeux exorbités et la voix menaçante.

TOI mon ami! Je vais te troquer toi, l'indomptable, le perturbé que tu es contre une conscience pure, saine et bienveillante!J'va m'rach'ter une conscience!!!

Non, Jeje, fais pas ça, nonnnnnnn

J'vais gênée tins!
_________________
Raoulleglabre
[Un fossé sous les tours de Tourbillon. La petite pluie fine de la veille a rendu le lieu boueux. Raoul, grandes chausses dans l'état qui convient, cuirasse milanaise à espalières rutilantes néanmoins. Le gorgerin lui tient le menton droit. Deux hallebardes plus loin, ça roupille]

Mon spadassin lisait et relisait le pli qu'il attendait depuis tant de temps. Ses longs doigts l'avaient maculé de terre et d'un peu de sang aussi. L'on saura aisément si l'on s'intéresse que cette aube, que les compagnies du capitaine des calotins avaient envahi les tranchées sedunoises. Les rangs helvètes n'avaient pas cédé. Saint Titus et Saint Bynar s'en étaient retournés en écho jusque dans les faubourgs de Lausanne.

Tu me manques, écrivait-elle.

Le ciel était bas et gris. Il semblait que Deos y voulut ouvrir les écluses du Ciel, ce jour. Il semblait qu'on ne puisse suivre que la croix de Rome ou celle de Genève. Ici-bas, pas d'innocent quand ils sont entre les doigts des dieux. Demandez à Ulysse !

Il faudra en tuer. Et beaucoup !

Citation:
27-03-2011 04:05 : Djun30 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
27-03-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "*Memento Domine famulorum*" dirigée par Namaycush.


Mon routier ne connaissaient rien aux intrigues de palais. Il était un soldat. Et fallait pas le faire chier. Entre Elle et lui, il y avait un capitaine gascon et la lenteur légendaire d'helvètes boudeurs et rancuniers contre les meilleurs hommes de la Terre. Grand bien leur fasse.

Mais qu'est-ce qu'elle me cause de tapisserie ?

Mon spadassin a de la culture, certes. Mais c'est surtout celle qui fait qu'en associant deux mesures de salpêtre, une de soufre et un peu de charbon, son cœur fait boum. Alors, vous pensez bien que les antiquités hellénistiques. Elle l'attendait. Pénélope qu'elle signait. Mon héros en était encore à se scruter l'intérieur de l'âme que les sabots d'une jument verte, gasconne donc, s'en vint troubler son humeur. La pogne large attira vivement vers lui la couleuvrine. La pomme déglutit l’asticot de poudre sombre dans le réduit qui lui était réservé. La mèche dépasse. Raoul aussi. D'un geste rapide et habile, il glisse une balle ronde dans la gueule de son serpent de fer. Un autre geste vif et une bille d'étoupe calent la fève métallique. Lentement cette fois, il promet les lèvres de son reptile jusque sous le cou de l'officier gascon. Sa joue caressait doucement le bois de la couleuvre de feu. La bouche sur la nuque de l'autre. Il était tout près. Guère plus de cent coudées. Une misère pour ce baiser de fer.

Pchiiiiiiiiiiiiiiiiiiitttt !

Le juron qui suit ferait rougir le lecteur tendre. Je nous en dispense par bienséance. Il pleut et l'on sait bien que l'humidité des délicats et discrets recoins n’est douce que pour les affaires du cul.
_________________
Cendres
Rome, c'est un peu comme l'Arlésienne... On en entend parler, mais on ne la voit pas des masses... Alors que l'armée du Bonheur avait encore fichu une rouste au Gascon, 56 combattants contre une petite trentaine et encore...

Le père Groar qui est parti se réfugier à Bourges prétextant un ravitaillement... Plus d'une semaine qu'il ravitaille... Tu parles d'une incompétence... Même pas fichu d'administrer Genève... Mon copain Namay qui fiche le camps toutes les 5 minutes... Même pas le temps de jouer avec lui... Elles sont frustrantes ces vacances...

