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[RP] Une garçonnière peu orthodoxe

Elisabeth_stilton
Et elle écouta, c'était trop beau pour être vrai. La foi en Dieu, Eli la ressentit très bien à ce moment là. Dieu existait et venait de lui donner la force de faire face à son adversaire. Elle obéit à la jeune fille, pas pour elle mais pour lui, pour lui montrer la force qu'elle a, pour lui montrer ce qu'elle est et qu'on en la dresse pas comme ça !

La blonde se libéra les pieds, elle était toujours dans sa robe, plus fière et arrogante que jamais. Elle le toisait le blond, elle était altière. Tu as voulu me briser et tu as perdu, Tibère ! Elle riait.


Alors le blond ? Tu dis quoi maintenant ?

Elle le narguait, ne fuyant pas, ne le quittant pas. Elle tendit le menton vers lui.


Alors, on fait moins le malin là ?
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Doyenne des Dragons - Premier Ecuyer de France - Professeur à l'Inquisition - Intendante à l'atelier des Doigts d'Or
Tibere.
[Scène 2: Rien ne va plus!]

C'était quoi ce bordel? Solidarité féminine... démon de je-ne-sais-quoi?? Sybelle après avoir libéré Eli se carapatait et la félonne ne demandait pas son reste. Quand à la blonde anglaise, elle reprenait ses airs arrogants. Ah! mais non!!!! ça ne devait pas se passer comme ça!! pas du tout!!!

Déconfit, le blond regardait autour de lui, les yeux agars. On ne l'y reprendrait plus à avoir des états d'âme! Il grogna, laissant Sybelle détaler comme un lapin et se leva pour aller fermer la porte avant qu'Eli ne prenne la poudre d'escampette à son tour.

Il se retourna froidement, ayant repris contenance.


Assise!

Il servit un verre de brandy et lui tendit.

Toi aussi tu veux filer, hein?... Pourtant tu vas rester ici!

Grognant rageur, il la poussa sur le lit.

Et tiens toi à carreau ou je t'attache à nouveau!

Il prit la chaise et vint s'installer juste en face d'elle. Le regard clair, interrogateur, la scrutant.

Pourquoi Eli...?
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Elisabeth_stilton
Elle jubilait la blonde, elle regardait la tête du Tibère quand il vit qu'au final elle avait le dessus. Oui c'est elle qui avait gagné ! C'est elle qui avait remporté la joute ! Oui oui on peut continuer longtemps les métaphore avec le procès de gagné et compagnie mais nous allons vous épargner ce moment là. Non mais il ne manquait pas de culot de lui donner des ordres alors qu'elle était rester là uniquement parce qu'elle le voulait.

D'ailleurs, c'est un peu stupide cette histoire, pourquoi rester avec son ravisseur, aussi séduisant soit il ? En même temps elle ne savait pas où elle était et elle ne savait pas s'il disait la vérité concernant les coupes gorges. Alors entre les inconnus des rues et le beau blond, vous avouerez que le choix est déjà fait. Elle resta muette à ses paroles mais attrapa le verre qui au final lui atterrit dessus quand elle se retrouva à nouveau sur le lit plutôt que dans son estomac. Elle lui lança un regard noir.


Gaspiller du brandy est inacceptable !
Et puis je suis trempée et sale maintenant !


Pourquoi quoi ? Puis c'est quoi cet air ? Pour le coup la blonde est décontenancée. Oui mais elle lui en veut encore, pour le garçon, pour l'avoir poussée dans les bras de Désirée car c'était de sa faute à lui, pour le fouet, pour la situation, oui elle lui en voulait à mort. La robe lui collait la peau et la sensation était loin d'être agréable. Il y avait encore la marque rouge sur sa blanche jambe - non ce n'est pas une licence poétique, Eli a bien les jambes et les fesses blanches - là où le fouet était tombé.

Pourquoi ? Tu te fous de moi ! Tu me demande pourquoi ? Mais de quoi ?
De m'avoir trompé ? De m'avoir frappé ? De m'avoir enlevé ? De m'avoir fait fouetter ?
C'est plutôt à moi de te demander pourquoi !

