[Rp] La chute d'un tyran

En ce beau dimanche après midi, le commissaire au commerce était venue voir si tout allait bien à la mairie de Muret, il avait passé une bonne journée avec les siens et quitta la mairie en direction de la caserne muretaine. Il se décida à gagner du temps en passant par la porte arrière de la mairie et prit à droite. Tout semblait si calme et le jeune homme souriait de béatitude, appréciant ce soleil qui se faisait estival et caressait son visage d'une infini douceur. Il pensa alors qu'il devrait aller au lac cette semaine, histoire de se détendre et de profiter des beaux jours. Et c'est à ce moment là que par instinct il sentit cette présence dans son dos, il s'arrêta alors net sur lui même et comprit qu'il ne se trompait pas, il leva les yeux droit face à lui et fixa une jolie battisse qui était droit devant. Une seconde avant que le premier coup ne s'abatte sur lui, il ne put que comprendre que s'était déjà finit et il esquissa un sourire amusé, sourire qui se déchira lorsque la lame s’enfonça sans manière dans son dos, ses yeux s'écarquillèrent et il partit dans ses songes, le temps devenu si lent il se revit à son premier mandat de maire de muret. Il revit son arrivée à la mairie, ses idées de l'époque, et tous ces gens, tous ces amis qui lui avait fait confiance et l'avaient suivit, tous ces amis qu'il aimait.. Ainsi de suite les souvenirs de ces différents mandats se succédèrent à chaque pénétration de la lame, et arrivé la onzième, il se laissa tomber sur ses genoux, toujours perdus dans ses pensées il revivait tous ces moments, toutes ces femmes.. Il avait tout eut pour être heureux et savait bien qu'il avait abusé bien des fois, mais il les avait toutes aimées et espérait du fond du cœur, que jamais elles n'en douterait.. Tant de plaisir dans cette vie, tant de joie, c'était ce dont il avait toujours rêvé, pouvoir être heureux et sourire jusqu'à la fin, pouvoir dire à la mort, qu'il n'a pas peur d'elle, car jamais elle ne pourrait être aussi heureuse qu'il le fut dans sa vie.. Toutes ces pensées l’accompagnées alors qu'il rampait sur le sol, il repensait à Muret, à tout ce que cette ville lui avait offert.. Et au plaisir fou d'avoir été le tyran de la belle ville. Il était temps qu'elle vive de ses propres ailes, que son bébé s'envole, et il savait qu'il pourrait être fier de sa ville jusqu'à la fin des temps..
Se trainant difficilement il finit par poser sa main contre le mur de la mairie et prononça ses derniers mots, les derniers mots d'un mort qui s'écroula face contre terre, et embrassa la terre pour laquelle il avait donné sa vie..

Que t'aimi Mureth.. e que t'aimarei totjorn..
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Le Lieutenant Deta sort alors du poste de Police, le bâtiment est adossé à la Mairie, s'apprétant à rejoindre Roqui qu'il avait apreçu en taverne son attention est attirée, par des cris sur l'arrière de la bâtisse, il voit aussi un homme partir en courant avec un objet brillant dans la main droite.

Se précipitant alors près à poursuivre l'homme qui semble s'enfuir, il arrive à la hauteur de Lize qui quémande du secours, elle est penchée sur un homme blessé gisant dans une flaque de sang, renonçant alors à poursuivre le fuyard il se penche sur le corps

"nonnnnnnnnnnnnnn mais mais c'est Julien"

se jettant à genou sur le sol, il se penche sur le corps de son ami, qui gît le visage contre la terre, le retourne délicatement et voit ses grands yeux figés qui semblent le fixer

"Julien, Julien mais réponds moi nom de dia c'est moi Deta"

Voyant le sang couler à la commisures des lèvres, le porte parole comprend vite que la blessure est grave, il se met alors de sa puissante voix à appeller

"au secours au secours, mais venez nous aider Julien est blessé "

Dans l'attente d'une hypothétique aide, il prend soin de mettre Julien sur le coté et de compresser cette vilaine plaie entre les épaules, puis lui dégraffe son col pour lui permettre de respirer

"Julien fais pas le con réponds moi bon sang, rassures toi nous allons te sortir de cette mauvaise passe"

Il entend alors qu'ont vient derrière lui, peu être du secours?...
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Detarnos Porte Parole du conseil Comtal d'Armagnac et Comminges

Elaia entend des cris dans la rue.
Elle se précipite vers le bruit derrière la mairie.
"Det, que se passe t il?"
Det s’agite dans tout les sens et indique le sol.
"Juju!!!il saigne"
Elaia se penche et dans la semi pénombre, distingue un corps recroquevillé au sol.
"Juju, mon dieu que s'est il passé? "
Elaia voit du sang et un couteau qui dépasse du dos de Juju.
Elle s'approche de son ami et l'entend raler .
"Mon dieu il est vivant!!!!"
" On va le transporter dedans , ici on n'y voit rien"

Apres cette dure journée de labeur Veronne, qui était enfermé dans son bureau toute la journée a l'abri des cris des marchands de la place principale, décida de sortir de sa mairie. A peine la porte entre ouverte, du sang rouge vif ruisselait entre les dalles de la rue. Il leva les yeux, là il vit ses amis entourant un individus, il s'approcha puis vis le visage de son grand ami.