Il regardait ses compagnons tourner en rond. Le dernier courrier qu'il avait lu mettait Namay au même rang que les Lions, L'Hydre et l'Eldorado... Limite insultant...

Au moins, eux, quand ils jouent, ils finissent la partie...

Fiche un coup de pied dans une caillasse.

Me fais chier moi aussi... Tiens je vais écrire à la Reine, ça me détendra un peu...

Voit Jehane arriver au loin, un peu furibarde...

Oulah... Les nenettes en pétard... Je me méfie... Je sais pas gérer ça...

Recule d'un demi pas et fait son sourire des grands jours, un peu tendu quand même.
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--Le_suisse
Citation:
25-03-2011 Guerre de Rome contre Genève : les croisés investissent le territoire confédéré

Sion (AAP) - Ce seizième de mars, une armée croisée portant bannière périgourdine et dirigée par Namaycush a été repoussée des remparts de Sion et amputée d’une bonne part de ses effectifs par l’armée du Bonheur dirigée par Cendres, chargée de la défense du canton.

Les forces occupantes de Genève, dirigées par Mrgroar au nom de l’Eglise romaine, avaient pourtant déclaré ne pas avoir de visées hostiles à l’égard des autres cantons de la Confédération Helvétique. Interrogé par des Helvètes à ce sujet, Mrgroar a affirmé qu’il s’agissait là d’une « attaque préventive et défensive » visant des membres du Lion de Juda, qui ne constituaient pourtant qu’une partie infime du corps de défense. Il a ensuite renouvelé ces déclarations d’intentions pacifistes envers le peuple helvète.

Cette situation semble difficile à comprendre si l’on ne remonte pas dans le temps pour y chercher les origines de l’implication de l’Eglise dans ce conflit. A la première croisade contre Genève, déclarée en 1456 et qui n’a jamais été officiellement achevée, se sont ajoutées une deuxième lors de la guerre de Genève contre le Béarn en 1457, puis une troisième plus récemment pendant la guerre de la République lémanique contre la Savoie. C’est à cette dernière occasion, alors que les combattants de Genève étaient sollicités ailleurs, que Mrgroar a saisi l’opportunité d’investir Genève, d’une part pour en éradiquer toute présence réformée, et d’autre part pour en faire le bastion des forces armées aux ordres de Rome.

Sa stratégie pour justifier l’invasion d’une terre souveraine a été de placer d’emblée le conflit sous l’angle spirituel, d’affirmer que Genève et sa politique n’étaient dictées que par un groupe d’hérétiques, et que ses visées étaient religieuses. Cette stratégie semble s'inscrire dans la ligne déjà adoptée lors des conflits suscités qui avaient pourtant des origines purement diplomatiques, il s’agissait bien de guerres temporelles. Ainsi, la dernière croisade a été déclarée le 20 janvier dernier contre la « République Réformée de Genève », titre que la ville n’a jamais revendiqué.

Et pour cause, ceux qui connaissent Genève savent combien l’idée d’une ville sous le joug de la communauté réformée est fallacieuse. Plusieurs membres historiques du Conseil de la République, telle l’éminente spéculatrice théologienne et mercaticienne Notwen de la Concorde, sont des croyants baptisés et fidèles au dogme romain. Depuis longtemps, la loi dite « Simultaneum » régit les rapports entre les communautés religieuses et assure au culte romain la disponibilité partagée de la Cathédrale Saint Pierre, bien que cette loi n’ait jamais été reconnue par la hiérarchie ecclésiastique. Peu avant la guerre contre la Savoie, un mariage entre une aristotélicienne réformée et un aristotélicien baptisé a été célébré dans la liesse. La cohabitation entre les religions n’est troublée la plupart du temps que par les évêques envoyés par Rome, souvent particulièrement belliqueux.