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Tibere.
Étonnamment, Elisabeth se fit docile et accepta l'invitation, remarque, elle ne pouvait pas vraiment refuser. Cela fit néanmoins pousser au jeune blond, un soupire de satisfaction. Il la dévisageait, tout en faisant tourner l'alcool dans son godet, et en s’enivrant olfactivement des fragrances alcoolisées.

Quel attrait étrange cette jeune femme exerçait sur lui. Pourquoi elle!? Certes, la ressemblance qu'elle avait avec sa propre mère qu'il avait incestueusement aimé était frappante, mais il y avait autre chose. Quelque chose qui allait au-delà du désir qu'il avait ressenti pour les femmes qu'il avait possédé, quelque chose qui allait au-delà de cette soif de possession, ou de soumission (chose plus rare), quelque chose qui n'était pas seulement physique. Pourtant, elle l'agaçait, avec ses grands airs, son arrogance, parfois, elle lui donnait simplement envie de l'étrangler pour la faire taire, mais il en était incapable.

Il voulait la voir rire, la voir sourire, contempler ses yeux brillants de bonheur. A croire qu'il devenait niais... Pourquoi d'un coup s s’intéressait-il à son bonheur? Lui-même n'avait qu'une vague notion de son propre bonheur qui résidait plus dans un plaisir factice que dans un véritable bonheur. Alors, quoi...?

Il soupira à nouveau et haussa les épaules à ses questions.

Je ne suis pas ton époux, donc je ne t'ai pas réellement trompée, et puis tu t'es fait attendre, je m'ennuyais!

Oh l'excuse! Honte soit sur toi Tibère, de trouver une excuse pareille! Il fit la moue.

Pour le reste... et bien si tu étais moins arrogante, je ne t'aurais sans doute pas fait frapper, si tu n'avais pas eu l'idée d'aller fricoter avec Désirée je n'aurais pas non plus eu l'idée de t'enlever, ni l'envie furieuse de l'étrangler, bref... tu avais qu'à m'attendre sagement!

C'est l’hôpital qui se fout de la charité doublé de mauvaise foi en prime, mais peu importe, il garde le menton fier et la rage au bec. Pas dit qu'elle lui fasse la leçon, non mais!

Si tu avais été à l'heure, rien ne se serait passé comme ça!

Il retint un grognement de colère.

Oh et puis je n'ai pas à me justifier! Certainement pas devant toi!
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Elisabeth_stilton
Non mais il se foutait d'elle ma parole. Les hommes sont des crétins congénitaux qui ne comprennent rien à rien. Elle tournait dans la pièce, elle était collante, elle était sale, elle était fatiguée et elle était en colère. Elle ne voulait qu'une chose rejoindre ses appartements à Paris.

Elle le toisa quand il débita ses âneries. La blonde se fit plus arrogante et orgueilleuse que jamais, elle qui dominait cet homme soit disant dangereux. Elle savait qu'elle avait toutes les cartes en main et au lieu de faire profil bas et de se taire, non elle en rajoutait. Elle le raillait.


Parce que tu crois que c'est parce que tu as couché avec un autre ? Tu pensais me rendre jalouse ?

Elle éclata de rire.

Mon pauvre que tu es naïf, je ne supporte pas qu'on ne respecte pas le droit et tu l'as fait en ne respectant pas les termes du contrat. A la Rose tu étais à moi ! Voilà en quoi tu m'a trompé.
Pour pouvoir prétendre être mon époux faut un peu plus de classe que tu n'en as.


La mauvaise foi était une des caractéristiques de la blonde et surtout elle savait être méchante pour se protéger. Elle se détourna de lui, prenant le chemin de la porte, elle tourna la clé, ouvrit la porte et le regarda une main sur la poignée. Elle se tourna vers lui et d'un regard dédaigneux lui lança.


J'étais là, je t'attendais mais compte plus la dessus, sortez de ma vie messire, nous n'avons plus rien à faire ensemble. Notre contrat est clos.
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Tibere.
[Scène 3: la goutte d'eau qui fait déborder le vase]

Le vase était déjà bien plein, à rabort, même, mais là... là c'était trop! Tibère la regarda froidement alors qu'elle allait sortir et un sourire se pointa sur le bout de ses lèvres. Au diable ce qu'il ressentait pour elle, au diable ses états d'âme, elle n'en valait pas la peine. Ce n'était qu'une grue, une grue de plus dans un monde où deux clans s'affrontaient, les faibles et les forts, et il était hors de question qu'il fasse partie du premier alors qu'il avait presque toujours fait partie du second.

