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[RP] Une garçonnière peu orthodoxe

Tibere.
[Sea, sex and sun
Le soleil au zénith
Me surexcitent
Tes p'tits seins de Bakélite
Qui s'agitent.*]


Un éclat de rire vient briser la torpeur de la cave. Il s'avance vers elle, l'attrape par le bras et l'attire à lui, la serrant tout contre lui, la respirant, la caressant. Il lui montre la robe d'Eli et lui sourit.

Hmm... Sybelle... ma si belle... mais non, je ne vais pas te tuer... J'ai d'autres projets pour toi... Il te plait ton cadeau? Elle n'en aura plus besoin là-haut, et un jour, je t'offrirai, une robe, rien que pour toi. Allez, mets là maintenant.

Il la regarde, les yeux brillants, frustré de sentir encore ses braies tendues, il caresse son fessier et ses seins. Il est certain que la robe lui ira bien et en se soulageant en elle, il attisera encore plus son désir en pensant à Eli.

Elisabeth... Son obsession, son tourment, son désir le plus fou...

Dans la pénombre, ils se devinaient et sans attendre sa réponse, il lui arracha ses vêtements, impérieux, happant ses lèvres, les dévorant.


J'ai envie de toi.

Mensonge odieux, c'est Eli qu'il voulait, à en crever, peu lui importait, elle ne le savait pas et il ferait comme si. Déjà ses mains parcouraient son corps. Ainsi, il ne penserait pas à ce qui pouvait se passer... en haut.

*Ibid
_________________
--Sybelle
Citation:
Hmm... Sybelle... ma si belle... mais non, je ne vais pas te tuer...


Par ces paroles, Sybelle su qu'il lui pardonnait à sa manière.

Elle acquiesça donc à tout. Sans riposter en rien. Gémissant de plus belle à ses caresses qui l'excitait. Les mains brutes, sans douceur de Tibère, ne la répugnait jamais. Sybelle en avait peur oui. De la manière qu'il pouvait la prendre non. Tout un paradoxe pour la belle Sybelle.

Elle enfila donc la robe. Qui rendit fou son maitre. Il caressa son corps, la colla à lui. Sentant fortement l'excitation exacerbée de Tibère sur son bas ventre.

Devait-elle oser le caresser ? Lui montrer le désir qu'il lui procurait ? Doucement dans son audace, elle se glissa vers le bas, se mettant à genoux. Elle avait comprit que la robe représentait la belle dame d'en haut. Alors aussi bien jouer le jeu. Faire comme si. Et tant pis si elle manquait son coup. Elle sera puni et c'était tout. Elle s'en remettrait.

Lentement, une fois à genoux sur le sol terreux, elle défit la braie de son maitre pour prendre en main cette virilité qui n'attendait que ça. Voire davantage.


Sais ce que tu désires n'est-ce pas Tibère dit-elle avec fermeté en faisant disparaitre entièrement ce délice dans la cavité chaude de sa douce bouche.
--Tic.et.tac
La joie de Tibère.
De mémoire de Tic & Tac, Tibère de Lioncourt n'était que rarement taciturne. Oh, certes ce n'était pas un homme né le sourire aux lèvres, mais il était sympathique. De toute façon, tout le monde l'était avec les deux compères.

Quelques murmures furent échangés, le balourd offrit un coup de coude à son confrère, et les deux monstres, vicieux, envieux et désireux se ruèrent vers la chambre du blond.
Ouvrir une porte à l'aide d'une clé n'est pas dans leurs habitudes. Mais Tic - ou peut-être est-ce Tac - prend un air faussement délicat lorsqu'il fait craquer la serrure.
Porte ouverte, quel n'est pas le spectacle qui s'offre à leurs yeux.

Une merveilleuse blonde aux cheveux longs.
Pour sûr, ce n'est pas une ribaude. La bougresse ne sent pas même la vinasse. Elle a juste l'air un peu fatiguée.
Le plus fin des deux se frotte les mains, alors que l'autre s'attaque à quelques bouteilles.
C'est la fouine, qui le premier prend la parole.

En homme bien formé, malgré ses tares, il a la voix de son physique : fluette.

Bonjour ma jolie, on va s'amuser ensemble. Tu es une amie de Tibère c'est bien ça ?