Même si Genève est le siège historique, mais non exclusif, de la communauté réformée (on en trouve à Pau, à Montauban, et ailleurs, où ses membres sont le plus souvent condamnés à la clandestinité), affirmer qu’elle est dirigée par un groupe d’hérétiques et l’appeler « République Réformée » constituent des abus de langage.

Comment comprendre, à la lumière de ces faits, que les troupes d’occupation aient évincé l’avoyer (maire) Powerjeff, baptisé, évidemment non Réformé, qu’elles aient lancé un assaut « défensif » (sic) contre la ville de Sion, concordataire et probablement la moins hostile à l’Eglise de toute la Confédération ?

Ce dernier assaut sur Sion entame la crédibilité de Mrgroar quant à ses déclarations de non agression de la Confédération. Beaucoup d'Helvètes craignent qu'il ait pour icelle le même genre d’intentions qu’il a eues pour Genève. S’il affirme n’avoir de velléités hostiles qu’à l’égard de la communauté réformée, il n’a pourtant pas hésité à démanteler les institutions et à occuper le territoire d’un Etat souverain qui est très loin de n’être peuplé que d’hérétiques.

Zarathoustra, pour l'AAP
Raoulleglabre
[Cornecul, ça valse dans la vie de mon spadassin en c'moment, c'est pas possible. Raoul, au bord de l'onde claire, pèche.]

T'as entendu ?

Quoi ?

'Coute !

Les deux visages inquisiteurs se tournent en même temps vers la bicoque où ils ont laissé Henrica. Les yeux scrutent. La truffe au vent.

Aahh !

Les corbeaux croassent.

Aahhhaaaahhhh !

Les deux hommes rejettent vivement leurs cannes et bondissent. Ils s'approchent. L'inquiétude les envahit imperceptiblement. Une avant garde arrière des gascons ? Viril, le visage fermé, mon routier saisit sa claymore et d'un geste impérial impose un retrait prudent à son compagnon de ligne.

AAAAHHHHHH !

Contre la porte, le pied pousse. Une lumière avare éclaire l'intérieur de la masure où la compagnie de mon sergent a établi ses quartiers.

MMMMMMmmmMMMMMMMMMMMMMMMMmmmmmmmmmmmm !

Raoul le glabre tourne un visage fermé vers l'autre que le saladier qu'il lance rageusement dans le pré dissuade d'une question de trop. Coup de pied rageur dans les hautes herbes de l'automne dernier, emmêlées par le froid de l'hiver. Mon Raoul manque de se trébucher et s'éloigne rapidement en bougonnant comme un calotin après la chorale quand il n'a pas eu l'amour de ses chérubins et le vin de messe. Re coup de pied contre le tonneau au bord de l'eau.

[...]

Derrière les deux routiers, Henrica accourt à moitié nue.


Raoul !

Ca y est ! ça y est ! J'l'ai pris !

Mon lecteur doit savoir que mon Raoul y a pourtant mis du cœur la nuit passée. De complies aux Laudes pour le moins. En vain. La petite sedunoise était restée obstinément close au frisson que mon héros prodigue pourtant avec tant de générosité. Juste de quoi lui pourrir la journée déjà avare de bruits de bataille et lui donner envie de taquiner la ligne en attendant le retour des romains et l'empilement des casques.

Quoi !!!!!!!!!!!! qu'ils répondent en coeur, les pauvres pécheurs.

Mon pied ! J'l'ai pris !

Plouf !

Mouvement vif, la pucelle ruisselle.

Ca va te calmer les ardeurs !

Mais j'l'ai pris qu'elle ajoute penaude.

Bon Dieu de bordel à Titus, mais qu'est-ce qu'i't'a fait ?

