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[RP] Une garçonnière peu orthodoxe

Tibere.
Si le coeur vous dit de vous joindre à nous, merci de me contacter par MP


Il marchait d'un pas vif, le blond, même s'il était bien chargé. Le corps sur ses épaules était inerte, bien emmitouflé dans sa cape, on voyait juste s'échapper quelques boucles blondes.

Mais qu'arrivait-il donc à Tibère. Lui, le libertin, sans Dieu ni maître, ayant pour seul aspiration son seul plaisir et assouvir ses vices, il se retrouvait fuyant le bordel de la Dame Rouge avec une cliente sur l'épaule. Fou... l'aurait-elle ensorcelé? Sans doute. Les femmes sont fourbes, tentatrices, sorcières et la plus prude peut cacher la plus sulfureuse des femmes pour la damnation des hommes.

Or cette blonde là était en train de lui ravir son âme. Il se damnait pour elle. Il se moquait pas mal du diable, mais se mettre à dos les hommes ne lui ressemblait pas.

La nuit était profonde lorsqu'il s'engouffra dans la Cour des Miracles. Il appréciait l'endroit, non pas pour son raffinement, mais parce qu'il pouvait laisser libre cour à ses plus vils instincts et ce, sans être inquiété. La Cour l'avait déjà abrité de nombreuses fois, lorsqu'il vivait de menus larcins. Mais depuis sa première nuit à la Rose Noire où il exerçait comme homme de plaisirs, il se payait le luxe d'une garçonnière.

Dans un immeuble miteux, une petite chambre insalubre, sombre, une table, une chaise, un broc d'eau et une bassine sur ladite table, un grand lit, un sofa et une petite fenêtre donnant sur la Cour. La fille de la logeuse était en or. Elle faisait son ménage, lavait son linge, et ce, pour une bien faible rétribution financière. Il avait même pu profiter de ses charmes. Jeune, blonde, bien faite et surtout discrète! La servante qu'il n'avait jamais pu se payer en somme.

Il grimpa les escaliers dans la pénombre, ouvrit la porte d'un revers d'épaule et jeta son blond paquet sur le lit, vérifiant ses liens. Au souvenir des dernières heures, il enrageait. Il la revoyait cuisses ouvertes, offerte à une catin. Il contracta sa mâchoire et la regarda sortant de la torpeur où il l'avait plongée. Elle allait payer et le prix fort. Un sourire pervers éclaira son visage alors qu'il s'approchait du lit, passant sa main dans ses cheveux, défaisant un peu sa cape, frôlant la naissance de ses seins sous le fin tissu de sa robe. Elle était à sa merci et il jubilait.

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Elisabeth_stilton
[Janvier 1459 : la vie bascule]

Elle avait mal, elle ne savait pas trop où mais elle n'était pas bien. Que c'était il passé ? La blonde essayait de remettre ses idées en place. Ses souvenirs. Elle essaya de bouger ses mains mais sans résultat, elle était attachée. Mais ... mais ... que se passait il ? Et là les choses commençaient à lui revenir, elle était à la Rose face à Tibère, lui disant qu'elle mauvais amant il était, enfin ça c'était pour le blesser et pour se venger. On ne s'attaque pas à Elisabeth Stilton de la Combe aux Loups de Lasteyrie de Cénorel ! Et pourtant il l'avait fait, elle ne se souvenait plus de rien depuis ce regard sadique, qu'elle aimait en d'autres circonstances, qu'il avait quand elle l'avait envoyer paître à la Rose et maintenant.

Où était elle ? Que lui était il arrivée ? Elle avait les mains liée, elle avait mal et elle était allongée sur un lit. Voilà la synthèse de la situation de manière immédiate. La blonde regarda la pièce dans laquelle elle se trouvait, c'était miteux et pouilleux pour une personne comme elle qui avait toujours eu un minimum de luxe pour vivre, et encore le minimum d'Elisabeth n'était pas celui de tout le monde. Les saphirs croisèrent le regard de son ravisseurs, car à n'en pas douter vu les liens et sa douleur, elle avait été enlevée. Son regard était froid, la colère qu'elle contenait en elle depuis le début de la soirée grandissait, et on a beau être une blonde de 15 ans, on ne change pas son caractère pour autant même en mauvaise posture. Elle toise son ravisseur et reste de marbre quand il la touche. Elle lui crache au visage.


