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[RP] Kermorial Family, Next round !

Takanomi
Energiquement, Takanomi se fit conduire à l'extrémité la plus proche de la taverne où il s'affaissa sur une caisse boisée juste à côté d'une grosse poutre sur laquelle il posa sa tête. La jeune femme lui déchira le tissu fin de ses braies, laissant la blessure ainsi à l'air libre. Takanomi sentit alors une fraîcheur lui effleurer la cette partie de la jambe, ce qui était mauvais signe, signe que cette partie était atrocement sensible. Il vit la déchirure du mollet et le sang qui avait coulé jusque dans ses chausses en deux filets ou qui s'étalait autour de la blessure, recouvrant les hématomes qui apparaissaient déjà, bleuâtres.

La blonde semblait savoir ce qu'elle avait à faire, étant donné la rapidité de ses gestes et son sérieux. Elle suscitait la confiance de Takanomi, à n'en point douter puisqu'il se contentait d'observers ses faits et gestes d'un regard vague, le visage fermé et assombri.

Sa jambe eut un léger sursaut au contact avec le chiffon blanc qui en nettoyait le sang. Mais il en coulait toujours et en quantité non-négligeable. Alors, un jeune garçon pâle s'approcha, une carafe dans les mains. Cela devait être du vin car celui-ci avait souvent pour effet de diminuer les saignements. D'ailleurs, Takanomi avait eu recours plus d'une fois à cet alcool pour arrêter une hémorragie.
La jeune femme versa une petit quantité de vin sur la plaie. Le contact du liquide avec la chaire meurtrie était loin d'être agréable. Takanomi serra la mâchoire et ses muscles car la sensation de brûlure était intense. Mais les remèdes qui font le plus souffrir sont les plus efficaces, tout comme les potions au goût peu plaisant.


Ca d'vrait aller ,dit la diligente jeune femme à son attention.

Tant mieux , pensa Takanomi. La sueur ruisselait maintenant sur son front et ses tempes et ses cheveux s'applatissaient et sa chemise de lin s'applatissaient sur sa peau. Son visage et ses joues étaient fort colorées et ses cernes boursouflaient la peau sous les yeux.

Il devait peut-être songer à écrire à sa potentielle cousine pour lui dire qu'il ne pourrait la rencontrer vu son état. Mais peut-être valait-il mieux ne rien dire. D'ailleurs, à quoi pouvait-elle bien ressembler, cette femme? Peut-être avait-elle le même visage aux yeux métalliques mais doux de la jeune blonde qui venait de s'occuper de sa blessure. Ou alors, elle pouvait avoir le même profil que la jolie créature, toute aussi blonde et au visage délicat qui le dévisageait depuis un moment...

Son esprit en était là lorsque la blonde lui conseilla de se restaurer. Il n'avait mangé qu'un morceau de pain et malgré ce maigre repas, il n'avait pas d'appétit.


Il faut surtout que cette blessure guérisse. Merci à vous ,répondit il dans un demi-sourire.
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Else
Ouais, bon. Matrone en herbe, peut-être, mais la Lise n'en est pas encore au point de gaver de force ses protégés. D'autant que le jeune homme non identifié n'en est pas. A priori. N'empêche : je parierais ma chemise, si toutefois les narrateurs désincarnés en possédaient, qu'elle aurait proposé ses services pour changer le bandage, si son attention n'avait pas été détournée par une soudaine et primale exclamation de ravissement.
Au moins, y'en a qui s'amusent. En l'occurrence, c'est le marmot de la maison. Il a ventousé son museau aux carreaux myopes pour mieux profiter des conséquences de son carnage. Dehors, la bête semble s'être apaisée - les hennissements se sont progressivement espacés, les sabots claquent désormais réguliers sur le pavé inégal ; mais elle tourne encore, dans un manège improvisé qui plonge le petit gamin dans une joie proche de l'extase. C'est bizarre, les nains ; ça aime les poneys et les carroussels.