Je rappelle à toute fin utile à mon lecteur qu'une compagnie, dans l'armée du bonheur, c'est un sergent et sept soldats. Là, comme on s’est un peu battu l’avant veille, reste Raoul, capitaine sergent chef de première classe, un brave meunier compagnon de pèche, Bogos67, de son petit nom de baptême, qu'est resté près de l'âtre et la petite Henrica qui l'a encore à l'intérieur. Bogos67… Y'a des parents qu'il faudrait punir quand même. Ou les curés qu'ont laissé faire ça.

Mais rien de spécial... qu'elle murmure.

Pas possible, il a dû t'faire des trucs qu'on connait pas !

Paf ! calotte de mon Raoul au meunier indélicat voire limite insolent. Quand on s’appelle Raoul, on connait tous les trucs !

Mais non, j'te jure [...] D'ailleurs, c'est moi qu'ai tout fait [...] I'pouvait rien faire, il était paralysé ! I'tremblait d'partout ! I'r'gardait mon corps, il osait pas m'toucher ! I'a fallu qu'je l'déshabille moi même, sinon on y s'rait encore.


Henrica assise au bord de l'eau, rajuste son corsage qu'elle a pris soin de tordre. Il fait froid. Sa chair se boutonne. Ses tétons aussi. Derrière elle, les deux mâles écoutent religieusement.

P'is tout d'un coup, c'est parti tout seul comme ça dans mes mains […]

C'est quand même pas ça qui t'a fait prendre ton pied !

Mais attendeeeez !

Elle grelote et poursuit.

Alors, j'lui dit pleure ça t'fera du bien ! I'm dit qu'j'suis sa première femme ! I's'escuze presque ! Alors i's'met à pleurer mais tout en m'faisant [...]

Mouai !

Maladroitement ! P'is là tout d'un coup c'est parti !

Des fois, on apprend l'humilité de la bouche d'une pucelle. Les certitudes acquises par mon routier valsent comme les saints p'tits couillons d'Eugène sous la chasuble. Creuses et inutiles. C'était décidé, mon héros allait devenir romantique. Et pudique. Mon Raoul est toujours pudique quand il est romantique. Mahaud...
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Maria_paz
«Que le Soleil est beau quand tout frais il se lève, Comme une explosion nous lançant son bonjour !»
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Hola !

Les rais horizontaux s’insinuent sous les cils, percutent l’iris, attirent au coin de l’œil une larme aussi ronde qu’une perle de rosée.
Les larges pierres se réchauffent, l’herbe s’ébroue et la coccinelle amorce un étirement d’ailes ankylosées.

La broussaille baille.
Près d’elle, à l’égaillée, tout l’attirail.

Celui qu’on lui a collé sur les bras, formant un monticule informe et bruyant qui la contraint à ne plus voir plus loin que le bout de son nez.

- T’as pas le choix ! Et puis, t’as pas payé assez cher encore ?

- C’est trooop moche !

- T’es bien une gonzesse ! C’est pas un défilé de mode le chemin de ronde, pas besoin d'y faire la belle, surtout la nuit !

- Et puis c’est trooop lourd !

- Ça, faut r’connaître, t’es pas enflée.
- Bon, essaye tout ça, et si ça t’plait pas, tu me les ramèneras, ça va ?

- Grumff...

........

Minuscule, adossée aux pierres tièdes non loin de la poterne, presque avachie, la castillane plante fermement de larges incisives dans la peau flétrie d’une vieille pomme qui a survécu sous la couverture obscure d’une cave désertée.

On s’ennuie ferme.
Viendra, viendra pas ?
On s’ennuie et on s’la ferme.
Partira, partira pas ?

On s’emmerde oui ! A cent sous de l’heure !
Ça fait déjà un bon bout de temps qu’elle est suspendue aux nouvelles comme une vieille culotte ratatinée sur sa corde à linge et qui a eu le temps d’en faire deux cent cinquante six fois le tour sans péter l’élastique.

