--Sybelle
Citation:Hmm... Sybelle... ma si belle... mais non, je ne vais pas te tuer...
Par ces paroles, Sybelle su qu'il lui pardonnait à sa manière.
Elle acquiesça donc à tout. Sans riposter en rien. Gémissant de plus belle à ses caresses qui l'excitait. Les mains brutes, sans douceur de Tibère, ne la répugnait jamais. Sybelle en avait peur oui. De la manière qu'il pouvait la prendre non. Tout un paradoxe pour la belle Sybelle.
Elle enfila donc la robe. Qui rendit fou son maitre. Il caressa son corps, la colla à lui. Sentant fortement l'excitation exacerbée de Tibère sur son bas ventre.
Devait-elle oser le caresser ? Lui montrer le désir qu'il lui procurait ? Doucement dans son audace, elle se glissa vers le bas, se mettant à genoux. Elle avait comprit que la robe représentait la belle dame d'en haut. Alors aussi bien jouer le jeu. Faire comme si. Et tant pis si elle manquait son coup. Elle sera puni et c'était tout. Elle s'en remettrait.
Lentement, une fois à genoux sur le sol terreux, elle défit la braie de son maitre pour prendre en main cette virilité qui n'attendait que ça. Voire davantage.
Sais ce que tu désires n'est-ce pas Tibère dit-elle avec fermeté en faisant disparaitre entièrement ce délice dans la cavité chaude de sa douce bouche.
--Tic.et.tac
La joie de Tibère.
De mémoire de Tic & Tac, Tibère de Lioncourt n'était que rarement taciturne. Oh, certes ce n'était pas un homme né le sourire aux lèvres, mais il était sympathique. De toute façon, tout le monde l'était avec les deux compères.
Quelques murmures furent échangés, le balourd offrit un coup de coude à son confrère, et les deux monstres, vicieux, envieux et désireux se ruèrent vers la chambre du blond.
Ouvrir une porte à l'aide d'une clé n'est pas dans leurs habitudes. Mais Tic - ou peut-être est-ce Tac - prend un air faussement délicat lorsqu'il fait craquer la serrure.
Porte ouverte, quel n'est pas le spectacle qui s'offre à leurs yeux.
Une merveilleuse blonde aux cheveux longs.
Pour sûr, ce n'est pas une ribaude. La bougresse ne sent pas même la vinasse. Elle a juste l'air un peu fatiguée.
Le plus fin des deux se frotte les mains, alors que l'autre s'attaque à quelques bouteilles.
C'est la fouine, qui le premier prend la parole.
En homme bien formé, malgré ses tares, il a la voix de son physique : fluette.
Bonjour ma jolie, on va s'amuser ensemble. Tu es une amie de Tibère c'est bien ça ?
Et de prendre un verre qu'il fracasse contre celui de son compère.
Les deux godelureaux partent dans un rire bêtes, et se soulent un instant. En quelques minutes, une bouteille est bue et envoyée à l'oreille de la Stilton, où elle s'écrase contre le mur.
C'est quoi ton nom ma mignonne ?
Feindre d'avoir des manières, se la jouer Lioncourt, faire semblant d'être courtisan, c'est si drôle. Et le plus gros d'approcher avec son odeur de sueur, et de tenter d'attraper les lèvres de la bougresse.
--Tic.et.tac
Ainsi donc, le précieux blondinet avait des prisonnières. Voilà qu'il remontait dans l'estime des deux compères, qui après s'être frottées les mains, se léchèrent les babines.
Ce fut le gros qui répondit de sa voix grasse, après avoir toussé ses glaires au visage de la femelle.
Ahah, elle a un mari en plus ! Et il dit quoi le mari si sa gueuse se fait choper par une plus large que la sienne ?
Rire graveleux du bourru, qui esquive avec maladresse les griffes de la bougresse, se retrouvant sur le sol.
Énervé, il se relève, attrape une bouteille de vinasse et après s'être enfilé le goulot dans le gosier, l'immonde chien se jette sur la Stilton, ses grosses mains cherchant son corps dans ce lit crasseux.
Pervers, le mesquin et vil petit rat se délecte du spectacle, grignotant un morceau de Brie.
Tu devrais ôter les draps, conseille-t-il à son compère.
Et le costaud de s'éxécuter dans un grommellement. Le corps de la blonde apparait. Et l'on imagine aisément l'effet produit sur deux bestiaux qui n'ont guère l'habitude de voir de la nobliote en tel état.
Primaire, le gros tente de lui prendre les bras.
Je vais t'apprendre à jouer au chat et à la souris.
Et sa langue poisseuse, d'approcher dangereusement le visage de la blonde. Il bave, il est immonde, et son haleine est fétide.
Ce sera un viol.
Dans son coin, le rachitique a déjà déballé la marchandise et laisse le mastodonte dompter la demoiselle. Lui, trop faible pour combattre, ira profiter des restes, comme d'habitude.
Le gras est fort, le gras approche, ses joues bordeaux sont brûlantes, et, bestial, il dépose sa langue sur la peau blanche de l'anglaise.