JULIEN !!!!!! mais quesqu il c'est passé ??? Alllez ouvre tes yeux !!!! fait pas le con parle nous !!!!!

se relevant précipitament Deta se met alors à courir vers l'auberge la plus proche, entre comme une tornade, prend des mains le torchon de la tavernière et décroche les linges à secher devant le feu, puis ce saisit d'un broc d'eau fraiche et d'une bassine, ramenant le tout en un éclair de temps


"Voilà Pedro, dis moi ce que je peux faire pour t'aider, mais il faut le sauver"
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Detarnos Porte Parole du conseil Comtal d'Armagnac et Comminges

Ninne concentrée sur son ouvrage qui lui donnait tant de peine, un habit destinée à une amie chère qu'elle ne pouvait laisser confectionner par ces travailleuses, releva son nez en entendant à la fois des pas précipités, des voix confondues, tout ceci était indescriptible de là ou elle se trouvait.

Elle posa son tissu précautieusement et sortie de son atelier.
Les voix se faisaient plus fortes, des cris, une femme passa devant elle en courant, un groupe de personnes était là plus loin, elle sourit dabord se demandait ce qui méritait un tel attroupement plus devint plus inquiète en lisant quelques traits de visages.

Elle se dirigea lentement vers eux, puis découvrit des visages de plus en plus livides, elle remarquà alors une masse à terre, elle s'approche encore arriva à distinguer ce qu'elle pensait être un corps ..... s'avança encore ....et reconnu les vêtements si souvent touché par elle, ses jambes devienrent alors immobiles, comme plantées dans le sol, incapable de répondre à l'envie que lui dictait son esprit, courir...mais vers où ?.....elle resta là ....figée.... le regard bloqué sur ce coprs inerte secoué par ces gens qu'elle ne regardait même pas....espérant puis n'espérant plus..... juste savoir ..... sa bouche s'entrouvrie mais aucun son ne sortit ....
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Hino avait eu vent de cette histoire, tout le village semblait arrêté, tous retenaient leur souffle, mais la jeune femme ne voulait pas y croire.

Non...Pas Julien, qui aurait pu bien faire ça, c'est impossible !

Elle revenait des champs, interpellée par les villageois, elle retournait vers le village, le pas se faisant de plus en plus pressant au fur a mesure qu'elle se rapprochait de la mairie.
elle courait presque quand, au détour d'une ruelle, elle vit la scène et se senti parcourue d'un frisson glacial. Des gens courraient et criaient, d'autre restaient sans bruit et inerte, le temps semblait s’être suspendu.
Hino ne pouvait pas poser les yeux sur Julien, elle ne savait quoi faire, tant de personne s'affairaient déjà autour de lui pour essayer de le sauver.
La jeune femme serra ses mains, ne pouvant sortir un mot, et se sentant prise d'une grande angoisse et peur.
Hino se mit a prier, tout ne pouvait pas s’arrêter là, Julien ne pouvais pas mourir, elle implorait Dieu de toute ces force pour qu'il survive.
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Hadelize, penchée sur Julien laisse un peu de place à Pedroroy pour examiner le corps, elle était livide.
Elle en avait vu des morts, des blessés sur le champ de bataille mais……………Là c'était son Juju, son amie d'enfance, son amour à elle.
Leur complicité, tous ce qu'ils avaient partagés, les projets qu'ils faisaient, tout ça s'entremêlait dans sa tête, elle ne pouvait admettre qu'il l'ait abandonnée.

Une haine féroce la submergea pour celui qui avait fait ça.
Si elle arrivait à le retrouver, ce n'est pas devant la justice qu'elle le traînerait mais dans un coin sombre d'une ruelle, et elle inventerait des cruautés pour le laisser mourir à petit feu.

Toutes ses pensées se bousculaient dans sa tête, tout en continuant de surveiller le souffle presque imperceptible qui sortait de la bouche du blessé.
Comme tout le monde dans les cas de détresse, elle pense au très-Haut.
La vue du curé lui redonne espoir.