Coup de botte irrité dans la soupière.
Quand même pas me coller ça sur la cafetière non ? On dirait la gamelle de Cendres !
Hausse les épaules.
Sera toujours temps de demander de l’aide pour s’attifer.

Un peu plus loin, chacun s’affaire, occupe le temps. Clameurs lointaines et cliquetis de ceux qui se mesurent à l’épée. Au bout d'un sinueux chemin, deux pauvres pécheurs. Et puis il y a ceux qui boulottent, qu’ont toujours un boyau d’vide, ceux qui font des comptes sur leurs doigts, ceux qui sautillent comme des crapauds à la saison des amours…

Ça sent la tambouille, les feux de cheminées encore titillés par les tisonniers, les rats crevés, les, les… pissenlits, pour les trainards bucoliques préférant les racines.

..........

Les phalangettes sont agiles sur l’objet extirpé de la besace. Dénouent le lien de raphia.
Quasi carrée, une boite peut-être. Elle fait presque la largeur de la main.
Les doigts se crispent, font pression aux extrémités.
La boîte se gonfle, se gondole, se courbe, mais résiste…
_________________


aaallez me chercher Christoooooos !!!
Jehane
"Pas d'nouvelles, bonnes nouvelles" qu'on dit, mon œil!
J'aime pas les jours de garde, j'm'ennuie...

Chacun à un endroit stratégique observe sa parcelle d'horizon, prêt à hurler: Les voiiiiiiiiiiiilààààààààààà ou encore Chargeonnnnnnnnnnnnnns.

Rien, même pas le son des sabots d'un âne!
Juste un saloperie de saloperie! Il m'apporte un message en me ch.... dessus! Vieil emplumé va!

Le geste est brusque, (elle ne fait pas dans la dentelle quand elle n'est pas d'bonne!). Le volatile se débat.

Du calme sale bête, qu'elle lui dit.
Plok, qu'il fait contre le tronc.

Tais-toi... Il s'est tu...

Regard sur la bêbête inerte.
Pigeon vole?
Hop par dessus la muraille!
Non, pigeon saute haut!

Missive en main, elle lit et au fur et à mesure de sa lecture, son visage s'éclaire. Ses sourcils se soulèvent, la commissure des lèvres aussi et dans la nuit retentit un hurlement:

WAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!! MA RAYAYAAAAAAAA. Bras en haut, saut de l'ange.
Elle arriveuuuuu mon amieuuuuuu . Un bras en l'air, l'autre sur la hanche avec déhanchement dans le sens opposé au bras levé. (Suivez bien car il vous sera demandé de l'imiter.)
DEMAIN, RAYAYA SERA LA!!! Lala lalala..... Même mouvement mais dans le sens inverse.

Soeur Anne, ne vois-tu rien venir?

.......................................................

J'm'en doutais, c'est pas pour cette nuit!
Allez Jeje, demain faut être en forme!

Un gros tas de fougères, d'herbes.... quelques sacs de farine bien trop vieille pour en faire du pain et l'affaire est bouclée!
S'étendre et récupérer... Bonne nuit l'ami et l'ennemi
aussi...
_________________
Raoulleglabre
[A trop causer, on oublie d'faire et on fait chier l'monde. Sur la route de Lausanne]

Et m'aint'nant, on fait quoi maint'nant ?

J'en sais rien, tu nous emmerdes !

N'empêche que... J'aimerais bien savoir où qu'on va ! Comme ça ! Simple curiosité !

La compagnie marche. Mon héros tient la bride de son cartujanos de jerez et marche à coté. La bête piaffe mais faut toujours économiser sa monture. Surtout si on veut aller loin.

Mais i't'a dit qu'il en savait rien ! Qu'tu l'emmerdais alors !

Oui, Henrica est toujours dans l'histoire. Epanouie, heureuse.

Pas d'souci mon gars ! Dans la vie tout s'arrange !