Ca va ? La vue te convient !

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Doyenne des Dragons - Premier Ecuyer de France - Professeur à l'Inquisition - Intendante à l'atelier des Doigts d'Or
Tibere.
[Entre les pattes du loup]

Elle s'éveillait et il la toisa, s'essuyant le visage, narquois.

Humm, je n'aurais pu rêver mieux! Et toi, le cadre te plaît? Pardonne la simplicité du lieu, on vit avec ses moyens. Au moins, c'est propre.

Il attrapa ses poignets et les détacha.

Et ça, c'est inutile. Si tu quittes cette chambre, tu te feras trancher la gorge au premier coin de rue, alors crois-moi, mieux vaut que tu restes ici au chaud, Cherry.

Il alla s'asseoir sur la chaise, face à elle.

Alors, Elisabeth... Toujours aussi arrogante? Que vais-je faire de toi? Peut-être ton mari sera-t-il prêt à mettre le prix fort pour récupérer ta jolie frimousse et ton mauvais caractère! Qu'en penses-tu? Mais peut-être ai-je d'autres idées encore...?

Il se releva et s'approcha vivement d'elle, l'attrapant par ses cheveux défaits, l'embrassant violemment à pleine bouche, mordant ses lèvres.

... mais pas celles que tu crois...

Son sourire se fit machiavélique et à nouveau, il s'éloigna, s'approchant de la table et se servant un vers d'alcool fort, faisant mine de l'ignorer.
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--Sybelle


Sybelle était une pauvre d'esprit. C'était une jeune fille qui récemment était encore vierge. Son père ne croyait jamais la marier malgré qu'elle était ardie à la tâche. Bonne ménagère. Bonne avec ses p'titis frères et soeurs. Rarement à geindre comme sa soeur ainée qui se lamentait toujours. Mais Sybelle n'avait pas d'envergure. Elle obéissait comme un p'tit chien.

Un jour elle avait croisé le regard d'un jeune homme et depuis ce temps son coeur battait follement pour lui. Il était si beau. Il l'a remarqué, parce qu'un jour, tel un prédateur sur sa proie il l'avait posséder. Depuis, Sybelle lui était dévouée.

Quand elle entendit du bruit dans l'immeuble où elle faisait le ménage avec son père pour les nouveaux locataires, Sybelle avait ouvert la porte. Juste un peu et avait vu Tibère drolement équipé. Inquiète, elle avait prit une choppe de Calva que son père ainait boire et était monté à l'étage.

Elle frappa donc à la porte une fois sur le pallier, entendant Tibère parler sans rien comprendre. Et meme si elle avait comprit, Sybelle, timide au demeurant, son regard presque toujours baisser par la peur ou ressentant son infériorité, elle ne dirait jamais rien contre son Tibère qu'elle idolatrait comme son dieu.
Elisabeth_stilton
[Jamais je ne m’abaisserais !]

Elle le dédaigna, le regardant comme un simple domestique et même pire elle avait de la considération pour son personnel aussi simple soit il contrairement à l'homme devant elle. Rien ! Il ne méritait rien d'elle !


Si tu avais respecté le contrat tu aurais pu te payer bien plus.

Oui, oh ça oui, elle était prête à le payer cher, cet homme, et là il venait de tout ruiner, son contrat, sa place à la Rose Noire, tout. Il osa la détacher, elle lui laissa le temps de la croire qu'elle ne ferait rien, c'était bien mal la connaître mais elle était maline la petite et n'allait pas lui sauter dessus de suite. Que risquait elle à s'enfuir ? Elle ne savait même pas où elle était. Non il bluffait pour qu'elle reste. Non qu'on lui soutire de l'argent pourquoi pas mais on ne la tuera pas elle vaut plus cher vivante que morte. Elle s'assoit sur le lit, toujours muette, l'observant, se frottant les poignets, le toisant toujours autant, elle ne lui laissera rien paraître, elle ne lui laissera pas voir ses sentiments, elle lui montrera l’aplomb d'une Stilton.