Et de prendre un verre qu'il fracasse contre celui de son compère.
Les deux godelureaux partent dans un rire bêtes, et se soulent un instant. En quelques minutes, une bouteille est bue et envoyée à l'oreille de la Stilton, où elle s'écrase contre le mur.


C'est quoi ton nom ma mignonne ?

Feindre d'avoir des manières, se la jouer Lioncourt, faire semblant d'être courtisan, c'est si drôle. Et le plus gros d'approcher avec son odeur de sueur, et de tenter d'attraper les lèvres de la bougresse.
Elisabeth_stilton
[La femme des uns, Sous l'corps des autres*]

Ses songes la menait dans une étable, sur des terres bourguignonnes, loin de là où elle était à l'heure actuelle. Elle visitait les chèvres qui feraient sa fortune et sa renommée. Elle aimait les animaux, eux ne vous faisaient rien et vous donnaient tout. Elle caressait la toison d'un chevreau angora quand elle fit un bond dans une mansarde, elle était nue et son beau blond s'occupait avec douceur d'elle. Étendue sur le lit, elle s'ouvrait aux plaisirs qu'il lui procurait et cette voix ...

Cette voix !

Ce n'était pas celle de Tibère, elle ne la connaissait pas, elle ne savait pas qui était son propriétaire. La blonde sursaute, s'assied sur le lit gardant un drap sur elle, protégeant comme elle le peut son corps du regard des deux affreux. Son cerveau s'est vite mis en route et elle analyse la situation qui est très mauvaise pour elle.

Tibère qu'es tu devenu.


Sa prisonnière serait plus juste !
Si vous me touchez mon mari vous tuera !


Ses yeux lançaient des éclairs, elle ne se laisserai pas faire, elle ne se laisserait pas impressionnée. Elle était terrifiée mais son père lui avait apprit à résister, il lui avait apprit à garde la tête haute en toute situation même la plus dur. S'il savait le pauvre il se retournerait dans sa tombe. Sa fille, sa seule fille à la merci de deux cul terreux.
Quand la bouteille vint se fracasser juste à côté de sa tête elle eu un léger sursaut à peine remarquable, l'effort qu'elle avait du faire pour ne pas bouger était intense et son cœur battait dans sa poitrine. Elle serrait les dents, ne rien montrer.


Jamais je ne te donnerais mon nom crevure !


Quand l'autre essaya de la toucher, la blonde eu un mouvement de recule et d'un geste vif et précis tenta de lui lacérer le visage. Toutes griffes dehors, le félin venait de se réveiller. Il leur en faudrait beaucoup pour qu'il cède, pour qu'il ronronne, oui elle ne se laisserait pas toucher sans se battre avant.

Je te tuerais Tibère, je tu tuerais pour ce que tu m'as fait !

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Doyenne des Dragons - Premier Ecuyer de France - Professeur à l'Inquisition - Intendante à l'atelier des Doigts d'Or
--Tic.et.tac
Ainsi donc, le précieux blondinet avait des prisonnières. Voilà qu'il remontait dans l'estime des deux compères, qui après s'être frottées les mains, se léchèrent les babines.

Ce fut le gros qui répondit de sa voix grasse, après avoir toussé ses glaires au visage de la femelle.

Ahah, elle a un mari en plus ! Et il dit quoi le mari si sa gueuse se fait choper par une plus large que la sienne ?

Rire graveleux du bourru, qui esquive avec maladresse les griffes de la bougresse, se retrouvant sur le sol.
Énervé, il se relève, attrape une bouteille de vinasse et après s'être enfilé le goulot dans le gosier, l'immonde chien se jette sur la Stilton, ses grosses mains cherchant son corps dans ce lit crasseux.


Pervers, le mesquin et vil petit rat se délecte du spectacle, grignotant un morceau de Brie.

Tu devrais ôter les draps, conseille-t-il à son compère.

Et le costaud de s'éxécuter dans un grommellement. Le corps de la blonde apparait. Et l'on imagine aisément l'effet produit sur deux bestiaux qui n'ont guère l'habitude de voir de la nobliote en tel état.
Primaire, le gros tente de lui prendre les bras.


Je vais t'apprendre à jouer au chat et à la souris.

Et sa langue poisseuse, d'approcher dangereusement le visage de la blonde. Il bave, il est immonde, et son haleine est fétide.
Ce sera un viol.
Dans son coin, le rachitique a déjà déballé la marchandise et laisse le mastodonte dompter la demoiselle. Lui, trop faible pour combattre, ira profiter des restes, comme d'habitude.