Cet enthousiasme n'est pas du goût de tout le monde. La matrone outrée rugit :


- Ah ça, garnement, ça t'amuse ? R'garde donc l'gentilhomme qu'est là tout abîmé, à cause de tes maladresses !

Le gosse se décolle prestement de la fenêtre, mine contrite et regard à l'affût, prêt à esquiver la torgnole maternelle.

D'ordinaire, Elisa ne se fut guère formalisée de ces règlements de compte ; pour la déranger, il faut se lever tôt. Bingo jackpot, c'est pour aujourd'hui ! Ce regain de virulence porte un sacré coup à sa résolution. Elle fatigue, Eli. Elle a eu peur. Elle en a marre. Longue journée. Ras la casquette. Le contrecoup approche, et elle n'est pas d'humeur à supporter l'allégresse d'un moutard ni la sérénade d'une mère.
Un regard à sa soeur. Trouver un moyen de lever le camp, et vite. Elle aggripe le premier prétexte et bénit en pensées le potentiel cousin inconnu. Et le Très-Haut, bien sûr. Comme d'hab.


- Pour le rendez-vous, on fait comment ? Avec c'te bête devant la porte, la taverne est moins accueillante, tout de suite...
Mai
Et la Kem de regarder dans le vague, encore et toujours choquée,
quand la voix de sa sœur raisonne et résonne dans sa tête.


Pour le rendez-vous, on fait comment ?
Avec c'te bête devant la porte, la taverne est moins accueillante, tout de suite...


C'est vrai ça, elle en aurait presque oublié le cousin surprise
qui était sensé faire son apparition dans leur vie aujourd'hui.
Malgré le vide totale dans son esprit la demoiselle réussit malgré tout
à sortie un truc d'intelligent, chose possible même pour une blondasse.


Sauf que si on part, le Takanomi, il va pas nous retrouver.

Les yeux de Maï quitte enfin l'inconnu pour se poser sur sa clone.
Alors on fait quoi?

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Else
Alors, on fait quoi ? C'est bien la question...
Dans les yeux vagues de Marie, la réponse semble claire à défaut d'être satisfaisante : ce n'est pas de son côté qu'il faut attendre un coup de main. Un soupir réprimé.


- Il est venu tout exprès, il va pas se volatiliser... On finira bien par le trouver.

Les yeux d'Elsa parcoururent la pièce, avant de se poser à nouveau sur le blond blessé.

- Va vous falloir du repos... Marie, y'a des chambres à l'auberge de... Y'a des chambres ?

Non, pas moyen : le mot de "père" ne sortirait jamais.
Tant qu'il ne s'agissait que d'une entité vague, anonyme, parler de son père n'était pas un problème pour la jeune fille ; elle n'en avait d'ailleurs que peu d'occasions. Mais une fois dévoilé le détail réel de sa généalogie, dans toute sa trivialité dérangeante, le sujet s'était paré d'épines.
Takanomi
Takanomi regarda pendant un long moment la nourriture qu'on lui avait présenté: une mixture orangée avec des brins verts, si bien que le tout n'attisait pas l'appétit du manchot. Cependant, et machinalement, il se mit à manger la mixture qui était en fait un potage. Il avait presque le même goût que ceux que la vieille Victoriane voulait bien lui préparer lors de ses visites à Arras, en plus de ses délicieuses omelettes. Maintenant, il se trouvait bien loin de là et avec des impôts à payer, après s'être fait dérober son épée et dans l'état de quelqu'un qui vient de se faire piétiner par un cheval. Le destin ne jouait pas en sa faveur et cela le mettait en difficulté.
Il s'était habitué à la vie tranquille dans le calme village de Péronne, à cultiver son blé lui même et à le moudre. Les seules anicroches qu'il pouvait avoir là-bas étaient verbales, souvent au Château d'Arras, avec les autres politiciens. Sa carcasse solide s'était laissée aller à la mollesse et des bourrelets essayaient d'apparaître, même. Il avait besoin de ce voyage, d'un long voyage. Pour se changer les idées d'une part, et se remettre au contact de la réalité des routes dangereuses, de l'autre. Mais sans être accompagné, la tâche s'avérait plus difficile. Ses bons vieux compagnons, il ne savait rien de ce qui leur arrivait depuis leur séparation à Rennes il y a 3 ou 4 ans. A présent, il n'y avait personne qui pouvait être digne de l'accompagner sur les routes. Il se lassait vite de ses compagnies, ces derniers temps.