Elle allait se lever et partir quand il lui prit les cheveux pour l'embrasser violemment. Rien de tendre ou de passionner dans ce baiser, non elle sentait encore la marque de ses dents sur ses lèvres. Elle sentait encore le gout du baiser mais elle ne lui répondit pas. Elle ne l'écoutait ne disait rien, cherchant un moyen de quitter la pièce. La blonde observait la porte et l'homme pour trouver la faille et s'enfuir. Elle était totalement ignorante de là où elle était mais elle s'en moquait, elle voulait rentrer chez elle et ne plus avoir à faire à cet individus. S'il venait à la Rose elle le ferait renvoyer.

Il l'ignorait, parfait pensa t-elle. Sans un mot et sans demander son reste elle courra vers la porte, l'ouvrit, et bouscula la jeune fille qui était derrière celle ci. Elle chercha les escaliers pour fuir la maison.

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Tibere.
[Elle court, elle court, la souris]

Evidemment, la garce tente de s'échapper, il lâche son verre et se précipite à sa poursuite.

Sybelle! Retiens là!

Une chance, fin et élancé, il a toujours été assez vif. Il bondit, se retrouve sur le palier et attrape - encore - la tignasse de la blonde alors qu'elle se faufilait dans les escaliers.

Garce, tu te crois où? Dans ton château!! Ici même les portes et les murs peuvent te faire la peau!

Il resserre sa main sur son bras, l'autre sur ses cheveux, la traînant jusqu'à la chambre et ordonne, impérieux.

Sybelle, entre et ferme la porte derrière toi, à double tour!

Il jette Eli sur le lit et noue ses poignets à nouveau.

Tu veux jouer ma belle! et bien on va jouer!

Un sourire sadique orne ses lèvres. Il s'assied, prenant la servante par la taille et l'asseyant sur ses genoux, fouillant ostensiblement sous son jupon.

Tu vois ma jolie, cette dame là est très vilaine et nous, notre devoir, c'est de la punir! ça te dirait de jouer avec elle? Tu pourrais lui faire tout ce que tu veux? mais pas la tuer hein! Elle vaut beaucoup, beaucoup d'or!

Il sourit à la jeune fille tout en caressant l'intérieur de ses cuisses, il sait qu'elle lui est dévouée et nombre de fois il a pris plaisir à la soumettre, puisqu'elle le fait de si bonne grâce.

Il nargue Eli. En cet instant, il la hait, monstre de vanité, d'orgueil et d'arrogance, il se jure en lui même qu'il l'humiliera, qu'il la fera supplier, pleurer. Il la regarde et lui sourit, sadique, tout en s'enfilant un verre de brandy, palpant les seins de sa servante.
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Elisabeth_stilton
[Prise au piège]

T'a loupé ton coup ma petite ... l'ordure l'attrape à nouveau par les cheveux. Cette chevelure qu'elle bénissait tant, qui faisait souvent fondre les hommes, c'était son arme et pourtant là c'était son pire ennemi.

Qu'importe que je meure ! Au moins je serais libre et non pas prisonnière d'un fourbe, menteur, tricheur !

Elle se débattait, pas question de le laisser faire, pas question de lui donner le plaisir de la voir soumise. Ca jamais ! La blonde avait un mauvais caractère mais elle avait aussi un caractère fort qui lui permettait de supporter des situation difficile. C'est surtout qu'elle ne le pensait pas capable de lui faire quoi que se soit. Elle pensait que son argent ou tout simplement sa beauté l'aiderai à venir à bout de cette situation. Elle est jeté comme un vulgaire paquet sur le lit et se retrouve à nouveau attachée. Bouder en servirait à rien, elle sentait bien que la situation ne se prêtait pas aux gamineries. Comment faire ? Comment prévenir Ulrich ?


Joue comme tu veux, tu m'atteindras pas ! Et si ta ribaude me touche je la ferais tuer !

Les yeux de la blonde lançait des éclairs, elle était trop jeune pour se rendre compte qu'il y avait des jours où il valait mieux se taire. Des jours, où il fallait ranger son arrogance, des jours où elle aurait mieux fait de se taire. Quand elle le voit peloter la jeune fille, elle le fixe, non pas qu'elle aime ça mais elle ne veut pas baisser les yeux devant lui. Elle lui lança un regard mauvais.

Tu compte la prendre devant moi ?
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--Sybelle


La jeune fille n'avait pas fini de frapper que la porte s'ouvrit furieusement pour laisser passer une dame aussi furieuse qui la poussa pour courir.