Le gras est fort, le gras approche, ses joues bordeaux sont brûlantes, et, bestial, il dépose sa langue sur la peau blanche de l'anglaise.
Elisabeth_stilton
[Mes illusions donnent sur la cour, Des horizons j'en ai pas lourd*]

La blonde était dégoutée par les deux odieux personnages, mon dieu elle regrettait Tibère finalement ... quoi que ... c'est lui qui avait envoyé ces deux lascars. Comment pouvait il ne pas savoir ce qui se passerait ? Comment avait il pu la laisser à la merci de ces raclures de la société. Elle ne se laissa pas démonter, car déjà le mari faudrait qu'il apprenne ce qui s'était passé. Elle les toisa avec tout le dédain et la noblesse qu'elle pouvait avoir en elle.

Mon mari n'a pas de gueuse, il n'a que moi. Quand à ses prédispositions elles ne sont pas de ton ressort gros lard !


Le répugnant et le minus, voilà comment elle les avaient nommés. Donc le répugnant s'approche du lit, la blonde sent son heure approcher de plus en plus vite et sa vengeance s'éloigner de plus en plus aussi. Même morte elle arriverait à se venger la blonde, oui ! Il cherche, il fouille, il tâte dans le lit. Elle esquive comme elle peut, elle se dandine, se faufile, tout est bon pour ne pas se laisser toucher ou voir par le répugnant. Et voilà que son compère l'aide, enfin que pouvait elle attendre d'autre ? Qu'il la ferme au moins mais non fallait que celui là ait un minimum de cerveau. Son corps est dévoilée ... le leur montre des signes de satisfaction, en d'autres lieux et avec d'autres personnes elle en aurait joué. Mais là elle ne cherchait qu'à se préserver et c'était pas gagné d'avance. Elle est attrapé par le répugnant, ses gros doigts gras lui ceignent le bras, elle a une moue de dégout. Il est lait, il pue, il est horrible et surtout il la touche. Elle tourne la tête, la vision du minus engin en marche ne fit qu'accentuer le dégout qu'elle éprouvait pour les deux hommes. Pas le temps de se retourner qu'elle sent sur sa peau ce que le Sans Nom avait créé.

Sauf qu'elle ne se laissera pas faire la blonde. Elle cri pour commencer.


Bande de sale pervers ! Immondices de la nature ! Sales rats ! Je vous tuerais tous !

Mais s'attendre à ce qu'elle se laisse faire c'était bien mal la connaître. Oui la blonde profite de son bras libre pour griffer, frapper, pincer tout ce qui se trouve à sa portée et sur un gras c'est facile. La blonde mort aussi, elle a envie de vomir à cause de l'odeur répugnante mais elle tient bon. Il n'est pas dit qu'une Stilton se laissera faire. Tout son corps se défend contre l'agresseur, ses jambes l'aident autant que faire ce peut pour la délivrer du ravisseur. Elle tape, elle rugit, elle ....

*Serge
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Doyenne des Dragons - Premier Ecuyer de France - Professeur à l'Inquisition - Intendante à l'atelier des Doigts d'Or
Tibere.
[En bas, à la cave.
"Sea, sex and sun
Toi petite,
Tu es de la dynamite!"*]


C'est qu'elle n'était pas farouche la Sybelle, elle était loin la pucelle du rez-de-chaussée, voilà qu'elle prenait les choses en main, où plutôt, en bouche! Et elle semblait se régaler ce qui n'était pas pour déplaire au blond, des vacances parfois, ça fait du bien.

Il la laissa donc faire, sans la quitter des yeux lorsqu'elle enfila la robe fine qui moulait délicieusement ses formes et suggérait les délices de son corps. Et la regardant, là, à ses pieds, à genoux, à la fois soumise et maîtresse, il savoura l'instant. La pénombre les enveloppait si bien qu'il distinguait juste les yeux brillants et qu'il devinait la bouche pulpeuse.

Il gonflait, enflait, débordait, grondant de plaisir, il saisit la blonde chevelure et fermement, il fait faire un langoureux mouvement de va et vient à la bouche carmine.

Oublié ce qui se passe là-haut, autant prendre le plaisir là où il est.


Oui ma belle, j'aime ta bouche, j'aime te voir soumise.