C'est là qu'en général, il y a une petite musique qui vient vous tourner jusque sous les lobes des oreilles. On sent qu'il va se passer un truc. Du genre "Fin" affiché en gros en travers du paysage. Les lettres tracées d'une écriture élégante, fluide et soigneusement calligraphiée par la femme du réalisateur. Enfin, comme le film est pas encore sorti, elle est encore qu'assistante de production.

Y'a jamais d'vraie raison d'se biler ! tu vas pas nous faire un gros cul, on en a d'jà un !

On va pas marcher comme ça, droit d'vant sans savoir où jusqu'à c'que la besace soit vide !

[...]

Pourquoi pas ?

Tu t'sens pas en joie ?

On n'est pas bien ? là ?

Si...

Paisible ! A la fraiche ! Décontracté du gland ! Et on band'ra quand on aura envie d'bander !


Lala la la lalalala, qu'elle ajoute la petite musique de fin.

A suivre...
_________________
Rayanha
Enfin le départ!
On va les rejoindre qu'elle a dit la Cheffe. Youhou! La Raya elle est contente! ha ça! Elleva enfin revoir son aile et la serrer dans ses bras! Voir peut-être même combattre à ses côtés! 'Fin... ça , ça dépendra d'en face hein... On sait pas trop avec eux...

Sion en vue, on pose le camp devant les murailles.
Quartier libre pour tout le monde.

Vadrouillage dans les ruelles Sédunoises à la recherche d'une aile rousse.
Pas en taverne ... Mais où qu'elle est la Jéjé?
Allez! On longe les remparts, si elle garde Sion elle doit être quelques part au pied d'un mur.

Pas d'Jéjé au Nord, pas non plus au sud aucunes traces d'elle à l'est...

*Tape sur le front*

A l'ouest bien sur! qui connait l'Embrouille sait bien qu'elle est toujours à l'ouest! à force de perdre le nord, on se retrouve toujours à l'ouest...

Zou! Au pas de course! Un parterre de fougères, une silouhette allongé, des sacs de farines en guise d'oreiller et quelques bruit gluturaux...Une défense plus qu'active en somme...Pas de doutes! C'est elle!

Position "alors comme ça tu roupille?!": Un genoux à terre, l'autre jambe sur la pointe du pied, les mains frolent à peine le sol, juste pour garder l'équilibre, On redresse le popotin ... A vos marques! Prêt! Parteeeeeez!!!!!!!

YAHAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!

Galipette avant vers la cible, un rebond magnifiquement réalisé et on attéri à cheval sur la victime sans même qu'elle est eu le temps de soulever une paupière.

"C'est comme ça qu'on monte la garde ma naile?!
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Jehane
Le Jeje, elle dort bien sauf quand elle est excitée comme une puce et c'est le cas! Même qu'elle n'en a pas l'air, ses sens sont en éveil et veillent.
Aux aguets du moindre frémissement de fougères, de l'à peine audible pet de mouche suspect, de ....

Oups, qu'entends-je?

Une paupière se soulève, imperceptible comme l'œil du judas.
Les muscles se crispent...

Waw, ch'uis trop forte pour faire semblant de rien!
J'la vois la folle, elle croit qu'elle va m'berner!
Nannnn ma bellle, tu m'la fais pu à moi.
Vas-y, approche si tu oses....
Ahhhh nannnnn pas ça, pas la roulade à la c....

Spourkkkkkk.......... jglurp..... grouuuuu


Punaiseuuuuu Rayaya tu m'as éclatée comme une bouse!
T'aurais pas dûuuuuuuuuuuuu

Coup de rein et renversement de situation!
Jeje chante:

A dada sur mon bidet.
Quand il trotte, il fait des pets!

Raya rit tellement qu'elle ne peut parler.

Hihihi t'es moins fière hein là? Ah c'est comme ça, on épate la galerie avec des galipettes!

Petite accalmie pour s'embrasser, bien entendu, pour confirmer l'immense plaisir des retrouvailles.