Quand elle voit son maitre qui lui lance un ordre il est trop tard, la belle dame est déjà hors de porté. Sybelle n'y comprent rien elle venait juste voir si son adorable maitre avait besoin d'aide que lui meme sort à son tour et ramène la dame par les cheveux et l'attache tout en lui ordonnant de verrouiller la porte.

Elle n'a pas le temps de respirer qu'il la prend sur ses genoux, relève sa robe pour venir caresser ses cuisses qui n'ont aucun mal pour reconnaitre leur créateur de plaisirs.

Sybelle entend la dame vociférer, mais n'écoute rien. Elle en a que pour l'homme qui lui demande de s'amuser avec la dame avant de lui caresser les seins. La faisant gémir de désir juste à ces attouchements.

Sybelle se sent insulté aux propos de la dame à son égart, son regard allant à son maitre elle lui dit en frémissant,


Dites maitre, je peux m'amuser avec le fouet que vous utilisez avec moi ? J'aimerais montrer à la dame qu'on est gentille avec moi ?

Elle voulait savoir si son maitre la laisserait agir avec des instruments de tortures pour se faire plaisir. Parce que oui Sybelle aimait ces sévices. Elle ne connaissait que ça avec lui.

Son regard alla aux seins de la femme. Pourquoi pas ne pas gouter a ces beautés qui se dévoilaient par le coeur qui battait ? Ça elle n'attendit pas la réponse, parce qu'il lui avait dit qu'elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait. Et vint caresser tendrement ces galbes si beaux. Si doux.
Elisabeth_stilton
La blonde était furieuse et commençait à être inquiète aussi, elle savait que Tibère pouvait faire ce qu'il voulait de certaines femmes et celle ci en faisait partie. Elle avait l'air de lui obéir aveuglément, la blonde ne pouvait pas lui en vouloir d’apprécier ses caresses elle même les aimait mais la dignité est là, surtout l'orgueil en fait. Celle là n'avait aucune retenue et gémissait même alors qu'une autre personne était là dans la pièce.

Visiblement je vous dérange, laisse moi partir ça sera plus simple.
Tape toi ta grue et sort de ma vie !


Et là la jeune fille parla de fouet, là la blonde blêmit mais se reprit bien vite. Elle recula comme elle le put sur le lit, pas qu'elle était pas courageuse mais ils étaient deux et elle avait les mains liées et que l'idée du fouet n'était pas de son gout. La blonde lança des regards noirs à la jeune fille, lui intimant de ne pas l'approcher mais celle ci n'en fit rien et lui caressa les seins. La blonde serra les dents et attendit l'angle qu'il fallait pour lui assener un grand coup de pied. Elle aboya sur la femme.

Dégage toi !
Je te jure je te ferais tuer si je ne le fais pas moi même !


Elle savait escrimer la blonde mais pas tuer, cependant elle se souvenait des paysans de son père qui tuaient les cochons. Des fois elle était partie avec lui pour voir comment ils travaillaient, et elle l'avait vu, elle savait quel geste faire pour saigner quelqu'un. En temps normal elle n'aurait pas ses pensées là mais là, sa vie était en danger et elle n'hésitera pas à saigner celui ou celle qui lui ferait du mal.
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Tibere.
[ACTE I. LE SUPPLICE D'ELI. Scène 1: Sybelle]

Les esprits s'échauffaient et les sangs aussi visiblement, il haussa les épaules et fit une moue exaspérée aux réflexions d'Eli. Décidément, elle n'avait rien compris. Fort caractère certes, mais trop orgueilleuse pour garder un soupçon de bon sens et la fermer quand il le faut. Il se leva et asséna une gifle à la Stilton, la toisant froidement.

SILENCE!!

Il grogna et sourit à la petite blonde, lui caressant les joues.

Hummm, voyons voir... Donne lui quelques coups de fouets, ça la calmera peut-être! Ne crains rien, elle ne te touchera pas, sinon c'est moi qui la gifle à nouveau. Par contre ne l'abîme pas trop quand même hein, j'en ai encore besoin malgré sa damnée arrogance qu'elle vomit par la bouche.

Il s'avança, attrapa le menton d'Elisabeth et soupira, l'air las.


PFFF... Une si jolie bouche pour une si vaniteuse petite personne, tu mériterais qu'on te la coupe...