Un rictus de plaisir étire ses lèvres, son visage se crispe, ses doigts se resserrent. Pourquoi faire durer un plaisir qui ne demande qu'à exploser. Il tire violemment ses cheveux et éclabousse son visage dans un râle. Il exulte et entre ses lèvres, il murmure, comme pour lui même:


Elisabeth...

Il regarde la jeune fille qu'il repousse un peu brutalement.

Méfie-toi ma jolie, la prochaine fois que tu me désobéis, je serai moins clément. Mais pour cette nuit, tu as su te faire pardonner.

Et il lui donne une gentille tape sur la joue.

Je préfère quand tu es une brave fille.

Un sourire désabusé et il ramasse les frusques de la gueuse.

On échange, tu gardes la jolie robe et moi je prends ça.

Il renoue ses braies et malgré son impatience, il prend très lentement le chemin des escaliers.

* Ibid
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--Sybelle
Tout se passa pour le mieux. Elle avait réussit à bien jouer à donner à son maitre se qu'il désirait. Se laisant tirer les cheveux sans hurler. Se laisser violer la bouche sans retenue, parvenant difficilement à respirer jusqu'à l'instant ultime où il lui offrir outrageusement sa semence en plein visage.

Nul besoin de se cacher pour laisser rouler des larmes. Cette substance faisait office de dissimulation.

Quand il la rejeta plus loin avec une certaine brutalité, elle se laissa choir comme un vulgaire sac de farine. Ne possédant plus aucune force. Le suivant du regard elle attendit qu'il soit depuis longtemps disparu pour fuir ce lieu. Cet établissement. Ce dégout d'elle-même.

Se qu'elle ne fit pas, était de regarder où elle allait. De jeter un regard dans tous les sens pour traverser une rue. Où, un coche passa. Un coche qui ne put s'arreter pour éviter le pire. Elle fut piétiner au point que son visage était méconnaissable. Que la robe qu'elle portait était en lambeaux.

Personne ne saura qu'au travers la boue qui maculait son visage, enfin, de se qu'il en était, s'y trouvait une autre substance qui pourrait lui porter la honte. Au moins, sa dignité était-elle sauve
.
--Tic.et.tac
A part insulter, la garce ne faisait pas grand chose, tout au plus se débattait-elle de manière risible, mais l'on saluera son courage et sa témérité.
Seul hic à son comportement, elle ne faisait qu'attiser l'excitation déjà grandissante et non dissimulée des deux bâtards.
C'était fait, le gros avait atteint son but, léchant avidement la bouche de la blonde, de façon baveuse et ostentatoire. Lâchant l'un de ses bras, il lui posa un doigt dans l'intimité sans sommation, et lui offrit un regard brillant d'envie malsaine.


Ahah mais c'est qu'ça mouille là d'dans !

Le regard du molosse était des plus infects, il malmena un instant la bougresse de l'intérieur avant d'enfoncer l'index souillé dans la bouche de la Stilton. Du moins essaya-t-il.

Hey, viens, je partage.

L'on comprendra qu'il s'adressait au petit rat, se masturbant ostensiblement au loin. Alors qu'il approchait, le mastodonte s'écarta un instant pour déballer le paquet à son tour.
Les rires étaient tantôt gras, tantôt fluets, mais tous deux riaient, s'amusaient.


Ah pour sûr, le Tibère se moque jamais de nous !

Et bien vite, ils se retrouvèrent à deux sur les genoux, ou autres parties peu distinctes du corps de la Première Ecuyère.
S'ils l'avaient su d'ailleurs, nul doute que les deux moineaux se seraient amusés à lui montrer ce que subissent les chevaux, quand on leur assaille le dos.

La danse des doigts approchait, et bien vite, la garce se fit toucher de toutes part, par toute sorte de membres, plus suant et transpirant, plus durs ou mous les uns que les autres.
Le toucher est à son apogée, on tâte, on palpe, et on rit, on rit.
Par moment, on s'enfile une lampée de vinasse, et on offre un dernier sourire carnassier à la blonde, un sourire parfois édenté.