Il s'avança, froid, lui attrapa le bras et le serra, l'attira à l'intérieur et referma la porte, encore, à double tour.


Alors, s'il n'y a plus de contrat, je suis libre de mes faits et gestes...

Son ton avait changé et une froideur glaciale l'imprégnait. Elle ne l'aurait plus, elle ne l'attendrirait plus.

Levant la main, il lui donna une gifle magistrale et se mit à rire. Pas de ces rires joviale et sympathique, non, c'était un rire à glacer le sang. Elle avait poussé le bouchon trop loin, et il ne s'arrêterait plus.


Alors s'il n'y a plus de contrat...

Il l'agrippa à la gorge, les yeux injectés de sang, un sourire démoniaque lui déformant le visage, il ne la quittait pas des yeux. Il fallait qu'il la fasse craquer, il le fallait. Pendant des années, c'était ainsi qu'il avait mis fin à la vie de ses victimes, se délectant de leurs dernières heures de supplice, après les avoir plus ou moins violentées.

Mais la mort était trop douce pour elle, non, elle méritait mieux, bien mieux que la mort. Il écrasait au fond de lui ce que son coeur pouvait lui dire, il devait redevenir de glace, seules ses pulsions avaient le droit à la parole et le plaisir intense de la voir s'agenouiller. Car, elle s'agenouillerait, il était bien déterminé à ce qu'elle le fasse.

Il serrait de plus en plus fort, elle changeait de couleur et, dans sa haine, il l'attirait vers le bas, vers le sol, son sourire devenant de plus en plus large.


... alors agenouille-toi devant ton maître.

A nouveau ce même rire, ce rire de fou, ce rire pervers. Si l'enfer existait, Eli le connaîtrait sur cette terre.
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Elisabeth_stilton
Quand on dit que l'orgueil peut perdre les gens, elle aurait mieux fait de sortir au lieu de jouer la blonde. Là elle a perdu et elle ne le sait pas encore à quel point. Elle ne sait pas encore ce qui va lui arriver dans un avenir proche et futur.

Quand il l'attrape qu'il l'a prend par le bras, elle pense qu'il veut la retenir pour lui prouver qu'elle est importante, qu'elle compte. Oui elle pense avoir gagné, elle pense être la dominatrice, elle pense qu'elle a mal aussi. Il est loin d'être doux et attentionné, il est loin d'être celui de la Rose. Tout son corps, ses expressions, le son de sa voix. Tout avait changé. Et la douleur sur sa joue lui faisait comprendre qu'elle aurait du partir depuis longtemps. Ses yeux lançaient des éclairs.


Touche moi encore une fois et tu es un homme mort.

A peine avait elle sifflé ses mots qu'elle sentit sa gorge se serrer. Les mains de son ancien amant se resserraient sur elle. A ce moment très précis, on peut dire que la blonde avait peur pour sa vie. La seule chose qu'elle tentait de faire était de faire lâcher l'étreinte du blond pour qu'elle puisse respirer. Elle avait de plus en plus de mal à respirer, ses doigts fins griffaient les doigts qui la maintenaient prisonnière. Oui elle s'agenouillait mais pas par choix, par obligation, son corps l’abandonnait à son tour, elle n'avait que son esprit qui pouvait encore la sauver. Elle lui montrerait dans son regard que c'était pas un gentil minou docile qu'il avait attrapée mais une chatte en furie et qu'il ferait mieux de se méfier.
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Tibere.
[Suis-moi, je te fuis; fuis-moi, je te suis]

Un homme mort! Comme elle y allait la belle, elle n'avait strictement rien compris! Il éclata donc à nouveau de rire et la poussa violemment sur le lit.

Tu rêves ma belle, c'est toi qui pourrait être morte, si je l'avais voulu.
Enlève ta robe, elle est trempée, je vais aller te chercher autre chose. Mais évite de sortir nue, tu ne ferais pas long feu, comme je t'ai dis.