--Sybelle
Tout se passa pour le mieux. Elle avait réussit à bien jouer à donner à son maitre se qu'il désirait. Se laisant tirer les cheveux sans hurler. Se laisser violer la bouche sans retenue, parvenant difficilement à respirer jusqu'à l'instant ultime où il lui offrir outrageusement sa semence en plein visage.
Nul besoin de se cacher pour laisser rouler des larmes. Cette substance faisait office de dissimulation.
Quand il la rejeta plus loin avec une certaine brutalité, elle se laissa choir comme un vulgaire sac de farine. Ne possédant plus aucune force. Le suivant du regard elle attendit qu'il soit depuis longtemps disparu pour fuir ce lieu. Cet établissement. Ce dégout d'elle-même.
Se qu'elle ne fit pas, était de regarder où elle allait. De jeter un regard dans tous les sens pour traverser une rue. Où, un coche passa. Un coche qui ne put s'arreter pour éviter le pire. Elle fut piétiner au point que son visage était méconnaissable. Que la robe qu'elle portait était en lambeaux.
Personne ne saura qu'au travers la boue qui maculait son visage, enfin, de se qu'il en était, s'y trouvait une autre substance qui pourrait lui porter la honte. Au moins, sa dignité était-elle sauve.
--Tic.et.tac
A part insulter, la garce ne faisait pas grand chose, tout au plus se débattait-elle de manière risible, mais l'on saluera son courage et sa témérité.
Seul hic à son comportement, elle ne faisait qu'attiser l'excitation déjà grandissante et non dissimulée des deux bâtards.
C'était fait, le gros avait atteint son but, léchant avidement la bouche de la blonde, de façon baveuse et ostentatoire. Lâchant l'un de ses bras, il lui posa un doigt dans l'intimité sans sommation, et lui offrit un regard brillant d'envie malsaine.
Ahah mais c'est qu'ça mouille là d'dans !
Le regard du molosse était des plus infects, il malmena un instant la bougresse de l'intérieur avant d'enfoncer l'index souillé dans la bouche de la Stilton. Du moins essaya-t-il.
Hey, viens, je partage.
L'on comprendra qu'il s'adressait au petit rat, se masturbant ostensiblement au loin. Alors qu'il approchait, le mastodonte s'écarta un instant pour déballer le paquet à son tour.
Les rires étaient tantôt gras, tantôt fluets, mais tous deux riaient, s'amusaient.
Ah pour sûr, le Tibère se moque jamais de nous !
Et bien vite, ils se retrouvèrent à deux sur les genoux, ou autres parties peu distinctes du corps de la Première Ecuyère.
S'ils l'avaient su d'ailleurs, nul doute que les deux moineaux se seraient amusés à lui montrer ce que subissent les chevaux, quand on leur assaille le dos.
La danse des doigts approchait, et bien vite, la garce se fit toucher de toutes part, par toute sorte de membres, plus suant et transpirant, plus durs ou mous les uns que les autres.
Le toucher est à son apogée, on tâte, on palpe, et on rit, on rit.
Par moment, on s'enfile une lampée de vinasse, et on offre un dernier sourire carnassier à la blonde, un sourire parfois édenté.
Tu es à nous mignonne.
--Tic.et.tac
Le plaisir charnel.
Dieu qu'ils en avaient profité les deux monstres. Certaines avaient pris bien plus cher qu'Elizabeth...bien plus cher.
Viols, meurtres, menus larcins. Tout ce qui fait que la vie à la Cour est un Miracle.
Le problème des donzelles, c'est que bien souvent, elles finissent inertes. La blonde ne déroge pas. Finalement, noble ou ribaude, toutes les mêmes, elles sont froides et ne s'offre pas.
Pouah.
Et de la frapper pour la réveiller, mais rien n'y fait.
Et alors qu'après une mêlée plus qu'improbable, on la prenait des deux côtés, la voilà qui se réveille, provoquant la jouissance du rat, sur le séant bombé de l'équine Dame.
Mais outre une blanche et collante semence, un autre liquide fut appelé à couler. Garce, perverse, immonde créature.
La victime des deux gaillards fit au molosse ce que craint tout homme, ce qu'aucun n'aimerait se voir faire, ce qui est le plus douloureux à imaginer.
Emasculation.
D'un coup d'on ne sait trop quoi dans les parties, le mastodonte se retrouve bourses béantes.
Non, elle ne lui a pas coupé la queue, ce n'est pas lui le rat, mais de ses boursettes s'écoulent un rouge et épais liquide. La douleur est mortelle.
L'inquiétude plus encore. Et alors même qu'il allait crier et probablement offrir à la putain le coup de grâce, la tuant d'un geste pour le sien, les deux hommes à moitié nus furent éjectés du lit par un Tibère en colère.
Réaction ? Nulle.
L'un est pantois, et l'amour fraternel unissant les deux bougres l'empêche de fuir.
L'autre agonise, se rependant sur le sol de la garçonnière.
Pis, il vomit.
Mélange de liquides séminaux. Horreur, gore, triste paysage que celui-ci. Et là, un blond amoureux de sa blonde. C'est à gerber...