Farfouillant dans ses cheveux, il cherchait un autre ruban pour lui attacher les chevilles, fermement, décidément, elle était furieuse, à croire qu'elle n'en avait toujours fait qu'à sa tête! Il souriait, ravi de la mâter comme il se devait. Pour lui, c'était évident, toute femme devait savoir la boucler à un moment ou à un autre. Malgré le combat qui se livrait en lui-même, il n'était pas encore arrivé au paradoxe de sa sournoiserie et il était bien trop orgueilleux lui-même pour plier avant elle. C'était certain, il aurait le dessus et elle finirait par courber l'échine.

Vas-y ma jolie Sybelle, amuse-toi, moi, elle me fatigue...

Il alla se vautrer sur le sofa, ouvrant sa chemise et se servant à nouveau un verre de brandy qu'il s'enfila en quelques minutes. L'alcool a du bon, parfois.
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Elisabeth_stilton
Le son de la main sur sa joue resta dans son esprit un bon moment tout comme le mot qui l'avait accompagné. Elle se tut, elle serra les dents, ne montrant rien. Comme on lui avait si bien apprit, elle posa un masque d'indifférence sur son visage mais ses yeux étaient semblable à une mer déchainé. Elle lui ferait payer cet affront à lui et à sa catin ! Vas y touche moi ! Fait de moi ce que tu veux ! Profite de mon corps et tu profiteras de ma vengeance et de ma colère.

Quand il lui attrape le menton elle ne baisse pas les yeux, non elle ne faillira pas. Elle pense à Ulrich, elle pense à Eusaias, elle les fera les traquer, elle les fera les tuer pour avoir osé porter la main sur elle. Voilà qu'il lui attache les chevilles. Ah oui c'est facile de penser avoir le dessus quand on est deux contre une femme attachée, c'est facile oui ... Méfiez vous quand même.

Aller vient ma belle, touche moi et je me vengerais ! Tu connaitras mon courroux .... si on sait une chose de la blonde c'est qu'elle est aussi rancunière que le reste. Faire le vide, elle n'avait pas le choix, elle devait trouver un moyen pour oublier et supporter le moment présent. Elle devait ne rien montrer et rester stoïque.

Pense à ta vengeance Elisabeth, pense y, ça te feras tenir le coup.

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--Sybelle
Fière de l'attention qui lui porte et de la confiance qu'il lui donne, Sybelle sort du tiroir dans la table basse près du lit le fouet. Doucement elle caresse la lanière dans sa main tout en fixant d'un regard de joie la belle dame qui attachée ne pouvait plus bouger.

Elle se souvint du jour où son maitre lui avait fait la meme chose. Son regard horrifié, avait atissé le désir pervers de cet homme. Là elle eut un sourire vengeur. Voilà l'occasion de remettre les coups. Avec la consigne de ne pas trop abimée la créature imbue de sa personne.

Elle assena le premier coup sur une jambe. Voyant se vautrer pour se protéger quelque peu la belle, elle en donna un autre sur les rondeurs des fesses. Fessers qu'elle caressa d'une main, faisant attention aux pieds de la dame. Celle-ci ayant surement des intentions béliqueuses à son encontre.

Prenant ensuite les cheveux blonds entre sa main ferme et tirant fort, elle vint forcer la bouche de celle-ci d'un baiser doublement féminin. Certes, l'autre lui mordit une lèvre, mais c'était justement ce qu'elle désirait.


O Ma Dame! Quel gout merveilleux qu'est votre bouche! dit extasié la Sybelle qui juste à ces mots, donna encore un autre coup de fouet avant de regarder son maitre.

Maitre ? Qu'aimeriez vous que je lui fasse ? Dites pour que j'exauce vos voeux!

Elle frétillait d'un désir plus qu'évident. Mais n'allait jamais au devant de trop de gestes à la fois. Son Maitre était très versatile parfois.
Tibere.
La situation devenait presque cocasse, voire risible. Nonchalant sur le sofa, c'est d'un air dédaigneux que Tibère fit une moue à la question de Sybelle. Il avait fait la grimace lorsque le fouet avait frappé la chair tendre d'Elisabeth et il se rendait compte avec effroi, qu'il n'y prenait aucun plaisir, au contraire. Dilemme.