Il la regarda froidement et lui montra le broc d'eau posé dans un coin. Pas complètement méchant le blond.

L'eau est propre, tu peux t'y laver et maintenant tu la fermes, c'est moi qui donne les ordres... et épargne-moi tes sarcasmes de nobliote à deux écus, tu n'es pas en position de me faire la leçon ma belle.

Il attendit qu'elle se dévête, ensuite, il lui faudrait mettre la main sur Sybelle. Il se demandait où elle avait détalé comme ça. Grognant contre la jeune fille qui allait mangé chaud d'avoir refusé d'exécuter ses ordres et d'avoir profité d'un de ses moments d'abattement. On ne l'y prendrait plus.

Allez, dépêche-toi, on a pas toute la nuit!

Le regard qu'il portait sur elle était froid et autoritaire.
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Elisabeth_stilton
[Les pensées que je médite, Sont plus noires que l'anthracite*]

Si tu savais Tibère si tu savais ce que tu venais de réveiller ... Il y a des choses qui ne se pardonnent pas, il y a des choses qui déclenchent des cataclysmes et là tu viens de le faire.

Je me vengerais beau blond, rira bien qui rira le dernier, profite bien et tue moi sinon c'est moi qui le ferais.

La blonde serrait les dents, elle avait compris la leçon et la bouclait. Elle n'arrivait pas à parler, la douleur sur sa gorge était trop intense encore. Elle passa une main sur les traces comme pour les effacer en vain. Son regard était vide, elle ne lui montrerait que l'indifférence qu'elle ressentait pour lui, même s'il y avait plus, elle ne lui ferait pas le plaisir d'avoir des sentiments. Doucement, lentement et méticuleusement elle préparerait sa vengeance ...

Elle obéit ... profite beau blond ... profite ...

La blonde s'avance vers le broc et toujours en silence autant par choix que par obligation elle ôte la robe souillée, qu'elle plie méticuleusement, elle compte bien la garder et la faire nettoyer quand elle rentrerait chez elle. Car oui elle savait qu'elle rentrerait.
Sans un regard pour l'homme elle commence à se laver, elle portait encore les odeurs de sa relation interdite et du brandy. Elle avait besoin de se sentir propre pour reprendre des forces. Elle ne bouda pas ce simple plaisir et profita, sans tenir compte de son spectateur. De toute façon il l'avait déjà vu nue plus d'une fois. Elle passa de l'eau sur sa gorge, essayant de soulager la douleur.
Elle se tourna vers son tortionnaire d'un air de dire et maintenant ?


*et c'est reparti avec le grand Serge
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Tibere.
Il la regardait, sans se cacher. Pourquoi se cacher d'ailleurs, certes, il l'avait déjà vue nue et là, il se délectait du spectacle. Savourant chaque millimètre de sa peau. Il s'approcha, tendit la main. La toucherait-il? Un sourire mauvais ornait ses lèvres, il se pencha vers la robe qu'il prit et d'un air dédaigneux, s'éloigna d'elle, la toisant froidement, tout en lui tendant de son autre main, un drap propre.

Mets ça, inutile que tu attrapes froid.

Il lui lança un regard étrange et se dirigea vers la porte.

Et ne bouge pas, je vais te chercher un vêtement.

Il sortit et prit soin de verrouiller la porte à double tour derrière lui. Lascivement, il descendit les escaliers à la recherche de Sybelle, pestant contre elle. Elle allait manger chaud de lui avoir ainsi désobéit.

Sybelle!! Où es-tu???

Les sourcils froncés, l'air méchant, il la trouverait, la jeune fille n'avait pas pu aller bien loin.
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--Sybelle


Là où elle s'était cachée elle ne pensait pas qu'il la trouverait. Il ne devait pas la trouver. C'était comme lui avait expliqué son frère ainé, sa cache pour ses vols de grandeurs. Ce que leur père ne savait pas d'ailleurs. Il aurait bien honte. Tout comme il aurait honte d'elle. Martin, les camouflait là pour prendre le temps de leur trouver un propriétaire.

C'était comme ça qu'elle avait connu Tibère, tout simplement par hasard, aux rencontres de son frère.