Tu es à nous mignonne.
Elisabeth_stilton
[Et nom de Dieu dans mon âme, V'là qu'j' ressens cette flamme*]

La blonde était fatiguée, elle n'avait rien mangé, et elle dépensait ses rares forces dans un combats dont elle connaissait la fin ... sa défaite, qui se symboliserait par la violation de son corps, par des attouchements plus immondes les uns que les autres. Son seul réconfort aura été d'avoir connu le plaisir et la jouissance avant de mourir. Car oui elle mourrait, pas question de vivre après cette expérience, elle ne pourrait pas expliquer à Ulrich, l'amour de sa vie, pourquoi elle n'accepterait plus qu'il la touche. Elle ne pourrait pas lui expliquer ce qui s'était passé, pourquoi elle n'avait pas donné de nouvelles. Elle avait trop honte pour ça. A la pensée de ne plus le revoir, ses yeux se mouillèrent, une larme vint se rependre sur la joue stiltonnienne, rare témoignage de son état d'esprit.

Son esprit la guide loin, loin de la, loin de cette chambre, loin de ces hommes et des sévices qu'elle endure. Elle s'enferme dans une bulle. Petite bulle de savon qui s'envole et la protège du mal qu'on lui fait. Oh elle sait qu'on la fouille, intimement, qu'on l'oblige à gouter, qu'on rit, qu'on boit, qu'on s'amuse et qu'on profite de son corps avec des mains crasseuses, puantes, perfides ; elle sait tout ce qui se passe. Elle voit les membres dressés, les regards pervers, les mains qui s'agitent sur elle, caressant sa peau parfaite d'une blancheur exceptionnelle, palpant ses seins, la maintenant pour qu'elle ne puisse plus bouger.

Et elle laisse faire ... elle n'a plus la force de se battre, ni l'envie d'ailleurs. Comment ne pas se laisser faire quand on sait qu'on a perdu, qu'on va se faire humilier, abuser, violer toutes les parties de son corps ? Non dans ces cas là il faut protéger la seule chose qu'on ne peut pas nous voler : notre esprit. Le seule moyen de se protéger est d’abandonner une partie de soit qui peut être soigné contre celle qui ne le pourra pas si elle est atteinte. D'où la bulle. C'est peut être ça la mort ? Voir son corps se faire maltraité alors qu'on s'envole au dessus qu'on est au loin, qu'on protège au final la partie la plus importante et la plus fragile qu'on est. Celle qui garde nos souvenirs, nos instants de bonheur, nos rires, nos peines, notre savoir, celui qui fait de nous ce que nous sommes. Oui, ça doit ressembler à ça la mort ...

Ce que les deux hommes peuvent voir c'est un corps qui se laisse faire, une blonde qui n'a plus la force de se battre et qui se laisse violenté sans la moindre résistance. Elle a les yeux clos, les larmes ont séché puisque son esprit n'est plus là pour la faire pleurer. Les bras sont ballants contre les montant latéraux du lit qui grince sous le poids de l'équipage. Ses jambes ne peuvent bouger maintenues par les deux vilains. C'est aussi ce que voit l'esprit de la blonde.

Un sourire naît sur la bouche de la blonde quand elle sent le sang sous ses doigts. Il est chaud, il est visqueux, il est bon, il sent la vengeance. Alors que les deux raclures faisait leurs affaires, ses doigts avaient attrapé un tesson issu d'une bouteille fracassée plus tôt contre le mur. Il suintait encore la vinasse bon marché, loin ce qu'elle achetait pour ses caves personnelles. D'un geste vif, elle trancha, elle avait attraper les parties génitales du gros lard et elle avait donné un coup sec. Qu'est ce qui avait été coupé, elle n'en avait aucune idée, mais elle avait atteint quelque chose. Non elle ne se laisserait pas faire, elle serait peut être meurtrie mais elle ne se perdrait pas sans se battre. Son esprit était protégé maintenant elle allait défendre son corps ! Et elle rit ... oui c'est elle qui se mit à rire à son tour, sans pouvoir s'arrêter ...


*SG
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Doyenne des Dragons - Premier Ecuyer de France - Professeur à l'Inquisition - Intendante à l'atelier des Doigts d'Or
Tibere.
[Honte à toi femme à l'oeil sombre, dont les funestes amours
Ont enseveli dans l'ombre mon printemps et mes beaux jours.*]


Il est là, derrière la porte et il guette le moment propice. Il meurt d'envie de débouler et de gueuler, il se sent satisfait et furieux, heureux et malheureux, envieux et écoeuré, en fait, le pauvre Tibère n'en mène pas large.