Elle marmonne des prières qu'elle croyait oubliées quand le médicastre demande de l'aide

Je suis costaude, j'peux aider à le porter en douceur.
Même lui enlever sa chemise, j'suis pas bégueule et pis…………..c'est juju!
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L'homme était toujours étendue sur le sol, comme enveloppé d'une bulle les sons et gestes lui semblaient à la fois amplifiés et muet paradoxalement, il était perdue, était t-il mort? à la fois si près et si loin des siens, à un pas de l'autre coté, il ne comprenait rien et subissait cet instant devenue si long et atroce. Tout semblait flou, et Julien n'était plus que l'ombre de lui même..

Quand tout à coup... Un léger souffle.. qui in extremis le fit se tendre sur toute sa longueur, comme traversé d'un éclair effrayant ..
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Hadelize aidait les autres à porter Julien vers la mairie.
Ils étaient entrain d'essayer de le soulever avec le plus de douceur possible quand elle sentit le corps faire un soubresaut.
Elle tient plus fort pour ne pas le faire tomber et les larmes s'écoulent à gros flots..

Dites! Dites! Dites…………..
Il a bougé! Vous croyez qu'il va se réveiller?

Attention de pas lui faire plus de mal hein!

Allez doucement, on y va.
L'est pas loin la mairie

Elle espère que ce n'est pas le dernier souffle qui s'est échappé mais n'ose le demander.
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Les rues grouillées d'une petite foule, présente en criant "c'est juju, c'est jujuuuuu!" Hugues pensait qu'aprés ses longues missions en terres étrangères ou tout simplement hors de muret, julien un vieil ami avait prit par la force des scrutins la province. Rien de cela, puisque les élections étaient passées et julien ne faisait pas office de parade. Alors que c'est il passé, hugues était donc inquiet.

Il vit un groupe plus serré que les autres porter un corps dans la mairie, peinant pour certains, pelottant pour d'autres. Ce corps ...... est Juliendetolosa son vieil ami. Et les cris faisait écho à une attaque menée contre lui. Honte à celui qui lève son épée sur son frère armagnacais ou commingeois.

Il fit une place avec son cheval dans la foule, épée à la main et gaillardise dans les yeux et le coeur.
Il fit pied à terre une fois arrivé devant l'entrée de la marie. Et il aida les personnes présent à supporter un peu moins de poids d'un corps mourrant.
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Hugues vit une femme assise, et l'invita avec lui aider le petit groupe.

Demoiselle venez vous nous serez d'une aide précieuse.
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Elaia , se penche sur le visage de Juju .
"Mon ami , si tu sens ma main sur tes cheveux, bouge ta main"
Elle fixe alors la main du malade, et retient son souffle.
Un moment se passe et tout d'un coup les doigts de l'ex maire se mettent à se serrer. Pas fort, ni longtemps mais visiblement tout de même.
"Lina ma belle, regarde !!!! Juju m'a entendu !!!!!"
Elaia attire son amie prés d'elle et la pousse vers le lit dans lequel est couché Juju.

[Faim une fois, fin deux fois]

Ana avait appris. Oui, la brune, folle, souriante, déjantée, avait appris la nouvelle. Elle s'était mordu la lèvre a sang pour ne pas hurler sa frustration et sa colère, qui étaient surtout là pour masquer son inquiétude et sa peine. Elle avait appris par ses amis, qui étaient aussi les siens, et ne parvenait plus a penser a autre chose.
Elle avait appris, et elle était sortit précipitamment prendre l'air. Les autres n'avaient pas besoin de voir a quel point cela l'affectait. Ils le savaient, mais ils ne le verraient pas. C'était les dernières brides de sa fierté d'autrefois.

Elle déambulait dans les ruelles, le regard vide, l'esprit lointain, les pensées tournées vers son cher ami. Cet ami qui avait été là dès son arrivée dans cette ville, cet ami avec qui elle avait tant rit, qu'elle avait tant taquiner, tant embêter. Cet ami avec qui elle avait tant partagé. Cet ami qu'elle avait tant aimé, et qu'elle aimait toujours. Son coeur se serra dans sa poitrine, et un sanglot étouffé monta a ses lèvres. Elle le retint, serrant les dents. Elle avait déjà pleurer à cause de lui, bien que personne ne l'ai jamais vraiment su, et elle ne voulait pas pleurer a cause de lui. Non. Elle ne pleurerait pas, même si l'angoisse la tuerait a petit feu.