Dans cette cachette, dans l'immeuble de son beau Tibère, dans la cave, près des rats, elle se disait qu'il ne pouvait la trouver. Qu'il ne pouvait surtout savoir où son frère cachait ses méfaits.

Quand pourtant elle entendit sa voix et ses pas au dessus de sa tete. Elle n'en était plus certaine. Qu'elle eut vraiment peur. Peur qu'il la tabasse. Qu'il la maltraite pire qu'avant.
--Tic.et.tac
Tic - ou peut être est-ce Tac - c'est un gros balourd, roublard, moche, poilu, à qui il manque les trois dents de devant - parce qu'il est né avec trois incisives à la mâchoire supérieure. Il empeste le fumier puisqu'il a pour habitude de dormir dans une charrette échouée sur les bords de Seine, dans laquelle repose un amas de paille, de foin et autres excréments des plus infects, ce depuis des années.

Tac - ou peut-être est-ce Tic - a un visage de rongeur. Son nez est long et fin, il sent le fromage aussi, la seule nourriture qu'il ingurgite, malgré son intolérance au lactose, qui a pour effet d'ajouter à l'odeur de la nourriture celle de ses flatulences.
Il est petit et sec. Son appétit de rat lui offre une ligne sensationnelle, en un mot comme en mille, il est rachitique.

Tous deux ne se séparent jamais. Ils embaument et l'on dit parfois qu'ils donnent à la Cour des Miracle sont parfum. De folklorique légendes les disent jumeaux, fils d'une catin borgne et unijambiste, bâtards d'un soldat ivrogne que l'on avait assigné aux ordures, faute de lui trouver une utilité au combat. Légendes seulement, puisque Tic & Tac ne sont pas frères. Non, juste deux amis comme on n'en fait plus. Se séparer pour eux est chose peu envisageable, imaginable. Cela dit ils ne se posent pas la question. Ils vivent.
Vivre aux Miracles ne se fait pas sans relations ni réputation, et quand on a celles des deux marauds que nous décrivons, on est chez soi un peu partout. Là, les deux silhouettes antagonistes se dirigent vers une sombre mais coquette garçonnières, celle de Lioncourt.
Le jeune homme de plaisir de la Rose Noire est un camarade de débauche des immondes créatures du Sans Nom. Pas qu'ils s'adonnent à quelques plaisirs charnels ensemble, mais ils aiment assez aider au déplaisir de certaines personnes. Ce jour là pourtant, ils n'étaient en ces lieux que pour le confort de l'habitation, car le blond Tibère passait pour être un homme raffiné.

Nous sommes dans l'escalier de la bâtisse, quand Tic et Tac rencontrent le gaillard, criant contre une donzelle.
Elisabeth_stilton
[J'oublie ma chambre au fond d'la cour, Et dans les vapeurs de l'alcool, J'vois Mes haras et toutes mes duchesses*]

Elle l'ignorait encore et encore. S'il voulait la toucher il pourrait, qu'il profite de ce moment où il la domine, qu'il profite parce que cela ne durera pas. Elle aurait voulu lui dire qu'il devait lui laisser sa robe mais elle n'avait pas récupéré sa voix. Elle prit le drap et l'enroula autour d'elle. Pas facile de se faire une toilette correcte avec un vulgaire bout de tissus.

Ne pas sortir, il en a de bonnes le blond. Il va être élu le buffon de la Cour avec celle là. Ba oui, en drap, elle allait faire le tour des maisons du quartier. Ah mais c'qui l'est drôle. Elle le regarda dédaigneusement quand il sortit.

La voilà enfin seule. Elle observe donc la pièce et regarde les issus possibles. Outre la porte il y a une fenêtre mais vu la hauteur elle se tuerait à coups sur, non elle ne pouvait sortir que par la porte. Là la situation devenait problématique, comment faire pour se sortir de là ? Comment faire pour retrouver le cours de sa vie ? Le pouvait elle seulement ?
Las et fatiguée, elle avait passé une partie de la nuit à la Rose Noire et ne s'était pas reposée encore. Aussi elle préféra, aller se reposer. Elle ne savait pas quand Tibère allait revenir, elle haussa les épaules et se dirigea vers le lit, le drap qui lui servait de robe glissa au sol et elle se glissa dans le lit aussi miteux que l'étais la chambre mais qui avait le mérite d'exister. Le sommeil vint lui voler son esprit.