C'est pas tout ça mais ch'uis à la bourre, j'crois.
Viens j'vais t'présenter ma troupe!
Avant l'départ, j'voudrais m'remplir l'estomac en taverne, pas toi?

_________________
Rayanha
Des retrouvailles, une grosse colation en taverne, quelques chopes (pour les muscles, parait qu'ça évite les courbatures), une nuit à la belle étoile à se raconter mille et une choses ... C'est ça l'bonheur! Pas besoin de l'chercher au bout du monde. Une amie sur qui on peut compter quoi qu'il arrive et ça va tout seul.

Les bonnes choses ont une fin dit-on ... ça dépend des jours en fait. Il est des matins où même quand le coq chante,que les chefs sonnent le clairon et que le glas retenti on est toujours heureux.

Ce matin là était comme ça.

P'tit dej' rapide, reveillage de troupe.

Un, deux, trois, quatre, cinq, six ...six???

-Ho! Il est où ton pote?
-Lequel cheffe? celui qu'on a paumé avant hier ou celui qu'a découché cette nuit?
-Bha c'ui qu'était là hier et qui manque à l'appel c'matin! J'sais bien qu'il en manque deux...tsss.... j'te leurs réserve les latrines à eux...Bon! Il est où Rod' ?!
-Ché pas cheffe... il était avec nous hier ... fallait pas qu'je le surveille pendant ma perm' quand même si?
-Bha si! Si vous vous surveillez pas entre vous c'est pas moi qui va l'faire hein! Tu crois quoi? Qu'c'est mon rôle? ... heu...ouais... bref! Va faire le tour des tavernes, des buissons, des charettes, des tas de paille, des ruelles... retourne toute la ville si faut! Mais ramène moi le! Et prend les autres avec toi. ça évit'ra que j'vous perde tous!Au signal vous êtes tous là! J'te tiens responsable du moindre absent, t'm'as bien compris!

Haussement d'épaule, gros soupire de désespoir...

Tu vois ma Jéjé, z'ont qu'un truc à faire c'est rester collé à mon c... à moi, et sont même pas capable de le faire bien! A la prochaine guerre j'me promènerais nue sous mon armure p't'être que comme ça ils me suivront mieux!
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Raoulleglabre
[Sous les murs de Genève, ses faubourgs, son lac, l'Arve et le Rhone, tout ça]

Les épées sont en bois ! La mitraille, un tas de cailloux et c'est tout !

On y' est ! Haut les saladiers ! Compagnie !

Les archers, trois par trois, en bataille ! Ont des arbalettes en bambou ! Tous les derrières qui prendront la poussière ahh oui ! Apprendront qu'à la guerre, il faut savoir rester debout ! Les archers sont au roi, mais la Gloire à celui qui la gagnera ! Et la gloire, là, elle est chantée fort en haut des remparts.

Mon pantalon est décousu, si ça continue on verra l'trou d'mon [...]

Mais il est rond comme un boudin !

Mon pantalon est décousu [...]

Tu crois qu'ils leur donnent de la gnôle pour les engager, les calotins ? Si j'aurai su, j'aurai pas v'nu ! Tiens ! Frapper des mecs en robe et des alcooliques !

T'inquiète donc pas, va, ils savent se battre.
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Rayanha
[Au pied des remparts, quand il ne se passe rien alors qu'on s'était préparé à beaucoup... ]

On laisse tomber les baluchons, les boucliers, les épées.
Tous les regards se tournent vers le haut des remparts où un spectacle navrant se déroule ...
Les machoirs sont décrochées de tant de ... heu... de tant de rien....

Kessifon cheffe?
C'est du gravier qu'y nous jette?!
Y descendent?

Chépa...

Kessonfé cheffe?
Faut qu'on jette des cailloux nous aussi?!
On monte?

Chépa... ...