Non, il n'est pas au pays des bisounours mais ses sentiments sont tous plus contradictoires les uns que les autres et en entendant ce qui se passe, il reste là comme le dernier des imbéciles, derrière la porte à écouter. Ecouter quoi? Il ne sait pas, il ne veut même pas savoir.

C'est son rire qui l'a réveillé, son rire à elle mais un rire étrange, presque effrayant. Il le réveille et c'est l'écoeurement qui prend le dessus, il est furieux et malheureux. Unicité des sentiments, c'est déjà ça!

Il pousse la porte d'un grand coup de pied et d'une voix glaciale et pincée, il lâche:


Mais qu'est-ce que...

Il ne voit plus rien, il ne voit qu'elle et le sang... Et la voix change, il gueule, furieux:

Bougres d'ânes! Poussez-vous!!! Que lui avez-vous fait?

C'est qu'il est comédien le Tibère, a ses heures... ou tragédien!!! Il foudroie les deux acolytes et les pousse allègrement.

Elisabeth! Elisabeth!!! Je t'en supplie, réponds-moi!

Il a la mine déconfite, l'air défait, il la prend doucement dans ses bras et la câline, lançant un regard noir aux deux compères.

Prenez la vinasse et décampez! Plus vite que ça!

Il attrape le drap et couvre la jeune femme, inquiet, tout de même.

Elisabeth...?

*Encore
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--Tic.et.tac
Le plaisir charnel.
Dieu qu'ils en avaient profité les deux monstres. Certaines avaient pris bien plus cher qu'Elizabeth...bien plus cher.
Viols, meurtres, menus larcins. Tout ce qui fait que la vie à la Cour est un Miracle.
Le problème des donzelles, c'est que bien souvent, elles finissent inertes. La blonde ne déroge pas. Finalement, noble ou ribaude, toutes les mêmes, elles sont froides et ne s'offre pas.
Pouah.
Et de la frapper pour la réveiller, mais rien n'y fait.

Et alors qu'après une mêlée plus qu'improbable, on la prenait des deux côtés, la voilà qui se réveille, provoquant la jouissance du rat, sur le séant bombé de l'équine Dame.
Mais outre une blanche et collante semence, un autre liquide fut appelé à couler. Garce, perverse, immonde créature.

La victime des deux gaillards fit au molosse ce que craint tout homme, ce qu'aucun n'aimerait se voir faire, ce qui est le plus douloureux à imaginer.
Emasculation.
D'un coup d'on ne sait trop quoi dans les parties, le mastodonte se retrouve bourses béantes.
Non, elle ne lui a pas coupé la queue, ce n'est pas lui le rat, mais de ses boursettes s'écoulent un rouge et épais liquide. La douleur est mortelle.
L'inquiétude plus encore. Et alors même qu'il allait crier et probablement offrir à la putain le coup de grâce, la tuant d'un geste pour le sien, les deux hommes à moitié nus furent éjectés du lit par un Tibère en colère.

Réaction ? Nulle.
L'un est pantois, et l'amour fraternel unissant les deux bougres l'empêche de fuir.
L'autre agonise, se rependant sur le sol de la garçonnière.
Pis, il vomit.

Mélange de liquides séminaux. Horreur, gore, triste paysage que celui-ci. Et là, un blond amoureux de sa blonde. C'est à gerber...
Elisabeth_stilton
[C'est ta voix, c'est ton sourire, c'est ton regard corrupteur, Qui m'ont appris à maudire jusqu'au semblant du bonheur*]

De la haut, elle voit la scène ...
Son intimité violée par ses vils agresseurs ... le sang de la vengeance qui coule ... la mort qui s'approche ... Tibère qui la secoure ... le gros lard qui se vide sur le parquet ... et là on s'occupe d'elle, on s'inquiète pour elle.
Mais il est trop tard, elle est loin, son corps est sauvé, la mission est accomplie. Il était presque attendrissant le blond là, câlinant une blonde repartie des les voluptés de son esprit pour oublier.

Oublier le fouet de la gamine.
Oublier l'étranglement de son amant.
Oublier le viol des deux pendards.

Le corps est ballant dans les bras de Tibère, il n'y a aucune réaction à sa voix, à ses caresses. Son corps est couvert, grand bien lui fasse, elle a couvert son esprit. Elle ne ressortira de ses limbes que si son corps est à nouveau en danger. Plus personne ne pourra lui faire de mal maintenant. Le sourire est partie avec l'esprit, son expression est neutre, tout comme son être en fait.