*Serge of course
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Tibere.
[Honte à toi qui la première m'a appris la trahison
Et d'horreur et de colère m'a fait perdre la raison.*]



Sybelle... Viens là ma chérie! J'ai un cadeau pour toi...

La voix était mielleuse, il aurait appelé un chaton qu'il ne s'y serait pas pris autrement. La donzelle se planquait bien et il se retenait de pester. Il tenait serré dans sa main la jolie robe d'Eli. La jeune servante serait sans doute ravie de l'échanger contre ses frusques et elle lui irait fort bien, pour le plus grand plaisir du Lioncourt.

Il fourrait son nez un peu partout dans la cage d'escalier quand il se retrouva nez à nez avec Tic et Tac. Il émit un gloussement surpris et leur fit une accolade amicale. Le trio était des plus dépareillé et pourtant, ils faisaient recette. Tibère les appréciait parce qu'ils étaient fiables et chacun rendait des services aux autres. Bref, des amis précieux à la Cour. Compères d'infortune, ils avait déjà commis pas mal d'exactions, vols, rapt, coupe-jarrets, à eux trois, ils étaient touche à tout et souvent Tibère les accueillait dans sa garçonnière où ils passaient du bon temps à refaire le monde, à se saouler et à lutiner la gueuse. Bref, le paradis du malfrat.

Quoiqu'il en soit, Tibère ne les attendait pas et au prime abord, il se vit contrarié de les voir là. Que diable allait-il faire d'eux. Et puis, en y réfléchissant, un plan machiavélique se mit en route. Ils étaient les envoyés du Sans Nom et, finalement, le blond était ravi.


Bien le bonsoir mes amis! C'est une joie de vous voir!

Il se pencha vers eux et leur murmura à voix basse.

J'ai justement besoin d'un service qui pourrait nous satisfaire tous les trois...

Son regard devient sournois et il découvre ses dents passant sa langue sur l'émail immaculé. Le murmure se fait souffle léger, les murs ont des oreilles et les plans machiavéliques doivent toujours être gardés secrets!

D'un air de connivence, il glisse furtivement la clé de sa chambre dans la poche de Tic, ou peut-être est-ce Tac.


Et n'hésitez pas à vider les bouteilles, elles sont là pour ça, c'est moi qui régale mes amis!

Les saluant, il descendit quelques marches encore, jetant un coup d'oeil dans la cave.

Sybelle? Tu es là? Je ne te punirai pas, n'aie pas peur!

Il n'y voyait goutte, mais il était serein, son plan était en marche.

*Dixit Gainsbourg
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--Sybelle
Son coeur allait laché. Sybelle était encore plus effrayer sentant les odeurs nauséabondes qui lui vint aux narines lorsque la porte de la cave c'était ouverte. Reconnaissant HO ARRISTOTE, les étranges Tic et Tac que tout le monde avait entendu parlé ou vu malheureusement un jour dans leur vie.

L'odeur de d'excréments et de fromage pourri ne trompait jamais. Ils étaient si dégoutant. Elle se sentit défaillir de peur de devoir etre leur proie. Aussi bien se laisser maltraité par Tibère, comparé, il était un ange.

Son soulagement fu si grand aux paroles du jeune homme à ses pas qui descendaient dans la cave, que Sybelle, ne se contenant plus s'accrocha à un calice qui tronait sur une caisse faisant un bruit d'enfer au moment où elle voulu par reflexe mieux se tasser dans un coin pour encore passer inaperçue.

Loupé pour sa sécurité. Pourtant elle resta dans son coin. Tibère ne lui ferait pas de cadeau. Elle savait qu'il n'appréciait pas qu'on lui désobéisse. Qu'on agisse contre ses projets et c'est se qu'elle avait fait en fuyant et aidant la belle dame à se libérer.
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No...non... maitre....Ne....ne me tuez..... tuez pas. dit-elle d'une petite voix effrayée sachant qu'il la trouverait par sa sotisse.
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