Normal'ment on d'vait les calloter nan?
Chépa j'te dis! Si! On d'vait! mais tu vois bien qu'non!

Mon pantalon est décousu [...]

Silence dans les rangs... bouches bées, regards vides et bras ballants.
L'adversaire est decevant parfois...

Trouvez moi Jéjé .... vite....
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Kirkwood
Rodéo filé à Genève

Citation:
C’était une Genève fière et bonne
Qui n’demandait qu’le respect d’sa personne
Un jour son convoi d’poissons crus
Vu comme brigand convaincu
Par’ ost savoyard prit dans l’… dos
Trois cents coups de marteau dans les fondamentaux !

On demande justice sans trêve
Savoie dédaigne et répond « crève »
Outré Genèv’ appelle la foule,
Bourbin’ et Boccans choppent les boules
Ann’cy prend leur coup dans… la truffe
Les Helvètes au combat ne sont pas des Tartuffes !

Armées qu’on lève dans la fièvre
Savoie et alliés deviennent chèvres
Mais l’EA sort d’son balluchon
Croisade pour les grands cornichons
G’nèv’ assiégée, mains aux… collet
OMR veulent maintenant les Helvètes contrôler !

Namay lance son armée sur Berne
Espère ainsi qu’elle se prosterne
Wahl et sa compagnie tout-de-suite
D’vant G’nèves en attaque subite
Namay doit rentrer… dare-dare,
Il a raté son coup, le voilà en pétard !

Namay et ses sbires foncent sur Sion
Exercer toutes leurs dépravations
Cendres n’aime pas trop qu’on l’chatouille
L’Armée du Bonheur qu’on la gratouille
Puis celle de Namay perd ses… gens
La moitié de tués c’est trop décourageant !

Ainsi les Helvètes sont-ils classes
Tout vient, tout va et tout lasse
Mais si un quidam les bouscule
Y’aura pas l’ombre d’un calcul
Tous on lui dira je t’… arrête
Y’avait bien trop longtemps qu’j’avais pas coupé d’tête !
Aelig
Où nous partîmes 500 et par un prompt renfort nous nous vîmes...

-Attendez les gars, vous allez trop vite ! Faut faire demi-tour, j'ai pas pu compter tout le monde !

Court vers le capitaine.

-Cendres !
C'était prévu qu'on arrive à Genève si vite ?
t'étais pressé ma parole.
Parc'qu'on est vachement près du mur a vrai dire. J'voyais pas la bataille sous cet angle. Et j'ai jamais aimé les plans en plongé, surtout quand je suis en-dessous.

-Remarques, moi j'dis ça, j'dis rien, c'est pas la première fois que je bivouaque près des douves. A Sion c'était déjà pareil. Le comble c'est que je créchais à deux pas, mais derrière le mur. Et là, si on pouvait crécher à l'intérieur de l'enceinte pour changer?

-Va falloir escalader?

Tss tss tss.

Moi j'escalade pas, c'est encore un coup à me casser une jambe. Terminé les acrobaties. Je préfère les batailles rangées en bon ordre sur la plaine et me savoir les pieds collés au plancher.

[...]

-Bon, on peut toujours demander à un éclaireur de grimper, voir s'il met moins de temps à monter que descendre. Je vais en parler à la cheffe.

D'ailleurs, elle passée où? D'habitude elle est toujours la première à hisser les couleurs et sonner le tocsin...Me dis pas qu'elle est déjà partie se coucher...

[...]

Bon ben j'my colle alors.

Sort une corne de vache de sa besace

POUEEEETTTT !!!!!!!!!!

-Compagnie de la Cardabelle ! Levez les oriflammes !

-Qu'est c'que tu fais toi ? Non, j'ai dis hissez les oriflammes, pas sortez vos gamelles.

-J'ai sonné l'heure du souper ?

-Soldat ! Tu m'as bien regardé? Est ce que j'ai une gueule de cantinière ?!
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