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Tibere.
[Quand la vie semble inévitablement c'est foutu
On s'dit qu'il faudrait mieux être tout à fait c'est pas ça...*]


Il regardait, hagard, Elisabeth au bois dormant lorsqu'il compris, enfin, que quelque chose ne tournait pas rond. D'une la piaule puait, de deux le sang ne venait pas d'Eli, de trois, il était, comme qui dirait, dépassé par les évènements et horrifié devant ce bordel, il lâcha un...

Merdaille!

...de circonstance. A un autre moment et dans un autre état, il aurait viré la blonde pour prendre soin de son compère, mais là...

Il tapota les joues d'Eli, puis voyant qu'elle ne réagissait pas, il s'approcha du rat, le secouant pour le sortir de sa torpeur.


Allons l'ami, ressaisis-toi! Va nous chercher un médicastre, vite vite, dis que c'est pressé, question de vie ou de mort.

En même temps qu'il parlait, il compressait la plaie du gras qui se vidait de son sang, ça ne servait à rien de le bouger. Il retint la demi-portion avant qu'il ne franchisse la porte.

Attends! Va plutôt chercher Balgis... elle, elle saura quoi faire.

Balgis... la sorcière... la brune ténébreuse. La seule femme qu'il désirait sans jamais l'avoir possédée, la seule et l'unique, parce qu'il la respectait trop, parce qu'il lui devait la vie. Habile dans le savoir des plantes, elle faisait des décoctions qui soignaient, qui ensorcelaient, qui tuaient, qui envoûtaient l'esprit ou le corps...

C'était la meilleure chose à faire. Tout en l'attendant, il enfourna le goulot d'une bouteille de l'alcool le plus fort qu'il avait dans la goule du gras. Et à la grâce de Dieu ou du Diable... la seule qui pouvait les tirer de ce mauvais pas, c'était Balgis.

*SG
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Elisabeth_stilton
[Ce mortel ennui, Qui me tient, Et me suis pas à pas*]

Le corps était à nouveau dans le lit, toujours marqué par les sévisses de ses ravisseurs. L'esprit flottait toujours, il se baladait dans la pièce, puis il sortit de la chambre miteuse pour aller au dehors. Il reconnu la robe et il sourit en voyant la propriétaire temporaire de son bien étendu sur le sol de la rue. Il riait l'esprit, la haut dans la chambre, une blonde souriait.

Ah belle Sybelle, je n'aurais pas eu le plaisir de te tuer de mes mains.


L'esprit flotta autour du corps sans vie de la raclure numéro un, il pensa à la raclure qui gisait dans la pièce là haut, répandant son sang sur le parquet, bon soin qu'il lui avait attribué. La vengeance commençait. Le Tibère attendrait, il s'occuperait de lui à la fin, en dernier. Ne dit on pas qu'on garde le meilleur pour la fin. En attendant il fallait s'occuper du frêle, lui aussi avait touché son corps, lui aussi avait profiter d'elle. Lui aussi paierait !

L'esprit remonte, il revient dans la chambre, il réintègre le corps meurtri. Du moins en partie car il faut encore se protéger, se protéger mais frapper. Se venger. Personne ne fait attention à elle. Le blond s'occupe du gras, le rat à le dos tourné et est statique. Doucement elle attrape un tesson de bouteille, choisit avec soin, bien tranchant, elle l'a même testé sur elle, traçant une ligne dans la paume de sa main. Le corps se lève, le drap glisse sur la peau blanche marqué à la gorge et à la jambe. Nue, chaque pas le rapproche de ses ravisseurs. Un goutte à goutte de sang éclabousse le parquet à chacun de ses pas silencieux. La voilà derrière le plus maigre des deux. Un geste vif et simple traverse l'air pour s'abattre sur le cou du gueux. La main prend le verre, le maintient bien et d'un coup tranche la gorge de la raclure. Un de plus ...

Le corps de la blonde redevient chiffon, il tombe juste à côté du corps de son ravisseur mort. L'esprit, lui, est encore reparti, satisfait de son forfait. Elle a toujours un sourire sur ses lèvres mais rien de plus. Le verre tombe de sa main.


*SG
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