S'il arrêtait Sybelle, c'était rendre les armes, capituler et pire, avouer ses sentiments. Lui qui aimait la souffrance, la perversité, les cris, là... il riait jaune. Quelque chose clochait et ça l'effrayait. Sadique, il l'était mais il avait l'impression de devenir masochiste. En faisant mal à Eli, c'est lui qu'il suppliciait.

Il grogna, puis soupira.


Ôte lui sa robe, tu pourras la garder après et puis...

Il se mordit la lèvre au sang, se rendant compte que s'il lui ordonnait de la frapper, il ne ferait qu'empirer les choses et puis, si ça l'abîmait... il ne supporterait pas sa chair meurtrie et son regard accusateur.

... ne la frappe plus, c'est inutile. Montre-moi si tu es experte et si tu peux lui donner du plaisir.

Chercher à se divertir à tout prix, peut-être que ça aurait un effet moins pervers sur lui, si Eli voulait goûter aux délices saphiques, elle serait servie.

C'est bien ce que tu voulais, Eli, non?

Il était masochiste, c'était certain. Brusquement, il avait envie de chasser Sybelle, de libérer Eli, de se jeter à ses pieds, d'implorer son pardon, de lui dire qu'il ne voulait qu'elle, qu'il n'était qu'à elle.

OOOOO!!!!! Tibère, réveille-toi bon Dieu! ça ne te ressemble guère! Toi, amoureux! JAMAIS DE LA VIE!

Serrant les dents, il continua.


Donne-t'en à coeur joie, Sybelle, que je ne l'ai pas ramenée pour rien.

Il se servit un autre verre, qu'il vida d'un trait. Quand Tibère buvait, c'était mauvais signe, très mauvais signe.
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Elisabeth_stilton
La blonde est hypnotisé par la lanière de cuir, même ses chevaux elle ne les traitait pas comme ça ! Ressaisis toi ma fille ! Ne leur montre pas ta peur ! La blonde toise la gourgandine qui s'approche dangereusement d'elle. D'ailleurs la lanière tombe sur sa jambe. Ses traits se crispent, elle sert les dents, retient un cri de douleur et se recule. L'autre vile garce, fait tâter son fouet sur son derrière qu'elle osa toucher. La blonde toujours attachée gesticulait pour montrer son mécontentement. Mon Dieu que ça fait mal ! Elle retient des larmes dans ses yeux, ne pas montrer ses faiblesses et tenir ! La garce profite de sa chevelure ! La blonde murmure dans sa langue natale.

Enjoy dirty bitch, enjoy it! You'll pay. *


Le contact de la bouche de la grue sur sa bouche est souillant, il n'a rien à voir avec ceux de Désirée. Non, elle est dégoutée et se laisse faire, ne donnant rien à la femme, ni plaisir qu'elle n'a pas, ni colère qu'elle a. Non rien, ne pas les satisfaire ces deux sadiques. Elle frissonne au dernier coup de fouet. Elle n'est pas rassurée la blonde mais il faut tenir le coup. Peut être qu'Ulrich s'inquiètera de ne point avoir de nouvelles.

Vas y vend moi au plus offrant tant que tu y es ?

*Profite sale garce, profite ! Tu me le paieras.
Attention à ne pas faire agir Eli à ma place.

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--Sybelle
Les paroles de son maitre passa son esprit. Pour la première fois, Sybelle eut un grand doute.

... ne la frappe plus, c'est inutile. Montre-moi si tu es experte et si tu peux lui donner du plaisir

Elle, il ne prenait son plaisir qu'en la maltraitant qu'elle avait apprit que ça, et là, il lui disait d'arreter. Premier doute. Ensuite, il voulait qu'elle ait des gestes saphiques... Ça elle ne le pouvait pas. Caresser des seins, des fesses elle adoraient, mais le reste ? Non, ça lui était impossible.

Son regard se perdit quelques secondes, la peur l'inondant. Voyant son maitre s'affaler dans le fauteuil, elle dit dans l'oreille de la femme dans un murmure,

Je défais vos mains, mais attendez que je sois partis. S'il vous plait

Elle espérait que la femme l'écouterait et subitement, après avoir défaits la lanière des mains, elle quitta la chambre presqu'en courant. Pour elle les ordres du Maittre, était au dela de ce qu'elle pouvait faire. Aussi bien disparaitre pour toujours.
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