Elle n'osait pas en fait, aller le voir. Elle avait peur de cette vision qu'il lui offrirait. Pourtant, elle ne pouvait résister. Elle devait le voir. C'était comme un appel irrésistible. Elle ne pouvait lutter. Alors, elle se rendit a son chevet. En arrivant, elle apprit que Lina était prêt de lui, avec Elaia. Alors, elle resta sur le pas de la porte, à contempler le vide, et à réfléchir, les laissant seules avec lui. Au bout d'un moment, elle se releva et repartit. Sa place n'était pas là. Pas maintenant. Ils avaient toujours eu une grande complicité alors, elle espérait qu'il sentait sa présence, même de loin. C'était une façon de sa rassurer en fait. Comme une autre. Elle reviendrait peut être. Et il serait peut être trop tard. Alors elle s'en voudrait. Mais le temps n'en était pas encore là.
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¤~~¤ Anastasia de Noëlla ¤~~¤

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C'est la gorge serrée que Patou entra dans la piéce...
Aux cotés de son ami il y avait déjà Lina et Elaia prêt de lui.
Patou s'asseya aupres du lit et lui prit une main
Puis doucement à l'oreille il lui dit
"Tiens bon julien ,résiste...on tient tous à toi ici
tu es plus qu'un ami pour moi juju presque un frére..alors
faut tenir..Ce salaud qui a osé faire ça je te jure je le retrouverais
Patou se releva et en regardant sa chérie lui dit
"prend bien soin de lui" toi aussi Linoa faut être aux petits soins avec notre ami
Quand je lui ai parlé.... j'ai eu l'impression qu'il m'entendait
Bon je reviendrais plus tard ,en espérant qu'il aille mieux
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Chef -maréchal de Muret

Ana revenait. Oui déjà, elle n'avait pas réussi a s'éloigner bien longtemps. Déjà elle entendait des petits cris et reconnut la voix de Lize. Sauvé... ? Il y avait un espoir alors. Un sourire éclaira brièvement son visage, et elle courrut rejoindre le petit groupe qui se trouvait autour du blessé, bousculant ceux qui se trouvaient sur son chemin au passage. Oui, Ana n'était qu'une vilaine... brute!
Elle était entrée donc cette fois, et se retrouva devant le grand blessé toujours allongé, le médicastre s'accroupissant a ses cotés. Celui-ci hochait d'ailleurs silencieusement la tête en tâtant le pauvre brun.

Autour se trouvait un joli petit groupe de femmes. Pff, ce tombeur! Elle voulait tenter de détendre un peu l'atmosphère. Il était solide le vieux gaillard, et elle était persuadée qu'il allait s'en sortir. Elle lâcha donc:

Il serait temps qu'il arrête sa comédie! Et arrêter d'avoir les yeux mouillés, il attend que ça! J'suis sure qu'il voulait juste vérifier qu'on serait toute là pour lui... Chose faite

Pour elle, la colère cachée derrière ses taquineries bien connues était un moyen plus tranquille d'extérioriser. Quel idiot! se faire poignardé comme ça, et a coup sur, il n'avait même pas réagi. Pas bien glorieux! Mais, elle devait bien avouer qu'elle était morte d'inquiétude. D'ailleurs, il lui payerait cette fichu journée s'il s'en sortait! Parole de vilaine brune! Malgré tout, elle se rapprocha un peu de lui, et posa son doigt froid sur le nez du blessé quelques secondes. Puis elle se pencha vers l'oreille de julien et murmura quelques mots:

Je vais attendre ici que tu te réveilles, et tu sais bien que j'aime pas attendre, alors, fais vite bisounours!

Elle ne pouvait pas dire de choses gentilles dans une telle situation. Et puis, ça ne lui ressemblait pas. Julien savait... il la connaissait bien... Elle savait qu'il comprendrait. A moins que les coups l'ai transformé en blond... ou qu'il soit rouillé... possible aussi. M'enfin bon.
Elle ne voulait pas déranger le médicastre pendant son nouvel examen, aussi s'éloigna-t-elle de nouveau, rapidement, quelques mètres plus loin. Et elle commença l'attente... avec les autres...
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¤~~¤ Anastasia de Noëlla ¤~~¤

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Lina qui c'était un peu retirée de la pièce fut contente d'entendre la nouvelle.
Aussi elle s'éloigna le laissant entre les mains de ses amis et s'en alla rejoindre Detarnos a présent.
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Elle avait bien essayé de suivre la trace de la silhouette entrevue, mais au détour d'un croisement elle l'avait perdue et elle n'était pas dans une forme olympique aussi fit elle demi tour en direction du village. En passant, elle vit tout un attroupement féminin devant une demeure mais ne s'arrêta pas. Une pensée pour son ami, certes si ça avait été lui le blessé, elle aurait fait un foin de tous les diables pour le soigner mais en l'occurrence, elle se sentait peu concernée voire pas du tout par les derniers évènements.
Une taverne au nom évocateur, Au tourbillon d'écumes, une porte qu'elle pousse discrètement, la taverne est déserte, elle entre et va s'asseoir près du comptoir, dans le petit coin sombre qu'elle préfère.
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