Va vous falloir du repos...

Takanomi reposa le bol en terre cuite vide sur la caisse à ses côtés et se leva, avec un peu de peine.

Oui, il va falloir que je trouve un endroit où me poser.
Y a-t-il des chambres ici?
demanda-t-il à la maîtresse de la maison.
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Else
La bonne femme, temporairement désintéressée de son garçonnet, contemplait ses hôtes impromptus avec satisfaction. L’appétit du jeune homme la mit en joie. Elle s’empressa de récupérer l’assiette vide, et en aurait proposé davantage si Takanomi ne s’était pas relevé.

- Des chambres ? Oh pour sûr qu’y’en a, dans l’auberge ci-d’vant, qu’est la propriété de c’bon capitaine. Oh que oui, y’a des chambres. Paraît même qu’elles sont ben agréables, c’est ce que disait l’aubergiste, qu’il vient des fois manger un morceau avec nous, quand il a l’temps.

Vous je ne sais pas, mais la Lise n’en a carrément rien à faire. Il part ? Elle part avec. L’occasion est trop belle.

- On vous accompagne… Dans votre état, z’allez pas traverser la rue tout seul. On sait même pas si la bête s’est calmée pour de bon.

A sa sœur :

- T’en fais pas, on finira bien par le trouver.

Et sous l’œil contrit de la matrone, qui aurait volontiers fourré une assiette de potage dans les mains des jumelles « parce que c’est bon pour les émotions, voyez-vous, et que des petites demoiselles, ‘faut les nourrir », et invité tout ce monde à souper chez elle « parce que ça m’fait plaisir, voyons », Else débite les politesses de rigueur – si si, elle est polie aussi – et saisit la main de sa double.
Takanomi
Des chambres ? Oh pour sûr qu’y’en a, dans l’auberge ci-d’vant, qu’est la propriété de c’bon capitaine. Oh que oui, y’a des chambres. Paraît même qu’elles sont ben agréables, c’est ce que disait l’aubergiste, qu’il vient des fois manger un morceau avec nous, quand il a l’temps.

Takanomi remercia la bonne dame d'un mouvement du chef avant de se diriger vers la porte, sans plier sa jambe meurtrie et en boîtant un peu. Il ouvrit grand la porte, laissant une lumière pâle pénétrer dans la pièce. Il cligna des yeux avant de distinguer que le calme était revenu dans la rue.

On vous accompagne… Dans votre état, z’allez pas traverser la rue tout seul. On sait même pas si la bête s’est calmée pour de bon.

Le Manchot acquiesca puis sortit et fit quelques pas dans la rue. Le calme était presque revenu bien que ça et là, on parlait encore de ce qui s'était passé. Certains se retournèrent vers lui, étonnés de le voir debout et marchant d'un air indifférent ou curieux de voir la victime de l'accident. Des chuchots commençaient à s'élever.
La monture de Takanomi buvait paisiblement dans un baquet, attachée à un crochet devant une forge.


C'est ça, repose-toi donc! N'oublie pas que la route nous attend! ,s'écria Takanomi en s'adressant au cheval.

Sans plus de cérémonie, il pénétra dans la taverne qu'on lui avait indiqué.
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Takanomi
Aux joueuses,

je vais bientôt débarquer en Artois donc si vous voulez continuer le rp, faites moi signe, on pourra s'arranger. Sinon ben, bon jeu quand même .

LJD Taka

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